Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Troubles à l'aube
écrit le : Jeudi 13 Avril 2006 à 00h14 par Syz Dothyx
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Lorsque Syz, ainsi que le groupe, commençait à engager son passage entre les gardes, entendit un bruit lourd et sourd à la fois. Le temps qu’il se retourna il vit un être à peine plus grand que trois pommes.
¤Mais, on dirait un gnome ! Encore un Flint !¤
Suite à cette pensée l’halfelin vit Ignus déboîter un coup de masse et Bordak lui administrer un coup hache à cette petite créature sans défense et complètement assommée de sa chute.
¤Pauvre type ! Il a du se faire mal en tombant et il a du aussi avoir mal à cause de ces deux … assoiffés de sang.¤

Malgré les ramarques, les remontrances de Ignus, Syz prit la parole.
- Hey ! Calmez-vous. Vous ne voyez donc pas qu’il est à terre et qu’il est inerte suite à sa chute, et là peut-être infirme suite à votre maltraitance. Dit-il d’un ton assez désagréable.
Et reprit.

- Ca aurait pu être quelqu’un ou quelque chose, dit-il tout bas et en désignant le chef, en roulant des yeux les orcs Il fit cela afin de leur faire comprendre que ça aurait bien pu être un familier ou un enfant d’autre que ce gnome. Et de plus il est inutile de s’acharner dessus comme des vautours à l’affût d’une proie.
Il fit tout ce remue-ménage pour bien faire comprendre qu’il voulait rester en vie, et non le contraire.

Suite aux dires du barbare sur la subtilité d’appeler Syz de rat, et de se faire bousculer. Le petit homme lui lança quelques mots.

- A ce que je vois tu n’as pas digéré la démonstration de tout à l’heure. Qui sème, récolte. A moins que ce ne soit trop … haut pour toi. Tu as essayé de me piégé ou autre, je me suis défendu. Il est tout à fait normal que ce soit ainsi. Tu en aurais fais autant. Malgré ta taille tu n’es pas le plus fort. N’oublie pas ceci, on a toujours besoin d’un plus petit que soit. Et que tu risques d’y être à nouveau.

A la fin de son discours il se dirigea en direction du gnome afin d’aller constater la gravité de ses blessures. Et voir si en attendant de le mettre entre les mains d’un guérisseur, si il ne serait pas possible de lui appliquer des premiers soins, enfin le minimum pour le garder en vie, si il y est toujours avec ce que venaient de lui infliger la brute et le pyromane.
Il avança sans se préoccuper de ce que pourrait dire ou penser Bordak et Ignus.



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écrit le : Samedi 15 Avril 2006 à 17h12 par Ancalima
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Le crâne du svirf inconscient fut écrasé, brisé, littéralement aplatit dans un sordide craquement par la masse dentées de pics du serviteur de Kossuth. La dépouille vide de vie, sans valeur aucune que celle de ses biens reposait. A cela vint se rajouter la fureur de Bordak, pitoyable acte de cruauté que de s'acharner sur un mort, le tranchant de la hache venu mordre le cou du gnome des profondeurs trancha la tête qu'il entailla rendant celle ci plus dur encore a tenir du regard pour une âme sensible.

Le pied-léger siégeant devant le cadavre fut écarté silencieusement par Narlim resté jusqu'ici silencieux. L'homme au regard colérique ne porta nulle à l'attention à Ignus, Flin et Bordak, s'agenouillant devant la dépouille et posant sa main droite au dessus de celle ci. Fermant les yeux et prenant une profonde inspiration il récita un psaume.


- wa, ccapsa orwa, dépoum'igrgra, bian qum'-agrgra orois gra frum'is da grwa, mwa, in d-impiaor morsagror...

La conjuration récitée, le conseiller du Vhon se releva fixant les deux gardes qui s'étaient rapprochés de la scène.

- Allez chercher les Pattes Velues, qu'ils lavent le sanctuaire. Ordonna-t-il aux serviles peaux vertes qui se dirigèrent au pas de course vers la porte située à la droite de l'autel qui régnait de toute sa noirceur au centre du Mur en face du quel avait été meurtri le corps de la fragile créature. Quelques minutes après l'un d'eux revint annoncer accompagné de son acolyte, que les deux personnes désirées étaient absentes.

- Sire Ulmatéo, y a pô de Waagheur, on les trouve pô, qu'on fait quoi ? S'alerta ce dernier paniqué

- Prévenez le Vhon, je m'en vais, faites teinter le Gong-Crâne, restez en attente des ordres.

Les deux gardes ramassèrent le corps du roublard défunt et le retirèrent en direction des cuisines. Narlim engageât le groupe resté spectateur de la scène à le suivre vers cette seconde porte qui se trouvait en ce couloir. Un bruit sourd résonna, se faisant entendre comme la complainte d'un deux fois nés retournant une fois de plus a la nature essentielle de la terre, la porte s'ouvrit au même moment de la main de l'humain guidant les aventuriers qui avaient déclenchés un évènement chez cette "milice".

Passant tous le pas de cette porte qui les mena a une salle où dès l'entrée un rideau cachait l'ensemble de ce qui s'y trouvait. Avant que celle ci se referme une voix autoritaire appela en orc et des dizaines d'autres répondirent, un grand nombre de pas lourds marchant de concert martelaient le sol et parvenaient à l'oreille de chacun.

