Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Localisation exacte inconnue, Une seconde chance
écrit le : Vendredi 09 Juin 2006 à 02h27 par Zémobiel
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Zémobiel senti sa colère s’enfler en elle d’un seul coup sous les commentaires acerbe de Karou, décidément elle en venait presque à regretter d’avoir été libérée de sa cage par eux.

-(Commun) Franchement je vous ferais remarquer que du haut de mes 17ans je suis encore très jeune, je vais vous en faire moi d’insinuer le contraire! Je dirais plutôt que c’est vous qui êtes sur le bord de la retraite! Et ne me faîte pas croire que j’ai l’air si vieille que ça… Non mais… Vous allez me laisser tranquille à la fin?

Puis la jeune femme repris sa son calme tranquillement en prenant de grandes respirations de nouveau. Puis elle répondit aux autres déclarations du moine.

-(Commun) Humm vas-y ouvre la porte un peu plus de lumière ne nous ferras pas de tord et on l’ouvriras bien tôt ou tard aussi bien le faire maintenant… Et ensuite ne viens pas me faire a croire que c’est ton idée de traîner l’équipement dans le corridor c’est la mienne, que je te voix pas essayer de t’en approprier tout les mérites non mais.

L’Illsukienne avait elle aussi entendu les gémissement mais elle n’y prêtait pas vraiment attention les attribuant plutôt à des rats plus qu’à autres choses et elle se disait qu’elle verrait bien par après de quoi il s’agissait. Elle continua donc sa recherche de toute choses qui pourrais ressembler à de l’équipements de près où de loins.


 
 
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écrit le : Vendredi 09 Juin 2006 à 09h09 par Exorn
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Le guerrier sourit intérieurement. Karou avait de l’humour et il aimait cela, rien ne valait un petit moment de détente pour soulager les tensions et c’était grâce à ce trait de caractère qu’il avait pu rester relativement stable malgré les atrocités qu’il avait connu sur les champs de bataille. Zémobiel quant à elle ne partageait pas le même sens de la plaisanterie qu’eux. Mais était-elle seulement capable d’humour ? Exorn resta un instant immobile dans le noir en se demandant si c’était le cas, mais ne trouvant pas de réponse dans l’immédiat, il se contenta de rétorquer avant d’essayer de rejoindre le moine.

- Oublions la jeunesse de Zémobiel et la fermeté de ses chairs et intéressons nous à cette porte. Enfin, si une foutue porte il y a. Hé ! Karou ! Par tous les saints, où donc te caches-tu dans ce bazar ?
Le guerrier se dirigea de nouveau à l’aveuglette dans la direction approximative vers laquelle il avait entendu l’aasimar parler quelques instants auparavant. Il se disait que l’idée d’une possible lumière derrière la porte était peu probable, une raie de lumière au dessous serait certainement visible si tel était le cas, et pour l’instant rien n’étayait cette théorie.

¤ Si le moine ouvre le battant, il peut y avoir du danger. C’est là-bas qu’y faut que je sois en cas d’pépin. Et puis de toute manière, si j’continue à chercher dans le noir comme ça c’est soit un mal de crâne que je vais attraper, soit je serai capable de me vautrer encore et d’attraper les fesses à la p’tite cette fois.¤
Exorn sourit de nouveau en imaginant les rondeurs charnues de l’ensorceleuse.
¤ Ah ! Faut que je sorte d’ici, j’vais me péter la cervelle à rester ici. ¤



N'oublies jamais qui tu es ni d'où tu viens. Connais tes ennemis, décimes les et enfin tu connaitras le repos.
 
 
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écrit le : Vendredi 09 Juin 2006 à 09h25 par Karou d'Hèle
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Tout le sérieux de Karou revint soudainement quand il se sentit proprement agressé par les paroles de l'Illuskienne, il essaya de se calmer, et lui répondit sans agressivité mais néanmoins avec des propos durs, ignorant les sages paroles d'Exorn qui lui demandait de ne pas envenimer les choses...

