Le trésor de Guerrak Olecham

Ulysse regarda dans la direction qu’observait son ami, et haussa un sourcil. Il se massa la peau autour de la récente blessure, cette vilaine le faisait souffrir comme pas possible, mais si il s’efforçait de prouver le contraire.
Le pirate reconnu le nœud du hamac, un nœud des plus simples, un nœud de mousse sans doute. Ou alors c’était fait exprès pour déclencher quelque chose ? comme un mécanisme chatouilleux, où il suffit d’un poil de cul pour mettre en route la turbine.
Tourment recula d’un pas et dégaina son sabre, on sait jamais, ils pouvaient tomber sur une boîte de Pandore.

- Tiens vas-y toi, fouilles cet endroit, ça c’est ton truc, mais fait gaffe qu’il y ait pas une sal’té d’piège, j’ai pas envie d’me retrouver troué par une fléchette.

Pendant ce temps, Ulysse alla voir près de la sortie ou la présumée belle femme s’était échappée. Il alla ensuite faire le tour de la pièce vers la fenêtre et regarda discrètement dehors pour savoir si il y avait une activité quelconque. Enfin, il reporta son attention sur le cadavre étendu par terre. Il cherchait les indices, et comment avait eu lieu le drame. Il fouilla un peu partout, tirant sur tous les tiroirs et vérifiant tous les bouquins, étagères, commodes. Tout le monde savait qu’un pirate cachait toujours son butin dans plusieurs repères, et mettait des leurres partout. Celui là avait peut être une petite fortune ici même, ou une arme intéressante.

- Un peu d’lumière mon cher ? héhé.. Tu sais quoi, le comble ça serait que nos deux amis se soient enfuis avec disons, le mauvais paquet, et que nous, on trouve le bon. Dans ce cas, on met un pied de plus dans la tombe, car ils viendront vraiment nous chercher des noises cette fois…

Concentré, d’une oreille distraite, ‘L’œil’ lui avait retorqué que s’était lui qui devait prendre garde en tripotant tout et n’importe quoi dans la pièce. Il pouvait très bien par ce moyen effectivement se retrouver avec une fléchette dans le postérieur.
Lazarus sourit au dernier commentaire de Tourment. Les mains refermées sur l’anneau et le côté du hamac qui s’était détaché du mur. Il visualisa un instant la scène qu’il venait de lui décrire.

- Hé hé, j’ai déjà un œil et une main dans la tombe mais j’me sens capable d’en entraîner un ou deux avec moi six pieds sous terre. Il frissonna cependant instinctivement par réflexes, malgré son ironie l’idée de finir enterrer et non ‘rendu à la mer’ ne lui plaisait guère il devait l’avouer.

Revenant sur son problème plus immédiat alors que son ami fouillait la pièce, il spéculait sur l’utilisation de ce système qui devait bien servir à quelque chose. Le borgne écarta l’extrémité du hamac du mur où il était fixé avec l’anneau et fit quelques pas en essayant de s’imaginer avec la longueur où il pouvait tenter de l’accrocher ailleurs que sur son support d’origine, quel meuble il pouvait atteindre, enfin bref tout ce qu’il pouvait faire d’une pareille longueur de toile munie d’un anneau.

¤ Une toile de hamac… un anneau… une toile… ¤ Le pirate déroula le tissu sûrement entortillé comme il l’était souvent sur les navires et regarda s’il n’y avait rien d’inscrit ou d’annoter sur sa surface.
¤ Sacré bon sang d’bois, doit bien y avoir une raison à ça… Réfléchit matelot, réfléchit. C’est pas parce qu’aujourd’hui tes mains t’ont desservi qu’ta cervelle doit faire pareil !¤

Narration

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Ulysse recherche cause de blessures
premiers secours 17(dé)+2(comp)=19 DD=15 réussite