Une fois plongé dans le mystère de cet endroit, Narlim guida les trois assassins et le halfelin le long de ce rideau rouge sombre jusqu'à une porte dérobée, qu'il ouvra laissant l'obscurité des ruelles de la ville se mêler avec celle de la pièce pour permettre à chacun de sortir puid refermer l'épaisse structure de bois. Le groupe était à présent dans une petite traboule au bout de la quelle l'on pouvait apercevoir éclairé de la faible lueur des torches, une grille donnant sur une rue de la ville...



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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 10h40 par Syz Dothyx
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Syz une fois arrivé devant le gnome vit que ce dernier n’était plus de ce monde. Il regarda le petit corps sans aucune difficulté, sans avoir la moindre nausée, car dans le passé il vit pire que cela. Mais il fût écoeuré de la stupidité de Bordak.
¤Mais qu’a-t-il voulu prouvé par là, en s’acharnant sur un mort. Car vu les dégâts qui apparaissent à la tête, il était déjà mort avant que ce sadique de barbare ne lui tranche cette dernière.¤
Il continua à regarder le cadavre du « nain » et se remémora la tragique scène qui donna la mort à son village ainsi que sa décimation.
¤Pourquoi …¤
Il ne pût finir sa pensée car il fût bousculé par Narlim, mais l’halfelin sous l’effet de cette vision et de ses pensées ne broncha pas et se tût.

Syz observa ce que ce dernier allait dire ou faire. Quand il vit que l’humain ne fît rien de cela, notre roublard eût un sentiment de colère, une furieuse envie de crier sur Narlim et les autres meurtriers, mais il n’en fît rien.
Il continua à observer ce que l’homme allait faire en dirigeant ses mains en direction de la tête du petit être, et quand il entendit des paroles, sa tension baissa.

¤Tiens il doit bénir le cadavre. A moins que ce ne soit pour faire autre chose de …¤
Il eût à peine le temps de finir sa pensée qu’il vît deux des ces hideuses créatures s’avncer et prendre le corps afin de le diriger dans les cuisines. Et c’est alors qu’un passage de son passé lui revint en tête, celui de la cuisine. Il se rappela de ce qu’il y avait vu.
¤Pwa … Beurk ! Ils ne vont quand même pas le servir comme repas aux autres clients ! Les pauvres, si ils savaient … .¤

Le semi homme emboîta le pas des autres membres du groupe. Et une fois qu’il fût à la hauteur, enfin à la bonne distance d’écoute, Syz leur lança une phrase dans son patois.
- Je ne pensais pas ça de toi Ignus, Tu me déçois ! Tu viens de m’ouvrir les yeux sur ce que tu es capable de faire et à quoi s’oriente ta pensée. Et toi Bordak, tu m’horripile et tu me donnes envie de vomir. Suite à cette phrase il fît un onomatopée voulant laisser à croire qu’il crachait. Rrrrr … Tfff !
puis sans rajouter de mots, il avança en direction de Narlim quand soudain un son le fît sursauter intérieurement.
¤Quel idiot je fais ! Surpris par le bruit d’un gong …¤
Suite à ceci la porte qui se tenait devant eux s’ouvrit grâce à l’humain qui venait de tourner la poignée et les fît rentrer dans la pièce voisine. Rien n’était laissé à portée de vue, un rideau dissimulait le contenu de la pièce, la partie de cet endroit donna l’impression d’être dans un sas. Puis il entendit quelqu'un, ou quelque chose, prononcer quelques paroles incompréhensibles à son oreille, car il ne comprenait pas le baragouin des orcs, une fois que la voix ne se fît plus entendre, l’halfelin entendit un bruit de pas et sentit le sol vibrer sous ses pieds, comme si un troupeau de bœuf venait de débouler dans l'enceinte de la demeure.

Une fois que le vacarme cessa le chef les invita à longer le rideau qui les mena à une porte, que seul Narlim connaissait, car rien ne laissa présumer qu’une entrée, ou sortie, était à cette position.
En ouvrant la porte Syz sentit un courant d’air frais lui frapper en plein visage.

¤Je … je rêve ! Je n’y crois pas, enfin de l’air ! Je ne pensais pas qu’il aurait tenu sa parole, mais plutôt qu’il allait nous décapiter et nous servir de repas, comme ce pauvre gnome, avec ce qu’il vient de se passer.¤
La ruelle dans laquelle, le groupe venait de déboucher, il y faisait sombre, tellement noir qu’il serait facile de se faire égorger sans que quiconque ne s’en aperçoive. Alors Syz pencha la tête en avant et fît basculer sa cagoule, à l’aide de ses mains, sur sa tête pour que l’halfelin ne puisse se faire reconnaître et pour ne pas se faire identifier par un habitant ou un voyageur. Nul ne sait ce qu’il va se passer, la mort d’un d’entre eux, l’orc paraît la solution la plus judicieuse, ou encore dans le pire des cas, la fuite. Et aussi par la simple raison de ne pas se faire reconnaître en étant la personne ayant aidée ces choses d'orcs alors qu'il souhaite leur mort.
En se dissimulant sans sa capuche il ne pourra pas être reconnu, donc non accusable, ainsi il éviterait d’avoir un avis une mise à prix de sa tête.

