Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Localisation exacte inconnue, Une seconde chance
écrit le : Mercredi 13 Septembre 2006 à 12h51 par Gurthang
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a colère pourpre du barbare avait eu raison de ses adversaires. Dans sa furie aveugle, Gurthang voulait mettre un terme définitif à la vie de son tortionnaire en lui tranchant violement la tête à l’aide de sa lame libre. Mais un éclair de conscience vint heurter son esprit et lui imposa de se calmer, sous peine de poursuivre cette folie meurtrière sur ses compagnons de route.

L’Elfe vert rengaina ses armes et focalisa ses pensées sur celle de son adversaire. Il ramassa la hache en guise de trophée et décrocha au passage un dernier coup de pied au visage de l’homme à terre pour mettre un point final à sa violence destructrice.

Puis, il se mit accroupi non loin du corps, guettant d’éventuels signes de vie. Si il respirait encore, il subsistait une chance, même si elle semblait infime, pour qu’il indique au groupe le chemin salutaire.
Gurthang fit pivoter la hache, depuis la pointe, entre ses deux mains immaculées de sang, témoins du carnage qu’il venait d’accomplir, et s’évertua à reprendre le contrôle de son souffle, les yeux rivés sur sa victime.

Le barbare replongea dans un mutisme profond.


hrp.gif Fin de l'état Berseker (Rage)



Croyez-en ce vieil adage, à Gernohr, plus que partout ailleurs, on récolte toujours ce qu'on a semé.
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écrit le : Vendredi 15 Septembre 2006 à 21h16 par Fillow
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Frère-Cerf
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¤ Ouf ! ¤
C’en était terminé. Ces viles créatures avaient enfin obtenu tout ce qu’elles méritaient. Elles baignaient dans leur sang poisseux.

Le jeune rôdeur eut à peine le temps de se rendre compte qu’il venait de sortir victorieux de son premier combat que déjà cette humaine, , se précipitait sur les dépouilles sanguinolentes et encore chaudes.

Peut-être y était-elle pour quelque chose si l’affrontement avait pris fin plus tôt que ce que les premiers échanges en l'avaient laissé présagé. Mais pour le moment c'est l'énergei qu'elle mettait dans ses fouilels qui consternaient surtout Fillow.

¤ Ah ces humains ! décidément trop avides du malheur des autres ! ¤ pensa le gnome avant de s’adresser à l’irrrespectueuse aventurière.
«Moi aussi je suis enchanté de faire ta connaissance très chère ! Dis –moi, c’est pour me venir en aide ou pour lui faire les poches que tu es là ?... Enfin ne te dérange surtout pas pour moi. Mais quand tu les auras soulagés il nous faudra les placer dans une position plus… honorable. Tout gobelins qu’ils sont, ils sont morts au combat ! »

Sans laisser le temps de se prononcer à cette femme qui n'avait en rien l'apparence d'une guerrière, le gnome, soudain conscient du calme qui régnait désormais dans la galerie fit volte-face et entreprit de se diriger, aux aguets, vers le coude par lequel il était arrivé là juste avant son baptême du fer.
Quelle avait été l’issue là-bas ? de l’autre côté du virage. ses « compagnons » avaient-ils eux aussi eu raison de leurs ennemis ou l’affrontement s’était-il déroulé beaucoup plus loin, hors de la portée des oreilles du gnome ?
Fillow se refusait à entrevoir l’hypothèse selon laquelle leurs hôtes l’auraient emporté sur ses compagnons du moment. Il était hors de question qu’il se retrouve à nouveau face à des monstres avant au moins... deux décennies !

A nouveau, le rôdeur sentit son coeur se manifester de façon croissantre sous sa carapace de cuir.

¤ Ah non, ça va pas recommencer hein ! ¤

les articulations des doigts du gnome blanchirent sous la pression croissante qu'il exerçait sur les poignées de son épée et de sa dague.