Alors qu'il cherchait une solution à son problème, Lazarus tira sur l'anneau qui se détacha étrangement très facilement du mur. Une sueur froide lui parcouru l'échine pensant qu'il venait de déclencher le mécanisme d'un piège ou bien d'une quelconque machinerie. Le temps d'une seconde qui lui paru une éternité, il se dit qu'il venait de faire une gaffe. Mais heureusement pour lui il n'en fut rien. L'anneau n'était là que pour dissimuler le trou dans le mur où était placé un cylindre métallique de la longueur d'une main et large comme quatre doigts. Il le récupéra non pas s'en avoir pris toutes ses précautions. Il l'ouvrit gagné par la curiosité, et en sortit un parchemin jaunit par le temps et l'humidité. Il l'ouvrit en faisant bien attention de ne pas abîmer le papier. Un sourire se dessina sur ses lèvres suivit d'un petit rire. Pour de l'humour c'était de l'humour comme l'avait dit son compagnon. Il avait devant lui une carte avec inscrit un texte qu'il n'arrivait pas à déchiffrer. Mais la carte elle indiquait l'emplacement de quelque chose dans un endroit qu'il ne connaissait que trop bien: les îles Nélanthères.
Ulysse pour sa part farfouillait de partout à la recherche de n'importe quoi d'intéressant. Cependant il ne trouva rien qui sorte de l'ordinaire. Il revint dans la pièce où se trouvait Lazarus occupé avec son anneau et examina le corps au sol. Visiblement l'homme s'était débattu avant de recevoir une blessure au ventre et une autre qui lui avait tranché la gorge. Une chose le frappa. un liquide noir sortait de la gorge du cadavre. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose: il avait été empoisonné.
De plus il lui manquait un doigt. On lui avait sectionné la phalange de son annulaire gauche. D'après ce qu'il pouvait voir, il était mort avant car très peu de sang s'était écoulé ensuite. Un léger cri venant de l'oeil le sortit de ses spéculations à propos de l'identité de l'homme et regarda son compagnon.

- Ah, ben ça ! Nom d’une queue d’sirène ! R’garde moi ça Tourment ! J’crois qu’j’viens d’mettre la main sur l’pactole !
Il lui tendait la carte, euphorique mais arborant encore un air tout surpris. Avec tout autre pirate que son frère de la côte, cela aurait pu rapidement dégénéré en un combat pour la possession de l’objet en question, mais il ne se posait même pas la question face à lui. Ils avaient bien trop vécu de galères communes, s’étaient bien trop souvent reposés l’un sur l’autre pour survivre.
" Comme t’as dit, les autres y s’sont barrés avec aut’chose que c’qu’ y étaient v’nus cherché. Ah, j’imagine leur sale tête déconfite maint’nant… Lazarus partit à rire." Il rit tellement qu’il s’en étouffa à moitié et dû tousser pour retrouver son rythme normal de respiration.
Il songea soudain au visage angélique de la jeune femme.
¤ Non ça c’est pas l’moment, mon vieux. ¤

" Bon allez faut s’bouger les miches ! Rester ici ça sentir la pouiscaille d’ici peu, d’une manière ou d’une autre." Comme pour accélérer la décision d’Ulysse, il remit le parchemin dans l’étui maintenu sous son aisselle gauche. Il ramassa la dague du mort, puis se dirigea vers la fenêtre arrière de la maison.
" On va passer par là, y aura sûrement moins d’monde que dans la rue d’vant. Au fait, t’en as appris un peu plus sur l’moribond ?"
En descendant, le borgne n'oublierait pas de ramasser la dague qu'il avait lancé et qui avait raté sa cible.

Tourment examina le cadavre a terre. Il était raide mort, mais vraiment comme il faut. En regardant de plus près, on pouvait voir que tous les moyens avaient été mit en œuvre contre ce pauvre bougre. Un épais liquide noir sortait de la gorge du malheureux, comme de la bile. Tourment supposa que cela devait être de la Bière du Diable, ou de la Cendre de Liche, deux poisons puissants et courants, ingérés, qui provoquent la mort. Mais à y repenser, le bougre n’avait pas mangé, et le poison autour de la lame signifiait que l’arme qui avait tranché cette gorge était empoisonnée. Du matériel d’assassin, du matos de pro quoi.
Pour ne pas se contenter de ça, on avait purement découpé un doigt à ce mec. Tourment regarda sa propre main, et son propre annulaire gauche. Il ne portait pas de bague à se doigt là, et pour une bonne raison.