Et bien, refuser ainsi de comprendre de l'humour, même s'il est mauvais, est une preuve manifeste d'un grand manque de sagesse. Et croire qu'avoir des cheveux blancs c'est être vieux, c'en est une autre. Enfin, s'accrocher ainsi a son égo en disant "c'est moi qu' a fait ça", c'est sans aucun doute un grave manque de maturité, et vous devriez être fière que je trouve votre idée bonne au lieu de le prendre comme un vol de mérite. Maintenant que votre stupidité dans le cas présent a été démontrée, j'aimerai que nous prenions une décision sur la seule question vraiment importante que j'ai posé, à savoir faut-il ouvrir cette porte? Si nous l'ouvrons et que nous nous trouvons face à un ennemi, nous n'aurons pas tous notre équipement, ce qui peut se révéler embêtant vu le désastre du combat contre les deux chiens tout à l'heure. Mais d'une autre part, peut-être que s'il y a d'autres prisonniers comme nous à aider de l'autre côté, la source de ces gémissements, il nous faut aller vite, et peut être que la pièce qui se trouve de l'autre côté nous offrira un peu de lumière. Je désire juste votre avis après mûre réflexion.

Il s'addosa doucement contre la porte, ses plaies lui faisaient encore mal, et n'aidaient pas à améliorer son humeur; il désirait retrouver son équipement au plus vite afin de ses passer une des ses pommades sur le corps. Malheureusement, pour l'instant, il ne pouvait pas, et ce n'était pas une raison pour laisser déborder sa mauvaise humeur. Il reprit plus calmement à l'adresse de Zémobiel:"Excusez moi de m'énerver ainsi", et dit à Exorn pour l'aider à le localiser:"Je suis ici Exorn, ici, ici, ici..."



Eldath a dit que la paix ne peut venir que de soit, et ne peut être imposée ou enseignée. En effet, mais l'on peut partager la paix qui vient de soi en la répandant autour de nous.
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écrit le : Vendredi 09 Juin 2006 à 19h42 par Zémobiel
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Zémobiel poussa un petit grognement sous les commentaires de Karou et ses yeux roulèrent dans ses orbites. Décidément elle n’avais qu’une hâte quitter cet endroit maudit. Elle répondit tout de même à Karou sur un ton où pointait toute sa colère et l’impatience qu’elle ressentait :

-(Commun) Je n’ai rien contre l’humour, mais quand le temps et l’humeur si prête et présentement je n’ai vraiment pas l’esprit à plaisanter. Je ne veux qu’une choses c’est sortir d’ici au plus vite et lâcher moi avec vos plaisanteries idiotes et concentrez vous sur la tâche à accomplir. Pour les choses qui ont été dite sur l’âge c’était simplement pour répondre à se que vous aviez dit, une aussi mauvaise plaisanterie que les votre. Maintenant pour la porte je crois bien avoir répondue en vous disant de l’ouvrir… Si vous croyez qu’il y’a des gardes de l’autre côté coller votre oreille sur la porte et voyez se que vous entendez. Si sa peux vous rassurer je me tient prête à agire…

Sur se la jeune femme continua sa recherche de matériels abandonnés dans la pièce qui pourrais leur servir dans l’évasion de ce maudit endroit. En espérant en avoir fini avec tout ses commentaires qui ne menaient à rien et qu’il ni aurait plus d’attouchement dans les ténèbres sur sa pauvre personne.


 
 
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écrit le : Samedi 10 Juin 2006 à 09h32 par Morkab Caliban
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Exorn test de Constitution 10(Dé)+0= 10 Echec
Karou test de Constitution 19(Dé)-1= 18 Réussite

Narration

Tous:
user posted imagees chamailleries allaient bon train dans le petit groupe de survivants. Les ténèbres renforçaient la tension palpable entre les individus et chacun y allait de sa manière pour exorciser ses craintes et ses appréhensions quant à leur avenir. Tandis qu’Exorn rejoignait les côtés de Karou devant ce qui semblait être bel et bien une porte, les autres se focalisaient sur une action de fouille intensive. Alesray s’écria de joie lorsqu’il mit la main sur un gros sac à dos. Il le tira jusque dans le couloir où il farfouilla dedans afin de voir s’il n’y avait pas quelque chose qui leur aurait été utile. Au bout de quelques instants il en ressortit un bâtonnet de fer au bout doré. Il le va le bras en geste triomphant et s’exclama :

- On est sauvé ! Puis il frappa le petit ustensile dans la paume de sa main et une vive lueur fit soudain son apparition, éclairant toute la pièce lorsque l’homme s’engagea à l’intérieur.
L’aspect de l’endroit prit alors une toute autre physionomie.
Partout autour d’eux, des râteliers, des étagères, des tables supportaient le poids de dizaines de paquetages, sacs et autres besaces, vestiges d’êtres qui pour la plupart avaient terminé leurs jours dans ce lieu de perdition.

