۝ Le Coup Du Siècle ۝, Quête de l'Ouroboros

MD

William se drapait dans autant d’obscurité que possible, bien vite rejoint par Marcus qui, riche des renseignements de l’ensorceleur n’était plus forcé de chercher les traces de son homme et dont la torche grignotait le linceul d’ombre.

- Merci mon gars, t’s’rais p’t-êt’ pas si mauvais malgré tous ces mensonges, bon vent à toi si tu suis pas les autres. Si jamais tu d’vais sortir, et qu’t’es perdu, ‘suis l’courant mon gars. Si l’cœur t’en dit, j’reste à l’Auberge du Sabre le temps des réparations avant d’reprendre la mer. On r’parlera de ton envie d’naviguer, tu m’as bien aider malgré tout. Sur quoi il poursuivit sa route, accélérant le pas pour quitter au plus vite la puanteur des égouts. Il dépassa le moine et lui rendit sa couverture de ténèbres.

Zarathoustra en proie à l’une de ces luttes intérieures qu’il abhorrait tant, s’élançait à la suite de Rosimar, son bâton magique rayonnant d’une teinte bleuté donnant à la scène une aura surnaturelle. Nish suivait péniblement et fut distancé en quelques pas seulement des ‘grandes quilles’ qui ne s’inquiétaient visiblement pas de la taille des jambes du halfelin et ne pouvaient distinctement se rendre compte de l’écart grandissant dans le bruit perpétuel du fracas de l’eau s’écoulant des tuyaux.

Par chance pour le barde, ses compagnons l’attendirent sans s’en rendre compte regroupés qu’ils étaient devant une grille, sur la gauche, bloquant le chemin qu’ils avaient à prendre d’après le plan de Sans-Nom.
A la différence des autres qu’ils avaient passées, celle-ci courait du sol au plafond et portait en son centre une porte de même nature munie d’une large serrure, le tout passablement rouillé.
La quinzaine de centimètres distançant les barreaux se révélaient beaucoup trop étroits que pour les laisser s’y faufiler.

a compagnie avait deja perdu assez de temps, aussi Zarathoustra ne s’attarda pas lorsque le moine s’engagea dans le melodramatique. Il ne faisait de toute facon pas confiance a ce gars, et ceci accentua ses doutes. Mais la prudence extreme etait un luxe dont ne beneficiait pas le groupe forme par Sans-Nom. Sans se retourner, mais toujours concentre sur les eventuelles agitations qui pourraient les surprendre par derriere, l’aquafondien suivit Rosimar en allongeant le pas.

¤Avant toute chose devant une porte, regarder si elle est bel et bien verouillee, cela peut eviter un ridicule assez genant ! ¤ Sans-Nom avait brievement mentionne les raisons pour lesquelles chaque membre de la mission avait ete choisi, aussi Zarathoustra se doutait que Rosimar etait le plus a meme de crocheter la serrure. L’aquafondien laissa donc de la place a l’homme du desert, examinant la porte de sa position et essayant de lui donner une lumiere sans ombre. Si l’homme a la chevelure grisonnante ne parvenait pas a ses fins, alors l’homme a la verve enjouee entreprendrait de congeler les gonds de la porte. Resterait ensuite a utiliser une arme afin de les detruire. Alors leur passage ne se revelerait pas des plus discrets, mais apres tout, il leur faudrait bien passer de l’autre cote, et l’heure n’etait plus aux demi-mesures.