¤ Tiens donc… ¤

Le pirate se releva quand il entendit l’étrange gloussement de son frère. Alors il se rapprocha et vit une vieille carte qu’il tenait en main. Elle semblait représenter les îles Nélanthères, îles connues de nos deux compères, pour y avoir fait maintes campagnes. Tourment essaya de lire ce qu’il y avait d’écrit à côté de la carte, ou du moins essayer de déchiffrer ces gribouillis.

- Par les voiles du ravageur… souffla-t-il. La carte que ce bon vieux cachait, ça veut alors dire que les autres se sont cassé sans le pactole, et qu’on va les revoir débarquer ici sous peu. Ils vont sûrement nous attendre dans une ruelle sombre, ou nous filer jusqu’au trésor. Mais alors.. le paquet ?

Tourment réfléchit quelques minutes tandis que Lazarus le regardait bizarrement, remettant la carte dans son étui, et s’engageant vers la sortie. Il finit par lâcher ce qu’il savait en chemin.

- I’ manque un doigt à not’gars, mais pas n’importe lequel, l’annulaire, si tu vois s’que j’veux dire. Alors peut être que sa femme en a eu marre et a reprit son alliance hein ? et c’est peut être ça qu’elle en envoyé en paquet a son ami le gros boiteux, tu m’suis ? Mais je suis d’avis de nous écarter hâtivement du même chemin que ta p’tite amie ok ? et puis j’suis amoché, moi et j’ai besoin d’roupiller et d’manger.

Narration

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Ils se dirigèrent vers la fenêtre par où était sortie la jeune femme à l'agilité déconcertante. Les deux compères se laissèrent glisser le long du mur ce qui leur prit plus de temps que celle qui était passée il n'y avait pas si longtemps. une fois en bas Lazarus retrouva facilement sa dague et la rangea avec celle qu'il avait trouvée sur le cadavre. Une idée revenait sans cesse dans la tête d'Ulysse. Le langage dans lequel était écrit le texte ne lui était pas inconnu. Ces lettres si fines si élégantes lui rappelait quelque chose. C'est alors qu'il comprit ce qu'il avait vu. C'était de l'elfique mais écrit par une main humaine. Voilà pourquoi il n'avait reconnu l'écriture la première fois.
Mais pour le moment, le plus urgent était de trouver un endroit où se reposer. Ils cherchèrent pendant un moment une auberge, mais à cette heure-ci et à la vu de la blessure d'Ulysse les portes se refermaient inéluctablement. Ils finirent par dégoter une auberge où l'on était pas trop regardant sur la clientèle. Elle se nommait 'A la mouette dormeuse'. Si l'aspect de l'établissement n'était pas très engageant, la clientèle fort nombreuse ne paraissait pas plus louche que nos deux compères. Ils entrèrent et trouvèrent une pièce bondée de monde. Le bruit était infernal. Ils se demandaient ce que pouvaient bien faire tous ces gens à une heure aussi tardive encore debout à festoyer. L'aubergiste se tenait derrière son comptoir et semblait dévisager nos deux pirates. Si nos deux pirates cherchaient un endroit calme ils étaient servis. Mais le bruit était le cadet de leur soucis. Et puis il fallait trouver une chambre pour cette nuit, ce qui risquait d'être compliqué vu la bande de joyeux lurons qui se trouvaient ici.
Ce fut l'aubergiste qui les interpella en premier.

"Eh approchez-vous, si vous restez si loin je ne pourrais pas entendre ce que vous désirez. Ne vous en faites pas pour ceux-là, dans une heure ou deux ils seront partis finir leur nuit ailleurs."

