Le trésor de Guerrak Olecham

Narration

Tous

Lazarus escalade 16(dé)+3(comp)+2(circon)=21 DD=? réussite
Ulysse fouille 12(dé)+3=15 DD=? réussite

Profitant du fait qu'à l'étage la porte ne voulant pas céder, elle accaparait toute l'attention des inconnus, Lazarus commença son ascension en prenant soin d'assurer chacune de ses prises. Cela lui prit un peu de temps mais cela en valait la peine. Arrivé à la hauteur de la fenêtre il pu voir la cause de tout ce vacarme. Il pouvait nettement distinguer la silhouette d'une femme en train de s'acharner sur une porte, dans une autre pièce, qui visiblement lui donnait du fil à retordre. Par chance elle ne l'avait pas remarqué, obnubilée par ce qu'elle était en train de faire. Il remarqua également le corps d'un homme étendu sur le sol avec une flaque de sang dessous. Avec les meubles renversés de toute part, il était facile de comprendre qu'une bagarre avait eu lieu il y avait peu.
Pendant ce temps Ulysse observait les alentours en cherchant un moyen plus simple pour grimper. Tout en gardant un oeil sur son compagnon, il remarqua d'étranges mouvements sur le toit où le carreau tiré avait atterri. Quelqu'un tentait de s'approcher du bord du toit sans se faire remarquer. Ce qui selon toute apparence n'était pas son fort. Avec toutes les lumières de la ville qui se reflétait sur son ceinturon, il était visible comme le nez sur la figure. D'après ce qu'Ulysse pouvait voir, le mystérieux inconnu ne semblait pas les avoir remarqués car ses déplacements délicats sur le toit lui prenaient toute sa concentration. Nos deux pirates avaient l'effet de surprise pour eux, mais pour combien de temps ?

Ulysse plissa les yeux. Un frisson le parcouru un instant, faisant dresser les poils de sa nuque. Ca voulait dire qu’un pépin surgissait.
Le pirate avait vu une silhouette sur le toit d’en face, là ou le carreau s’était fiché. Un complice présumé donc, car il savait exactement où aller, bien qu’il avait vraiment l’air d’avoir du mal à avancer.
Alors soit le toit était peu praticable, soit il était vraiment mal à l’aise dans cet environnement.

¤ Crétin d’branleur hein, fais chier ¤
- A six heures, je m’en charge ! souffla-t-il à son compère.

Cela voulait dire qu’un danger se pointait en direction de Lazarus, dans son dos, et qu’il devait se manier l’arrière train d’aller se planquer hors de vue de la fenêtre, pour pas se faire canarder. Mais ça, il le comprenait très bien, après tout, c’est comme ça qu’ils parlaient auparavant.
Tourment se plaça à l’ombre de la devanture de la maison, juste en dessous du lascar qui évoluait sur le toit. Il enroula son fouet, laissant ses mains libres, et inspecta le mur et la porte pour avoir une prise. Il essaierai peut être de grimper hors du champ de vision du petit voleur, pour qu’il ne le voit pas lorsque le pirate grimpera. Comme la ruelle était déserte, soit le bonhomme venait d’un autre toit, passant par une autre ruelle, et il attendait là depuis le début, mais dans ce cas il aurait remarqué les deux pirates, soit il était passé par la maison, ce qui donnait une nouvelle idée à Ulysse.
Pour l’instant, il s’en tenait à son plan et cherchait un moyen de grimper. De toute façon, il ne pouvait pas aider Lazarus pour le moment.

Plissant son œil unique, le borgne scrutait la pièce afin d’en analyser les détails qui lui permettraient d’appréhender mieux la situation globale. L’huis de la fenêtre n’avait pas été refermé, il l’aurait entendu en gravissant le mur. Il se ramassa un instant sur le bord de l’ouverture et tourna la tête dans la direction indiquée lorsque Ulysse lui fit remarquer l’apparition d’un nouvel intervenant dans leur petite histoire. Dans la position inconfortable dans laquelle il se tenait, il était bien trop exposé.

