Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

'ayant rien trouvé de particulier sur la porte et ses environs immédiats, Ielenia regarda avec surprise la transformation de Ssendur. Posséder un tel pouvoir exigeait soit une connaissance très poussée dans le domaine de l'Art ou du Pouvoir, soit avoir une aptitude innée qui lui était inconnue. Elle suivit le conseil de ce dernier de s'éloigner de la porte, au cas où une mauvaise surprise apparaitrait subitement. Elle espérait d'ailleurs qu'une telle éventualité ne se présentera pas car elle avait déjà fait trop appel à son dieu aujourd'hui. Elle devait désormais s'en remettre à ses seuls compétences individuelles. En fait elle pouvait toujours puiser dans l'essence même de son dieu, mais elle préférait conserver ces atouts pour une situation critique.
Elle regarda la réaction de ses compagnons à la transformation de Ssendur pour voir si la peur ou pire encore pouvait se lire sur les visages. Dans ce cas elle prendrait les devants pour tuer dans l'oeuf toutes velléités néfastes de leur part. Non pas qu'elle allait engager un affrontement entre elle et ceux qui seraient concernés, mais plutôt apaiser les esprits mal intentionnés par une diplomatie bien subtile.

émobiel avait prise son temps à examiner la porte pour déterminer si elle était protéger magiquement d'une manière ou d'une autre, sans rien trouver. Mais l'absence de preuve, n'est pas la preuve d'absence comme on dit. Elle recula ensuite de quelque pas examiner la porte dans son ensemble voir si elle avait manquer quelque choses quand le paladin se mît à changer.

La jeune sorcière en resta bouche bée de le voir ainsi se transformer sous ses yeux en serpent. Elle recula encore de quelques pas en voyant ça, ne voulant pas rester proche de cette chose quand elle essaierais de passer la porte. Pendant un moment elle en oublia même la douleur qu'elle éprouvait au ventre.

15 Eleinte de l'Année de la Magie Sauvage

Phsant, Thesk
Température: 30°C
Ciel sans nuage


L'orque ne put s'empêcher de rire quand Féhanaro eut fini de conclure leur accord. Le fait est qu'il était surpris que le paladin accepte de faire affaire ainsi. Rares étaient ceux qui étaient prêt à faire assez confiance à un étranger, surtout à un orque, pour accepter de négocier une information. En Thesk, les marchands ne sont pas toujours des gens honnêtes. A la surface comme dans les souterrains de Toril, les orques ne sont pas considérés comme des personnes de confiance. Ce marchand était assez représentatif des deux. Pourtant, le fait que le paladin décide de lui faire confiance le poussa à se montrer aimable à son tour.

-Nul besoin de me prier, l'ami, me payer suffît amplement. Le tarif est de cinq pièces d'argent.

Féhanaro perd 5 PA

-Merci, celui qui doit vous parler préfère généralement que son nom reste un mystère, comme son apparence. Toutefois, je peux vous conduire à lui.

L'orque fit signe au paladin de passer derrière le comptoir puis de le suivre l'intérieur du bâtiment derrière lui. C'était une pièce carrée au sol carrelé mais passablement crasseux. Quatre portes, outre celle par laquelle le paladin venait d'entrer, sortait de la pièce. Ils empruntèrent celle du mur d'en face qui conduisait dans un petit escalier. Une fois en bas, l'orque fit signe à Féhanaro de franchir une autre porte qui le conduisit dans une pièce qui ressemblait vaguement à un cellier. L'orque salua le paladin avec un ultime sourire et sortit. De derrière un tonneau sortit une personne qui mesurait approximativement la même taille que Féhanaro mais semblait passablement moins musclée. Une sorte de long drap sombre la recouvrait entièrement rendant impossible toute tentative d'identification.

Telflamme, Thesk
Température: 30°C
Ciel sans nuage

L'homme porta sa main droite vers son menton tout en continuant de fixer les visages de ses deux interlocuteurs tour à tour. La façon dont il plissait les sourcils montrait qu'il y avait quelque chose qui le gênait mais il ne tarda pas à retirer sa main de son menton pour pouvoir recommencer à parler normalement.

