۝ Le Coup Du Siècle ۝, Quête de l'Ouroboros

MD

Zarathoustra, Rosimar, Neferis, Alexan

Attaque de Zarathoustra, souffle draconique (niv.0) = DD14
Jet de sauvegarde Réflex de l’Etrangleur : 7(dé) +5 = 12 échec
Souffle draconique (froid) : 1d6 = 5
PV de L’Etrangleur 1-5= -4PV (mourrant)

Zarathoustra, Rosimar, Neferis & Alexan gagnent 125 XP

Une multitude d’étincelles blanchâtres accompagnèrent le souffle de Zarathoustra. Tourbillonnantes, dansantes, flocons éphémères créés par la baisse soudaine de la température, tous se dirigeaient inexorablement vers la créature qui, tentant de se protéger derrière ses bras malingres, sentit ceux-ci se raidir. Il hurla toute la poignée de secondes que dura son calvaire, ses plaies gelant sous le froid magique sans lui apporter le moindre anesthésiant avant de s’effondrer, vaincue, face contre la pierre sale, à l’image de sa proie et d’Alexan qui n’avait toujours pas repris conscience.

Un bruissement, un murmure peut-être, se fit entendre dans le couloir qu’ils avaient emprunter peu de temps au par avant mais nul n’aurait pu jurer qu’il s’agissait de plus qu’un écho de la dernière plainte de la créature qu’ils venaient d’occire.

Rosimar et Neferis ne sentirent rien plus qu’un souffle plus frais au milieu de la moiteur de l’égout mais tous deux eurent un mouvement de recul, tant par la violence du cri que par la surprise de voir leur compagnon produire un tel cône.

Nish

Un hurlement terrible tant qu’inhumain emplit soudain l’espace, venant sans conteste du tunnel qu’il empruntait déjà à contre coeur. Quelque chose ou quelqu’un venait de rendre l’âme dans cette pièce qu’il voyait si chichement éclairée et qui soudain avait pris une teinte blafarde. Il lui sembla un instant que l’air se purifiait mais revint sur cette impression en prenant conscience que si l’odeur avait pu changer, ça n’avait duré qu’une ridicule seconde.

William

Marcus haussa les épaules et secoua la tête en réponse au moine. Il s’était attardé une seconde sur le cadavre allongé sur la table, dégageant par là même le morceau de plan maculé, mais semblait répugner à fouiller plus que nécessaire les cadavres. Il avait également pris sur lui de goûter le liquide sombre et recraché avec force ce qui devait être plus vinaigré encore que ce que le marin était capable d’ingurgiter.

Ils prirent alors le chemin dans lequel William n’avait eu le temps de faire que quelque pas, à contre courant, s’approchant d’une chute de plus, plus bruyante que la première, il la percevait clairement alors que même la lueur de leur torche ne permettait de l’apercevoir.
La marche précautionneuse nécessaire à ne pas glisser leur fit perdre la notion de temps et de distance mais ils finirent par atteindre la chute. Le tunnel se terminait en cul-de-sac dont le plafond était ouvert et laissait s’écouler le flot d’eau viciée de l’étage supérieur. A gauche, William découvrit les échelons de métal qui leur permettraient de rejoindre le niveau de ses compagnons ... et des traces rougeâtre de sang et de rouille mêlés ...

-Putain d’merde ! S’écria fortement Rosimar en tombant presque sur le cul à la suite du souffle de givre et des cris d’agonies ! ''Mais qu’est-ce que… Hum !'' Rengainant son cimeterre d’un coup sec et se retournant la gueule ensanglantée et en sueur vers le sorcier, l’homme de la Saiyaddar lui partageais un regard inquisiteur tout en restant muet un bref instant. ¤Quel détail à négliger ! Non mais, je vais l’avoir à l’œil celui là, il est trop…¤ Il ne pu que se frotter les deux bras vigoureusement après un tel vent de fraîcheur, et malgré toute sa stupéfaction, le rustre roublard n’interrogea point Zarathoustra sur ses tours de passe-passe…

-Alors. Marquant un moment pour éternuer un petit peu, il continua sa phrase : ''On à pas toute la journée !'' Prenant juste un petit moment pour larguer un bon coup de pied dans la carcasse de la créature gisante au sol tout crotté, il ajouta :''Néféris, tu jette un coup d’œil au gamin !'' S’essuyant le visage toute en sueur de sa main encore plus sale, il renifla et se pencha vers la créature pour voir s’il ne pouvait pas y retrouver sa dague de jet.