En relevant la tête, Syz vit au bout de la venelle une autre grille donnant accès à l’un des axes principal de la ville.
Alors dans un dernier moment de supériorité, il lâcha à Ignus et Bordak quelques mots.

- Puis les regarda et reprit dans la langue des communs. Cessons de nous quereller ! Vaut mieux joindre nos savoirs, toi Bordak, tes muscles, Ignus ton intelligence et ta magie, Flint … Il se tût car rien ne venait à son esprit, car il n’avait vu aucunes capacités ou savoir faire de Flint. Et moi je m’occupe de ce qui est de la détection, de la fouille et bien évidemment ce qui est des pièges et autres.
En disant le mot « piège », l’être de petite taille faisait allusion à ce qu’il s’était passé avec son jeu de corde, et dans l’ombre de sa cagoule, il laissa un sourire sadique se dessiner sur son visage.

Comme il ne savait rien de la direction dans laquelle il fallait aller, à part en direction de la grille qui se dressait au fond de la ruelle, mais derrière il n’en savait rien. Il laissa le restant du groupe ouvrir la marche.
Avant de suivre ses comparses, Syz se tâta la partie supérieure de son patalon, plus précisément son sexe, afin de voir si sa bourse volée brillament le matin était toujours à la même place, ou qu'elle n'avait pas bougée par ne pas le géner dans le moindre de ses mouvements.

C'est alors qu'il demanda à Narlim :

- Partons-nous de suite ou ais-je le temps d'aller faire quelques amplettes ? Je n'ai aucunes provisions ni autres choses. Si je ne l'ai pas fait à l'auberge à cause d'un petit contre temps.
¤En espérant qu'il veuille bien ! Celà me permettrait de me libérer et de connaître le contenu de cette bourse.¤
Et continua à regarder Narlim en attendant sa réponse.



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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 15h39 par Ignus
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Après avoir donner une tape amicale sur l’épaule de son compagnon incroyablement musclé, il l’observa œuvrer en souriant et suivit la tête du petit svirf qui roulait au sol.
-C’est ce qu’Ignus appel trancher la question.
Voilà une chose inhabituelle qui venait d’être manifestée chez le serviteur du maître des flammes, une pointe d’humour. Si une telle chose venait d’arriver, c’est sûrement parce qu’il commençait à apprécier le jeune barbare, il est peut être stupide, mais dans ses capacités, la cervelle n’est pas toujours utile…

De l’autre côté, le jeune halfelin n’en faisait qu’à sa tête, Ignus l’avait pourtant mis en garde, il lui avait pourtant dis qu’il avait la langue bien trop pendue, mais rien n’y fit, il s’exprima à nouveau, mais cette fois ci dans des termes étranges pour une personne à tendance maléfique, et ce qui surtout énerva immédiatement le prêtre, c’est qu’il s’était permit de le juger…

¤Mais il parle encore ! Ignus n’a pas du frapper assez fort sur la crâne de ce petit prétentieux, chose à laquelle je vais remédier…¤

La colère, voilà bien un sentiment que le rashémi n’aimait pas ressentir en lui trop longtemps, plus vite il pouvait l’exprimer et l’évacuer, plus vite il redeviendrait silencieux et paisible. C’est pour cela qu’il n’hésita pas le moindre instant, il s’approcha rapidement du semi homme pour lui coller un deuxième taquet derrière l’oreille afin de lui faire comprendre à nouveau qu’il avait fait quelque chose de travers.
-Tais toi donc petit être ! Tu ne peux donc pas t’empêcher de te faire remarquer autrement qu’en jacassant comme une pie ? Apprend donc à parle de manière courte, juste et réfléchie. Il fit une pause pour reprendre son souffle et ravaler sa salive avant de reprendre son argumentaire. De quel droit te permet tu de juger Ignus ? Sache que je moque, à un point que tu ne peux imaginer, ce qu’on peut penser de mon être. La seule personne qui mérite de porter un jugement sur mon être et qui agit sur mes moindres faits et gestes est mon tout Puissant. Il ferma les yeux un bref instant en soupirant. Si seulement tu savais ce qu’il s’est produit dans mon passé…

Sans rien ajouter, le fidèle de Kossuth suivit les pas de leur guide sans se retourner, faisant tout de même attention à ne pas gêner Flint dans sa marche. Il garda la tête mi-baissée cachée sous son capuchon repensant à ce qui venait de se passer…
¤Quel être si stupide, comment a-t-il oser porter un tel affront à Ignus ? Si je n’étais pas sûr qu’il pourrait avoir son utilité, il sera déjà en train de subir les jugements infernaux du grand Koshouss. Un tel affront ne demeurera point impuni, dès que je serai arrivé à mes fins, il connaîtra la sienne, il ira directement brûler au près des infidèles pendant des millénaires…¤

N’écoutant plus rien, ne s’occupant seulement de suivre les pas de Flint et de Narlim, il restait silencieux et s’imaginait mille manières de torturer et d’envoyer vers la lumière purificatrice de Kossuth le petit roublard trop bavard.