Le silence qui régnait désormais ici-bas, qui avait tant soulagé le petit rôdeur il y a de cela quelques minutes à peine, se fit rapidement pesant.



C'est un beau jour pour partir.

Fillow Mahlemiut Chien de Tête, Rôdeur des Roches.


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écrit le : Lundi 18 Septembre 2006 à 23h55 par Exorn
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Le guerrier semblait retrouver peu à peu conscience. Allongé sur le sol encore en lieu et place de l’endroit où la belle jeune prêtresse du Seigneur de l’Aube l’avait allongé délicatement. Entre deux souvenirs confus, Exorn avait cru percevoir la chaude lumière bénéfique des soins divins qui lui avaient été dispensés et lui avaient certainement sauvé la vie. Sa tête lui paraissait encore lourde et se trouvait martelée de dizaines de coups furieux qui lui rendaient malaisés de penser de manière trop structurée. Pourtant, malgré cet état cotonneux, le guerrier ressentait bien l’amélioration de son état. Ses plaies le lançaient encore terriblement mais par expérience il se savait momentanément hors de danger à condition de ménager ses efforts.

Ce fut seulement alors que surgit dans son esprit l’image de ce que l’homme aux cheveux argentés lui avait généreusement offert peu de temps avant cette attaque sauvage. Tranquillement, en prenant grand soin de ne pas faire de gestes trop brusques qui l’auraient mis à mal, le chondathien sorti de son sac les onguents de soins encore emballés dans leurs petits pots, et s’appliqua une double couche de ce baume aux vertus miraculeuses.
Après, il pourrait reporter son attention sur la situation autour de lui. Dans son état actuel il savait pertinemment ne pouvoir être d’aucune aide à qui que ce fut et préféra se focaliser sur un seul problème à la fois.

Intérieurement cela ne l’empêchait pas de maudire celui ou ceux qui avaient bien pu donner naissance à cet endroit maudit et aux créatures qui le peuplait.



Exorn utilise deux onguents de soins



N'oublies jamais qui tu es ni d'où tu viens. Connais tes ennemis, décimes les et enfin tu connaitras le repos.
 
 
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écrit le : Vendredi 29 Septembre 2006 à 03h12 par Morkab Caliban
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Gardien des mystères
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user posted imagealgré l’ombre menaçante des zombis dans l’esprit de la jeune femme, et elle se décida à la fouille du corps du lanceur de sorts ennemi ; fouille qui ne fut pas vaine, et la prêtresse du Seigneur de l’aube eut tôt fait de se retrouver en possession de trois fioles de couleurs distinctes et de deux parchemins cachetés de cire. De plus, l’homme sous les plis de sa robe ample portait un petit harnais qui comportait de nombreux rangements, sangles et autres boucles pouvant servir manifestement à transporter toute sorte d’attirail magique.

A présent de nouveau conscient, Exorn profitait de ce moment d’accalmie pour user de l’onguent de soin qui lui permettrait de retrouver un semblant de force dont le groupe d’anciens prisonniers aurait certainement besoin dans un futur proche.
A un mètre à peine de lui, le corps inanimé de Kresselack gisait sur le sol de pierre nu. Etirant le bras jusqu'à cette forme méconnaissable, le guerrier chondathien décela avec amertume que l'homme pourtant solide avait terminé son chemin sur cette terre. Troublé un instant, Exorn se reconcentra sur sa tâche, plus motivé encore par l'idée de survie.

Karou d’hèle trouva le même chaos en tournant à l’angle du couloir que celui qu’il venait de laisser. Ca et là des corps gisaient dans des mares de sang et des positions grotesques macabres. Il reconnut parmi les victimes le petit-homme qui avait rejoint le groupe et qui manifestait des talents de guérisseur. Egalement à terre, l’homme des bois qui avait joint ses forces dans sa lutte contre le canidé squelette paraissait avoir perdu toutes forces vives. Non loin d’eux, le corps de deux gobelins témoignait de la nature vicieuse de leurs assaillants. Où qu’il tourna la tête, l’aasimaar ne ressentit que souffrance et mort, et une chape pesante s’abattit sur lui, le laissant exsangue et affecté.

