Val de Sundabar, L'homme venu de l'Orient

Lye se sentit revigorée par sa courte méditation bercées par de doux songes qui lui avaient réchauffer le coeur. Elle avait put pendant ces quelques heures de repos reprendre contact avec ceux qui lui étaient chers par la la voie des rêves. Mais quand elle ouvrit les yeux l'humidité ambiante la fit reprendre ses esprits.
Comme le barbare l'avait prédit, la pluie n'avait pas cessé et continuait à fouetter la tente en un rythme régulier. Regardant autour d'elle elle aperçu l'elfe aux cheveux diamants plongée dans ses songes, son visage porcelaine affichant un sourire serein. Toutes deux c'étaient dévêtues pour se débarrasser des vêtements humides qui leur tenaient plus froids qu'autre chose. Les tentes étant séparées, l'absence de vêtements sur le corps des deux jeunes femmes ne portaient atteinte à la pudeur de personne. A vrai dire, Lye ne l'était pas vraiment, car pour elles la beauté d'un corps nu n'était pas à cacher.
Se redressant sans bruit pour ne pas troubler la méditation de son amie, la sombre quesselle fit glisser sa tunique le long de ses courbes, natant sa chevelure d'argent pour ne pas qu'elle l'encombre d'avantage. L'eau qu'elle retenait provoqua chez elle un nouveau frisson en entrant en contact avec sa peau d'ébène. Décidément, le temps n'allait pas les aider à avancer..
Prenant possession de son arme et rabattant sa capuche, l'elfe sortit alors de la tente en affrontant l'averse qui ne tarda pas à mouiller les quelques parties d'elle qui avaient réussies à sécher..
Levant les yeux vers le ciel, elle ferma ses paupières, appréciant malgré leur fraîcheur le contact des gouttelettes de pluie. Quelques rayons de lune se faufilaient à travers les nuages, certains s'égarant dans les cheveux de nacre de l'elfe noir en y faisant naître de centaines de reflets d'argent. S'asseyant sur l'herbe humide qui ne pouvait pas d'avantage mouiller ses vêtements, la prêtresse resta songeuse sans pour autant manquer d'attention pour ce qui l'entourait. La moindre des ombres attirant son regard. Les animaux nocturnes eux même c'étaient résignés à affronter la pluie afin de se rassasier et de reprendre le cour de leurs occupations habituelles. C'est donc ainsi que les premières minutes passèrent, la quesselle à moitié perdue dans ses songes, repensant à son passé, aux êtres chers à son coeur...
Anariel vint bientôt la rejoindre, heureuse de la revoir elle lui fit par de ses rêves et échangea avec elles quelques paroles, une discussion agréable et reposante. Mais alors qu'elle s'apprêtait à aller rendre hommage à sa déesse malgré la pluie son amie l'alerta d'une présence qu'elle fut la première à apercevoir de son regard océanique. Fronçant les sourcils, la drow referma par réflexe sa main sur sa rapière. Peut de distance semblait les séparer de l'être qui d'ici n'avait rien d'humain, il fallait prévenir les autres!
Sans attendre d'avantage, elle se dirigea vers la tente des garçons, l'ouvrant. Se penchant sur eux, la quesselle effleura leurs joues pour les réveiller en douceur, leurs adressa quelques paroles d'un calme imperturbable:

"Mamon, Kran, réveillez vous, quelqu'un approche..."

Quelques mèches de nacre échappaient à sa coiffure, des gouttelettes de pluie y glissant avant de finir leur course sur les visages des deux endormis.

Anariel ouvrit légèrement les paupière, observant calme le fond de la tente, sans réagir, sans un seul mouvement, ses membres légèrement engourdis sous la tente. Elle était encore un peu dans ses doux songe, dans l'étreinte doucereuse, ces visages de ses êtres qui lui étaient si cher. Puis elle se frotta les yeux, calmement, se levant, observant que Lye n'était plus dans la tente...Elle devait être dehors, a faire son tour de Garde. Elle enfila donc en vitesse ses habits encore humide, grimaçant au contact humide et glacial du tissu détrempé. Et quand elle fut vêtue, elle rejoint son amies a la peau d'ébène dehors, causant avec elle de ses rêves, d'un peu de tout en vrai.