Sans un mot, Lazarus entra donc dans la pièce non sans vérifier rapidement que personne ne se tapissait dans l’ombre et se positionna de manière à sortir du champ de vision de quelqu’un à l’extérieur et de celui de la femme dans l’autre pièce si elle venait à se retourner. Si cela ne l’exposait pas outre mesure, il vérifierait si l’homme au sol était toujours vivant et de quelle façon il avait été occis si c’était le cas comme tout le portait à croire.
¤ L’arbalète ! ¤ L’œil pensa à cette arme qu’il avait aperçut plus tôt à la fenêtre, était-elle visible en ce lieu sans dessus dessous ? En lorgnant de tous les côtés, il s’avança prudemment, dague dans la main prête à être lancée au besoin.

¤ Après l’gazier étalé pour l’compte, j’me faufile jusque cont’le mur d’l’aut’ pièce, près d’la porte. Tourment, m’laisse pas tomber, mais va pas t’casser ta sale tronche d’boucanier… ¤
L’évocation de son ami le fit sourire tandis qu’il était prêt à agir et égorger la bougresse au moindre signe d’hostilité de sa part.

Narration

Tous

Lazarus Déplacement Silencieux 6(dé)+4=10 Réussite
Femme perception auditive ? Echec
Ulysse escalade 12(dé)+3(comp)+2(circon)=17 Réussite

On peut dire que Lazarus avait une veine de cocu. Alors qu'il se glissait dans ce qui restait de la chambre, il marcha sur un morceau de verre provenant de la fenêtre. Il pensa tout d'abord que le bruit qu'il venait de faire avait permit à la femme de le repérer. Mais au même moment la porte céda sous les coups de cette dernière dans un craquement qui l'empêchèrent selon toute vraisemblance d'entendre quoique se soit. Lazarus était désormais hors du champ de vision des deux inconnus. Cependant il avait perdu le contact visuel avec celle qui se trouvait dans la maison. Tout en regardant dans la direction où devait se trouver celle qui venait de disparaître, il examina rapidement le corps de l'homme étendu sur le sol. Il avait eu la gorge tranchée, mais une chose frappa Lazarus. Une autre blessure était visible sur son ventre. La différence de taille des deux ne pouvait signifier qu'une seule chose. Deux armes différentes avaient causées de tels dégâts. Il examina d'un bref coup d'oeil le reste de la pièce sans pour autant trouver quelque chose d'intéressant. De toute évidence il faudra une fouille beaucoup plus poussée pour rechercher un quelconque objet dans un tel bazar. Il commença à s'approcher le plus discrètement possible de la porte défoncée tous les sens aux aguets. Arrivé à sa hauteur, il pu voir la femme en train de franchir une seconde fenêtre qui donnait vers l'arrière de la maison invisible à nos deux pirates jusqu'à présent.
Pendant ce temps Ulysse n'avait pas chômé. Il finit par trouver ce qu'il cherchait. Une poutre de soutènement permettait d'accéder jusqu'au toit de la maison d'en face plus facilement que par une escalade directe de la façade. L'homme qui éprouvait les pires difficultés à se déplacer sur le toit avait trouvé ce qu'il était venu chercher. Ulysse comprit pourquoi il avait tant de mal à se mouvoir sur la surface pentue. La démarche de l'inconnu ne laissait aucun doute à ce sujet. L'homme avait une jambe de bois et n'avait pas l'intention d'en obtenir une autre vu la lenteur avec laquelle il bougeait. Il fallait tout de même faire vite car celui-ci aurait tôt fait de disparaître dans la nuit. Ulysse entreprit donc à son tour sa scéance d'escalade. Les différentes prises facilitaient son ascension et il arriva rapidement au bord du toit. L'homme à la prothèse ne l'avait pas attendu et il avait beaucoup de mal à le distinguer. Celui-ci se dirigeait, en tenant quelque chose à la main, vers une autre fenêtre qui semblait ouverte.

Tourment escalada sans difficulté la poutre pour arriver sur le toit en question, il ne fallait pas perdre de temps, et surtout pas laisser filer le boiteux. Plus Tourment agissait vite, plus il avait de chance de rejoindre L’«Oeil» à temps.
Il fallait profiter de la situation, et du terrain. Jambe-de-bois avait l’air pressé de déguerpir et ne pouvait porter son attention, et sur ses pas, et sur la cible derrière lui. De plus, ces gens là semblaient apparaître et disparaître comme des rats de navire à travers les hublots.