Une autre idee germa dans l’esprit vif du manipulateur des arcanes : essayer de determiner si ce passage etait souvent utilise. Sans rien apporter d’essentiel en apparence, cette information pourrait peut-etre se reveler interessante un peu plus tard. De retour dans son monde imaginaire, Zarathoustra s’imagina une gueule beante s’ouvrant pour cracher des flammes a quelques metres de la porte. Les magiciens ont les esprits tordus, aussi cette theorie voulant que cette miserable porte soit piegee avec un puissant sort ne parut pas si idiote a l’aquafondien. Mais il oubliait que les egouts de Luskan n’etaient en rien comparables a Montprofond : il n’etait pas les quartiers d’un mage que la legende disait completement fou. Enfin, jusqu'à preuve du contraire. C’est avec cette idee en tete que le jeune homme observa avec attention l’ouvrage rouille qui se presentait a ses yeux, tachant de ne pas gener Rosimar.

Zarathoustra utilise la competence fouille sur la porte

MD

La vivacité d’esprit de Zarathoustra devançait ses compagnons d’une belle longueur.
Au premier coup d’oeil sur les charnières il pu voir que la porte devait être tirée, de manière à ne jamais risquer d’être bloquée si quelques déchets venaient s’agglutiner contre la grille.
Le niveau d’eau dans le couloir était minime, sans doute ne se remplissait-il jamais plus, le liquide boueux s’en écoulant paresseusement.
D’une légère traction sur la grille, il put vérifier sans peine qu’elle était bel et bien fermée.

Une voix hautaine résonna dans sa tête, s’imposant à lui, son ton jubilatoire exprimant cette même indicible joie ressentie à chaque fois qu’il parvenait à se faire entendre de son hôte : - "Ca saute aux yeux, ce passage est couramment emprunté et fermé avec bien peu d’attention."

D’y regarder de plus près, l’ensorceleur découvrit de ses yeux les nombreux éléments menant à cette conclusion : Les griffures au plafond de pierre devant la porte, le bord lissé du bas de la serrure, de fines marques de part et d’autre de celle-ci, deux barreaux dénués des écailles de crasse accrochées à la rouille indiquant l’endroit ou deux mains avaient du les serrer pour l’ouvrir, … Cette porte avait été franchie plus d’une fois.

Le couloir qu’elle bloquait était large, et n’avait pour seul gardien qu’un rat curieux de trouver de la lumière à cet endroit qui en voyait si peu. Il le fixait de ses petits yeux, juché sur un déchet effleurant à la surface, visiblement persuadé d'être à l'abri derrière ces barreaux.

-Voyons si ch’sais m’servir encore d’ces jouets ! Fit entendre le vieux routier d’un air plus qu’ironique. S’approchant de plus prêt vers la serrure, accroupit de ses genoux dans la boue et la crasse, Rosimar claqua des dents puis alla sonder de sa lourde main l’intérieur du sac qu’il portait en bandoulière et qui devait contenir les outils nécessaires. Levant un sourcil vers les autres, il chercha bêtement le fond du sac jusqu’à ce qu’il pu sentir qu’il avait bel et bien trouvé ce qu’il cherchait. Il ressortit alors sa vilaine patte avec deux instruments en acier bien foncé. Un long crochet d’une bonne vingtaine de centimètres ainsi qu’une broche bien droite d’une longueur plus ou moins équivalente. Bien éclairé par l’ensorceleur, il enfonça d’abord le long crochet puis la broche, et maniant les deux sordides outils avec finesse, il tenta de débloquer chacune des gâches de manière à déverrouiller la grille. Scrutant la serrure de tout les angle, il y allait minutieusement et en prenant bien son temps. ¤ Sale antiquité, c’est pas là-dessus que j’vais r’faire la main, mais, néanmoins… ¤

Mordillant sa lèvre inférieure, jouant des sourcils et repoussant constamment sa tignasse vers l’arrière et dans la sueur, Rosimar demeurait silencieux un moment, le temps que cela lui prendrait à ouvrir cette damnée porte et continuer leurs chemin…

L'Halfelin était ravi de cette pause dans leur folle avancée vers leur but. Il avait du mal à suivre mais n'avait pas envie de se plaindre. Il aurait tout loisir de le faire une fois l'affaire terminée, devant une bonne chopine, installé près d'un feu. Cette vision simple et apaisante lui pinça le coeur mais il la chassa résolument de ses pensées. L'instant présent devait compter plus que le confort.