Et d'un coup, la jeune quesselle posa son regard d'océan sur le paysage sous la pluie. Elle tremblait légèrement, ayant désiré que cette pluie cesse, la nature était si peu clémente pour les frères des marches....Son regard d'abord fixe et songeur changea en un instant... Elle approcha un peu le buste vers le loin, croyant voir quelque chose....Et la Douce elfe, grâce a sa bonne vision, reconnut une silhouette assez grande, semblant peu humaine...Elle en avertie directement Lye, et elle pouvait sentir dans sa voix une lueur d'angoisse. Lye serra ses main sur sa rapière et partie reveiller Kran et Mamon.

L'elfe Lunaire ferma les yeux, et partie sous la tente pour chercher son arc et ses flèches...Elle peuvent être très utiles, l'on ne sait rien de cette silhouette, de plus elle n'as guère l'air humaine... Elle ressortie donc de la tente, rejoignant sa chère amie, posant son regard sur la silhouette se dirigeant vers eux, s'approchant de plus en plus....Elle serra la main sur son arc, ne quittant pas du regard la silhouette, toujours prête a attaquer si la troupe est menacée...

Ana savait se battre, a force de voyager sur les routes, elle en avait fait des rencontres agréables et désagréables....Mais elle ne sait pas pourquoi, cette silhouette l'intriguait vraiment? Qui était ce?

Narration

Réveillés en plein sommeil, les deux hommes maugréaient tant à cause du manque de repos que de l’humidité qui poursuivait sont éternel travail de sape du moral.
Durant ce temps, l’ensorceleuse elfe avait sorti de sa tente son arc et son carquois afin de parer à toute éventualité. Maintenant elle scrutait la silhouette afin de mieux voir ses traits et de déterminer quelle était la nature de la créature au travers de la bruine ambiante. L’eau lui ruisselait dans ses yeux délicats, l’empêchant de voir correctement.
Le reste du groupe avait finalement émergé au dehors et suivaient du regard la direction que leur indiquaient les jeunes Quesselles. Fronçant les sourcils sous les fines gouttes de pluies, Kran et Mamon observaient à leur tour la progression de l’humanoïde de haute taille. Celui-ci semblait s’être approché puisque seulement une trentaine de mètres les séparaient.
Incapables d’y voir mieux qu’Anariel, ils durent se fier à la description que Lye leur fit désormais qu’elle distinguait mieux les traits.
Près de trois mètres, d’une maigreur inquiétante en comparaison de sa taille, deux grands bras disproportionnés en longueur pendaient le long de son corps à l’apparence caoutchouteuse à cause de la pluie qui tombait.
A ces descriptions et même s’il n’en avait jamais vu de leur vie, le sang des deux hommes ne fit qu’un tour. Tandis qu’ils se regardèrent simultanément, effarés, ils dirent ensemble : "Un troll !".

A la vue du troll Mamon ne pût s’empêcher d’avoir un pas de recul, il se souvint ce que son mentor lui avait raconté sur ces créatures qui attaquaient toutes créatures vivantes.
- Cela commence bien! Dit-il avec une voix qui sortait d’outre tombe, on pouvait entendre un peu de peur et d’hésitation. Préparons nous il n’est pas là pour nous saluer mais plutôt pour nous utiliser comme dîner.

Sur ces mots le demi-elfe fît le vide dans sa tête et réfléchit au sort qui pourrait aider ses amis à vaincre cette créature.
*Troll! Troll! Réfléchit, réfléchit vite que faut il faire, fuire se battre?*

Après quelque seconde il pensa à la fuite car il ne voyait pas comment il pourrait venir à bout de cette créature, mais qu’allez penser les autres si il leurs disait de fuir le prendrait-il pour un trouillard?.
- Je ne vois que la fuite, nous ne pourrons rien contre lui ou alors se cacher le temps qu'il passe ! En même temps il commença à regarder autour de lui pour voir si il pouvait se dissimuler quelque part.

