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Le trésor de Guerrak Olecham
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Narration
Ulysse, Lazarus Bluff=? >< DD=? résultat ?
Tous
Le capitaine les regarda d'un oeil interrogateur. Les derniers propos des deux compères l'intriguaient. Il se rapprocha d'eux et tapa sur l'épaule d'Ulysse.
"C'est d'accord, inutile d'en rajouter. Je vous prends tous les deux. Je vais satisfaire votre demande en partie, j'ai besoin de deux personnes à la barre et je pense que vous ferez l'affaire pour ce voyage. L'avantage c'est que vous aurez votre propre chambrée qu'il faudra partager avec l'autre pilote, il est un peu spécial mais ça devrait bien se passer. Bien suivez moi on va pas tarder à lever l'ancre."
Le capitaine jeta un coup d'oeil pour voir si d'autres volontaires se présentaient, puis devant l'absence de candidature monta à bord accompagné par nos deux pirates. Il leur désigna leur chambrée avant de retourner superviser le chargement des marchandises à bord. Nos deux compagnons entrèrent dedans et purent voir deux lits dans la pièce. C'était somme toute logique, s'il y avait trois pilotes, il y en avait toujours un à la barre et deux en train de se reposer. Cependant la pièce DISPOSAIT de trois meubles, dont l'un était verrouillé. Sans doute appartenait-il à l'étrange troisième pilote selon les propres mots du capitaine. Quoiqu'il en soit, il n'était pas là pour le moment et nos deux compagnons avaient pu se faire prendre à bord. C'était tout ce qui comptait pour le moment. Mais la question était de savoir quelle conduite allait tenir nos deux frères des mers ? Un bref coup d'oeil à la porte permis de voir que le capitaine donnait ses ordres pour quitter le port, ils purent également voir un homme habillé d'une manière étrange à la barre du navire. Il suivait les directives de son supérieur, en les anticipants même parfois. C'était peut-être l'occasion rêvée d'en apprendre plus sur ce personnage en consultant ces affaires, mais est-ce que le jeu en valait la chandelle ?
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Ulysse inspecta la pièce un moment, en regardant son compère qui semblait déjà baver à l’idée de s’exercer sur la commode du troisième homme de barre.
- T’sais vieux, si t’as envie de t’amuser avec sa serrure, okay, mais j’aimerai aussi bien que tu renforces nos propres serrures, au cas où notre ami, ou même un autre membre d’équipage, vienne fourrer son nez là où il faut pas.
Avec un clin d’oeil fatigué, Ulysse s’engagea vers la porte, puis vers le pont. Pourquoi chercher des ennuis tout de suite, autant faire connaissance avec les autres hommes, et attirer un peu de leur amitié pour les jours à venir, même si cela risquait d’être difficile. En tout cas, le timonier affichait un style vestimentaire des plus particuliers, digne d’un pirate, car tout le monde sait que ces personnes étaient les plus originales qui soit ! Alors autant se méfier de ce lascar. Tourment arriva avec sa dégaine de fantôme, et posa sa carcasse près de l’homme à la barre, attendant quelques instants.
- Semblerait qu’on fasse équipe sur ce coup, mais te fais pas d’illusions, je cherche pas a faire ami-ami, de toute façon tu t’en fou pas vrai ? Mais si t’as des conseils sur les gars ici, et sur le navire, comme le tirant d’eau ou quoi, ben ça serait utile, histoire de pas nous planter sur un banc d’sable… T’as l’air tout droit sortit d’Port-Calim ou des Nélanthères toi, hein ?
Peut-être qu’avec des questions à droite à gauche, cela asticoterait l’animal pour qu’il lâche des réponses malgré lui, mais Tourment ne cherchait même pas de réponses précises, son regard était perdu sur la mer, et il était bien trop content de pouvoir re-naviguer, ses doigts le démangeaient déjà.
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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En revanche ce qui démangeait Lazarus depuis que son compagnon l’avait quitté pour lier conversation avec leur ‘camarade’ de chambrée, c’était son crochet. Ou plutôt l’emplacement de la main qui avait maintenant été remplacée par extension de métal. Ce geste réflexe et totalement somatique était un des nombreux tics nerveux du borgne lorsqu’il était indécis. Non que la présente situation ne l’angoissa, bien au contraire, mais l’idée de partager une cabine avec un inconnu qui pouvait se révéler aussi voleur que lui l’inquiétait néanmoins.