Au milieu des corps adverses, la mystérieuse ‘magicienne’ se désintéressait visiblement de la situation des blessés pour se préoccuper d’inspecter les possessions des cadavres.
Pareille à la silhouette fugace d’un spectre, éclairé d’une lumière blafarde, le visage de Zémobiel laissa échapper un sourire d’intense satisfaction lorsqu’elle ramassa deux bourses bien pleines et réunit deux carquois entamés dont les traits semblaient trempés dans quelque substance certainement nocive. Deux petits pots de terre cuite sans inscription vinrent s’ajouter à la récolte. Outre ses éléments, les répugnants gobelins ne portaient que des armures d’un cuir en bon état mais crasseux, de petites arbalètes et des dagues, toutes de manufacture simple mais solide. Que lui avait dit le gnome tandis qu’elle dépouillait les corps ? Elle ne l’avait pas écouté.

Affalé non loin de sa victime, Gurthang s’évertuait à retrouver son souffle. L’effort avait été intense, mais il savait au fond de lui qu’il avait bien œuvré et qu’il n’était pas étranger à cette belle victoire. Son esprit fatigué revoyait les scènes du combat comme dans un rêve éveillé. C’est seulement alors qu’il prit réellement conscience que la lutte avait été rude et qu’il s’en était fallu d’un cheveu qu’il ne tombe en compagnie de ceux qui l’accompagnaient. L’homme en armure s’était révélé très fort, probablement le plus adroit et dangereux combattant qu’il eut à affronter. L’espace d’un instant, le barbare regretta presque de ne pas l’avoir affronté seul, mais en découvrant l’état de ses blessures il se ravisa néanmoins. Le guerrier en armure ne paraissait plus décidé à bouger avant longtemps.

Le cœur serré, Fillow avança jusqu’à atteindre le tournant et tomba presque nez à nez avec un homme à l’apparence troublante. Bien que manifestement humain, l’individu arborait une magnifique chevelure d’argent qui ne pouvait être que le signe d’un métissage avec quelque race inconnue. Malgré le sang qui suintait de plusieurs plaies, Karou affichait une attitude grave qui ne paraissait pas liée à son état.
Le combat était visiblement fini semblait-il, mais d’autres batailles plus âpres continuaient de se dérouler à un niveau plus mental.

La mort régnait en maître en ces lieux, capable de damner toute personne saine d’esprit qui y séjournerait trop longtemps. Qui pouvait dire combien de temps pourrait tenir chacun d’entre eux face à cet enchaînement d’actes barbares et de visions innommables ?



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écrit le : Vendredi 29 Septembre 2006 à 08h40 par Kolimar Velcor
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Ielenia récupéra tout ce qu'elle avait trouvé. Il serait largement temps plus tard de partager ses trouvailles avec les autres. Ce qu'elle cherchait ne s'y trouvait pas. Pas le moindre indice sur qui pouvaient les commander ou les employer. Ielenia commençait à se dire que tout cela ne serait pas arrivé si elle n'était pas venu rechercher ses origines aussi loin. Puis le souvenir des zombies refit surface. Il fallait à tout prix s'en occuper le plus rapidement possible. Elle savait par expérience que son pouvoir ne les maintiendrait pas très longtemps à distance. Elle se saisit de son symbole dans sa main et avança de quelques pas pour voir où ils poiuvaient bien se trouver. Elle cria de toutes ses forces pour que même ceux qui se trouvaient de l'autre côté du couloir puissent l'entendre. Même si elle savait que personne ne la comprennait, elle espérait que ses cris seraient suffisant pour inquièter tout le monde.

