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Le trésor de Guerrak Olecham
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jet de réflexe Ulysse dé (5)+ 4=9 DD= ? échec Ulysse gagne 1 PV temporaire
Les deux compères avaient décidés d’aider un de leur compatriote. Ou du moins en savoir plus sur l’antagonisme qui opposait les deux voix qu’ils avaient entendues. Le plan mis en place par nos deux pirates était très futé, il couvrait l’ensemble des issues pour couper toute retraite à un éventuel fuyard. Tandis que Lazarus se cachait près de la porte, Ulysse envoya un magistral coup de pied dedans comme la milice l’aurait fait. La conception de l’assaut était parfaite mais dans ce bas monde seul les dieux sont l’incarnation de la perfection. Ulysse s’était aussitôt engagé dans la pièce à la suite de sa manière musclée d’entrer. Il ne put donc pas éviter la porte qui lui revint dans la figure. Pour une entrée fracassante il avait gagnée. Se remettant de ses émotions, il poussa la porte de la main et pu voir qu’un corps d’homme allongé par terre se tenait derrière. Celui-ci était visiblement mort d’après le couteau planté dans ses omoplates. Un autre problème se présentait à Ulysse, la pièce dans laquelle il se trouvait à présent était dans la plus profonde obscurité. Il ne pouvait à peine distinguer le plancher et une table à trois ou quatre mètre de lui. Le plafond au-dessus de lui résonnait de coups lourds et sourds. La bagarre faisait rage au-dessus, quand tout à coup les deux pirates entendirent un bruit de verre brisé. Lazarus avait de la chance de s'être mit contre le mur, le corps d’un homme tomba devant lui, heurtant violement le sol. Cependant la rixe qui se déroulait au niveau supérieur ne s’était pas arrêtée pour autant. Il y avait visiblement plusieurs personnes impliquées. Comment allait réagir nos deux loups de mer ?
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Ulysse se massa le front après que cette foutue porte lui soit revenue dessus. Apparemment elle avait rebondi sur le corps sans vie qui se tenait derrière.
¤ Tempête ! ça s’annonce corsé ¤
L’homme s’enfonça dans le noir, prêt à frapper n’importe qui se présentant devant lui, ses yeux s’acclimataient peu à peu à la pénombre environnante, et sa concentration fut perturbée par les paroles de son ami, suite au corps tombant du ciel par enchantement. Il répondit de la manière la plus basse possible, mais juste assez pour que Lazarus puisse l’entendre.
- L’obscurité est à double tranchant, on est défavorisé, mais l’ennemi le sera aussi.. Quant à savoir d’où sortent ces cadavres, on l’saura bien assez vite, sois sur tes gardes et prêt à v’nir t’enfoncer dans la mêlée.
Tourment semblait plus parler à lui-même qu’à Lazarus, mais il reprit vite ses esprits, et n’oublia pas son rôle de milicien improvisé. Tout en pensant à sa réplique, il observa rapidement le cadavre derrière la porte, malgré la pénombre, puis porta son attention sur le lieux environnant ; les murs, la surface du sol, où se situait l’escalier, les sorties et entrées possibles de la pièce où il était, puis il déclara tout en pensant, bien fort et en faisant un tintamarre de tous les diables.
- Bors, Willian ! vous allez à gauche, Pilgrin tu vas à droite, prenez des torches et arrêtez tout ce qui bouge ! Yanarël, tu bloques l’entrée de l’étage avec un d’tes pièges, et qu’ça saute ! Vous autres, allez chercher le Lieutenant et faites boucler le quartier ! je veux que personne entre ou sorte de cette rue, allez on s‘bouge et pas un mot !
Bien entendu, aucune de ces personnes n’existaient, si ce n’est dans l’esprit tordu de Tourment, pour sa part, il se contenta de mémoriser les lieux et de se préparer à frapper le, ou les agresseurs si ils se présentaient. Avec un peu de chance, si ils s’imaginaient que le rez de chaussée est bloqué, ils passeraient par les toits ou là fenêtre.
- Zak, tu montes sur le toit avec deux hommes !
Ne restait plus que la fenêtre, avec un peu de chance.