¤ Par Arauvrim, sale boiteux ! où tu crois aller comme ça hein ? ¤

Ulysse déroula son fouet et montra les dents, il mit son bras muni de sa targe en avant pour le protéger d’un quelconque coup, et avança à pas précautionneux sur la surface douteuse. Il avançait un pied devant l’autre, doucement mais sûrement. Il accélérait le pas quand il sentait que la surface était bien dure, car il ne fallait pas que l’autre se fasse la belle.
Au moment où il atteindrait sa cible a une distance d’environ quatre mètres, le pirate lui déroulerait son fouet dans les jambes, histoire de voir l’effet d’un croc-en-jambe sur un estropié.
Il espérait que l’opération allait marcher, si le lascar tombait, ce serait un jour faste, si ça ne marchait pas, il lâcherait automatiquement son fouet et avancerait vers l’inconnu, sabre au poing, profitant de la petite frayeur…



jte met ça la si t'as pas l'info sous les yeux, en fin je met ça au cas ou quoi
Fouet-dague. Un personnage qui choisit un Maniement d'armes exotiques avec le fouet sait également manier le fouet-dague (vous n'avez pas besoin de choisir un autre don pour utiliser cette arme, si vous avez déjà le don pour le fouet). Le fouet-dague est plus lourd qu'un fouet normal et inflige plus de dégâts à cause des barbillons dont il est doté sur toute sa longueur et de sa pointe semblable à celle d'une dague (qui inflige de profondes blessures quand elle est utilisée par un expert). Contrairement aux autres fouets, les bonus d'armure et les bonus d'armure naturelle ne l'empêchent pas d'infliger des dégâts. Bien que vous le gardiez en main, considérez le fouet-dague comme une arme à distance ayant une portée maximale de 4,5 mètres et aucune pénalité de portée.
Puisque le fouet-dague peut s'enrouler autour d'un membre, vous pouvez effectuer des attaques croc-en-jambe avec. Si vous êtes victime de votre propre attaque en essayant un croc-en-jambe, vous pouvez lâcher le fouet pour éviter tout désagrément.
Vous bénéficiez d'un bonus de +2 à tous vos jets d'attaque opposés quand vous essayez de désarmer un adversaire (ce qui inclut le jet pour éviter d'être désarmé si vous échouez).
Exotique, distance, dégâts 1d6, 19-20/x2, portée 4,5 m, 1,5 kg, tranchant.

¤ Enfer j’ai eu chaud avec c’maudit verre répandu par terre ¤
Quelle que fut l’origine de la deuxième blessure rien ne laissait supposer cependant que la femme fut toujours accompagnée à l’heure actuelle, et s’il ne voulait pas la laisser filer, il devait prendre des risques.
Il franchit le seuil de la deuxième pièce et courut jusqu’à la fenêtre afin de profiter que la femme soit encore trop occupée à descendre sans se rompre le cou pour se défendre correctement.
¤ Après tout, faut pas la sous-estimer la gamine, elle a dessoudé un gaillard… ¤

Avec cette pensée présente en tête, il arma sa dague rapidement au dessus de l’épaule et s’apprêta à la lancer dès qu’il verrait sa cible.
¤ Une dague bien placée et ton compte s’ra bon ma p’tite. Quand les choses tourn’mal les rats quittent l’navire… Ben c’ui là j’vais le faire en brochette. ¤
L’excitation continuait de le galvaniser, plus encore que le fait d’entrer dans un bordel réputé. L’aventure il n’y avait que ça de vrai, le frisson du danger. Il manquait la douce odeur de l’iode et le roulis d’un bateau et son paysage aurait été parfait.

Narration

Ulysse

Déplacement silencieux 19(dé)+5(comp)=24 Réussite
homme perception auditive DD=?Echec
Attaque de contact 11(Dé)+3comp)-2=14 CA=? Réussite
Tentative de croc-en-jambe
Ulysse 13(dé)+2(force)=15 Echec
Homme DD=19 Réussite

Ulysse se rapprocha du boiteux sans se faire remarquer. Arrivé à porté de fouet, il l'envoya d'un mouvement brusque et l'homme surpris ne put que constater la lanière de cuir s'enrouler autour de sa jambe de bois. A ce moment là Ulysse tira de toute ses forces pour faire chuter l'inconnu. Cependant si l'homme était mal à l'aise dans les déplacements difficiles, il était dôté d'une force hors du commun. Il ne broncha pas d'un centimètre. Notre pirate du se résoudre à lâcher son fouet sous peine de se voir déséquilibré à son tour. Se remettant de ses émotions il dégaina ses armes et se retrouva avec une dague dans chaque main. Il parla à l'encontre de notre pirate d'un ton on ne peut plus explicite.

