Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Zémobiel se réjouit de sa découverte, d’accord elle n’avais pas découverte l’identité de ses ravisseurs mais au moins elle avait trouver quelque choses qui les aideraient a sortir plus un petit bonus pour la récompenser de cette peine en monnaies sonnantes et trébuchantes. Elle glissa donc la petite bouse dans un replis de sa robe discrètement et se tourna vers le voleur qui venait de faire son rapport. Elle lui fît un large sourire triomphant en exhibant le trousseau de clefs.

-(Commun) Je crois que ceci devrais régler le problème et avec un peu de chance sa ouvriras toute les portes sur notre chemin.

Ceci dit elle lui lança les clefs et se releva. Elle secoua a nouveau sa robe pour en faire tomber la poussière en évitant de jeter un regard au cadavre qui lui donnait la nausée. La jeune femme en profita pour murmurée une courte prière à la déesse de se qui est perdue et la remercia de lui avoir permise de retrouver les clefs. Décidément aujourd’hui Shar lui souriait se qui redonna de l’énergie à Zémobiel pour pouvoir s’échapper de se lieu. La déesse avait peut être un but pour elle, à cette idée le sourire de la jeune aquafondaise s’élargit encore plus. Et elle engagea le pas à la suite du voleur pour aller ouvrir cette fameuse porte. Quand elle aperçut se barbare terrifiant qui venait de charger sauvagement la jeune prêtresse. Zémobiel se mît onc en position prête à lancer un sort au moindre mouvement brusque que la choses oserais encore de faire.

-(Commun) Si j’était vous je ne ferais plus un geste brusque… je reculerais de quelque pas en levant les mains bien hauts… je suis bien capable de vous tuer sans risquer de l’effleurée alors tenez vous tranquille et vous allez nous guidez vers la sortie!

Bien sure la jeune ensorceleuse bluffait, mais il y’avais aucune raison que la brute le sache, et en effet elle était capable d’atteindre le barbare sans toucher la prêtresse, mais elle doutait que sa suffirais pour le tuer.

Le petit groupe qu'ils formaient avait fini par progresse à un bon rythme et le cri se produisit quand ils furent arrivés au bout de leur ascension. Ces cris, qui montraient la violence et la rage à l'état pur n'était pas audibles par le jeune moine sans faire la moindre action. De toute façon, les ténèbres tombaient, et ce couloir illuminé était sans aucun doute la meilleure solution pour sortir. En aucun cas Karou ne pouvait laisser faire les pauvres âmes qui se battaient.¤ Qu'est ce qui peut encore leur inspirer cette violence, il faut empêcher cela, et si je n'y parviens pas, alors que je meurs, car j'aurais échouer¤

Il fit un rapide signe aux deux gars qui l'accompagnaient, puis la gorge trop serrée pour balbutier quelques mots à l'adresse du guerrier, il écouta son instinct, et se dirigea à toute vitesse vers la provenance des cris.¤Si ce sont deux être intelligents qui se battent, deux êtres capables de penser, que vais je faire? Il faudra que je m'interpose, oui c'est cela, je m'interpose entre les deux, de façon à ce que ce soit moi qui prenne les coups de ces furies. De toute manière, ma mission n'a que deux issues: l'entente des deux âmes belliqueuses, ou ma mort et la leur. Je n'ai pas le droit d'échouer, au moins pour leur vie¤ Reprenant courage par ces paroles, il accéléra sa course, sur de lui et de sa destinée, priant intérieuremant la divine Eldath ¤Aidez moi!¤

Exorn s’était élancé en avant dans le même mouvement que Karou, se précipitant lui aussi vers le couloir éclairé. Il avait noté l’attitude angoissée qu’afficha le moine mais n’en dit pas un mot. Après tout, il comprenait bien qu’elles pouvaient être les craintes de ce personnage qui se révélait si altruiste depuis qu’il le connaissait. Lui-même en une autre époque c’était beaucoup soucié du sort de ses compagnons d’armes, mais c’était une période de guerre, et dans ce cadre là on ne garde pas longtemps ses amis en vie. Quoi qu’on en décide… Ce souvenir lui fit éprouver une plus grande sympathie encore pour Karou. Peut-être ce singulier personnage lui montrait-il une voie à suivre qui serait plus en accord avec la nature profonde qui avait été la sienne autrefois ?
¤ Sors toi ces idées de ta tête, mille diables ! Comme si c’était le moment de philosopher. Il y plus urgent, si ça se trouve on est en train d’égorger un des prisonniers que t’as laissé en plan mon p’tit père. ¤