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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Ulysse avait beaucoup de mal à distinguer quoique se soit. Même la lumière de l'extérieur ne pénétrait pas assez profondément dans la pièce pour l'éclairer. Pendant ce temps, la bagarre continuait en haut. De toute évidence il s'agissait d'une lutte acharnée. Ulysse pouvait entendre les efforts fournis par les personnes du dessus. Après un court instant, il remarqua une légère clarté provenant de ce qui semblait d'un escalier. La lumière était très faible, mais elle lui permettrait de se diriger jusqu'aux marches. Il put voir également du sang qui s'écoulait du corps allongé devant lui. Quant à Lazarus, il observait attentivement le corps qui était soudainement apparu. Une chose l'intriguait. Après quelques secondes il comprit enfin ce qui le gênait. La tête de l'homme faisait un angle bizarre avec son cou. Visiblement il s'était brisé les vertèbres en tombant, le tuant net.
Tout à coup, un son beaucoup plus lourd se fit entendre sur le plancher de l'étage. Ulysse entendit même un râle étouffé. Le silence qui s'en suivit ne signifiait qu'une seule chose, la bagarre était achevée faute de combattants.
Il entendit également quelqu'un qui marchait et se rapprochait de l'escalier. A ce moment là, il entendit comme une multitude de pièces que l'on déversait sur les marches. Qu'était en train de préparer le mystérieux inconnu ? Ulysse n'arrivait pas à voir ce qui il avait pu répandre dessus à moins de se rapprocher. Les bruits de pas reprenaient et cette fois ci, Lazarus voyait une arbalète sortir de la fenêtre, qui visait le bâtiment d'en face.
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La bonne nouvelle pour Lazarus était que le plan se déroulait comme il l’avait espéré en toute logique. Ne pas intervenir avait éliminé de manière naturelle un des obstacles qui les séparait du magot. La manœuvre d’intimidation de Tourment semblait avoir eu l’effet escompté en plongeant les lascars du haut dans un état de nervosité qui les pousseraient à prendre une décision en vitesse et donc commettre une erreur qui leur serait fatale. En voyant apparaître le bout de l’arbalète à la fenêtre qui prenait pour cible le bâtiment d’en face, le borgne sut que le moment approchait.
- Barbe d’écume, Tourment ! Viens par là, j’crois bien qu’ils vont se faire une sortie par là. Il avait prononcé ces mots toujours de manière aussi feutrée en passant son sabre d’abordage dans sa large ceinture et en tirant hors de sa gaine une de ses dagues. De son crochet, il indiquait la direction du haut à son frère de la côte.
" J’crois qu’ils doivent avoir une arbalète-grappin ou un truc dans l’genre, vont sûrement vouloir passer d’l’autre côté avec… Dès qu’on les voit passer sur l’fil, y s’ront à not’portée vieux grigou." L’oeil arborait un grand sourire qui dévoilait sa dent en or. Il était très excité intérieurement, sentant renaître en lui le plaisir des affrontements qu’ils avaient déjà partagé sur mer ou dans les ports.
" Sergent, les hommes sont prêts pour forcer le passage jusqu’à l’étage !", s’écria-t-il vers l’intérieur de la maison pour renforcer l’illusion d’un débarquement de la milice. Toujours dissimulé sous le chambranle de la porte, il attendait maintenant la suite des évènements qu’il tentait d’anticiper.
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Tourment eut un mouvement de recul en entendant le tintement des escaliers. Tout était fini là haut, et apparemment, c’était l’heure de la retraite.
¤ V’là qu’il me balance des chausse trappes lui, i’doit avoir du bon matériel tiens.. ¤
Ulysse recula dans la pénombre, loin de l’escalier peu éclairé et écouta ce que dit son ami. Toujours le fouet en main, il continua de répondre en tant que milicien.
- Mettez vous en place et déblayez moi cet escalier, prenez les pavois et les laissez pas filer ! fit-il d’une voix méconnaissable. En même temps, il se mit à casser tout ce qu’il trouva, si il y avait des meubles, il les bougeaient, provoquant de drôles de grincements, si il y a avait des vases, ils volaient à terre. Et après ce chambranle, il rejoignit son frère près de la porte. Il remit son chapeau en place et remonta ses cuissardes bien comme il faut.
- Ca va être le moment ouais, ce p’tit salopard va essayer d’nous filer entre les sabres, mais il va avoir une sacrée surprise quand il se prendra mon fouet dans la gueule, suceur d’eau va.
Tourment ricana doucement et déroula son fouet méthodiquement. Lazarus était prêt lui aussi, ils allaient se défendre mutuellement si le cas se présentait, mais pour le moment, quoi que puisse dépasser de la fenêtre, les pirates allaient faire regretter ce geste.