"Toi mon gaillard tu vas regretter de t'être mis en travers de mon chemin."

L'homme attendait visiblement qu'Ulysse agisse surveillant le moindre de ses gestes.

Initiative
Homme=8 (en défense totale)
Ulysse 6(dé)+2=8

Lazarus

jet de dague 3(dé)+5(comp)=8 échec

Lazarus s'approcha du rebord de la fenêtre, il se pencha légèrement et put voir la jeune femme qui descendait le long du mur. Une chose frappa l'esprit de notre borgne. Elle possédait une agilité extraordinaire. On dirait presque qu'elle ne faisait qu'effleurer la paroi. Ne voulant pas la laisser filer, il visa soigneusement sa cible et jeta la dague dans sa direction. Peut-être que le manque de lumière, la grâce de la femme qu'il voyait ou une extrême nervosité lui firent rater sa cible largement. Arrivée en bas en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la femme dévoila son magnifique visage fixant droit dans l'oeil notre pirate. Jamais il ne n'oublierait ce moment où un sourire espiègle apparu sur les lèvres de sa cible. Il n'oublierait certainement pas le geste de salut qui l'accompagnait. Elle en profita pour s'enfuir laissant sous le charme notre rôdeur.

Ulysse serra les dents en tentant de tirer son fouet de toute ses forces, mais visiblement, le balourd semblait ancré au sol comme une moule. Alors il lâcha son arme à regret, se sentant maintenant nu comme un nouveau né, et cracha sur la droite. Il dégaina son sabre au plus vite et fixa son adversaire.

- Dis donc !, t’as pas honte d’être aussi lourd. Et puis j’étais pas au travers, j’étais derrière, me dis pas que t’es borgne non plus hein ?

Tourment leva la tête d’un coup sec, avec un petit rictus plein de folie, le genre de rictus qu’arborent tous les tarés dans les arènes remplies de bourreaux en passe de massacrer des prisonniers.
Ulysse refixa sérieusement son adversaire, tentant de trouver un point faible dans sa garde, regardant sa posture de buste, et des ses jambes, enfin, sa jambe, pour savoir comment il comptait s’avancer pour frapper. Car frapper en restant droit, sur la surface où il était, ça relevait du miracle, ou d’une grande maîtrise. Ulysse n’exclut pas cette solution, que le rat fut un expert. La preuve, Lazarus était infirme, mais il ne fallait surtout pas le sous-estimer.
Hochant imperceptiblement la tête, Tourment continua de fixer son adversaire et tenta de regarder ce qu’il avait ramassé. Mais son regard ne se portait pas directement sur le paquet, pour ne pas attirer l’attention.
Il fit un pas en avant, il avança très lentement et leva son bouclier devant lui jusqu’a cacher sa bouche et son nez. Le boiteux ne pouvait plus distinguer que les yeux de Tourment à présent.
Mais Ulysse fit bien attention à ne pas avancer de trop près sur le loup. Il semblait mal à l’aise là où il était, la preuve était qu’il se campait sur ses positions, il ne pouvait pas avancer rapidement, la preuve lui avait été fournie lorsqu’il évoluait sur le toit.
Dégainer sa dague pour la lancer n’était pas envisageable, car le gros pouvait lancer les siennes au même moment.
Alors que faire si ce n’est observer et attendre le bon moment ?
Ulysse se rapprocha encore, mais fit bien attention de rester hors du cercle de contrôle de l’ennemi. Il supposa qu’il ne pu faire un grand bond à cause de sa jambe de bois, mais si il le faisait, il ne pourrait bien retomber.
Se mettant en position de combat, Ulysse laissa son bouclier devant, replia son bras comme pour entamer un coup d’estoc, plia les genoux et fixa l’ennemi.