Il songea un instant à la jolie mais égocentrique ensorceleuse, sourit, puis secoua la tête. Non il ne souhaitait à aucun d’entre eux de finir dans ce trou infâme.
- Hé Karou, prépare tes poings, l’ami. Va falloir que tu me montres deux, trois p’tits passement d’jambes comme tu sais le faire, ça pourrait m’être utile, qui sait ? Je crois qu’on aura pas la chance de sortir d’ici sans user de la force.

récédent ces deux compagnons, Nenharma engagea une marche forcée en boitillant légèrement. Il ne connaissait pas vraiment le but de cette course, et ne savait pas où voulait en venir le moine et le guerrier. Ayan reprit toute sa tête, il lui était maintenant permis de penser d’une façon moins brumeuse qu’il y a encore quelques minutes. Il avait le pressentiment qu’un nouveau combat allé avoir lieu. Il n’aura, ce coup-ci, pas vraiment le droit à l’erreur. Il avait déjà perdu pas mal de sang et pas mal de force lorsqu’il s’était fait mordre par cette hideuse créature. Où pouvait bien être ses régions boisées, dans lequel il serait bien plus utile. Mentalement, il se prépara pour un nouveau combat éventuel.

(elfique) « Hillani mère de l’amour, offrez nous votre courage dans ces lieu lugubres » Souhaita t’il lors d’un léger susurrement elfique. Son point serra fermement la ceinture qui entoure son poignet, et inspira profondément lors de ses déplacements. Il pria sa déesse de bien vouloir les aider à résoudrent ce problème au plus vite dans le plus grand des calmes. Lorsqu’ils seront face aux personnes qui se combattent, deux solutions s’offriront apparemment à la compagnie. Premièrement, user de leur diplomatie et en second plan, le profit de l’effet de surprise et de leur situation pour une attaque qui serait probablement fatale aux combattants. Le jeune druide voyait leurs interventions comme un engagement dans une manœuvre diplomatique et non une attaque surprise. Il se permettait de penser qu’ils pourraient probablement soutirer d’importantes informations de ces êtres, si bien sûr un dialogue aurait lieu.

Délai de post: 72h

Narration

Tous:
e bluff de Zémobiel sembla fonctionner dans un premier temps. Du moins son intervention figea-t-elle le barbare hirsute dans son étranglement de la pauvre Ielenia. Profitant de cet élément de distraction, la prêtresse de Lathandre administra un coup de botte dans le tibia de son agresseur, ce qui le fit reculer d’un pas sous la surprise. Regroupant alors son pied, la jeune femme expulsa le Rashémi d’un second coup de pied.
Kresselack grognait tel un ours, se maudissant intérieurement de n’avoir pas vu venir la feinte. Il s’apprêtait à bondir de nouveau sur sa ‘victime’ lorsque des bruits de cavalcade sur sa droite annoncèrent l’arrivée de trois hommes.
Karou et Exorn en tête suivis d’un Nénharma boitillant, le reste du petit groupe arrivait le plus vite possible, attiré par les vociférations de chacun. Là, à la lumière de la torchère éclairant ce petit carrefour de l’étroit couloir, ils pouvaient voir un homme solide plié en deux face à une de jeunes femmes qu’ils avaient libéré plus tôt. Le gaillard était d’aspect solide et sauvage. Ce serait certainement un dangereux adversaire s’ils devaient venir à l’affronter.
Tous se transformèrent un instant en statue de marbre tellement la tension et l’incertitude étaient à leurs combles. Finalement la petite tête d’un halfelin émergea de la porte béante sur le mur gauche du soupirail.
Ne sachant que faire face à cette situation incongrue, le petit être lâcha un timide :
- B…bonjour ?
Ses vêtements étaient outrancièrement déchirés et sous ses nombreux trous on pouvait voir de curieux tatouages orner sa peau. Le petit-homme avait l’apparence de quelqu’un ayant subi des tortures, des tâches de sang maculant par endroit ses guenilles. Pourtant nulle trace de blessure ne paraissait l’affecter.