¤ Bon, Zarathoustra a examiné la grille et maintenant, voila que notre 'chef adoré' se met en devoir de la crocheter... Espérons qu'il ne se plante pas. On aurait l'air fin devant un obstacle pareil ! Et dans quel état elle est... Oh misère de galère ! ¤

Nish se sentait nerveux en observant Rosimar faire son office. La grille était assurément un obstacle gênant sur leur route et, visiblement, il n'y avait peut-être pas d'autre passage que celui-ci. Ainsi, lentement, l'Halfelin se rendit compte que ses compagnons étaient là car ils avaient, assurément, tous un don utile. Un doute lui vint alors à l'esprit. Pourquoi lui était-il là, simple petit barde Hin sans prétention ? Allait-il faire office d'appât ou de bouclier ? Non, il était sûr que non. Après tout, sa petite taille et son agilité naturelle pouvait être un atout dans une telle aventure. Cependant, il restait à démontrer aux autres qu'il était capable d'être utile. Il ne manquait plus que l'occasion !

¤ Quel endroit sinistre... A l'avenir, j'éviterais de remettre les pieds dans un égoût ! Pouah ! ¤

Ne pouvant retenir plus longtemps sa curiosité, Nish s'approcha de Zarathoustra pour observer un peu mieux le travail de Rosimar. Il essaya d'attirer l'attention du jeune humain pour lui parler sans déranger l'artiste en plein milieu de l'exercice de son art. Ainsi, il s'exprima, à voix basse, comme si parler fort risquait de briser la concentration du roublard.

- Dites-moi, vous pensez que nous sommes encore loin de la sortie ? Il me tarde d'être hors d'ici... Cette atmosphère est, ma foi, étouffante ! Il regarda un instant les doigts de Rosimar faire leur office, fasciné. Puis, dans un souffle, il ajouta, admiratif. "Quel doigté..."

Will' tu seras hors de vue dès qu'ils auront franchi la grille mais libre à toi de poster malgré tout.

MD
Jet de crochetage : 9+7= 16 VS DD 15 : Réussite

Les doigts agiles de Rosimar se tordaient dans une posture qui devait paraître grotesque aux yeux de quiconque n’y connaissait rien dans l’art subtil du crochetage. Très vite, la surprise put se lire sur le visage du roublard, plus que le retour d’une vieille habitude, le roublard découvrait sous ses instruments une serrure d’une incroyable facilitée. Deux gâches ridicules, abandonnant toute résistance à la première tentative. Une lourde et basique clé devait permettre de l’ouvrir et ne servir qu’à la tenir fermée, en aucun cas à protéger qui ou quoi que ce soit d’éventuels intrus. Ils n’étaient jamais que dans les égouts… à une certaine distance de la demeure du marchand. Bien sur cette simplicité n’était visible que de lui et il lui était tout loisible de laisser croire le contraire à ses compagnons.

Un "Klonk" sonore se fit entendre quand la serrure céda sous les tiges de fer et débloqua la porte de quelques centimètres, emportée par son poids, manquant de faire s’enfoncer les tiges d’acier dans les paumes de Rosimar.

Un second rat vint rejoindre le premier et adopter la même posture, attirant un cri de sa part, aussitôt repris par d’autres. Zarathoustra et Néféris virent apparaître au bout du tunnel, passant une grille semblable à celle qui venait de s’ouvrir, trois rats de plus, sans doute attirés eux aussi par les intrus… ou pas !

edriniset etait certes agacant de par sa nature intrinsequement differente a celle de Zarathoustra, mais c’etait un etre d’une incroyable intelligence qu’il etait parfois bon d’avoir a ses cotes. Devancant une fois encore d’une longueur l’analyse de l’aquafondien, il etait bien souvent son double lorsque la necessite l’exigeait. Malgre ses incursions genantes a travers l’esprit de son hote, Zedriniset, apres toutes ces annees avait plus ou moins cerne la maniere dont fonctionnait le jeune homme. Brillante etait son intelligence, et demesurees etaient son ambition et son arrogance, mais il savait que rien ne deplaisait plus a Zarathoustra que d’etre contrôle, aussi savait-il user de subtilite la plupart du temps. D’autant plus qu’il sentait bouillonne dans le sang de l’aquafondien un pouvoir au potentiel incommensurable.