-Si t’as d’autres ‘talents’ cachés du genre le jeune, tu d’vrais ptête m’le dire maintenant. Dit-il, tout en fouillant la dépouille du monstre : ''Trop dégueulasse ce truc !''…

Par réflexe, l'Halfelin avait stoppé son avancée dès qu'il entendit le cri. La scène lui avait semblé irréelle et, encore maintenant, alors que tout était déjà terminé, il avait du mal à croire qu'il se soit vraiment passé quelque chose. Il resta un instant indécis, tenant sa torche devant lui sans faire le moindre mouvement.

¤ Qu'est-ce qui a pu lâcher un cri pareil ? Pis, c'est mort ou ça a juste eut mal ? Oh la la... Et si je rebroussais chemin ? Non ! Pas possible Nish et tu le sais... Finie la vie sur les routes, seul à se peler le cul sur les routes de tavernes en auberges. C'est une chance unique, la rate pas, allez, courage merde ! Enfin, la merde, je marche déjà dedans... ¤

L'Halfelin ne put retenir un léger gloussement à sa pensée qui n'amusait que lui. Elle lui redonna un peu de courage mais il savait que s'il tombait sur autre chose que ses compagnons, il risquait de filer en vitesse dans le sens inverse sans demander son reste. Il lui tardait de faire la connaissance des aventuriers avec lesquels il allait passer du temps pour accomplir la mission qu'on leur avait confié.

¤ Me demande si c'était bien eux là-bas... Et si c'est le cas, tout ce boucan, ces cris... Oh la la, peut-être... Non, faut pas qu'j'y pense ! ¤

Nish ferma les yeux, inspira très doucement pour ne pas suffoquer à cause de l'arôme subtil des égoûts et relacha l'air en un lent et long soupir. Il rouvrit les yeux et, puisant du courage dans l'intime conviction que la situation ne pouvait pas être pire, il reprit sa route. Pour lui, impossible que cela empire. Les égoûts empestaient si fort et étaient si humide qu'il doutait qu'un éventuel monstre ose vraiment s'y aventurer. Naturellement, les égoûts n'étaient en rien un environnement connu de l'Halfelin et son ignorance était la cause de cette conviction ridicule.

¤ De toute façon, je suis trop jeune, trop bon chanteur et trop beau pour mourir maintenant ! Mais qu'il est long ce... passage ? tunnel ? trou à merde ? Qu'importe son nom, c'est long ! ¤

William regarda Marcus comme pour lui demander son avis sur le tuyau qui montait vers l'étage supérieur. *Peut-être que mes compagnons ses trouvent à l'étage supérieur... pourtant qu'est-ce que je vais dire à Marcus lorsque nous les rejoindrons? Désolé, je n'ai jamais été employé par ton gars en noir... Non, il faudrait trouver quelque chose de mieux. Au mieux, garder Marcus avec nous ne poserais pas de problème.*

-Écoute, Marcus, nous devons monter à l'étage supérieur, se tunnel nous le permet et nous ne pouvons pas laisser passer cette chance. Étant donné que je ne suis pas capable de mentir, je vais te dire une petite chose. Ton gars en noir, je ne l'ai jamais vu. Je travaille pour un autre type qui n'a pas de nom. Mon groupe est probablement en haut. Libre à toi de te joindre à nous. De là, tu verras si tu veux nous aider où non. De toute façon, je suis pas mal certain que le gars que tu devait chercher et l'un des cadavres que nous avons vu en route.

Le servant d'Eldath lui adressa un sourire désolé et sincère. Il n'avait pas voulu lui mentir mais il avait voulu trouver la bouche d'égout. Il s'était retrouvé dans se pétrin à cause qu'il n'avait pas clarifié ça avant et il s'en voulait. Il ne voulait pas se l'avouer mais il s'était attaché au marin. On dit souvent que les épreuves rapprochent les gens et c'est se qu'il s'était passé pour le moine. Lamebleue fit signe au marin qu'il devait y aller et avec son agilité habituelle escalada rapidement l'échelle.

William monte l'échelle et examine les lieux rendu en haut.