Kenadon s’était intercalé sans un mot entre Kresselack et l’ensorceleuse, parant à tout éventualité. Soudain, avec l’effet surprenant d’un grosse pierre lancée dans une mare paisible, un ‘TCHAC’ retentit, faisant tressaillir tout ce petit monde. Un grincement suivit immédiatement. Une porte s’ouvrait et Alesray annonça tout simplement :
- C’est ouvert…

Karou était arrivé en courant à la suite de ses deux compagnons prêt à résoudre un conflit meurtrier dont il ne connaissait pas les protagonistes, et il retrouvait là toutes les personnes qu'il avait déjà vu tout à l'heure plus un petit homme et un grand barbare qui, malgré les cris de lutte, ne semblait pas attaquer les femmes avec trop de violence, et d'ailleurs celles-ci semblaient bien s'en défendre. Tâchant de résoudre comme il pouvait l'histoire, mais restant néanmoins sur ses gardes, il prit la parole pour éclaircir la situation...

-Bon, je ne comprends pas bien ce qu'il se passe, connaissez vous ces deux individus, il désigna l'halfelin et le rashémi. Y a t'il une quelconque hostilité entre vous, y a t'il des blessés? Il ne prit pas la peine de répondre au salut de l'halfelin, trop occupé par la protection de chacun. Seul le barbare l'inquiétait un peu, c'est lui qui semblait à l'origine des cris, et il paraissait plus fort qu'eux tous. Pas très sur du comportement de l'inconnu, Karou décida de rester sur ses gardes.

Il prêta, par contre, plus d'attention au petit homme qui avait annoncé l'ouverture de la porte, sans doute un moyen de sortir de cette prison. Se rappelant qu'on l'avait tout à l'heure nommé chef, Karou prit ses responsabilités pour réorganiser le groupe:"Nous devons essayer de sortir ensemble, cette porte est sans aucun doute le meilleur moyen, car elle mène vers l'inconnu, nous devons nous unir pour sortir d'ici avant la nuit noire. S'adressant à celle qu'il avait reconnu comme la traductrice de tout à l'heure, il ajouta, puis-je vous demander aimablement de bien vouloir traduire ou récapituler mes paroles, notamment pour ce jeune elfe qui doit se sentir seul depuis tout à l'heure."

Karou aurait voulu prendre les devants et passer par la porte qui venait d'être ouverte, mais il n'était pas sur de la situation, n'y avait il vraiment aucun conflit? Il préférait rester là pour vérifier.

La jeune ensorceleuse était tendue comme un arc depuis qu’elle avait vu ce sauvage qui agressait la jeune prêtresse, mais elle fut heureuse de constater que son bluff marchait et que l’homme hésitait maintenant et plus encore depuis que la dame de Lathandre lui avait asséner un coup de pied bien placé.

Dès lors que Kenadon s’était placé entre elle et le sauvage elle savait qu’elle était en position avantageuse. Il aurait peu de chance de se rende jusqu’à elle vivant dans ces conditions s'il décidait d’attaquer et Zémobiel s’en réjouit. Par contre, Zémobiel doutait qu’il en arrive là depuis l’arrivée de l’halfelin, elle se disait que le sauvage n’avait absolument rien d’un garde et devait être lui aussi prisonnier. Le petit homme qui l’accompagnait semblait avoir été torturé de manière très méthodique. En y pensant elle fût prise d’un frisson le long de la colonne en passant à quoi elle avait échappé et se réjouit de ne pas être dans le même état que le petit homme. Mais elle ne relâcha tout de même pas sa garde. Elle préférait rester méfiante.

Quand Karou s’adressa à elle, elle acquiesça doucement de la tête et son regard parcourut toutes les personnes présentes, puis elle répéta ce que le moine avait dit en Illuskan pour Ielenia puis en sylvestre pour Nénharma.

Délai de post: 96h

Narration

Tous:
près avoir traduit les paroles apaisante de Karou, Zémobiel se concentra de nouveau sur la situation incertaine. Cependant, ce moment de tension sembla quelque peu diminué avec ce moment d’inaction. Le visage du barbare se décrispa, ses muscles se relâchant visiblement. Le solide gaillard regardait tout autour de lui les étrangers qui l’entouraient.
Au bout de quelques instants, sa mâchoire s’entrouvrit et une voix rauque se fit entendre.
- Vous… êtes également des prisonniers en fuite ?
L’halfelin profita de cet instant pour se rapprocher de son grand partenaire d’infortune et lui posa une main rassurante dans le dos. Sa petite voix fluide confirma l’intention du geste.
- Ils ne me semblent pas hostile, Kresselack. Je pense qu’ils sont juste comme nous. Un peu à cran et apeurés de se trouver dans cet endroit oublié des dieux. [I]Le guerrier aux cheveux en bataille se redressa, plus détendu maintenant. Il finit par lâcher un semblant d’excuses dans un grognement.