« J’espere que nous ne sommes plus trop loin ! Une chose est toutefois certaine : nous nous rapprochons ! » repondit avec entrain Zarathoustra a l’halfelin. Apres que Rosimar en eut fini avec le crochetage de la serrure, le jeune homme pour qui tout ceci etait tres nouveau, regarda l’homme aux cheveux grisonnants avec un sourire naif : « Il faut que tu m’apprennes a faire ca mon vieux ! »

Ayant repris ses esprits, l’aquafondien reporta son attention sur le chemin qu’il s’appretait a arpenter. Tout comme l’halfelin, il n’avait pas envi de croupir ici encore longtemps, mais il ne souhaitait pas pour autant confondre vitesse et precipitation. Enfin, il se serait bien garde de prononcer ces mots, haissant les phrases toutes faites qui selon lui previennent bien des gens de penser. Zarathoustra, a n’en pas douter, ne connaissait rien a la vie des rats. Il s’interessait a la vie en general et a ceux qui en jouissaient, mais il n’etait pas zoologiste pour autant. Le comportement des rongeurs l’interpella donc. ¤Mais qu’arrive-t-il a ces animaux ? Ne pourraient-ils pas tout simplement s’eclipser comme le font toutes les betes de cette taille normalement constituees ? ¤

Franchissant le seuil de la porte et se mettant sur le cote pour ne pas en obstruer l’entree, l’aquafondien parla a ses compagnons, sans pour autant les regarder, preferant fixer le passage qui s’ouvrait devant eux. « Ces animaux la feraient moins les malins si parmi nous errait encore Alexan… »

La remarque du jeune homme fit hausser un sourcil du barde. C'était quelque chose d'anodin d'une certaine façon, exprimé d'un ton badin aux oreilles de l'Halfelin mais son esprit lui ramena rapidement une image qu'il aurait préféré oublier : les rats éventrés qu'il avait découvert. Il déglutit, toussota et, d'une petite voix où pointait un dégoût manifeste pour l'espèce grouillante, il s'exprima.

- Cet Alexan... Aurait-il un quelconque rapport avec les rongeurs morts dans la petite salle sous l'auberge ?

Nerveux, le Hin ne put s'empêcher de poser la main sur la garde de sa dague. Les animaux échappaient à son domaine de compétence mais, une chose était sûre à leur sujet, il avait horreur de ce qui grouille et de ce qui rampe. Ainsi, si l'un des rats osaient le regarder de travers, il finirait sûrement embroché... si Nish arrivait à trouver le courage de lui mettre la main dessus !

¤ Oh la la... Brandobaris, je sais que je ne te prie pas souvent mais, par pitié, accorde-moi une bribe de ta chance insolente et je ferais mention et éloge dans la chanson que je composerais sur cette aventure ! ¤

Il accorda un coup d'oeil aux rongeurs mais n'osait pas bouger. Après tout, pour un humain, un rat était de taille parfois insignifiante, surtout lorsque l'ego de cet humain tendait à le faire se placer au dessus de toute autre race. Mais pour un Halfelin, c'était tout autre chose ! Un rat, c'était une créature énorme, surtout dans l'esprit embrouilleur et embrouillé du barde. Enfin, il se décida à faire quelques pas en avant, pour suivre Zarathoustra et, ne pouvant s'en empêcher, il s'adressa aux rats, d'un ton faussement supérieur.