4 ème jour de la Seconde Chevauchée de Marpenoth durant l’année de l’Entropie – Le Clair de lune


Narration

Dragan
La pluie ne cessait de tomber, certes fine et légère, transportée par des vents modérés, mais qui avait l’irritante aptitude à s’insinuer par toutes les failles de la protection du paladin. Couvert d’une large cape à capuche imperméabilisée par des trempages à l’huile de phoques, Dragan avançait le dos courbé sur sa monture. Son cheval semblait lui aussi en avoir soupé de ces intempéries diluviens. Pourtant il était évident que depuis la veille, le temps ne désirait pas montrer une quelconque forme de clémence avec ceux qui n’avaient pas de toit sur leur tête.
Heureusement pour lui le paladin frère des marches avait terminé depuis la veille sa première mission pour le compte de la Compagnie. Bien que minime, cette attribution d’escorte d’un marchand pour le village de Fortnouveau lui avait procuré de la satisfaction et le sentiment d’être de nouveau utile. Peu habitué au climat rigoureux de la région, le jeune homme qui attendait que le temps s’améliore, s’était lassé de patienter lorsqu’on lui avait annoncé que ces caprices de mère nature pouvait parfois durer des semaines entières dans la région. Il s’était évidemment empressé d’acheter l’article peu courant qu’était cette cape, et ne regrettait plus du tout cet investissement. Il avait donc pris son cheval sous le pluie battante pour entreprendre le chemin du retour pour la ville de Sundabar, siège du Bastion de la Compagnie. Après s’être décidé à poursuivre un peu alors que le soleil se couchait, il tomba sur un spectacle dont l’horreur glaça son sang dans ses veines.

Sur le bord de route, une carriole gisait renversée, ses marchandises éparpillées de tout part de manière totalement chaotique. L’absence de corps le surprit dans un premier temps, juste avant qu’il ne constate les nombreuses traces de sang disséminées ça et là sur les objets. Parmi tout ce capharnaüm, Dragan découvrit des bouts de membres arrachés fait, avec ce qui semblait avoir été, une rare violence. Des bouts de doigts, des morceaux de mains, un demi-crâne constituaient une partie du macabre tableau qui s’offrait à lui.
Le paladin d’Ilmater ne pouvait que trop bien ressentir la souffrance qui avait prit place en ce lieu, et ivre de tristesse, désireux d’en savoir plus sur l’immonde être qui avait pu perpétrer pareille atrocité, il opta pour remonter les traces laissées.

Une fois l’émotion première passée et son chemin détourné, il réfléchissait plus posément. La taille des empreintes ne présageait rien de bon, et la force colossale ayant nécessité à faire virer la carriole non plus d’ailleurs. Peut-être ne serait-il pas de taille à affronter la chose qu’il s’était mit à suivre impulsivement.
A la nuit tombée, poursuivant sous le clair de lune qui éclairait par intermittence la plaine sur laquelle il chevauchait, le jeune homme vit enfin l’objet de sa poursuite. Une grande silhouette émaciée aux bras disproportionnés avançait aux confins de sa vision.

Le barbare se réveilla en sursaut lorsque ses compagnons le secouèrent. Il se frotta les yeux et se leva d'un bond, il saisit sa hache par réflexe se leva et se dirigea en direction des deux elfes. Apparemment, un troll venait dans leur direction en marchant doucement. Mais ne sachant pas ce qui se passe dans la tête du troll les compagnons des marches se demandaient ce qu'ils allaient faire. Ils leur fallaient se concerter au plus vite. Leur principal avantage était leur supériorité numérique mais face à la force d'un troll les chances devenaient quasi équitables. Un frisson le parcourut, mais on ne pouvait savoir si cela était du à l'humidité des vetements ou bien à la venue de l'affrontement avec le troll. Le barbare n'avait jamais eu peur d'affronter un adversaire mais connaissant la force légendaire de celui-ci il rassembla ses esprits et parla à ses compagnons.

- Que faisons-nous, on s'interpose, on le sonne ou on fuit. Si on fuit il risque d'anéantir tout notre équipement et nos bêtes. Il nous faut réagir vite et bien"

Le colosse des montagnes attendit une réponse de ses confrères tant bien que mal mais plus il attendait et plus le troll se rapprochait.

Anariel frissonna quand elle reconnut en cette silhouette étrange la forme d'un troll. Cela lui rappela sa première nuit en Haute Foret, ou elle et sa fille furent attaqués par des Trolls. Elle avait bien crut cette nuit la qu'elle allait rejoindre la Dame des Mystères afin de la servir. Même si elle aurait était heureuse d'être auprès de sa dame, elle voulait encore vivre. Et c'est précisément la qu'elle fit sa rencontre avec Lye. A cette vision une vague de douceur l'envahit, elle se secoua la tête et se redressa, prête a l'attaque. Mais elle se calma écoutant les propos pertinents de Kran et de Mamon. Ils risquaient leur vie, malgré tout, mais auront ils le temps de fuir? Rien que le fait de prendre du temps pour réfléchir a cette question risquait d'en donner au troll qui s'avançait vers eux. Il fallait donc se décider au plus vite! Elle regarda Lye, puis ses autres frères, Puis enfin, tremblant légèrement , elle posa son regard bleu sur l'immense créature, ses pupilles luisant d'une lueur d'angoisse.