’ennemi etait passe de vie a trepas, ou du moins il semblait en prendre inexorablement le chemin. Souvent ‘Zarathoustra le Magnifique’ avait vecu ces moments au cours desquels se relachent les nerfs, ces instants voles au temps qui permettent a un mortel de ressentir son corps comme jamais. Mais Zarathoustra, aquafondien sans legende ni meme hauts-faits restait tendu, les yeux rives sur la creature dont l’ame gagnait peu a peu les rives du Styx. Une larme coula le long de sa joue. Phenomene du au froid, hyper sensibilite, consequence d’un relachement de ses peurs ou compassion, nombreuses pouvaient etre les causes de ce qui aux yeux de certains pouvait paraître comme une faiblesse ephemere.

Il semblait peu probable que le jeune homme ait entendu les propos de Rosimar. Sans detourner les yeux du glacon qu’il avait surnomme ‘le ripailleur’, l’ensorceleur pensait a haute voix, en dehors du monde. « La victoire a un gout bien amer lorsqu’elle se fete sur l’Autel de la violence. Combien de creatures combattant pour leur survie devrai-je occire si je choisis le chemin qu’arpentent ceux dont l’on narre la legende et dont l’on vante le courage et la passion ? L’habitude me dites vous… que me plait de banaliser le meurtre ? J’enrage, vous, compromis et autres perversion de la nature humaine, je… ». Se rendant soudain compte qu’il parlait a voix haute, l’aquafondien se tut, et jeta un œil furtif autour de lui. Rosimar s’occupait du glacon et Neferis allait surement aller voir Alexan, aussi se dirigea-t-il vers le corps dont se repaissait l’etre qui gisait desormais sur la pierre froide. Apres une breve inspection visuelle visant a determiner d’où venait l’humanoide tant socialement que physiquement, Zarathoustra entreprit une fouille minutieuse. Un masque avait saisi son visage si souvent souriant. ¤Peut-on reellement rire de tout ? Je l’ai cru autrefois… et je dois le croire a nouveau. N’oublie pas que cette creature etait muee, cela ne fait aucun doute, par les forces du Mal et use de cette souffrance comme d’une force pour soutenir la lutte eternelle de la vie contre la mort mon brave Zarathoustra, et le soleil brillera a nouveau.¤

Le génasi avait senti le froid du sort de l'ensorceleur et regarda avec une certaine fascination, la chose qu'ils combattaient geler sur place. Rosimar jura avant de mettre un coup de pied à la bête pour la forme, lui disant d'aller voir Alexan. Ah oui... Il l'avait presqu'oublié.

Alors qu'il se dirigeait vers le demi-elfe inconscient, il regarda Zarathoustra qui murmurait de drôles de paroles qui firent hausser un sourcil à Néféris. Etait-ce la première fois que l'humain tuait quelqu'un? Enfin quelqu'un... C'était un bien grand mot. C'était un créature, qui avait tenté de les tuer qui plus est.

Sans regarder l'humain et en s'accroupissant près d'Alexan il murmura, mais d'une voix qui portait loin, portée par le vent :

- "Joli sort, Ensorceleur. Tu as bien fait de nous prévenir de nous pousser."

Il mit ses doigts au niveau du coup d'Alexan, cherchant son pouls. Bon, le pouls était correct, bien qu'un peu faible. Il tapota légèrement la joue du demi-elfe, l'incitant à revenir à lui.

- "Eh Alexan! C'est fini la sieste!"

Précautionneusement, il se passa une main sur son côté blessé. Rien de grave comme il l'avait déjà constaté, mais c'était tout de même douloureux. Maudite bestiole! Il fallait se remettre en route, mais avec l'autre idiot dans le coma...

Doucement, petit à petit il sentit ce qui l'entourait: d'abord le froid intensifié par ses habits mouillés, puis le contact sur sa joue.
Après ça se fut son ouïes et son odorat qui lui revint: il sentit l'odeur putride des égouts puis entendit la voie du génasi. Il ouvrit les yeux et tentât de se relever, en même temps que son cerveau se remit à tourner:
Que lui était il arrivé depuis la rencontre avec le monstre? Il s'était réveillé seul, avait fait deux trois pas puis ... il avait dut retomber inconscient.

Les jambes en coton il s'appuyât à la paroie et bien que cela lui semblât futile il refusât l'aide de Néféris et cherchât à s'orienter, il fit deux trois pas et eue un haut le coeur qu'il préférât ne pas laisser sortir: il valait mieux qu'il garde quelque chose dans l'estomac, même s'il ne pouvait identifié la chose en question.