- T’as pas l’air sûr de toi pour oser rester sur tes positions. C’est vrai, avec ta jambe tu pourrais glisser facilement, d’autant plus que tu parais bien lourd. Faudrait pas qu’ta jambe de bois s’brise pas vrai ? tu te r’trouverai cul d’jatte ! hé.

Un sourire naquit sur son visage. Plusieurs tactiques lui vinrent à l’esprit. Pour le moment, il fixa son fouet, pour savoir si il pouvait le récupérer sans que l’adversaire en profite de trop.

- Tu d’vrais y réfléchir à deux fois avant d’continuer ta route, parc’que tu risques de te r’trouver dans la même mouise que ton associé. Mes frères vont bientôt arriver et bloquer ta route, et à l’allure ou tu progresse, t’as aucune chance pas vrai ? et ne dis pas que toi, tu as des amis qui vont débarquer, car t’auras même pas l’temps d’descendre de c’toit, t’auras une belle surprise ma puce, hé hé hé

Ulysse avait spécialement employé le mot associé, un mot neutre qui pouvait tout aussi bien indiquer qu’il avait des complices masculins ou féminins. Par contre, si c’était des elfes, là on pouvait se tromper sur le sexe !

¤ Peste soit de c’te greluche, la friponne s’est fait la malle !¤
Lazarus fit un demi-tour rageur en frappant l’huis de la fenêtre dans un mouvement rageur. Pourtant son visage buriné se fendait d’un large sourire, il fallait dire qu’il était plutôt émoustillé par la donzelle qui n’avait pas froid aux yeux. Et sa grâce… Le borgne n’avait pas pu voir ses formes distinctement, seulement son visage, mais il ne faisait pas de doute qu’elle était athlétique… L’œil adorait les femmes d’une grande souplesse physique, elle était capable de merveilles dans certaines situations. Il secoua brutalement la tête en se souvenant soudain de son compère dans l’autre ruelle.

¤ Pute borgne, Tourment !¤, se flagella-t-il intérieurement. Son sourire disparu tandis qu’il regagnait à grandes enjambés la fenêtre par laquelle il était passé. Non il ne suivrait pas la demoiselle dans une course effrénée parmi le dédale des rues qui lui était inconnu car il avait peu de chances de mettre la main sur une bougresse aussi véloce.
Il jeta un regard pour voir où en était la situation de son ami et entreprit de se pendre au rebord avant de se laisser tomber. La descente serait ainsi plus rapide tout en étant d’un risque très modéré. Lazarus était conscient que chaque seconde pouvait compter si Ulysse rencontrait une opposition par trop conséquente…

Narration

Tous

Ulysse bluff 4(dé)-2=2 résultat ?
Homme psychologie=? résultat ?
Initiative
Ulysse=19
Homme=14

Lazarus se précipita vers la fenêtre où il était entré. Il jeta un coup d'oeil rapide aux alentours pour s'apercevoir que son compagnon s'était hissé sur le toit d'en face. Il ne vit pas tout de suite qu'il n'était pas seul. Face à lui se trouvait un inconnu. Sûrement celui-là même qui était apparu dans son dos. Cette fois-ci les deux protagonistes s'observaient l'un l'autre. Sans trop réfléchir il décida d'aller aider son camarade de bordée le plus rapidement possible. Se laissant tomber le long du mur pour atterrir le vite. La hauteur de la chute étant suffisamment faible, il arriva au sol sans dommage. Cependant il lui fallait maintenant aller rejoindre les deux hommes sur le toit d'en face.
Pendant ce temps, les deux combattants se regardaient, attendant la moindre faiblesse de l'autre. Un rictus se dessina sur le visage de l'inconnu. Ulysse ne pouvait savoir ce que cela signifiait. Avait-il cru à ses mensonges, ou alors ce n'était qu'un signe de moquerie. Il put malgré tout voir qu'il cherchait à s'enfuir. Il n'était qu'à un mètre environ de la fenêtre qui était grande ouverte et il tentait de s'en rapprocher imperceptiblement.
Le manque de luminosité empêchait Tourment de distinguer nettement ce que son ennemi avait bien pu ranger dans ses vêtements. Mais cela devait être important pour que l'homme y tienne autant. Jetant un bref regard sur son fouet au sol, il pesta intérieurement car celui-ci était hors d'atteinte, du moins sans prendre des risques de représailles de l'inconnu.