Enfin le groupe sortit de cette taverne piteuse, retrouvant l’air frais des rues de Port Crâne, ressentant enfin une chaleur autre qu'étouffante comme celle du 'Ver pourpre' sur leur peau trop mises à l’ombre des murs moisis de cet édifice.
Mais soudain, le regard du prêtre fut attiré par une petite chose minuscule dissimulée entre trois tonneaux à droite de la sortie de l’établissement. Une petite chose recroquevillée sur elle même subissant comme une torture la petite brise fraîche qui s’était levée. En effet, un petit chaton avait trouvé refuge entre ses gros morceaux de bois, un félin au pelage rayé, noir et grisâtre. Ses oreilles étaient repliés vers l’arrière, comme si la petite bête était terrifiée. La minuscule créature peinait à garder ses petits yeux verts ouverts, la brise cumulée à la fatigue ne rendait pas la chose aisée…

Ignus s’était agenouillé devant elle et l’observait d’un œil intrigué, comme s’il portait un quelconque intérêt à un être qui peut paraître insignifiant à première vue. Il resta plusieurs minutes à observer cet orphelin sans agir, il ne faisait que regarder.
Puis une goutte d’eau vola dans l’air avec la brise, cette goutte d’eau était en faite une larme qui venait de couler de la joue du prêtre, voir cette petite créature sans défense livrée à elle même dans les rues d’une ville si mal famée chargea le cœur ‘sensible’ du pyromane. Il tendit lentement les mains en avant vers la petite bête pour s’en saisir. Le petit chat n’eut aucune réaction, non par confiance en le rashémi, mais plutôt par manque de force pour prendre la fuite ou montrer une forme de réticence…

¤Vient avec Ignus, n’ais craintes, je vais m’occuper de toi, tu va vivre et devenir fort, une créature si petite que toi ne peut être qu’intelligente pour être restée en vie si longtemps…¤

Le prêtre prit le félin dans ses mains et vint le mettre à l’abris du vent dans sa toge, il caressait lentement le dos de l’animal pour le réchauffer et également lui montrer une forme de tendresse. Il se retourna sans regarder ses compagnons et les suivit sans leur prêter la moindre attention, il restait captivé par son nouveau compagnon de voyage qu’il venait de se faire.
Ignus ne sait pas tellement pourquoi il vient de faire une chose pareil, prendre avec lui un si petit animal qui n’aura sans doute aucune utilité en combat. C’est peut être qu’il désire porter un peu d’amour et de tendresse à une créature qui lui a été ‘confiée’, chose qu’il n’a pu porter à aucun être depuis sa naissance, il essaierait peut être de combler un manque…



Celui qui endure construit sa force... Nous naissons tous fou, seul certains le demeurent...
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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 19h13 par Bordak
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Bordak était très fier de la précision du coup qu’il venait de porter, certes la cible était morte et inerte mais trancher une tête est toujours quelque chose de beau à faire comme à voir, il le fut d’autant plus après la petite blague du prêtre qu’il n’eu aucun mal à comprendre malgré ses habituelles lacunes. Mais lorsque le semi-homme vint se mêler au jeu que partageait le barbare et Ignus il en fut autrement.

- Quoi ? Mais qu’est ça peut t’faire ? Un inconnu crève devant tes yeux et ça t’inquiètes ? Soit heureux que c’est pas toi qui viens de perdre la tête ! ‘Spèce de palouf refoulé va ! Il est vrai qu’il peut paraître étonnant qu’un être côtoyant la sombre jumelle se soucis du sort d’un parfait étranger, il était donc évident pour Bordak de rappelé à Syz ce qu’il était, entre autre vivant. Puis Narlim vint réciter une sorte de prière…

¤ Ah… c’est sûrement parc’qu’on a parlé, ou alors parc’qu’on l’a tué, ou p’têtre même les deux, mais j’m’en fou i’fait bien comme i’veut du moment qu’i’me m’les casse pas ! ¤ L’humain donna l’ordre d’aller chercher d’autres serviteurs qui était visiblement introuvables, les mots employés par l’orque n’était pas tous compréhensible pour quelqu’un de normal mais la phrase en elle-même était clair. ¤ Bien ! Y’en a qu’ont d’jà commencé à exterminer c’te vermine ! Sont pas tous crétins ici fin d’compte ¤. Bordak avait beau travailler pour eux ce n’est pas pour cela qu’il se plaignait de l’absence de certains, bien au contraire il se réjouissait que certains commencent à disparaître. Il vit alors le cadavre s’en aller en direction de la cuisine ¤ Hey ! Mais ! Mon mort et mon bout de peau ! L’arnaque, m’faut mon trophée à moi, même si je tue un mort! Hein ? À la cuisine, bah de toute façon on avait d’jà bien vu c’qu’on avait dans nos assiettes en y passant. ¤ Il ne s’étonnait même pas que le gnome soit conduit en ces lieux, ce qui le tracassait plus était le fait de ne pouvoir rapiécer son armure avec un bout de peau de « l’ennemi vaincu », c’était une habitude qu’il avait pris, un petit trophée en quelques sortes… Le Téthyrien dressa l’oreille au bruit sourd du Gong et laissa échapper un petit rire envoyant Syz bondir, puis il passa la porte, se retrouva face à ce grand rideau derrière lequel semblait se mouvoir des dizaines d’orques après un ordre donné, le barbare ne compris pas ce qui avait été dit mais l’intonation de la voix et les actes qui en découlaient laissez bel et bien penser à un ordres. Pendant que Narlim les guidaient le long du couloir et avant de passer une nouvelle porte Bordak accumulait les songe…