Tourment voyait dans un chaque roublard un chapardeur invétéré incapable de contrôler ses pulsions. Il faut dire qu’à sa décharge c’était souvent vrai. Mais Lazarus n’était pas de ceux-là. Ses talents le servaient et non l’inverse. Bien qu’il fut possible qu’un objet intéressant soit parmi les possessions du timonier en place, les inconvénients à être pris à commettre un larcin sur un navire étaient plus grands que sa soif éventuelle de curiosité. Néanmoins quelque chose pouvait déjà le renseigner quelque peu sur le lascar qui occupait leur cabine.
S’assurant que personne ne vint le surprendre, il s’approcha du meuble qui devait renfermer la propriété de l’homme. Méticuleusement, il observa sans rien toucher dans un premier temps afin de voir si un quelconque dispositif de protection avait été installé. Si tel était le cas, il en saurait un peu plus sur les aptitudes du gaillard. Après tout, ce n’était pas n’importe quel quidam qui pouvait poser ce genre de système. D’autant plus que Lazarus soupçonnait déjà le barreur d’être meilleur navigateur que le capitaine lui-même à sa manière d’anticiper les ordres de celui-ci. Dans tous les cas, quel que serait le résultat de ses investigations, il faudrait l’avoir à l’œil. Et le bon !
Une fois qu’il aurait terminé son inspection de la chambre, il réfléchirait à un moyen de protéger leurs affaires à eux. Il n’aurait manqué plus ça qu’ils se fassent dépouiller comme de la morue.
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Narration
Lazarus fouille=14 DD=5 réussite Identification d'un piège=20 DD=15 réussite renforcement des serrures DD de crochetage passe à 15
Lazarus Lazarus balaya du regard le meuble sans le toucher. Puis commença une investigation un peu plus poussée. Jetant de bref coups d'oeil à la porte pour ne pas se faire surprendre, il finit par trouver ce qu'il cherchait. En fait il était difficile de le rater. La poignée de l'armoire n'était qu'un leurre car elle n'était pas solidaire du reste de la serrure. Si une personne s'amusait à la tirer, comme n'importe qui le ferait s'il voulait ouvrir la porte, des pointes sortait de la poignée et venaient perforer la main qui la tenait. Une chose était clair, ce piège était très simple à voir, presque trop même. Cependant la complexité du mécanisme était telle, qu'une tentative de désamorçage était très risquée. Une deuxième chose intrigua notre borgne. Ce piège n'était pas destiné à blesser gravement un indésirable, car pour cela les pointes auraient du être enduites de poison ce qui n'était pas le cas ici. En fait seul la main risquait d'être entaillée par ce dispositif. Quelle espèce de personne pouvait laisser un piège bien en évidence, sans qu'il assure une protection optimale, à moins que le but recherché soit tout autre. Ne voulant pas risquer d'attirer l'attention sur eux, Lazarus examina à son tour leurs meubles qui étaient à eux pour la durée du voyage au moins. Il serait difficile de consolider les serrures car celles-ci étaient de fabrication très simple. Il pouvait cependant améliorer le système pour empêcher de les ouvrir trop facilement. Après quelques minutes il se releva satisfait du travail qu'il venait d'accomplir.
Ulysse Alors qu'il s'approchait du pilote, Le capitaine les laissa discuter pour se diriger vers sa cabine. Celui qui tenait la barre, poussa un soupir de soulagement et répondit à Ulysse.
"Enfin il en a mis du temps à partir. Un des nouveaux pilotes je présume ? Je suppose que je devrais faire avec. Mais il me semblait que vous étiez deux, où se trouve ton pote. Et puis non comme tu l'as dit je m'en fou. Au moins t'as l'air un peu plus fréquentable que vos prédécesseurs. Mon nom c'est Falarius."
Le bateau était en pleine mer maintenant, le vent était bon et le temps superbe. Cependant Ulysse remarqua le regard inquiet de son interlocuteur. Il remarqua également la chemise à collerette barioler de vert et le pantalon rouge flamboyant. S'il voulait se faire remarquer c'était l'idéal. En plus son foulard bleu sur sa tête accentuait le mélange disgracieux des couleurs de sa tenue.
"Tu veux des conseils, je n'en ai pas. Tout au plus des indications. Le bateau est assez rapide mais peu maniable, enfin du moins si le vent continue comme cela. Pour l'équipage ça va mais, ne compte pas sur lui pour sauver tes fesses. Il n'a jamais eu à faire à ce qui les attend. Ah si une chose, méfie toi de la vigie, elle a tendance à faire la sieste de temps en temps."