-Mes amis, il faut prendre au plus vite une décision, le temps s'écoule et le troll se rapproche!Fit la jeune Elfe lunaire. Elle se rapprocha par instinct de son amie à la peau d'ébène. La quesselle serrant son arc entre ses doigts, priant Mystra de veiller sur eux et de les protéger. De toute façon elle a toujours ses flèches, ses sort et le soutien de ses compagnons, combattre est risqué, surtout une tel créature!! Même si elle préférait l'attaque, la fuite etait une bonne solution. Mais elle attendait la réaction de Lye et la décision de tous pour foncé ou non. Elle suivrait la décision, car ce serait le groupe qui en aura décidé. Mais vite!!Car plus il sera proche, plus l'option de fuite serait improbable.

*Mystra, protégez nous!*

La belle aux cheveux de Diamant commençait vraiment a être terrifié, son coeur battait a la chamade, dut au stress et a la peur. Dans sa tête résonnait des tambours, toujours plus fort, et elle commençait a vaciller voyant le troll s'approchait de plus en plus...

Le paladin freina sa monture.
¤Quel était cette chose? On aurait dit une bête
difforme. ¤, La curiosité s’étant emparée du paladin depuis un bon moment déjà; La taille des empreintes qui ne présageait rien de bon, la force colossale ayant nécessité à faire renverser la carriole non plus d’ailleurs, ainsi qu’une silhouettes mouvantes. Il ne lui en fallait pas plus pour l’inciter à changer sa trajectoire.

Mais le doute freina son intention. De qui ou de quoi s’agissait-il vraiment? Il leva les yeux vers le ciel, la lune éclairant son visage, la peau meurtrie par le froid, le sang glacé par la peur. Un homme seul poursuivant son chemin sous le clair de lune qui éclairait par intermittence la plaine sur laquelle il chevauchait, n’a rien de très rassurant!

Fidèle à ses croyances et ne pouvant rester là sans rien faire, son courage reprenait le dessus. La haine qui montait en lui semblait lui procurer suffisamment de forces pour combattre une armée.

¤ Il est de mon devoir de rendre justice à ces pauvres gens! Qu’il s’agisse d’une bête où d’un homme, il le paiera de sa vie! ¤ dit-il d’un ton enragé. Il dégaina son épée et décidé, éperonna sa monture pour se diriger en direction de l’étrange silhouette. Sa décision était prise : il y avait un meurtrier en ces lieux et son devoir sacré était de le tuer. Les mâchoires serrées par la froide détermination qu'il affichait, il se dirigeait droit vers la mystérieuse silhouette tueuse. Les empreintes menaient ici et Dragan était fermement décidé à connaître l'auteur de ce massacre.

L'elfe noir fronça légèrement ses sourcils argentés, son regard océanique perçant à travers les ombres de la nuit sans aucun mal. Lorsqu'elle posa ses grands yeux en amendes sur le le monstre, ses compagnons purent clairement percevoir le frisson qui courut le long de son échine. La prêtresse avait déjà eu l'occasion de croiser ces créatures en compagnie des siens, la silhouette voûtée et non moins impressionnante la pétrifiant sur place. Cependant, une fois l'effet de la surprise passé, l'elfe pris une grande inspiration et détendit ses membres, son estomac se dénouant. Elle savait que la peur et l'angoisse ne résoudrait rien et encore plus face à un ennemi qu'elle savait bien trop puissant pour eux. Son clan et elle avait une fois tiré Anariel des griffes de ces créatures, et toutes les images du combat étaient encore intactes dans son esprit tout comme les blessures que portait son amie. L'elfe lunaire devait garder d'eux un douloureux souvenir..des cicatrices témoignant surement encore des coups qu'elles lui avaient infligé. Où serait elle à présent si les prêtres de la dame de la danse ne l'avaient pas secourut pendant leur rituel sacré?