¤ Humf, il veut s’opposer à moi mais à peur d’un simple bruit, laisse moi rire petit homme, bon de toute façon il me faudra un autre bout de peau et je dois toujours un œil au corbac ! Quoi ? Sont tant qu’ça ! I’ rigolent pô ici ¤ C’est alors que l’humain ouvrit une porte accédant à une petite ruelle… Bordak passa d’un état de satisfaction à celui de déception en à peine deux seconde. ¤ Ah ! Enfin sorti de c’te foutue taverne ! Mais ? Il fait « nuit »? C’est le matin et il fait encore nuit dans cette stupide ville creusée ! J’étais mieux à errer dans les forêts …¤ la voix de Syz vint alors le tirer de ses pensées, le barbare écouta et s’empressa, une fois le discours terminé, de passé à l’action.
-Pour commencer parle dans la langue de Bordak, le fait que ce dernier s’appelle par son nom pouvait laisser penser que la colère commençait à monter quelque peut, pour tes pièges, essayes en encore sur Bordak et tu finis comme le rat, sur ces mots l’imposante main du barbare vint se poser sur la gorge du semi homme avant de le soulever, bras tendu. Il reposa le petit homme en voyant Ignus s’enticher d’un petit chaton, cela étonnait vraiment le barbare que quelqu’un comme lui puisse avoir un besoin de tendresse, il se dirigea donc vers le prêtre pour en savoir un peu plus et poser une autre question qu’il n’avait pas oublié…

- Dit Ignus, t’es vraiment d’jà attacher à la bestiole ou c’est pour le torturer ? J’dis pas que j’veux le faire ! C’est que’c’est pas l’image qu’tu donnes ça ! Et pis, pourquoi donc que l’autre géant i’t’a ap’ler serviteur du maître des flammes ? Bordak s’intéressait réellement aux potentielles réponses qui pourraient lui être données, après tout le prêtre semblait vouloir bien s’entendre avec lui alors pourquoi ne pas faire la causette. Mais le semi-homme ouvrit encore la bouche au mauvais moment, ce qui lui valut une petite pichenette de l’index de Bordak sur le front. Le jeune humain ne prêta même pas attentions aux dires de Syz, il l’avait entendu mais pas écouté, il prétait beaucoup plus d’attention à ce qu’allait bien pouvoir dire Ignus…



Je ne suis pas skyzophrène et moi non plus!
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écrit le : Mercredi 19 Avril 2006 à 14h51 par Ancalima
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Bonus de 40 XP : « Sont sortis vivants de l’entretient avec le Vhon ».

La surprenante courtoisie avec laquelle Bordak venait de poser le roublard laissait perplexe quand à l’habituelle rudesse de ses actes et de ses propos. Narlim quand à lui assistait aux chamailleries amicales du groupe quand son regard vint se poser sur le petit être, Flint était derrière lui, poings liés, animé par quelques pensées noires et vicieuses.

L'homme s'abaissa au niveau du halfelin laissant apparaître derrière lui le visage décidé du Svirf, ce dernier calma son expression en croisant le regard de la demie portion. Calmement et d'un ton préoccupé le bras droit du Vhon s'adressa au pied léger.


- Non tu ne vas pas avoir le temps de faire quelques emplettes, nous avons à faire et de façon urgente, mes gardes nous escorterons de loin, et là où nous allons ta cagoule ne te sera d'aucune utilité...

Se retournant puis s'adressant à l'ensemble de la troupe.

- Nous nous dirigeons vers l'auberge du souffle de glace, suivez moi je vais vous montrer le chemin, arrivés la bas je ferai en sorte de ne point être repéré afin que vous puissiez agir dans l'ordre. Adressant un sourire sadique à ses employés. En route...

L'homme âgé d'une trentaine d'années prit les devants encore une fois, flottant sur les pavés jusqu'à la grille. Arrivé au contact il sortit un énorme trousseau de clé d'une de ses manches et enfourna l'une d'entre elles dans la serrure. Le bruit sourd résonna dans toute l'allée que le groupe venait de parcourir et la grille s'écarta pour laisser places aux marcheurs.

Les rues étaient sombres, point de jour il n'y avait en cette maudite citée, point de lumière les êtres ne pouvaient espérer trouver, seulement la peine tapis dans l'obscurité et la chaos de toute ces âmes damnées.

L'activité grondait toujours, les catins, les vendeurs de produits dérobés et les fourbes en tout genre sillonnaient les rues de la ville pour faire leurs affaires et prolonger un peu plus leurs misérables vies. "Fais ou Meurs", telle semblait être la devise des habitants de Port-Crâne. Les yeux de certains passant se fixaient sur l'humain à la tête du groupe, Narlim se faisait dévisager à presque chaque coin de rue mais personne ne vint l'interrompre, cet être semblait imposé effroi et mépris dans le coeur des personnes ayant connaissance de son nom.