Les deux ‘combattants’ profitèrent de ce que naquit la lumière pour ouvrir le battant de la porte. Dans un grincement désagréable, les charnières pivotèrent et révélèrent un espace exigu et humide. Face à eux se tenait un des spectacles des plus affligeants. Un elfe mâle et une femme pendaient au mur, retenus par de lourdes menottes. Leur aspect faméliques attestait sans conteste qu’ils étaient là depuis un moment et privés de toute source de ravitaillement. Leurs corps nus étaient en piteux état. Couverts de crasse et d’égratignures en tous genres, leurs yeux étaient agressés par la soudaine lumière qui les aveuglait. Dans leur bouche un bâillon de cuir les étouffait à moitié. La petite pièce sans issue sentait la croupissure, l’urine, les excréments et la mort. Dans un coin un troisième individu avait trépassé depuis quelques temps déjà et sa chair en décomposition grouillait de vers remplissant leur office. La vision était à la limite du soutenable et Karou eut bien du mal à réprimer une subite envie de vomir. Chose que ne parvint pas à faire Exorn qui se retourna vivement pour finir à quatre pattes, plier par des spasmes stomacaux.

Complètement aveuglés, Nephis et Gurthang sentaient leurs yeux les brûler au contact de la lumière. Pourtant, malgré tout, ils voulaient connaître la nature de ceux qui s’approchaient d’eux, aussi firent-ils maints efforts pour ne serait-ce qu’entrouvrir leurs paupières. Seules les silhouettes très floues de deux humanoïdes furent à peine visible l’espace d’un instant.



 
 
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écrit le : Samedi 10 Juin 2006 à 19h46 par Zémobiel
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Quand la lumière éclaira finalement la pièce où elle se trouvait Zémobiel se releva réjouie de pouvoir finalement retrouver toute ses affaires. Elle jeta un coup d’œil tout autour de la pièce pour repérer son havresac qui contenait la majorité de son équipement. Aussitôt repérée aussitôt elle se dirigea vers lui en jettent un regard en coin à Exorn qui était entrain de restituer, de restituer quoi sa elle l’ignorait par contre, mais elle n’y fît guère plus d’Attention, la salle ne semblait pas contenir un quelconque danger donc sa pouvait attendre. Elle ouvrit prestement son sac et en sortie une ration de survie et détacha sa lanterne qui y était accrocher et le referma aussitôt. Elle prit son ceinturon au quel était accroché sa dague, sa fronde, sa pochette de billes et surtout sa bourses de composantes de sort et son argent. La jeune aquafondaise scinda donc sa mince taille de son ceinturon puis passa son havresac sur ses épaules frêles. Et elle ploya quelque peux sur le poids de tout ses bagages et poussa un petit gémissement à cause du poids excessif de ses bagages. Elle prit tout de même en main sa ration qu’elle commença à manger avec appétit tellement elle avait faim puis tourna son attention vers les deux hommes qui avaient ouvert la porte :

-(Commun) Alors il y’a quelque choses d’intéressant de l’autre côté de la porte? Vous croyez que se sois le chemin vers la sortie? Ah c’est quoi qu’il y’avait de si terrible de se côté pour te faire vomir le peux qui te restait dans l’estomac Exorn?


 
 
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écrit le : Samedi 10 Juin 2006 à 22h18 par Gurthang
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Gurthang dépensait sans compter le peu de force qui lui restait pour provoquer le tintement de ses chaînes lorsqu’il lui sembla percevoir les bruissements d’un objet manœuvré prudemment. En raison de la déficience en eau et nourriture qu’il subissait depuis des lustres, ses sens n’étaient plus aussi affûtés qu’à l’habitude mais le jeune Elfe supputait que ce son s’apparentait aux grincements des gonds d’une porte d’un autre âge.

A ce moment, il sentit la vague sensation qu’il était épié par des yeux autres que ceux de son compagnon de fortune. Au vue de son handicap évident, il ne lui restait plus que le regard pour établir un semblant de contact avec le ou les étrangers.
Une lumière vive agressa les pupilles de ses yeux désormais habitués à cette existence morne et nocturne. Des larmes perlèrent sur les joues crasseuses du barbare et c’est avec un effort surhumain qu’il réussit à les entrouvrir légèrement.