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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Les deux compères avaient vu juste, le tireur ajusta son tir et déclencha son arbalète. Un carreau parti en direction de la maison d'en face pour atterrir sur le toit. Cependant ils furent surpris, car s'il y avait quelque chose d'attaché au bout il ne s'agissait pas d'une corde. Cela ressemblait davantage à un sac de petite taille semblable à une bourse. Une fois ceci fait les bruits de pas reprirent. Ils furent suivis par d'autres beaucoup plus violents. Il y avait quelque chose qui venait heurter violemment un objet lourd à l'étage. Alors que les deux pirates se demandaient se qui pouvait bien se passer, un craquement de bois vint leur donner la réponse. Quelqu'un était en train de défoncer une porte et celle-ci était sur le point de céder. Qui que se soit l'inconnu qui se trouvait au-dessus d'eux les avait encore surpris. Par contre ils purent entendre une phrase qui révélait la nervosité de la mystérieuse personne.
"Mais tu vas lâcher saloperie !"
Peut importe de qui il s'agissait, mais visiblement les bobards d'Ulysse et de Lazarus avaient fortement dérangés ceux de l'étage. Mais pour combien de temps encore ? Les assauts contre la porte semblaient violents mais pour l'instant n'avaient pas produits leur effet.
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Le borgne regarda incrédule son pirate d’ami. Il se gratta le crâne de son crochet en lui soufflant : - Ho, c’est encore plus bizarre que d’voir des enturbannés d’calishites sur un rafiot. Bon allez, Tourment, j’crois qui va falloir prendre des risques. Hé, bordel d’fiente, ils vont pas nous la donner tout rôti dans la pogne ces lascars. On va leur faire payer cher l’déplacement, frangin !
L’œil souriait à son compère. L’excitation ne cessait de croître en lui. Tout son être se tendait, prêt à l’action. " S’ils enfoncent une porte c’est qu’y a une raison valable. J’vais monté au mât pendant qu’tu t’assures qui peuvent pas s’faire la malle les baraques d’à côté." Sans attendre de réponse de son acolyte, il s’était élancé, dague entre les dents désormais, afin de gravir le mur qui le mènerait à la fenêtre du premier. Il se posa un instant et étudia le meilleur moyen de parvenir à ses fins. Cela faisait longtemps que son crochet n’était plus un handicap à se mouvoir dans les airs, habitué qu’il était à la voltige sur les cordage des navires, mais il se devait de choisir les meilleurs appuis afin d’escalader la devanture. Chaque fissure, chaque interstice entre les pierres grossières pourraient être exploitées.
¤ Allez, en avant. Espérons juste qu’occupés comme ils semblent l’être, ils ne prêtent pas trop attention à ce qui se passe par la fenêtre. ¤ Tandis qu’il se faisait cette réflexion, il entama son ascension, fixant régulièrement l’huis de l’ouverture à approcher.
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Tourment ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Il se gratta le menton et toussota un peu en hochant la tête. Il fit signe de sa main gauche, là où était accroché son petit bouclier usé.
- Va, va. Fais toi plaisir, mais j’te ferais dire que les pires sont pas les calishites, mais les bédoins, même les nains sont plus sympas comparés à ces babouins d’outresable.. De toute façon ils pourront pas passer par l’escalier du rez-d’chaussée, ils l’ont bloqués, alors soit ils grimpent d’un étage, soit ils passent à côté, mais en tout cas ils avaient pas prévu de passer par là.. D’ailleurs j’dis ils, mais j’pourrais dire il aussi. Mettons, faudra passer récupérer l’colis sur l’aut’ bâtiment.
Tandis qu’il parlait tout bas, Son ami commençait à grimper comme un chimpanzé, d’ailleurs, son derrière refoulait comme celui de l’animal se dit-il, mais en se sentant lui-même, tourment s’aperçut qu’il ne sentait pas non plus la fleur de rose. Serrant son fouet, il inspecta les alentours, d’abord la pièce obscure, puis la ruelle, et enfin la fenêtre. Il recula un peu dans le ruelle, se protégeant avec sa targe et regarda de nouveau la fenêtre. Son attention se porta sur les toits avoisinants la petite résidence.
¤ Con, et moi, comment j’grimpe ? t’es vraiment un sacré boucanier toi.. ¤
Ulysse inspecta le mur et essaya de voir s’il n’y avait pas un moyen de monter, autre qu’à la fenêtre. Mais il jetait un oeil à son compère, s’il atteignait l’étage sans encombre, et qu’il était désert, la question de grimper serait plus facile.
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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