"Ohé là-haut, l'horizon est dégagée ?" hurla-t-il.
"Si il y a..."Le marin qui se trouvait au sommet du mat apparu subitement et commença à pester contre le pilote.
"Evidement qu'il y a des navires, on sort à peine du port. Si tu te crois malin, et ben c'est pas drôle."
Une chose était sûr, l'équipage était tendu mais, à ce que pouvait constater Ulysse, semblait connaître son affaire.
"Voilà je crois que tu sais tout ce qu'il y a à savoir, pour le moment. J'appellerai lorsque ce sera à votre tour de prendre la barre. Profites en pour aller inspecter le bateau, si tu y tiens tellement."
On ne peut pas dire qu'il était très causant, mais visiblement il était un élément important de l'équipage sur lequel le capitaine semblait se reposer.
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Tourment renifla et ricana lorsque la vigie bredouilla ses paroles qui ne servaient strictement à rien. Les premières conclusions d’Ulysse étaient que cet équipage était des plus éparses, et la notion de fraternité n’existait pas ici. En plus de cela, les rares hommes d’équipage qu’il avait vu, s’étaient montrés un peu distraits dans leur tâche, un peu comme la vigie, qui ne s’était pas contenté de répondre clairement, mais qui s’est permit de « raconter sa vie » du haut du mât. Mais Falarius semblait dire vrai sur certaines choses, le Capitaine avait l’air casse-bourses, et de chier dans ses braies -tout comme les trois quarts de l’équipage- vis-à-vis de la route à suivre, et on ne pouvait certainement pas faire confiance à un équipage si novice, d’ailleurs, il était possible que tout le navire soit piégé, à cause de la peur qui régnait ici.
- On m’appelle Tourment fit le pirate en passant doucement ses doigts dans sa longue barbe noire et t’as raison, on est deux nouveaux, mais mon pote inspecte un peu le navire et fait un peu causette avec tout l’monde, car m’est d’avis que tout ici est truffé d’pièges. C’que j’pense de tout ça, c’est qu’on a un équipage qui va mouiller le pont en passant près des Nélanthères, et c’est pas avec ces merdes d’engins qu’il va arrêter un sloop pirate. Enfin, j’suis sûr que tu t’y connais mieux qu’moi…
Ulysse rigola intérieurement en regardant l’accoutrement du timonier, il avait vraiment mauvais goût, et n’avait pas répondu à sa question quant à son origine..
- T’as l’air sympa va, même si tu t’habille horriblement mal -bien que les vêtements ambles fournissent un avantage certain- on dirait presque que tu veux te faire remarquer. J’ai connu un mec comme ça sur un navire, il était à la barre bien sûr. On était dans la Mer Intérieure, et il s’habillait tout comme toi, à bord du navire marchand. Puis après on a navigué, il nous a fait vire droit sur les pirates, ya eu une grosse bagarre, bel abordage j’dois dire, mais lui est resté vivant, car c’était un des pirates, et grâce à ses jolis atours, ben il s’est fait reconnaître de loin. Pratique nan ? Fit Tourment avec un clin d’oeil très bizarre
Il s’éloigna de quelques pas, en pensant à la manoeuvrabilité de ce raffiot pourri, puis adressa un petit signe de tête au timonier qui devait se poser des questions. Après quelques minutes, Ulysse alla retrouver son ami et lui exposa la situation, comment était le timonier, le caractère de l’équipage et tout l’trala.
- Faudra s’méfier du jeunôt à la barre, et savoir pourquoi on a été mit tous les deux à la barre avec lui. Alors, quoi d’neuf sinon ?
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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Tourment repassa sa main dans sa longue barbe, se gratta le front puis examina les meubles. C’était du bon boulot que d’avoir renforcé ces serrures, car si un gugus pouvait poser des pièges comme l’ami timonier, il pouvait tout aussi bien défaire ceux des autres. Le pirate semblait perplexe face à cette situation, de prime, le timonier qui semblait vraiment à l’écart des autres, puis l’équipage fébrile, ainsi que le capitaine. On aurait dit que ce navire allait faire route vers le Calim pour la première fois. Pourtant des personnes connaissaient ce navire, et d’ailleurs, ça aussi c’était bizarre, que de trouver tout de suite chaussure à son pied. Pur hasard ?