A première vue, ils avaient la taille et le gabarit d’humains. Gurthang avait eu l’occasion à maintes reprises de côtoyer les gens de cette race au cours de ses joutes guerrières. Ces hommes étaient capables des plus vils fourberies que d’une loyauté implacable.
Autour d’eux régnaient le chaos et la pourriture. Au moins, de ce côté ses sens olfactifs ne lui avaient pas mentis. Cette pièce puait littéralement la charogne et même son immersion sans fin ne l’avait acclimaté à ces relents nauséabonds.

Le supplice était trop grand et il dut de nouveau clore les yeux. A présent, il guettait les actions des humains. Allaient ils le libérer ou au contraire prendraient ils un malin plaisir à le torturer ?
Gurthang conserva son sang-froid et attendit la suite.



Croyez-en ce vieil adage, à Gernohr, plus que partout ailleurs, on récolte toujours ce qu'on a semé.
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écrit le : Dimanche 11 Juin 2006 à 07h48 par Karou d'Hèle
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Quel spectacle insoutenable! La première chose qui attira le regard du moine furent les trois corps accrochés au mur. Voyant cette horreur, Karou parvint à faire abstraction des odeurs répugnantes et des immondices qui jonchaient le sol pour se diriger rapidement vers les deux corps qui semblaient encore vivants. Il sentait qu'Exorn n'était plus avec lui, entendant les relents de son estomac, mais à ce moment là, il n'avait besoin de personne, il savait très bien ce qu'il devait faire. Malgré le dégoût qui l'envahissait, il ne devait pas succomber comme Exorn, il devait aller jusqu'au bout.

Il courut vers le mur où étaient accrochés les deux pauvres êtres. En ce moment, leur nudité ne pouvait être source d'aucune pudeur, les préoccupations vitales étaient trop importantes. Il regarda les menottes qui les retenaient au mur, essayant d'oublier l'horreur de la salle. Comment les décrocher? Il fallait bien une clé, ou alors quelque chose pour les casser. Mais le plus important était sans doute de rassurer les deux personnes, qu'elles sachent qu'elles n'étaient pas en présence de leur bourreau...


-N'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Nous étions prisonniers, comme vous, un tremblement nous a permis de nous libérer. Nous essayons de nous échapper, et nous allons vous aider. Savez vous où le garde aurait pu mettre les clés? Ou alors auriez vous une idée pour casser ces menottes? Sinon je vais demander à mes compagnons, nous trouverons bien un moyen de vous sortir de là.

Il se retourna vers la porte par laquelle il était passé et regarda Exorn, qui se trouvait encore dans une position un peu décadente, et lui dit:"Ecoute Exorn, si tu ne peux pas prendre sur toi pour supporter la vue de ces deux pauvres êtres en détresse, sors de cette pièce, mais je vais avoir besoin d'aide, de quelque chose de dur et de lourd pour casser les menottes. Envoie moi quelqu'un qui se sente apte à le faire. Vite! Karou se tourna à nouveau vers les corps prisonniers et regarda attentivement les menottes. Quellles pouvaient être les solutions pour les sortir de là?



Eldath a dit que la paix ne peut venir que de soit, et ne peut être imposée ou enseignée. En effet, mais l'on peut partager la paix qui vient de soi en la répandant autour de nous.
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écrit le : Dimanche 11 Juin 2006 à 17h05 par Nephis
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La noble prêtresse entendit d’abord le craquement de porte, ce qui lui arracha une douleur aigue au creux du ventre. Si angoissée qu’elle avait peine à contrôler ses nausées. Elle mordit fortement son bâillon de cuir et déglutit avec peine.. Un sanglot de peur se fit entendre pour le survivant à ses côtés. Nephis se tortilla un peu, tentant une fois de plus de se libérer.

Elle du se calmer lorsque ses mires d’ambre se firent douloureuses. Aveuglée, brisée, la servante de la Dame Féconde eut un mouvement de recul bien inutile. Elle tenta de soutenir le regard pour mieux définir ces formes humanoïdes, mais la honte et la douleur l’emportèrent. Son corps imberbe était sal et écorché, et maintenant une chevelure sombre couvrait son visage émacié et encore humide de larmes. Elle avait froid, son corps le témoignait, et sa finesse prouvait largement sa carence.