Dans toutes les petites ruelles perpendiculaires à la ville siégeaient de nombreuses carrures massives qui veillaient à la bonne avancée du groupe, mais personne n'est a l'abri d'un contre temps et il en fallut bien un à ce moment même.

Un cercle d'hommes et de personnes de races en tout genre était formé en plein milieu de la rue du "Destin Brisé", une sorte d'avenue proportionnellement à la taille des autres rues de la ville. Deux personnes semblaient se disputer et les :
Ta gueule maraud ! - ou encore - Viens t'battre fils de chienne ! s'élevaient du lot comme un concert d'insultes, rituels ô combien important avant tout combat qui soit...

Les deux bras de l'homme en toge vinrent stopper la progression du groupe. Son regard se porta sur un taudis situé à sa droite, un de ses gardes y reposait désarmé afin de ne pas attirer l'attention. L'orc fit un signe négatif de la tête incitant son chef à ne pas poursuivre dans cette direction. Glissant son regard sur la gauche, il interrogea de ses yeux plissés les deux autres gardes qui faisaient mine de discuter, ceux ci l'invitèrent à se rapprocher et il enjoignait le groupe à le suivre en adoptant la direction indiquée.

Les sept "collaborateurs" s'enfoncèrent dans cette ruelle parsemées de temps à autre de dames de compagnie peu incitantes à dépenser quelques pièces pour leurs beaux yeux...Arrivé à une intersection à peu près calme Narlim s'entretenu avec ses deux orcs puis ordonna au groupe :


- La situation est plus compliquée, suivez dans cette direction - indiquant la rue qui traversait celle dans laquelle ils venaient de se plonger - puis dépassez la boutique « Dar’Drow », une fois ceci fait vous tournerez à votre droite et tomberez sur la rue "Ardente". L'auberge se trouve ici mais son entrée est surveillée, je vous rejoindrai plus tard...

Apparemment quelque chose n'allait vraiment pas, l'air méfiant de Narlim n'inspirait nulle confiance et à peine eu-t-il le temps de prononcer ses mots qu'il avait disparu entre ses deux gardes. Ils restaient plusieurs choix au groupe, mais Flint prit la parole demandant à chacun de le suivre jusqu'à cette dite auberge.



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écrit le : Lundi 24 Avril 2006 à 10h35 par Syz Dothyx
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Syz n'avait pas aprrécié la façon que Bordak et ignus avaient de le maltraité mais il n'avait rien dit pour le moment mais ne l'oubirait pas et leur rendrait la monnaie de leur piece un jour ou l'autre.

Le petit être fût surpris de voir Narlim se baisser devant lui, il se demanda bien ce qui allait lui arriver. Rien de bien grave, l’humain lui répondît à sa question.
- Merci ! Ce n’est point grave … Il me reste de quoi encore assumer, c’était par simple précaution.

Quand Narlim prît la parole Syz l’écouta, afin de ne pas oublier le moindre détail et quand il vît l’humain prendre la tête du groupe tout en lévitant au dessus des pavés, Syz fût étonné.
¤Encore une auberge, il y en a combien dans ce trou ?
Whoua ! Il flotte … Pratique pour ne pas user ses souliers. Que j’aimerai savoir en faire autant, ainsi je passerai inaperçu.¤

Après avoir ouvert et franchit la grille qui se situait au fond de la ruelle, le semi homme regarda autour de lui et vît des prostituées ainsi que plusieurs marchands.
¤Ca c’est de la ville ! Des putes à gogo qui font leurs affaires sans être arrêtées ni même dévisagées. Hoooo .. des marchands ! J’aurai bien aimé voir ce qu’ils avaient d’intéressant. Mais bon je reviendrai plus tard lorsque les trois autres auront finis leur « course ».¤
Puis un détail choqua l’halfelin, le fait que l’humain se faisait dévisager à chaque coin de rue.
¤Pourquoi le regardent-ils tous ? Nul ne vient le déranger, il doit être puissant ou encore intouchable.¤

En continuant son voyage au sein de Port-Crâne, Syz vît des êtres qui leur permettaient de continuer tranquillement dans les rues de la ville.
C’est alors que Le semi homme vît deux hommes se quereller.

¤Va y avoir de la bagarre dans le coin ! Si ils continuent à s’insulter de cette manière, nous aurons le droit à un spectacle gratuit.¤

Narlim fît signe au groupe de stopper, c’est alors que Narlim les invita à suivre un autre chemin, dans une ruelle où se tenaient des femmes de joie.
¤Ho toi tu me plais ! Je te ferais bien des choses, des petites gâteries ! Mais le temps ne me laisse pas profiter de toi ma jolie … je reviendrai !¤
C’est alors que l’humain les dirigea, par la parole, dans une autre rue en leur expliquant la route à suivre. Et c’est alors que Flint prît la parole.
Suite aux dires du gnome Syz fît ce qu’il voulait, sans broncher.