-Mademoiselle, je ne suis pas certain d'avoir compris la moitié de ce que vous venez de dire. Toutefois, il me sembla que, tant l'un que l'autre, vous acceptez mes conditions. Je comprends que vous vous pausiez des questions, voire que vous vous montriez méfiants à mon égard. Je pense que si je me trouvais à votre place, je serai tout aussi méfiant. Peut être même plus, en fait...

Vigueur:
Saninaë: 13(Dé)
Grashnak: 10(Dé)+4

Très vite, le visage de l'homme était devenu flou. Evidemment, Saninaë et Grashnak avaient tenté de réagir mais leurs corps refusaient de répondre à leurs ordres. A plusieurs reprises, ils sentirent revenir la lumière mais ce n'était la plupart du temps qu'un songe évanescent et l'ombre reprenait le dessus aussi soudainement que la lumière était apparue.

Quand, enfin, la lumière revint suffisamment longtemps pour que leurs cerveaux aient le temps de s'en rendre compte, Saninaë et Grashnak étaient toujours assis sur deux chaises côté à côté mais la taverne du "dragon assoupi" avait disparu. Devant eux se trouvait une table, ou plutôt deux tréteaux tenant une planche, sur laquelle était posé un sac de toile noire. Une feuille parchemin était accrochée dessus. Le sac contenait dix petits tas de dix pièces d'or ainsi qu'une poignée de bâtonnets qui semblaient être faits de diverses pierres précieuses. Sur la lettre, une main habile avait écrit à l'encre noire:

-Très heureux que vous ayez choisi de collaborer avec nous. Votre mission est simple: parvenir à insérer les clés dans les orifices prévus à cet effet dissimulés un peu partout dans la forteresse. Si, en plus, vous parvenez à éliminer les menaces qui sont au-dessus de vos têtes et en-dessous de vos pieds, vous obtiendrez des primes conséquentes.

Quartiers du chef des assaillants:

Le chef orque semblait satisfait que le magicien décide de collaborer à son plan qu'il trouvait pour le moins génial. Il s'écarta donc de la chaise de son prisonnier pour le laisser passer et se diriger vers les deux orques qui gardaient la porte. Toutefois, avant qu'Adakith ait atteint ses deux futurs compagnons, le chef se mit à hurler une fois de plus.

-Attendez! Vous devez avoir l'air d'être le prisonnier de Mo'ork et Bringd.

Ceux-ci, un grand sourire sur le visage, n'hésitèrent pas longtemps à exécuter les ordres tacites de leur chef. Pendant que l'un des deux attrapait la tête du magicien pour le baillonner et l'aveugler, l'autre lui passa un paire de lourdes chaines aux bras et aux jambes. Sans plus de ménagement, ils commencèrent à le soulever par le dessous des épaules. Le chef orque, dans un rire, adressa quelques dernières paroles au groupe déjà en train de partir.

-Bonne chance! !y-zellwa,

Les autres:

Le moins que l'on pouvait dire était que la transformation de Ssendur avait surpris ses compagnons. Zémobiel, sans être une experte en transformation, savait que c'était particulièrement difficile de se transformer totalement en une créature complètement différente, surtout quand cette créature devait être très petite. Et, face à une personne possédant des pouvoirs étranges, elle savait qu'il valait mieux se montrer méfiante.

Fillow ne semblait pas spécialement rassuré non plus. Non qu'il n'apprécia pas les serpents, qui étaient des animaux comme les autres après tout, mais plutôt qu'il partait avec un légère a priori négatif vis-à-vis de toute magie étrange, illusions gnomes exceptées évidemment. Et visiblement, ce cette transformation de Ssendur n'était pas une illusion. Toutefois, il se rassura un peu quand il s'aperçut qu'Ielenia, qui était plus habituée que lui à des manifestations magiques étranges sans doute, ne semblait pas plus affectée que cela de la transformation de leur compagnon.

Pendant ce temps, Ssendur se faufilait sous la porte. Il savait que, même sous cette forme, il était loin d'avoir les mêmes capacités que les ophidiens mais il n'avait pas véritablement trouvé d'autres solutions. Le principal handicap de cette transformation était que la vue d'un serpent n'était pas aussi bonne que celle d'un humain et qu'il n'avait pas l'expérience nécessaire pour réussir à se servir de sa langue pour se repérer. Sans être totalement aveugle, il ne voyait pas beaucoup plus loin que les deux premiers mètres devant lui et ne distinguait pas les détails des choses immobiles c'est à dire tout ce qui était dans son champ de vision. La seul chose qu'il distinguait était une masse vaguement parallélépipédique droit en face de la porte.