""

Elle n'osait trop s'approcher de peur de tomber sur un danger encore plus grave. Elle écoutait attentivement si les tremblements de la caverne où ils se trouvaient reprenaient. Elle avait une sainte horreur des surprises surtout lorsque les morts-vivants en faisaient parti.

¤Tout de même, quel que soit nos ravisseurs, ils se sont donnés beaucoup de mal pour nous garder ici en vie. Mais dès que l'on a cherché à s'évader ils n'ont pas hésité à nous tuer. Peut-être que nous étions destinés à devenir des esclaves ? Je voudrais bien savoir pourquoi nous sommes ici et j'aimerai bien que nous sortions tous d'ici vivant et libre. Un peu de soleil ne me ferait pas de mal.¤



Que Lathandre nous garde.
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écrit le : Vendredi 29 Septembre 2006 à 20h34 par Zémobiel
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Zémobiel attarda son attention un instant sur une des arbalète et sourit, elle pourrait sûrement aisément utiliser cette arme de manière efficace surtout avec des carreaux empoisonner. Elle pourrait aussi sûrement déterminer la nature du poison plus tard en l’examinant plus attentivement avec ses connaissances d’herboriste.

Puis elle tourna la tête vers le gnome qui s’était adressée à elle mais à qui elle n’avait juste que là porter absolument aucune attention.


-(Commun) Vous disiez? Navrée, mais je n’écoutait pas… Je faisait plus attention à savoir si ces corps ne possédaient pas quelque chose qui pourrait aider ma… notre fuite de se donjon humide et puant.

En disant ça elle commença à passer les carreaux d’un des carquois entamer à l’autre pour économiser de l’espace en faisant bien attention de ne pas se piquer avec la pointe suintante d’un des projectiles. Puis elle vida les deux bourses qu’elle venait de trouver dans une de ses mains fines et en examina le contenu en attendant la réponse du gnome qui lui semblait quelque peux irriter par son attitude, le tout en gardant un œil sur lui tout en examinant le contenue des deux bourses.


 
 
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écrit le : Samedi 30 Septembre 2006 à 07h44 par Karou d'Hèle
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Karou s'arrêta brautalement après avoir passé l'angle du couloir. Il eut le grand malheur de constater le désastre dans son entier. En effet, placé au niveau du coude du couloir, il voyait sur sa gauche un désastre sans nom, et sur sa droite un autre désastre sans nom. Ils sont bien rares les hommes qui ont pu faire, au cours de leur vie, un constat aussi pur de la violence des races intelligentes. ¤Pourquoi ces races dites intelligentes utilisent-elles cette intelligence à susciter le cri de douleur de l'humanité?¤

Des larmes en abondance perlèrent dans les yeux noirs et graves du moine, et coulèrent à flot le long de ses joues. Il détacha ses yeux des corps sans vie, et il remarqua alors l'ensorceleuse, qui semblait, au vu de sa position et des objets dans ses mains, en train de piller un cadavre. Cette vision le révolta. ¤Comment peut-on parler de bien et de mal, de gentils et de méchants, alors qu'il n'existe, en vérité, partout que la cupidité et l'égoïsme. Cette femme qui pille un mort au milieu d'une telle scène de haine, ne pensant qu'à son propre intérêt, en est la preuve même.¤

Karou aurait eu envie de la frapper, de la rouer de coup, et de pouvoir lui aussi passer un peu sa haine sur les autres. Mais il ne pouvait pas, car cet acte irait grandement à l'encontre de l'entente du groupe; et celui-ci n'avait pas besoin de différends internes, ceux avec leurs ennemis suffisaient déjà amplement. Tout ce qu'il put faire, comme d'habitude, c'était de s'enfermer à l'intérieur de lui même, de tout garder pour lui. Mais ça, il ne pourrait pas parvenir à le faire avec sous ses yeux la bêtise pure; non, il n'était pas assez sage. Il quitta donc l'endroit en courant, la vue brouillée par les larmes. Il ne prit même pas garde au gnome qu'il croisait, et repartit de là où il était venu.