Une fois la crise passé il se passât une main qu'il voulait fraîche sur son visage trempé de sueur avant de se retourner vers le génasi:
-C'est par ou ?
Dit-il d'une voie faible, tout en s'appuyant sur la parroie la plus proche.

MD

Zarathoustra, Rosimar, Neferis, Alexan, Nish

Les derniers flocons produits par Zarathoustra fondirent avant d’atteindre le sol, déjà les marques du givre magique qui étaient venu à bout de leur ennemi disparaissaient-elles, donnant à sa peau une apparence huileuse.

Rosimar n’eut aucune peine à trouver sa dague de jet, elle avait rebondit juste à côté de sa cible. Même à l’aveugle, le roublard se révélait être bon lanceur, sans Néféris il l’aurait sans nul doute touché… mais n’aurait sans doute jamais découvert le talent caché du sorcier.
Se penchant près du corps grisâtre, il sentit son souffle putride, lent et saccadé. Tombée inconsciente à cause de la douleur, elle n’avait pas encore rendu son dernier souffle … même si ce n’était plus qu’une question de secondes …
Le fouillant, il trouva une bourse comprenant en tout et pour tout, trois pierres qu’il avait du trouver indigestes et dont la forme avaient plu à son regard mauvais. Des gemmes bleuetées sous la lueur des torches.

Zarathoustra eut bien du mal à déterminer la provenance de l’humanoïde. L’Etrangleur avait semble-t-il profiter d’une blessure, une large balafre causée par des griffes, aucunement par les tentacules du monstre vaincu, et l’avait ouverte pour se repaître du malheureux. Son habillement était pratique, chaud sans être oppressant, près de corps sans être serré et chargé de nombreuses poches renforcées de cuir qui avaient du camoufler des dagues de jets mais qui étaient vides à présent. Les manches doublées cachaient une série de fils et barres diverses de fer, la veste, une petite bourse serrée pour empêcher les pièces de s’entrechoquer avec une pièce d’or et douze pièces de cuivre de différentes régions. Le tout passé sur une armure de cuir sombre.
Sous son corps se trouvait encore une rapière de belle facture mais rien qui permette de plus l’identifier.

Sous les tapes répétées de Néféris, Alexan finit par ouvrir les yeux. Son état était déplorable, sans soins il pouvait à peine tenir debout. Pour un moment du moins, il ne lui prendrait plus l’idée de se prendre pour quelque guerrier-acrobate.
Se redressant, le génasi aperçut au loin, par le tunnel duquel ils venaient, la lueur d’une torche, portée bas, et vit la silhouette de son porteur … avancer dans leur direction …

Evénement inattendu:
… et se retourna aussi vite en entendant le magicien s’effondrer une fois de plus. Il accourut vers le corps inerte de leur ancien compagnon pour découvrir avec horreur que son sursaut de conscience était le dernier, aucun pouls, plus le moindre souffle ne l’habitaient.
Du sang s’écoulait de ses oreilles et son nez, signe de l’hémorragie cérébrale qui venait de l’emporter bien loin des égouts puants de Luskan …

Alexan est décédé.

William

Marcus s’arrêta à quelques pas du moine. Stoppé net par la surprise causé par ses révélations.
- Humph ... Et c’tait moi qui cachait que’qu’chose … J’suis sensé encore te croire ? Pas capable de mentir ? A d’aut’ mon gars ! Tu n’as pas arrêté !
Fronçant les sourcils, il s’approcha néanmoins de barreaux de fer et y aperçut les traces de sang qui n’avaient attiré la curiosité de William.
- Oooh non. C’n’est pas un homme-lézard qu’on m’a envoyé chercher et c’sont les seuls cadavres que nous ayons trouvé jusque là …Ma main au feu qu’il est passé par ici et qu’ce sang est l’sien …

Le moine montait péniblement, éclaboussé par la chute, ne pouvant s’aider que d’une main, l’autre tenant sa torche à l’abri de l’eau alors qu’il eut été si simple de la confier au marin. Par prudence ? Si le marin avait pris son mensonge plus mal qu’il ne le pensait déjà ? La hâte de retrouver ses compagnons ?
Le couloir dans lequel il arriva était étroit et bas de plafond. Il aurait à marcher accroupis avec ce que ça pouvait présenter de périlleux avec le courant dans lequel il pataugeait. Le fond du couloir semblait fermé par une petite herse.