- Et ben c'est pas trop tôt, je commencais à m'ennuyer moi !
L'aventure commençait, certes de manière quelque peu brusque et peu professionnelle, mais Saninaë allait enfin découvrir si ses talent inutiles peuvent se révéler utiles...ou pas.
En y repensant, c'était eux, les dragons assoupis, et avant assoupis il y a dragons, et si on les retrouvent, ils vont voir de quoi un réveil de dragon peut être dangereux...(si Grashnak est encore vivant, aussi)
Puis après quelques temps à se lamenter sur son incompétence à distinguer une bonne boisson régionale d'une bonne boisson régionale empoisonnée, elle lu le message:
¤ Collaborer, j'aime bien leur façon de parler...
des clés, des orifices cachés, des 'menaces'... ça donne un peu l'impression d'être des jouets, mais à la vue du sac on peut au moins dire que nous sommes des jouets de qualité...¤
Puis entama le dialogue:
- Bon tu t'occupes des menaces et moi des clés.
Mais dans le doute ajouta pour éviter que Grashtruc ne la laisse pas toute seule:
- Mais comme je suis gentille je vais t'accompagner
Sa fièreté déja mise à l'épreuve était encore touchée avant même qu'il ne se passe quoi que ce soit, il est vraiment malin ce bestiaux...

Puis elle commença à faire les test de détection pour savoir dans quoi elle s'était fourrée.

Cette petite pièce sombre et manifestement cachée aux yeux de tous, ainsi que son occupant qui l'était tout autant,rappelèrent à Féhanaro que cette mission n'était pas aussi anodine qu'elle ne lui paraissait initialement.En effet le paladin s'attendait plutôt à parlementer avec les geôliers de Phsant pour tenter de rendre la liberté à un camarade un peu trop influencé par l'alcool de la taverne local.Le suivant d'Ilmater,cloitré dans un petit cellier face à face avec un personnage aussi sombre que mystérieux,se rendait bien compte que cette affaire était susceptible de devenir plus dangereuse que prévu.
Encore une fois la naïveté de Féhanaro avait frappé.La parole d'un orque,tout comme son haleine,n'était pas aussi pure que celle d'un loyal chevalier.Comme si le paladin s'était rendu compte de son imprudence, il adressa une courte prière à son dieu.

¤Ilmater,protège moi des dangers à venir...¤

Le paladin redirigea ses pensées vers la silhouette enveloppée de ténèbres.Bien qu'ayant à peu près la même taille que Féhanaro,il lui était impossible de savoir quelle créature se cachait derrière ce grand drap sombre.Il plaça alors discrètement sa main droite sur la garde de son épée et engagea la conversation:

-La personne qui m'a envoyé ici m'a affirmé que vous pourriez me donner des informations à propos d'un humain.Celui-ci à été vu pour la dernière fois inconscient dans une carriole arpentant les rue de cette ville.Féhanaro s'arrêta l'espace d'une seconde pour prendre un air inquisiteur:"Que savez-vous?":

Le paladin était sur ses gardes,et l'absence de formule de politesse dans ses phrases trahissait son comportement pour peu que son interlocuteur connaisse le caractère naturel de Féhanaro.

Grashnak flotta un moment dans un état de semi conscience, naviguant entre de confuses réminiscences et quelques sombres fantasmes. Il était mort. C'était assez fâcheux, mais franchement, les prêtres s'étaient un poil plantés sur ce qu'il advenait dans l'outre-monde. Une mort idiote, en plus, il aurait du décliner ce verre. Cela ne sert à rien de le renifler pour chercher du poison si on a pas la moindre idée de l'odeur d'un poison. Tiens, les prêtres n'avaient pas parlé non plus de ces foutus bourdonnements et du mal de tête. La pièce tourne aussi un peu... La pièce ?