¤Je sens qu’il va y avoir de l’action ! Enfin … Je vais pouvoir mettre à exécution mon savoir, en espérant que les autres crétins regardent, comme ça ils porteront un autre œil sur moi.¤

Avant que le groupe ne progresse, Syz se prépara. Il prit son collet en main et laissa son épée à portée de main, en cas de retournement de situation.
Et il regarda le petit homme comme si il lui disait qu’il était prêt et qu’il pouvait engager la marche.



On a Toujours besoin d'un plus petit que soi !
 
 
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écrit le : Lundi 24 Avril 2006 à 23h26 par Ignus
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Le grand rashémi s’occupait du petit chaton qu’il venait de récupérer, il lui fit quelques caresses le long de son dos dans le sens du poil, lui grattouillait légèrement le derrière de ses oreilles ainsi que le ventre jusqu’à que ce minuscule être ce mette à ronronner. Il le serrait contre lui en faisant attention à ne pas l’étouffer ni l’écraser contre son thorax, mais seulement pour lui montrer encore plus d’affection et de le protéger d’une quelconque rafale de poussière.

Le prêtre marchait lentement, suivant les pas de ses compagnons, il se laissait guider en s’occupant du bien être de son nouvel animal de compagnie.

¤Ignus va prendre soin de toi, je ferais en sorte que tu sois heureux et en bonne santé. Je te nourrirai, te câlinerai, te protègerai, et tu grandiras avec moi. Mais au fait, comment vais-je bien pouvoir t’appeler ?¤

Le fidèle de Kossuth fronça le sourcil, c’était une question à laquelle il n’avait pas pensé de suite, et il fallait bien le reconnaître, ce n’était pas dans ses habitudes de donner un nom à une personne. Il réfléchit et sans s’en rendre compte, il laissa échapper un son presque inaudible : Malice…
¤Tu es une créature intelligente pour avoir survécu aussi longtemps tout seul, bien plus intelligent qu’Ignus. Donc ton nom sera ‘Malice’, pour que tout le monde sache que tu es une petite créature maligne. Maintenant reposes toi petit être.¤

Il serra une nouvelle fois le chaton contre lui marquant ainsi son affection puis il releva la tête pour voir où était ses compagnons. Il continua de les suivre et c’est là que Bordak vint lui poser une question, et c’était une question forte intéressante et qui plaisait grandement au fanatique. Un sourire vint se former sur ses fines lèvres, il avait l’air satisfait, mais il regarda immédiatement autour de lui, apparemment il avait une idée en tête.
-Ignus te répondra plus tard, les murs ont des oreilles, dit il en balayant du regard les environs, et surtout en montrant du regard au barbare l’homme qui les guidait.

Une chose est sûre, si le prêtre avait entendu parler le petit roublard de faire des emplettes, il aurait immédiatement collé un taquet derrière l’oreille de l’halfelin, mais heureusement pour lui, ce n’est pas le cas…

Ignus suivait maintenant les directives de Narlim qui expliquait quels chemins il fallait emprunter pour se rendre à l’auberge du souffle de glace, et c’était bien la chose qui l’intéressait le plus depuis qu’il avait quitté la taverne hors mis le chaton qu’il chaton qu’il venait de trouver.

¤Le souffle de glace, voilà un nom bien étrange pour une société se faisant appeler braises dansantes. Si cet endroit leur appartient, c’est un sacrilège de donner un nom pareil à leur édifice, il y en a vraiment qui n’ont rien compris, mais heureusement pour eux, Ignus est là pour changer cela.¤
Le rashémi regardait au sol en se laissant aller à ses pensées, il n’avait même pas remarqué la disparition de Narlim, et en écoutant Flint qui venait de le sortir de ses songes, il ne le remarqua pas non plus, à croire que cet homme ne l’intéressait vraiment pas. Il suivit les pas du svirf en repensant à cette histoire de nom d’établissement et d’organisation, en s’occupant du bien être de son petit compagnon plein de poil…



Celui qui endure construit sa force... Nous naissons tous fou, seul certains le demeurent...
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écrit le : Mardi 25 Avril 2006 à 19h03 par Bordak
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Le barbare regardait, perplexe, Ignus choyer son nouveau compagnon. ¤ Qui l’eu crut, l’est tout froid, tout grognon mais donnez lui une boule de poil et v’la le cœur tendre qui revient, enfin bon tant qu’il lui donne pas plus d’importance qu’à nos buts c’la le calmera p’t’être un peu… ¤ Tout en étant dans ses pensées Bordak suivait le guide, comme chaque membre de son groupe, ils devaient se rendre dans une autre taverne qui portait un nom opposé à la guilde qui la tenait, il avançait dans les rues sombres de la Jumelle, toujours dans ses songes et attendant vivement une réponse du prêtre. ¤ J’espère que là où qu’on va ça s’ra mieux que là qu’où on était et p’is qu’Ignus va m’répondre et pas m’envoyer balader ce qui m’étonnerais pas de lui… ¤
C’est alors que le rashémi prit la parole pour enfin répondre au thétyrien qui était satisfait de la réponse proposé, il savait que le sujet serait aborder et si Ignus pensait que le moment et le lieu n’était pas propice à cette discussion c’est qu’il devait avoir ses raisons. Lorsque le prêtre montra Narlim de la tête Bordak lui répondit par un petit sourire accompagné d’un clin d’œil
¤ Ne t’en fais pas Ignus, je suis avec toi… ¤ Ces petits signes laissant évidement sous-entendre que si Ignus avait un quelconque problème avec leur guide, Bordak l’aiderait à le résoudre mais aussi qu’il ne pressait pas l’humain sur sa réponse du moment que ce dernier lui en donnait une plus tard.