orti de sa torpeur et a nouveau conscient du monde qui les entourait, Zarathoustra examinait le corps avec precision et circonspection. « Ce n’etait pas un sort mon cher, mais ne rentrons pas dans les details, nous avons deja assez traine. » dit-il sans relever la tete. L’aquafondien n’avait aucunement envi d’expliquer la difference entre ce souffle et un sort mais il n’avait pu s’empecher de corriger le genasi, surement a cause de l’etat dans lequel il etait. Il fallait qu’il redevienne maitre de lui-meme.

De facon fort illogique, la mort d’un etre superieurement intelligent comme un humain affectait beaucoup moins le manipulateur de la magie profane. C’etait surement l’habitude, meme s’il essayait de ne pas trop se le rappeler. Sa fouille minutieuse effectuee, il se releva, une bourse et une rapiere dans chaque main, puis il commenta ses trouvailles en agrementant de gestes ce qui paraissait etre un discours. « D’apres moi, cet homme, malchanceux ou conscients des risques qu’il encourrait en arpentant ces egouts ou une rue proche, etait voyageur ou marchand. On peut voir aux nombreux outils qu’ils arborent et a leur harnachement qu’il etait ‘debrouillard’ et je mettrai ma main a couper que le bonhomme menait en fait une mission comme la notre : il allait ‘emprunter’ un objet en s’immiscant dans une maison par les egouts. Il eut le malheur de tomber sur une creature qui le lacera mais n’en fit pas son repas puisque le ‘ripailleur’ s’occupait de cette tache. L’autre creature l’a attaque pour tuer selon toute vraisemblance. Moralite : soyons sur nos gardes car on nous attend peut-etre ! Ne perdons pas de temps a partager ces pieces pour le moment, je les garde et vous donnerai votre part une fois notre mission accomplie. » Zarathoustra ensuite donna la rapiere a Neferis d’un geste fluide : « Et si ce morceau de fer peut vous etre utile, et bien servez vous en ! Ce n’est pour moi qu’un cure-dent pour dragon. »

Alors qu’il discourrait, l’ensorceleur avait vu celui qu’on lui avait decrit comme etant Nish. Il ne s’etait pas interrompu pour autant et lui avait fait signe d’approcher. Maintenant qu’il avait fini de parler, il se retourna vers lui et fit les presentations : « Je ne pensais pas que vous alliez venir Nish, mais maintenant que vous etes la et qu’en plus nous avons un compagnon gravement blesse, votre aide nous sera plus qu’utile. Je suis Zarathoustra Lamora, enchante de vous connaître. »

Le jeune homme avait desormais retrouve le sourire et ne s’etait pas rendu compte de l’etat veritable d’Alexan.

William qui montait avec peine se retourna pour regarder le marin qu'il avais fini par apprécier dans les yeux. Puis il lui dit de sa voix sereine et qui se voulait sincère:

-Je suis désolé, mon ami, je n'ai pas pu faire autrement. J'étais obligé de te mentir pour savoir si ta mission vouait la mienne à l'échec. Comprends-tu? Je serais désolé de te voir partir mais je poursuivrai quand même ma mission. Je ne peux pas te prouver que je suis un homme honnête et je n'ai que ma parole à te donner. Trève de bavardage. Je dois partir, adieu Marcus le marin, peut-être que nos routes se croiseront à nouveau un jour. J'ai été content de te connaître.

Sur ce, le moine poursuivit sa pénible ascension et arriva finalement en haut, les muscles en feu. Le temps de reprendre son souffle et il repartait, accroupi, vers se qui semblait être une herse. Il pataugeait dans l'eau la plus souillé qu'il n'avait jamais vu, ¤Quel affront, Déesse des eaux, que de salir ainsi le saint liquide terrestre. J'espère que ce joyeux Marcus me suit toujours...¤ Arrivé à proximité de celle-ci, il l'étudia pour voir s'il ne pourrait pas passer entre les barreaux grâce à sa minceur ou s'il y avait une brèche. Sinon, il aurait certainement à user de sa force. Peut-être bien aussi qu'elle était tout simplement ouverte...

William monte l'échelle, parcourt la distance jusqu'à la herse puis tente de trouver un moyen de passer (fouille s'il le faut).