- Vous là, faites place ! Nous n'avons pas de temps à perdre. Se redressant un peu en un geste parfaitement ridicule d'un point de vue humain, il ajouta, en agitant un doigt d'un air menaçant. "Et si vous interférez, vous aurez à faire à de fiers guerriers !"

¤ Mais qu'est-ce que je fabrique moi ?! Voila que je parle à des rats... Je crains que les égoûts n'influent sur mon esprit et me rendent à moitié fou ! ¤

Se relevant tout de suite de sa fâcheuse position, après avoir évidemment exprimé un léger gémissement de douleur alors qu’il s’eu appuyé rudement le poing dans le dos, Rosimar poussa la porte d’un seul geste de l’avant-bras, puis se débarrassa des outils qui l’encombraient alors, les serrant bien rapidement dans l’aumônière de cuir qui lui pendait sur le côté et qui avait traîné un bon moment au sol boueux, lorsqu’il y était accroupit il y à peu.

-Ouais ptête bien ! Mais commençons par ramener cette foutu babiole au plus tôt et avec nos vielles carcasses intactes. Répondit-il au sorcier d’un sérieux déroutant. D’un signe de tête menaçant vers les rongeurs, l’ancien alla s’élancer et donner un bon coup de pieds vers ces derniers afin de les faire fuirent. ¤Allez, fouttez-moi l’camp sales vermines, j’ai pas le temps d’socialiser c’soir !¤

Tout en s’enfonçant dans le couloir, il scruta le plan qu’on lui avait confier afin de ne négliger aucun détail qui apparaissait sur le manuscrit. Balayant la boue de ses chausses autrefois splendide, l’homme de la Saiyaddar s’abandonnait à la complexité de ces égouts qu’il ne comparait nullement aux galeries souterraine et complexes minier dans lesquelles il avait passé quelques années jadis, lorsque la vie était si simple…

Depuis la séparation d’avec William, le génasi n’avait pas pipé un mot. Donner son avis ne servait à rien et les retardait. De toute façon, il était presque impossible de faire changer Rosimar d’avis et il n’avait pas de temps à perdre à s’y employer. Cependant, le fait était qu’ils venaient de perdre un membre du groupe et que cela pourrait s’avérer fâcheux par la suite. Si William avait été engagé par Sans-Nom ce n’était pas pour rien. Peut-être en viendraient-ils à regretter fortement ce départ.

Arrivés devant la grille, Néféris serra plus fort le pommeau de son cimeterre, tandis que Zarathoustra et Nish devisaient. Il se demandait encore de quelle utilité était le hin. Un barde… Franchement, il ne voyait pas. Rosimar crochetait la serrure et Néféris le regarda faire, admiratif malgré tout. C’était quand même bien pratique ce petit talent. Zarathoustra semblait trouver ça à son goût aussi vu la remarque qu’il fit au roublard.

C’est alors que des rats apparurent. Maudites bestioles… Le génasi ne les portait pas particulièrement dans son cœur et en plus, ceux-là avaient un comportement étrange. Ces bêtes là n’étaient-elles pas censées s’égayer en tout sens avec tout ce boucan ? Méfiant, il les regarda avec dégoût. Le sorcier fit allusion à Alexan et Nish releva. Néféris se tourna vers lui.

- "Oui, c’était bien lui… Soit disant qu’en nous barbouillant avec leur sang, on éviterait de se faire attaquer…"

Il eut une petite moue de pur dégoût en disant cela. Il remarqua qu’aucun d’eux ne semblait à l’aise avec les rongeurs. Mais était-il le seul à vraiment s’en méfier ? Quoiqu’il en soit Rosimar mit un coup de pied pour les faire s’enfuir et s’engouffra dans le tunnel. Néféris soupira, raffermit sa prise sur son arme et fit signe à Zarathoustra et Nish de passer devant. Comme ça, il veillerait sur l’arrière.