Karou courrut vite et loin, en faisant attention de ne prendre que des chemins que le groupe avait emprunté, puis, se jugeant assez loin, il s'arrêta et s'affala contre un mur, submergé de tristesse. Les larmes coulaient encore abondamment, mais on ne percevait aucun sanglot. Le moine faisait partie de ces gens qui pleuraient tellement souvent que le passage était grand ouvert, et que le flot de larme ne rencontrait aucun obstacle qui put le faire sangloter.



Eldath a dit que la paix ne peut venir que de soit, et ne peut être imposée ou enseignée. En effet, mais l'on peut partager la paix qui vient de soi en la répandant autour de nous.
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écrit le : Samedi 30 Septembre 2006 à 08h59 par Nénharma
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L’elf de la nature ne savait plus que penser. Il se tenait dans un endroit sombre, qui lui était inconnue, et devait maintenant combattre des créature défiant toute les lois de la nature, à savoir la plus stricte, la mort.

Il avait déjà dégainé une autre flèche, près à tirer sur la moindre ombre, le moindre mouvement suspect qui proviendrait de l’obscurité. Il resta figé un moment, les yeux plongé dans la noirceur des lieux, son oreille pointue aux aguets. Nenharma redoutait qu’une nouvelle ombre ne surgisse de nul part. Finalement, après un léger temps de réflexion, il souffla d’une manière nerveuse et rangea soigneusement sa flèche inutile. L’arc long en main, il lança un regard comme soulagé, mais il n’en restait pas moins horrifié. Tout ces morts, toute ces abominations, toutes ces créatures remplies de haine, dont il ne soupçonnait encore même pas l’existence. Il lança un soupir d’épuisement, puis, observant les cadavres sans vie, il s’appuya sur le mur, peut-être de peur de tomber.
¤Comment en suis-je arrivé là, Comment en est-on arrivé là!¤

Le disciple de la nature, se porta finalement les mains droites sur les yeux, qu’il ferma. Plongé dans l’obscurité, il se laissa aller dans son bastion, dans ses dernières défenses. Il sentit comme du mouvements autour de lui, mais comme recroqueviller sur lui-même, dans un coin de sa tête, il ne bougea pas, ne réagissa pas. Il eut voulut hurler, pleurer, mais rien de tout cela n’aurait d’utilité. Alors il se redressa et dévoila de sa main un visage plus fermé encore. Il lâcha le mur froid et humide auquel il se raccrochait. Pas après pas, il s’approcha des cadavres qui gisent sans vie dans ces sombres couloirs. Dès qu’il arriva devant ceux-ci, il tomba lourdement à genoux. Laissant tombé son arc long à ses côtés, il joignit ses mains et ferma les yeux. Priant à voie basse en faveur de leurs âmes, revenue à la source.

[Elfique] Leurs susurra t-il d’un voie douce et douloureuse. Il resta encore un bref instant à genoux, dans une pose de recueillement et de sérénité, priant encore et encore intérieurement pour leurs âmes défunte. Puis, il ramassa son arc, et se releva doucement, pour finalement s’appuyer dos au mur. Enfin, il s’inquiéta pour le groupe. Etaient-ils tous en vie, y avait-ils des blesser ? Il s’avança vers le coude du tunnel pour aller vérifier si tout le monde était en état moral et physique de reprendre la route, en espérant de bientôt trouver un sortit à ce cauchemar.



Celui qui confesse son ignorance la montre une fois; celui qui essaye de la cacher la montre plusieurs fois.
 