Nephis se calma en entendant la voix relativement apaisante de Karou d’Hèle. La petite mulan se sentie plus légère, d’un coup, soulagée de se savoir presque sauvée. Elle releva son délicat minois en direction de l’homme à la chevelure d’argent, son regard l’implorait, déchiré, plein de larmes. Par le fait même, elle mettait bien en évidence son bâillon. Pour répondre sommairement aux maintes questions de l’aasimar, la prêtresse dénia du chef.


¤ Isis… Par pitié Isis. Faites nous sortir de là. ¤

Son regard mordoré balaya l’endroit, rapidement, s’attardant sur le cadavre et son compagnon de torture. Elle se retint pour ne pas pleurer à nouveau devant le spectacle effrayant. Jamais de sa courte vie la prêtresse du faire face à une scène pareil, aussi morbide et grotesque, et jamais, sur les Terres saintes et de son voyage, le peuple de Faerun lui avait autant fait de mal.

¤ Une clé… Mes bourreaux… Si déjà je savais ce que je fais ici, homme de bonté, si je savais. ¤

La prêtresse bandant sa musculature déliée avec difficulté, faiblement, cherchant à comprendre le fonctionnement ou les détails de son enchaînement.



Le Ciel sera l'épanouissement de toutes les beautés, la vie nous y conduit par un chemin dont nous ignorons la longueur, mais pourquoi m'attrister d'avancer sur cette route puisque la lumière est au bout.
 
 
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écrit le : Lundi 12 Juin 2006 à 07h07 par Exorn
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Les doigts encore crispés sur le mur humide contre lequel il s’était appuyé pour le soutenir, Exorn subissait encore les assauts frénétiques de sa paroi stomacale.
¤ Ah… Dieux. C’est pas croyable. J’croyais être armuré contre toutes les pires saloperies visibles sur des champs de bataille, mais faut croire que non. Quelle horreur. ¤
Tremblant sur se jambes il se redressa en s’aidant lourdement de la paroi.


Après plusieurs secondes d’une absence involontaire et d’un silence seulement ponctué par le rythme de ses vomissements, il put articuler une réponse suffisamment claire à l’attention du moine.
-(Commun) ERK, KOFF ! Non c’est bon, Karou. Enfin j’crois. Il fit l’effort d’inspirer profondément, les poings plantés sur ses hanches avant de se risquer à jeter un coup d’œil dans la petite pièce du supplice. Il n’avait toujours pas osé s’y aventurer tellement son corps comme son cerveau avaient communément apposé un veto à sa première démarche.
-(Commun) Ouais, ça va aller.

Dans son dos d’épaisses gouttes de sueurs perlaient au fur et à mesure que son rythme cardiaque s’accélérait. Il avança en titubant par l’embrasure de la porte et ce sont des yeux chargés d’une émotion intense qu’il leva sur les deux pauvres êtres qui lui faisaient face. La vue de leur état lui fit briller les yeux. Refusant de se laisser de nouveau submerger par une émotion violente qui l’aurait handicapé, il s’adonna à l’action pour tenter de juguler ses sentiments. En premier lieu il passa ses mains derrière la nuque de la jeune femme et se forçant à ne regarder que la beauté de ses yeux d’ambre de peur de n’avoir la force de poursuivre, vaincu qu’il aurait été par son estomac.
-(Commun) J'espère que vous me comprenez. N’ayez crainte. Je vais vous ôter votre bâillon. Cela risque de vous faire mal, le cuir a dû se coller à votre peau.
Aussi délicatement qu’il put, il détacha la sangle qui le maintenait en place enfoncé dans la bouche de Nephis. Aussitôt après, il se chargerait de faire de même avec l’homme qui lui paraissait être un elfe.
-(Commun) Pour les menottes, Karou ! Regarde s’il n’y en a pas qui sont accrochées à l’entrée. Si ce n’est pas le cas, peut-être le trousseau de clefs qui a servi à ouvrir la porte d’entrée nous sera d’une aide quelconque.

Il se refixa sur son travail et espéra que les nœuds de cuir ne seraient pas tellement serrés au point de devoir approcher une lame de cette jeune femme qui avait déjà trop souffert pour qu’elle ne subisse la frayeur qu’un inconnu venant trancher la sangle près de son visage.
-(Commun) Là, un instant belle enfant, vous n’êtes plus seule.
Il espérait ses paroles assez encourageantes et assez compatissantes pour soulager moralement la détresse qu’elle ressentait certainement. Ses mots résonnèrent également profondément en lui, comme créant une réaction en chaîne.
¤ Vous n’êtes plus seul… ¤



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