- Ya anguille sous roche, ou bien alors on est devenu tellement parano, qu’on remarque même pas le mauvais talent d’un compère. Ce qui ya, c’est que le dispositif peut être aussi là pour dissuader les autres mecs, ou alors il tellement visible qu’il incite les mecs dans ton genre à aller les crocheter, genre c’est fait exprès, et le mec qui a posé ça a un deuxième mécanisme qui confirmera l’truc, ya des gars tordus t’sais.. De toute façon, il y aura toujours toi ou moi dans cette cabine -normalement- alors on peut tenir à l’oeil Falarius. Mais ça m’étonnerait pas que par pur hasard, on se retrouve à faire des tâches loin de lui et d’nos affaires.
Ulysse ouvrit sa commode pour y déposer quelques affaires, des vêtements, bouteilles, baluchon, mais rien de valeur ou de très utile. Il gardait tout sur lui par précaution. Il alla se jeter dans un des lits en s’étirant, puis après quelques minutes passées à contempler le plafond, il se décida à retirer ses cuissardes et sa chemise. Il était torse nu, et pieds déchaussés dans la cabine, car le bougre adorait marcher sur les planches d’un pont bien briqué. On pouvait aussi distinguer, entre les muscles saillants et les poils d’ours, quelques cicatrices pas très jolies à voir.
- Faudrait trouver d’quoi m’laver, sinon ça va vite puer la baleine morte ici
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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Alors que les spéculations étaient laissées en suspend pour l'instant, nos deux lascars commençaient doucement à s'installer. Les premières heures de navigation passèrent sans qu'aucun incidents ne viennent troubler le voyage. L'équipage était peut-être inexpérimenté mais il connaissait son boulot, c'était déjà ça de gagné. Les roulements à la barre devenaient même presque routiniers. Par chance, les deux compères pouvaient toujours surveiller leurs affaires car il restait quelqu'un en permanence avec Falarius dans la cabine. Celui-ci se changeait régulièrement portant toujours des tenues excentriques. S'il voulait se faire remarquer c'était gagné. Les plus folles rumeurs concernant sa virilité circulaient parmi l'équipage mais toujours en son absence. La progression du bateau était bonne et nos deux amis purent se familiariser un peu plus avec lui. Falarius n'avait pas menti. Il était assez rapide pour un navire de ce tonnage mais sa maniabilité laissait grandement à désirer. En plus le poids de la cargaison et des armes supplémentaires n'avaient rien arrangés. Le vent se maintenait ce qui était aussi une bonne nouvelle. Elle leur permettait de rester près des côtes afin d'éviter le plus possible la proximité des îles Nélanthères.
Ulysse et Lazarus avaient commencé à s'intégrer parmi l'équipage, plus pour obtenir des renseignements que pour vraiment fraterniser. Tout ce qu'ils apprirent en quelques heures fut qu'ils avaient à faire à un équipage assez jeune mais relativement bien encadrer par des gars plus expérimentés. Probablement que dans quelques années et si la chance les accompagnaient, tous ces jeunots pourraient devenir des marins confirmés. Vers la fin de la journée, le vent commençait à faiblir ce qui obligea le capitaine à se dérouter plus à l'ouest ce qui l'obligeait à se rapprocher de la zone dangereuse où des pirates de la pire espèce se trouvaient. Ce qui était un problème pour certain arrangeaient nos deux amis.
Au bout d'un petit moment, alors qu'Ulysse se trouvait seul dans le local et que Lazarus pilotait le navire, une altercation éclata entre Falarius et un des membres de l'équipage alors qu'ils étaient en train de faire une partie de dés.
"Tu es un tricheur Falarius, il est impossible de gagner à chaque coup. Tu vas me rendre ce que tu nous as volé !"
"Allons messieurs, ne soyez pas mauvais perdants. J'ai gagné honnêtement cet argent avec talent et brio. Et puis il s'agit de vos dés si je ne m'abuse."
Ulysse interpellé par le bruit, sortit et se trouva sur le pas de la porte à une dizaine de mètres de la scène. Le capitaine lui aussi interpellé en avait fait de même et se troivait à deux ou trois mètres d'Ulysse. Lazarus qui n'avait pas vu la scène était bloqué à son poste mais avait toujours la possibilité de bloquer la barre pour aller se mêler à la rixe si l'envie lui en prenait. Le capitaine se précipita à la rescousse de Falarius lorsque les premières dague sortir des ceinturons des adversaires de ce dernier. Il devait affronter quatre marins alors qu'ils n'étaient que deux. Tout autour d'eux les autres membres de l'équipage restait statique ne sachant quel camps soutenir et restaient indécis et se contentaient de regarder. Ulysse et Lazarus n'avaient pas l'intention d'agir dans un premier temps, mais lorsqu'ils remarquèrent que les quatre assaillants portaient tous une bague qu'ils avaient déjà vu il n'y avait pas si longtemps, ils commencèrent à se demander si cette petite bagarre en était vraiment une et ne cachait pas autre chose.