 
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écrit le : Dimanche 01 Octobre 2006 à 20h26 par Gurthang
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on dos le tourmentait... Une lueur vive brûlait ses yeux... Il ne parvenait à distinguer nettement le lieu dans lequel ses tortionnaires l’avait entraîné. Des clameurs surexcitées vrombissaient dans ses fines oreilles. Ses pieds foulaient le sable où gisaient deux sabres, attendant patiemment qu’une main s’en saisisse. Son premier combat, son premier triomphe. Le barbare s’en souviendrait toute sa vie. Instinctivement, il s’attarda sur le visage de la créature qu’il avait mis à terre.

A cet instant de sa songerie, la tête prit l’apparence de celle du Gnome Fillow, en arrivant aux nouvelles, et stoppa net la torpeur dans laquelle était plongé l’Elfe vert. Ce dernier avait temporairement évacué cette hargne qui prit place dans son cœur et se réjouissait, à la vue des corps baignant dans leur sang, de sa victoire. En accomplissant cet acte, l’ancien esclave avait définitivement payé sa dette envers ce groupe, et plus particulièrement ces deux humains, qui étaient les auteurs de sa libération. Désormais, il était libre d’agir comme il l’entendait pour gagner l’extérieur. D’ailleurs, l’endroit commencait sérieusement à l’oppresser. Le guerrier tribal ressentait le besoin d’espace et de nature. Il fallait qu’il sorte et vite! Sa blessure le relançait pour lui rappeler sa présence. Il saisit l’onguent que l’homme à la chevelure argentée lui avait remis quelques temps auparavant et l’appliqua sur ses plaies brûlées.

Gurthang profita de ce moment pour observer les alentours. Il semblait que ses compagnons de fortune étaient peu enclins à reprendre la voie de la liberté, du moins pas dans l’immédiat... A l’exception de la prêtresse qui poursuivait son chemin vers l’obscurité. Il décida d’emboîter le pas de la jeune femme, sans avoir préalablement oublié de dépouiller la carcasse sans vie du combattant en armure.



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écrit le : Mardi 03 Octobre 2006 à 20h03 par Fillow
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la vue des autres survivants du carnage et du calme morbide qui régnait, Fillow relâcha quelque peu la pression qu’il exerçait sur les poignées de ses courtes lames. A l’angle que formait la galerie, le rôdeur s’était trouvé face à un humain à la chevelure grisonnante, presque blanche. Le regard de celui-ci regard avait dépassé le gnome et ses yeux s’étaient emplis de larmes avant qu’il ne fasse brusquement demi-tour, l’air abattu, laissant le gnome sans la moindre attention. Loin d’une quelconque considération de l’horreur qui se tenait autour de lui, le jeune gnome ne pensait qu’à une chose, comme si là reposait la seule expiation possible pour ces morts engendrées. Il interpella l’homme qui s’éloignait.

- Eh! On ne peut laisser ces combattants pourrir ainsi, nous devons leur donner une position décente, quelle que soit la voie qu’ils avaient décidé de suivre. Ils sont morts au combat. Aide-moi! Ce faisant, la voix de l’inconnue qui s’était empressée de soulager les dépouilles de leurs possessions lui vint aux oreilles au moment même où, par delà l’angle du couloir, une vocifération d’une langue inconnue mais à priori issue d’une gorge féminine se fit entendre dans le tunnel.

¤ Bravo! En effet, là on va pas se faire repérer du tout! pour s’éclipser discrètement, je crois que c’est raté! Garl, quel tour me joues-tu? m'envoyer ici-bas accompagné d'une détrousseuse et une inconsciente, on est bien partis!¤

Après quelques secondes de silence, le rôdeur dut s'avouer qu'il se trouvait fortement déstabilisé par ce calme malsain qui succédait à un tel déchaînement de rages combattives. Chaque belligérant présent dans le champ de vision semblait lui aussi en proie à un grand malaise. Si les survivants ne se liaient pas pour surmonter la situation, c'est une autre tension qui prendrait place dans la galerie. Tel était le sentiment qui emplit bientôt l'esprit du gnome.



C'est un beau jour pour partir.

Fillow Mahlemiut Chien de Tête, Rôdeur des Roches.


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