Grashnak ouvrit son œil. La piote lui causait. Son cerveau remit péniblement les mots dans l'ordre et en extirpa le sens. Bien. Finalement, il n'était pas mort, c'était la bonne nouvelle. La mauvaise, c'est qu'il valait peut-être mieux crever la bouche ouverte que d'entendre ça.

Il se leva dans un grognement et parcouru d'un œil morne le parchemin puis Saninaë. Un sentiment fulgurant d'abattement lui dévala la colonne vertébrale...

"T'sais quoi, gamine ? J'ai une grosse envie de t'ins'rer ces p'tain clefs dans tout plein d'orifices qu'tu connais même pas toi-même ! Donnes-moi du bonheur et dis moi que j'tais dans les vapes pendant qu't'évoquais l'fond du problème !"

un sourire féroce sur la face, il s'approcha dangereusement de Saninaë

J'suppose qu'avant le p'tit "allons-y" tout gai qu't'as poussé, t'as du t'lancer sur une p'tain de longue tirade sur le fait que not'boulot pue complètement ! J'aime pas combat' des types sans savoir qui et pourquoi ! J'aime pas insérer des clefs sans s'voir c'que j'vais libérer ! Et j'aime pas qu'un connard me drogue et m'expédie chais pas où avant de m'dire qui il est !

Un gros doigt se pointa contre le front de la voleuse

Alors, d'jà, j'prends les clefs. Et j'te promet que tant qu'tu m'gonfleras pas, je les m'ttrais dans abs'ment AUCUN orifice avant de savoir c'que j'vais ouvrir avec. 'me suis d'jà fait baisé avec sa boisson spéciale, alors compte pas sur moi pour ouvrir les 10 sceaux du demi plan d'la saloperie locale avec tes p'tits batonnets. On accomplira l'boulot que si ça nous tue pas, compris ?

Grashnak était soudainement de meilleure humeur. Il ignorait énormément de chose sur sa situation actuelle, mais tant qu'il pourrait jouer les petites brutes avec des jeunes filles impressionnables, son périlleux équilibre psychique n'était pas menacé. Il dégaina son épée à deux mains. Il n'y avait aucune nécessité, mais cela vous posait un demi-orc.

"Bon, on sait quoi ? On est dans une forteresse, y'a des "menaces" en haut et en bas. Le plan, c'est que la première forme de vie intelligente que j'vais rencontrer, elle va devoir d'jà nous tuyauter un peu sur c't'endroit et sur c'que sont sensé faire nos clefs. Si c'est tout seul, tu vas m'aider à le choper vivant. Si y'a une grosse bête, t'essaies de pas m'gêner ou j'te jure que j'te balanc'rais dans sa gueule ouverte moi-même."

Après avoir inspecté du regard la pièce, Grashnak se fourra un cigare dans la bouche et dégaina son plus beau sourire amical

"Chinon, moi chest Grashnak, épéichte et elfe des bois. Ch'crois qu'là, chest l'moment où tu t'préchentes et qu'tu m'dis à quoi tu va nous chervir."

l, car maintenant c'était il, étonna tout de même Ielenia.
Sa transformation en serpent ne déclencha pas de réaction de dégout mais plutôt une vague d'incompréhension générale. Pendant que Ssendur se faufilait derrière la porte pour voir ce qui se passait derrière. La prêtresse commença à réfléchir sur le prodige de la métamorphose de leur compagnon. Elle réfléchissait sur l'origine d'un tel pouvoir et surtout sur les créatures capable de l'exercer. Elle se remémora les différentes légendes dont elle avait entendu conter les récits, exaltant les exploits héroïques et autres combats contre des monstres sanguinaires aux pouvoirs tous plus étranges les uns que les autres. Elle n'avait pas vraiment d'idées précises sur cette question qu'elle se posait mais elle aimait bien savoir à qui elle à faire. Or, même si Ssendur avait montré de l'intérêt jusque là pour la survie de leur groupe elle se demandait toujours pourquoi réellement. Elle profita de ce moment de calme pour vérifier que son tendre Fillow tenait le coup. C'était plus pour se rassurer elle-même quelque part, mais ses pensées allaient souvent vers ce charmant gnome.

-Mon cher et tendre Fillow est-ce que tout va aussi bien que possible ? Pensez-vous que la liberté nous attend de l'autre côté de cette porte ? Je brûle d'impatience que nous sortions d'ici pour nous retrouvez enfin tous les deux sur des chemin plus sûr.