Ulysse s’approcha un peu plus, enfin comme il pouvait, vers le tenancier pour qu’ils puissent s’entendre mutuellement.
Le pirate était habitué à se genre d’endroits bruyants, mais ne les aiment guère, sauf en présence de gens qu’il connaissaient.
Dans ce genre d’endroit, on trouvait la pire racaille des mers qui vous embroche pour un oui ou pour un nom. On trouvait les pires saoulards, les enrôleurs, qui vous recrutaient de force sur un navire ou les gros pus-d’la-gueule.
Ulysse porta sa bouche à l’oreille de son ami, pour que lui seul puisse entendre, de toute façon, avec tout ce raffut.

- Soit discret, observe, vérifie souvent tes possessions et ne parlons pas d’la carte, on verra ça demain.

Lui-même vérifiait son matériel à chaque instant, comme un paranoïaque, mais de manière discrète.

- Salut l’ami lança-t-il à l’aubergiste, si ya moyen, pour ma part j’aimerai un bon rhum à boire, pas d’la piquette, et un verre d’eau de vie, enfin quelque de chose de bien fort pour désinfecter une plaie, j’me suis fait embroché par un sale voleur dans la rue, maudit p’tite peste. Et aussi une chambre si c’est possible, et un endroit calme.. une chambre chacun, ou une chambre pour moi et mon pote si ya pas moyen. Et va pas t’faire d’idées ok ?

désolé, c'est court lol, mais j'vais pas raconter ma vie non plus ^^

Vraiment, Ulysse le maternait trop, comme s’il n’avait jamais à son instar mis les pieds dans des gargotes minables de ce genre auparavant. Cela le fit sourire. Son ami était son aîné de seulement quelques années mais il avait sut rapidement s’imposer comme une image d’un ‘grand frère’ un peu paternaliste. Au sein des boucaniers les relations humaines étaient souvent sans fioriture mais ils avaient de suite échangés des liens d’amitié profonde qui dépassaient de loin la franche camaraderie.

Sur les traces de son compère, il s’était donc frayé un chemin au travers de la foule des habitués jusqu’à s’approcher du comptoir. Serrant contre lui son sac par méfiance, il jetait des regards suspicieux sur tout lascar aux traits patibulaires ou non qui s’approchait d’un peu trop prêt.
¤ Bougre de fiente de mouette, c’est pas l’moment d’se faire souffler not’carte avec tout l’mal qu’on s’est donné pour l’avoir… ¤
Dans un instant ils grimperaient dans une chambre, Lazarus se permettrait seulement alors de se détendre un peu. ¤ Et, quoi, c’est pas dans un coupe-gorge qu’on baisse la tête et qu’on met les mains dans les poches ! ¤

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"Vous voulez une chambre ? Et bien il ne m'en reste plus qu'une avec un grand lit. Les célébrations en l'honneur de Waukyne ne seront finies que demain dans la matinée et pendant se temps là toutes nos chambres sont réservées normalement. Mais je pense que l'on ne verra pas beaucoup de monde dormir cette nuit. Pour la chambre, la bière et l'alcool cela fera 4 pièces d'argent pour tous les deux."

Toutes les personnes présentes dans l'auberge se mirent à chanter. Nos deux compagnons ne voulant pas participer à la fête s'éclipsèrent rapidement vers leur chambre commune. La journée avait été longue et riche en évènement. Un peu de repos n'était pas un luxe dont ils pouvaient se passer. La chambre était spartiate, mais convenable. Le lit était suffisamment grand pour accueillir nos deux gaillards. Ulysse nettoya sa plaie en serrant les dents pour ne pas se mettre à crier face à la douleur. Il finit sa bière qui lui permit de faire partir définitivement son mal de tête du à sa rencontre inopportune avec la porte. Ils finirent par s'endormir épuisés de fatigue.