Fermant un instant les yeux, la sombre quesselle remplis ses poumons d'air, ne faisant même plus attention à l'humidité de ses vêtements. Elle décrit ensuite le monstre à ses compagnons en ouvrant à demi ses paupières sur sa douce amie, n'affichant aucune surprise lorsque Mamon et Kran crièrent en coeur le nom de la créature. Elle ne savait pas vraiment à quelle réaction s'attendre de la part de l'ensorceleuse..
Lorsque le prêtre de la reine des forets proposa la fuite, Lye perçut son inquiétude face à leur réaction. Cependant, elle acquiesça sans aucune hésitation. Cette réaction était une preuve de sagesse de la part de son compagnon qui se souciait apparemment plus de la sécurité des siens plus que de sa gloire personnelle.
Sans perdre son calme, elle pris la parole, quelques mèches nacrées échappant à sa capuche:

"Frère Mamon vos paroles trahissent ici toute votre sagesse."

Glissant son regard limpide sur Kran, elle lui adressa un sourire amical.

"Frère Kran, sachez que les trolls ne sont pas des créatures si faciles à...assomer, il nous faut fuir au plus vite. Moi et Anariel en avons déjà rencontré dans le passé et nous sommes loin de faire le poid."

A ces mots elle revint à son amie, glissant sa main dans la sienne en lui adressant un sourire rassurant. Elle avait perçut son angoisse, et elle n'en était pas surprise. Cependant, elle avait reussi à calmer la sienne et ses idées étaient parfaitement claires. Il fallait replier le campement au plus vite et fuir loin de la bête..
Si ils les rattrapaient, elle pourrait toujours essayer d'invoquer les ténèbres pour les dissimuler, mais un simple sortilège suffirait il à se cacher d'une telle créature?
Alors, regardant tour à tour chacun de ses compagnons, elle prit à nouveau la parole:

"Il n'y a pas de temps à perdre, il faut replier le campement en vitesse et fuir le plus rapidement possible. Si il nous rattrape nos chances de survie sont infimes bien que je ne prétende pas connaître vos capacités de combattant.
Ces êtres sont d'une puissance que vous n'imaginez pas..
Je ne sais si c'était une illusion due à l'épuisement, mais j'en ai déjà vu un se régénérer sans aucun problème en reposant simplement son membre au bon endroit..."

Bien que calme, la prêtresse s'inquiétait pour la suite des évènemants. Si ils venaient à affronter le troll, survivraient ils? Et sa déesse ne s'offencerait elle pas de la voir ainsi fuir devant le danger? La dame de la danse encourageait ses suivants à détruire le mal.. Mais dans le cas présent, c'était la créature maléfique qui risquait de les détruire!!
Serrant un peut plus la main d'Anariel en plongeant son regard dans le sien, elle lui sourit, tentant de l'apaiser comme elle avait sut le faire à plusieurs reprises.



Portant son regard vers la lune, l'elfe noire porta sa main à son médaillon, adressant à sa déesse une prière dans la langue des siens, le commun des profondeurs:

"Veille sur nous dame de la danse, guide nos pas loin du danger.."

La langue était presque aussi chantante que l'elfique et non moins subtile. Cependant, il était certain que ce n'était pas la même et la façon dont la danseuse la parlait expliquait clairemant son accent.

Kran partageait son attention entre l'approche imminente du troll et les propos que lui prodiguaient l'elfe lunaire Lye. Sa respiration devient haletante, cela lui rappela ses combats contre les grizzlis des montagnes mais en ressassant les mots de sa sœur de quête il se dit qu'il valait mieux éviter l'affrontement direct à proprement parlé.

- Essayez de distraire son attention avec de la nourriture ou un stratagème dont votre peuple à le secret mes chères elfes, le temps de se mettre à l'abri et de plier bagage. Ne prenons pas le risque que l'un d'entre nous ne se fasse blesser avant même d'avoir un quelconque indice sur notre but. Je m'occupe de ranger les tentes occuper vous de nos mules.

¤ Ne décevons pas Théodus ¤

Kran commença à ranger avec une vitesse inouïe la tente qui le protégeait pour dormir ainsi que ses affaires, négligeant quelques peu le pliage de la toile mais seul le résultat comptait à présent au vue de la situation. Après il faudrait s'atteler à celle de ses compagnons.