Même si elle pensait sincèrement ce qu'elle disait, elle fouillait toujours dans ses souvenirs à la recherche des réponses à ses questions.

j'utilise toutes mes connaissances sur les pouvoirs métamorphiques et leurs utilisateurs.

15 Eleinte de l'Année de la Magie Sauvage

Phsant, Thesk
Température: 30°C
Ciel sans nuage

Féhanaro n'était pas particulièrement rassuré et il n'avait pas vraiment de raisons de faire confiance à l'orque qui l'avait mené ici que le simple fait qu'ils avaient passé un accord. C'était un peu léger pour risquer sa vie.

La personne qui se trouvait en face de lui semblait être un peu agitée et elle allait de droite et de gauche, sautillant parfois en changeant de pieds. Toutefois, elle restait constamment dirigée vers le paladin pendant qu'il parlait et qu'elle se préparait à en faire autant.

-Avant toute chose, sachez que les meilleures informations sont comme les meilleurs plats, elles méritent une juste récompense.

La voix était douce, presque fluette et semblait être féminine. La silhouette se tut pendant quelques secondes, le temps qu'elle fasse quelques pas en avant tout en restant largement hors de portée du bras du paladin.

-Toutefois, votre argent ne m'intéresse pas. Mais je sais que vous possédez ce qui m'intéresse.

La silhouette recula pour revenir approximativement à la place qu'elle occupait quand elle avait commencé à parler. Elle toussota avant de recommencer à parler.

-Ce que je veux de vous est un menu service. Mais, comme vous ne devez pas vraiment me faire confiance, je vais d'abord vous montrer que je sais certaines choses concernant celui dont vous parlez. Je sais de quelle charrette vous parlez et je sais où elle allait même si je ne connais pas l'homme que vous recherchez. Cette charrette a traversé cette ville a plusieurs reprises, en réalité quatre exactement, chargée à chaque fois de façon différente.

La silhouette secoua la tête tout en continuant à agiter ses jambes. Elle resta muette presque dix secondes mais elle semblait se gargariser de temps en temps pour montrer qu'elle avait encore quelque chose à dire. Soudain, elle s'arrêta.

-Maintenant, acceptez-vous d'en entendre plus en échange de votre aide.

Quelque part

Saninaë fouille: 3(Dé)+7

Saninaë était pleine de surprise mais difficile à surprendre ou, au moins, à déstabiliser. La fait d'avoir été empoisonnée ne l'affectait guère et elle était déjà en train de chercher par où elle devait aller pour mener à bien la mission qu'on venait de lui confier. Grashnak semblait loin de partager son état d'esprit.

Elle explorait la pièce cherchant dans les moindres recoins elle même ne savait trop quoi. La pièce était carrée d'environ 5 mètres de côté et le sol comme le plafond et les murs était lisse et constitué de briques rouges. Aucune fenêtre ne venait éclairer la pièce et ils ne parvenaient à voir correctement que grâce à une sorte de cercle verdâtre qui diffusait une lumière pas très puissante. Leurs chaises et la table formaient tout le mobilier de la pièce. La porte située en face de leurs chaises était en bois et une grille ronde devait servir voir ce qui se passait à l'intérieur sans risquer de se faire attaquer. Manifestement, ils se trouvaient dans une ancienne cellule.

Devant la porte

Ielenia cherche dans ses connaissances en mystère: 19(Dé)+1

Si Ielenia n'était pas capable des prouesses magiques de Ssendur, elle n'était pas ignorante et sa mémoire était bonne. L'étude de l'Art n'occupe pas une part considérable dans l'éducation d'un futur prêtre de Lathandre, moins que celle de l'art en général, mais elle avait appris certaines choses sur les divers grands peuples qui régnaient sur la surface de Toril et sur ses souterrains. Si, malgré tout, les informations qu'elle avait concernaient principalement les créatures vivant ou ayant vécu à proximité de sa région natale, elle avait entendu parler de races qu'elle n'avait jamais rencontrées.