Le groupe s’arrêta là, devant ce « combat de rue » auquel le barbare se serait bien mêler si les ordres de Narlim ne l’en avait pas empêché. Bordak, malin comme un singe et avec l’œil d’un faucon, n’avait même pas remarqué les gardes qui guidaient l’humain sur les sentiers à arpenter jusqu’à ce que certains les rejoignent dans la petite rue qui permettait d’éviter le conflit.

Les filles de joie qui si trouvaient ne donnaient guère envie à Bordak de prendre du bon temps avec elles, surtout la demi-orque, sa peau verdâtre et ses traits « monstrueux » ne pouvaient attirer que les ignobles créatures pour qui il travaillait. Cette femme était vraiment hideuse mais l’idée vint à Bordak que si une d’entre elle, ou une autre, ici ou ailleurs, venait à lui plaire il se faire une joie de la satisfaire.
¤ Tiens ! Ça fait un moment que j’ai pas touché une femme, si y’en à une de bien j’l’embarque avec nous à la taverne et … et … ¤ Bordak n’en pensa pas plus mais un grand sourire vint se dessiner sur son visage, les yeux pétillant et fixant au loin il en salivait d’avance. Narlim prit alors la parole, le téthyrien lui prêta attention, au mieux qu’il pouvait, mais Flint pris la parole et se désigna comme le nouveau guide c’est là que Bordak décida de ne pas se forcer à retenir les directives données puisque l’un d’entre eux semblait certain de lui et des directions à suivre.

-Bordak te suit ! Le barbare lâcha ses trois petits mots avant d’emboiter le pas au gnome dans les noires ruelles de Port-Crâne…



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écrit le : Mercredi 03 Mai 2006 à 01h30 par Ignus
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Ignus suivait les pas de Flint qui les guidait depuis la disparition de Narlim, disparition qui ne fit ni chaud ni froid au prêtre, à croire que son existence lui importait peu, un peu comma la vie d’une seule abeille au milieu d’un millier d’autres dans une ruche. Seules deux choses avaient de l’importance pour lui à cette heure, observer et apporter un peu de joie à son nouveau compagnon poilu, et se remémorer chaque détail enfoui dans le plus profond de sa mémoire des moments les plus importants de sa vie pour raconter le tout au dénommé Bordak.

Il n’aimait pas se vanter sur ses exploits ou raconter sa vie, mais il appréciait et était fier de conter toutes les actions qu’il avait accompli pour ce qu’il jugeait à la gloire de sa divinité. Il aimait parler de la punition qu’il avait infligé à sa famille reniée, au fidèle de la divinité de l’élément de l’eau qu’il a suivit, capturé et torturé jusqu’à ce que mort s’en suive…

¤Tu va apprendre jeune guerrier, tu connaîtra ce qu’est la souffrance, et ce que représente une vraie punition. Ignus t’instruira, tu écoutera et apprendra, nous pourrons ainsi devenir des amis. Mon récit sera long, mais utile pour ce jeune garçon, il verra peut être le monde autrement…¤

Il marchait lentement, observant le petit être sans défense qui se tenait entre ses mains, se débattant jovialement avec les draps de l’humain qui l’entourait, jouant à mordiller le bout des doigts du prêtre sans chercher à lui faire mal. Ce qui l’étonnait le plus était de voir que cette petite créature lui léchait le creux de la main, il se blottissait contre le ventre d’Ignus, le rashémi put sentir les ronronnements de l’animal qui le chatouillaient. Il était un peu mal à l’aise car c’était pour lui une expérience nouvelle, ce n’était pas dans ses habitudes de s’occuper des autres et de donner une part de lui même pour quelqu’un d’autre. Il ne fit rien de particulier, il continuait à observer son petit chaton qui venait de s’endormir dans le creux de sa main…

¤Etrange créature, si petite et si faible, ne voyant pas la brutalité et la raideur d’Ignus, ne jugeant pas les blessures de la vie qui ont été marquées sur ma peau, ne se préoccupant pas de sa propre sécurité en ma compagnie. Etrange… Dors petite Malice, ta vie est mienne à présent, nos chemins ne se sépareront jamais…¤
A la suite de cette pensée, le fanatique releva la tête puis regarda derrière lui pour s’assurer que son futur ami, Bordak, était toujours à ses côtés, et que le petit trouble fête suivait bien le groupe sans trop traîner. Il accéléra un peu le pas pour rattraper le svirf qui avait prit un peu d’avance à cause ses rêveries.

Il n’avait pas fait attention au chemin qu’ils venaient d’emprunter, mais une chose était sûre, c’est qu’ils se trouvaient à présent devant l’établissement recherché, car il arborait une pancarte avec son nom, ‘le souffle de glace’.
Comme Flint avait prit les devants depuis la taverne des orques, il attendait maintenant que le gnome les fasse entrer, le rôle d’Ignus était de le suivre et non de prendre des décisions à sa place…




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