Ils se réveillèrent le lendemain matin alors que le Soleil était déjà haut dans le ciel pour cette saison. La nuit avait été légèrement perturbée par les cris et les chants des gens dehors, mais leur avait été bénéfique tout de même. La blessure d'Ulysse avait commencé à cicatriser mais il faudrait du temps pour qu'elle guérisse complètement. Il régnait maintenant un calme dans l'auberge qui contrastait avec le vacarme de la veille. Nos deux compères en profitèrent pour regarder leur trouvaille de la veille. Lazarus déploya la carte sur le lit afin de d'examiner plus en détail le parchemin.
Ulysse pouvait enfin traduire le texte écrit en elfique en dessous.

Que signifiait tout cela ? Les indications sur la carte était claires et désignaient un bout de terre au nord-est des îles Nélanthères à peine à une journée de bateau d'ici. Par contre un pirate nommé Guerrak Olecham ne leur était pas inconnu. Il avait sévi dans ces mêmes îles avant de disparaître mystérieusement. Il s'était autoproclamé la terreur des mers. Mais le dernier surnom connu avait été le maudit. De folles légendes circulaient à son sujet, toutes plus invraisemblables les unes que les autres. On parlait même de pacte avec le diable et d'immense richesse amassée en très peu de temps. Il était difficile d'ajouter foi à ces rumeurs, mais sa soudaine disparition était toujours restée inexpliquée. Un problème se posait à nos deux compères. Comment se rendre sur place alors qu'ils n'avaient plus de bâteau disponible ?

Ulysse gagne 1 PV et n'a plus de blessure temporaire donc PV=6 sur 9
Ulysse et Lazarus perdent 2 PA chacun.

Ulysse s’était réveillé avec le crâne en feu durant un instant, mais le mal s’estompait au fur et à mesure que l’esprit se désembrumait (-je sais pas si ça se dit lol-). Il était passé très vite à la bassine pour se décrasser, se mettant presque nu devant son frère. Qui s’en souciait ?
Il remit ses vêtements pas très propres et son bandeau ensanglanté. Sa blessure allait un peu mieux, c’était déjà ça.
Les festivités commencèrent quand Lazarus déploya la carte sur la console, mettant un petit poids à chaque coin pour éviter qu’elle ne se replie en rouleau. Ulysse mit le plus de lumière qu’il pu sur la carte, pour voir si le papier lui-même ne recelait rien d’étrange, puis il lu une fois dans sa tête avec du mal, l’inscription elfique. Il la relu a voix haute pour Lazarus, et souligna les faits importants par un haussement de voix. En fait tout était important, mais selon lui, la dernière phrase l’était plus.

- Haaa, foie d’morue, à tout les coups ça cache une belle énigme. On va devoir se rendre sur les îles, et ça m’enchante guère.

Les îles Nélanthères… La dernière fois qu’Ulysse s’y était rendue, c’était pour explorer une des Tours Marines mystérieuses qui avait été ouverte, mais le chaos régnait dans l’archipel, entre les pirates sanglants et la marine d’Amn. Et même entre les pirates eux même, d’ailleurs, ces derniers étaient souvent assez monstrueux, les humains se faisaient rares…

- Bordel ça va pas être la joie, va falloir trouver comment se rendre sur l’archipel, trouver quelqu’un de discret qu’a rien à voir avec Amn, peut être un contrebandier, qu’est ce t’en dis ?
Enfin, tu dois t’en douter, la première chose à faire…houuuuu !

La blessure lui lançait fortement d’un coup, Tourment s’était dandiné un peu trop fort, à cause de l’excitation que procurait cette carte, et l’éventuelle idée d’un gros pactole à toucher. Même si au fond de lui, Ulysse partait toujours du principe qu’il n’y avait pas de trésor au bout du voyage, mais une leçon à tirer.

- On doit faire un tour en ville, discrètement, et glaner des informations sur Guerrak. Où est-il supposé être mort ? où est son navire, et où est sa famille ? Le problème c’est qu’si des gars s’intéressent comme nous à ce trésor, on n’aura pas l’air fin.. je propose aussi de fureter un peu et de s’équiper au maximum pour not’ escapade, qu’est-ce t’en dis ?