Les yuan-ti en faisaient partie mais ses connaissances sur le sujet étaient plus que limitée. Elle savait qu'ils vivaient principalement au sud de Faerun dans les ruines des forêts mais que des rumeurs disaient qu'ils avaient pris le pouvoir dans certaines villes. Mais surtout, elle se souvenait que les yuan-ti étaient très liés aux serpents même si elle n'était pas sûre de savoir si ils ressemblaient aux serpents ou si ils avaient juste eu des reptiles dans leurs ancêtres. Quoiqu'il en soit, elle savait qu'ils étaient pour la plupart aussi malveillants qu'étranges.

Adakith se leva et un mince sourire apparut sur son visage,c'était un sourire satisfait que le mage n'affichait que lorsqu'une de ses manigances se déroulait bien. En général,il l'arborait qu'après avoir vu la réussite de ses plans de ses propres yeux mais il était alors sur...complètement sur qu'après quelques minutes il serait loin de la portée des flèches des orques,car certain que ses plans étaient déjà hors de portée de l'esprit de ses tortionnaires.

L'air absent,il s'imaginait contemplant depuis un lieu éloigné les ruines du château,il voulait tant pouvoir voir les cadavres des orques a travers les décombres,celui du mage rouge dont les pièges dans le bureau avaient failli lui couter la vue et l'ouïe. Et il marchait lentement vers les orques,prenant le temps de se délecter de sa rancune déraisonnée et jubilant intérieurement en pensant qu'il n'aurait pas a patienter plus longtemps pour satisfaire sa vengeance! Mais encore une fois les projets d'Adakith ne pouvaient se réaliser que si les circonstances étaient toutes en sa faveur et que si ses ennemis étaient tous des idiots,ce qui n'est pas le cas bien qu'il refuse de l'admettre.

Par exemple,il écartait la possibilité que ses tortionnaires puissent avoir une idée correcte de la vraisemblabilité, et ne se doutait donc pas qu'ils puissent lui mettre des chaines et le bâillonner pour qu'il ait d'avantage l'air d'un prisonnier. En les voyant faire il se tut de peur de réveiller la colère du chef orque,mais son teint était devenu livide et ses membres moites. Las de sa journée de malchance,il se laissa prendre par les orques comme une poupée de chiffon et ne dit mot,mais a présent il redoutait le moment ou il sera confronté aux mages rouges...

¤ S'il n'y a pas d'ici la quelque retournement de situation désastreux bien sur!¤

Décidément,la ville de Phsant est pleine de surprises!Et pas des plus rassurantes.Observant l'énergumène qui gesticulait dans tous les sens tout en lui répondant,Féhanaro constatait pour la seconde fois que cette mission était des plus insolites;du moins les situations qu'elle engendrait.Mais l'air abasourdi du jeune paladin disparu subitement lorsqu'il entendit la comparaison entre une information et un bon plat.

¤Je vais finir par me ruiner en informations!¤

Mais apparemment sont interlocuteur ne voulait pas de son argent,mais plutôt de quelque chose que le suivant d'Ilmater semblait détenir.Tout en s'interrogeant de ce dont il pouvait bien s'agir,Féhanaro redoubla de méfiance et redirigea sa main vers la garde de son épée;en effet le comportement de son interlocuteur ainsi que sa voix lui paraissaient plus inoffensifs que menaçants.

Le paladin écouta avec attention la créature,manquant de dégainer son épée au moment où celle ci se tût soudainement tout en gesticulant pendant quelques seconde.Féhanaro était d'un naturel plutôt naîf,mais cette créature ne lui inspirait rien de bon.Finalement cette dernière se figea pour lui annoncer sa proposition.

Son interlocuteur avait manifestement besoin d'aide.Bien que méfiant,Féhanaro ne pouvait refuser d'aider.De plus cela lui permettrait d'avancer dans son enquête.Suite à ces quelques secondes de réflexion,Féhanaro releva tête afin de diriger son regard vers la créature.

-Je suis prêt à vous aider en échange des informations que vous m'avez promises.Mais je vous préviens,Féhanaro leva la main vers l'informateur en signe d'avertissement,inutile de me tendre un piège ou une quelconque embuscade,car je suis accompagné et ma disparition lancera mes accompagnons à ma recherche.Le paladin baissa la main et prit un ton un peu moins agressif:"Maintenant faites moi votre proposition je vous prie":.