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Ulysse sentit son cœur s’accélérer lorsqu’il vit les bagues que portraient ces soi disant marins. Ainsi ils venaient enfin de se trahir, car cela était certain qu’il y allait avoir de ces crapules parmi l’équipage. Mais la façon de se manifester surprenait le pirate. Après tout, Falarius était peut être un des seuls hommes « capables » du navire, mais il y avait toujours anguille sous roche. Et pourquoi le Capitaine allait-il se ranger du côté du timonier.. Tant de questions à résoudre… plus tard. Ulysse découvrit ses dents et leva la main gauche qui soutenait son petit bouclier, en un geste rapide que pus déchiffrer Lazaru et qui signifiait de ramener vite fait ses fesses.
¤ Calmons l’jeu, merde, on va pas les buter tout d’suite putain, et si ils savent qui on est moi et L’Oeil, chhhh.. ¤
Le pirate opta pour une première solution douce, qui consistait à faire valoir sa sale gueule aux membres de l’équipage non disciplinés, et quoi de mieux qu’un fouet pour les mater ces sales enfoirés ? Ulysse banda ses muscles et gonfla la poitrine, serrant les dents encore plus fort, crispant son visage tel un fou furieux. Il leva finalement sa dextre et fit tourbillonner son fouet en l’air pour le claquer violemment au sol. Un claquement sec et sinistre et se répercuta à travers les fibres du bois. A ce moment là, une pure haine pouvait se lire sur son visage, les vaisseaux sanguins de ses yeux avaient éclatés, les rendant étrangement rouges, et sa position indiquait qu’il était prêt à tout moment à bondir sur une quelconque proie. Il misa sur des paroles « innocentes »
- Hé bien !! Moi qui croyait qu’on ne pariait pas d’argent sur les navires respectables ! Nous voilà bien servis, et en plus, on en vient aux mains, et surtout aux dagues qui volent n’importe où ! Bah mes gaillards, si vous voulez jouer aux mutins, ça va pas être vot’ jour de gloire, et vous allez vite vous retrouver sous l’eau à nourrir les poiss’caille ! J’vous préviens de n’pas prendre ça comme un coup d’buff, mais comme un avertissement ! Celui qui se dressera contre moi ou contre le Capitaine de s’navire, se verra fouetter par la Langues des Enfers !!!!
Pour accentuer ces dernières paroles qui avaient été criées tel un rugissement, Ulysse fit virevolter son fouet en l’air. A cet instant, il se fichait bien de soutenir tel ou tel camps, tout ce qui l’intéressait, c’était de rester en vie pour son objectif, et l’action qu’il venait de mener, espérait-il, allait rallier le reste de l’équipage indécis à sa cause, et ainsi soutenir le Capitaine contre les quatre badauds.
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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Accroché à la barre, le regard perçant de ‘L’œil’ avait cessé de scruter l’horizon sitôt qu’il avait entendu l’esclandre éclater et Tourment s’égosiller pour intimider ce qui paraissait être un groupe de matelots en mal de bagarre. Bien sûr, à cette distance, Lazarus ignorait tout de ce que les gredins portaient un bague que le duo ne connaissait que trop bien maintenant, mais l’idée que son ami puisse tomber sous les coups d’un lascar un peu trop motivé, alors que lui ne couvrait pas ses arrières, lui était insupportable. Immédiatement, le borgne inspecta son environnement direct. Trouver ce qu’il cherchait ne devrait pas être trop dur. Les cordes étaient légions sur le pont d’un navire et se servir de l’une pour maintenir la barre en place ne saurait être une tâche trop difficile à faire. Déjà, alors que son œil unique parcourait l’espace qui l’entourait, il échafaudait la stratégie qu’il allait appliquer dès que possible.
Il se glisserait subrepticement derrière les membres d’équipages qui ne manqueraient certainement pas d’entourer la rixe et se placerait de manière à voir à la fois le dos des adversaires possibles de son compagnon et les menaces qui viendraient potentiellement dans celui d’Ulysse. Là, il prendrait en main une dague sous le couvert de son gilet et s’apprêterait à trucider le premier qui se risquerait à bouger hostilement. Il serait tel un prédateur caché dans un épais fourré, prêt à bondir pour mettre un terme à l’existence de sa proie.
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