Le silence et la gêne s’installèrent un bref instant avant que la voix d’Alesray ne se fit de nouveau entendre.
- Crève-dieu, il n’y a pas d’issue par là ! Il venait de pénétrer dans la pièce qu’avait révélé la lourde porte de bois. Juste un fatras de pleins trucs… Hé, mais c’est à moi, ça ! Et puis ça aussi ! Et les gars, je crois que j’ai mis la main sur notre équipement, enfin je suppose… Sinon tout est à moi. Dans l’obscurité on ne pouvait que discerner la silhouette du voleur, pourtant tous auraient pu parier qu’il souriait en cet instant.

Un peu de lumière devrait être jetée au propre comme au figuré dans ce nouvel espace où s’étalait des râteliers afin de savoir s’il s’agissait effectivement des biens disparus des anciens prisonniers.

Zémobiel se détendit en la réponse du barbare, ils étaient des prisonniers en fuite aussi, par contre s’était d’un côté aussi regrettable, ils ne connaissaient sûrement pas le chemin pour quitter cet endroit. Elle les regarda droit dans les yeux chacun leur tour le barbare et le petit-homme et leur dit doucement :

-(Commun) Oui nous sommes aussi des prisonnier en fuite, nous cherchons le moyen de quitter cette endroit maudit. Si vous voulez vous joindre à nous vous êtes les bienvenus. Plus on est de fous plus on rit, non?

Puis elle s’intéressa à ce qu’avait dit Alesray. Elle se tourna vivement vers lui, emportée par un élan de joie. Enfin une bonne nouvelle. Repenser à son équipement lui rappela combien elle avait faim, elle ignorait depuis combien de temps elle n'avait pas mangé, mais cela devait faire très longtemps et elle se rappelait qu'elle avait des rations dans son équipement.

-(Commun) Tu as vraiment trouver notre équipement ? Bien, bien. Allons voir ça, je veux récupérer mes affaires aux plus vite et manger un brin en marchant ne me fera pas de tort, allons voir ça.

Elle se tourna vers la prêtresse et leur dit à chacun en sylvestre et en Illuskan que Alesray avait découvert leur équipement dans la pièce d'à côté. Puis elle s’engagea à la suite du voleur dans la pièce où semblait il leur équipement avait été entreposé.

¤ Ce ne sont que des pauvres bougres comme nous qui cherchent un moyen digne d’en finir avec cette comédie macabre. Tu ne t’en tireras pas ainsi Mergrelesse, je le jure, putain. Tu vas ma le payer cher. Pour moi et tous ceux qui ont pu crever ici sans espoir. ¤

Une fois de plus Exorn rendait responsable son ennemi de toujours de la situation présente qu’il vivait. Du plus profond des enfers, il aurait continué de le maudire jusqu’à sa dernière pensée. Ainsi était-il. Parfois imprévisible, souvent impulsif, toujours rancunier. Pourtant en ce lieu perdu où la mort régnait en maître comme une araignée sur sa toile, il découvrait des sentiments qu’il croyait dès lors depuis longtemps disparus chez lui. Une sympathie naturelle s’était naturellement établie quant au sort de ces gens qui n’étaient en définitive que des étrangers pour lui. Mais certains ne lui rappelaient que trop certains de ses anciens compagnons disparus qu’il avait aimé jusqu’au bout. Jusqu’à ce que leur trépas ne les libèrent de cette vie.

Il fallait se secouer. Pas le temps de tergiverser. Chaque seconde pouvait rameuter une armée de scélérats assoiffés de sang.
-(Commun) Karou, si ces hommes sont dans l’même bain que nous, inutile de s’attarder et vérifions qu’il s’agit bien là de notre équipement.
Il jeta un regard qui cherchait un assentiment à ses paroles de la part du moine et s’avança jusque devant l’homme à l’apparence sauvage.
-(Commun) Souhaites-tu collaborer avec nous et essayer de sauver ta vie ou tenter ta chance seul avec ton compagnon ?
Bien que son ton soit amical, il n’en conservait pas moins une attitude ferme qui, il l’espérait, serait suffisamment convaincante pour décider Kresselack.

A haute voix il s’adressa à tous.
- (Commun Quelqu’un a-t-il un moyen d’éclairer la pièce derrière cette porte ? Il a l’air d’y faire aussi sombre que dans le cul d’un troll…