Val de Sundabar, L'homme venu de l'Orient

Le colosse des montagnes n'avait pas pensé à un début d'aventure si passionant et envoutant. L'attaque d'un troll, une embuscade, des cadavres mystérieux le long de leur route, tout ce qui pourrait mettre en joie un barbare digne de ce nom. La seule contrainte que Kran supportait de moins en moins était cette pluie, il préférait contrôler les évènements et ses éléments naturels commençaient à le taper sur le système mais il se tût tout de même pour ne pas décourager ces compagnons.

¤ Encore cette foutue pluie, on en finira donc jamais, en plus on ne voit pas à 10 mètres, j'espère que d'autre évèvenement sympathique ne vont pas avoir lieu. Faite qu'on arrive dans un endroit chaud et sec pour changer¤ marmonnait-il dans sa bouche avec la résonnance qu'impliquait sa grosse voie grave.

Le barbare regardait la route se dégrader de plus en plus au fur et à mesure que la pluie tombait, elle devenait de moins en moins pratiquable.
Ces vêtements et lui-même en avait plus qu'il n'en fallait pour absorber toute cette humidité qui dégoulinait le long de son manteau. Il commençait à patauger dans ses bottes et se disait intérieurement qu'il pairait cher pour avoir un bon repas, un bon feu et un bon lit au sec.
Il se retourna pour contempler les visages de ses compagnons mais ce ne fut pas chose facile avec cette ondée, il discernat tout de même leur trait grossièrement.

Narration

Le paladin rapprocha sa monture de celle de Mamon afin d’avoir à éviter de s’égosier en essayent de lui parler. Le jeune combattant aux traits nobles tirait machinalement sur les bords de sa capuche même s’il était évident que celle-ci ne remplissait plus son office à le protéger des intempéries.
- Frère Mamon, comme à votre habitude vous parlez avec sagesse, mais je crois que nous aurions tôt fait de nous perdre ou de nous mettre en danger si nous venions à quitter cette route pour trouver un refuge à la pluie. Et comme vous l’avez constaté comme moi, je ne pense pas que ce soit au bord du chemin que nous en trouverons non plus. Il ne nous reste plus qu’à faire de notre mauvaise fortune bon cœur et à poursuivre notre avancée, je le crains.

Kran observa les visages des deux jeunes femmes qui demeuraient maintenant muettes, préférant certainement garder leurs forces et chercher le courage de continuer sous cette épreuve que les forces de la nature s’amusaient à leur faire tomber dessus. Il était navré de ne pouvoir leur épargner pareil difficultés, sachant pertinemment qu’elles étaient d’un nature bien moins robuste que la sienne.

Chemin faisant, le temps sembla vouloir s’améliorer et au bout d’une heure environ, les gros nuages noirs se firent moins denses et la pluie décrue dans son intensité, retrouvant peu à peu la petite bruine permanente à laquelle ils étaient rôdés depuis leur départ.
Cette accalmie leur redonna un peu de baume au cœur et ils continuèrent leur route, sachant que rebrousser chemin ne mettrait pas un terme de toute manière à leur calvaire.
Les heures passèrent et la petite troupe eût le plaisir en milieu d’après midi de voir s’installer une éclaircie. Ils restèrent durant plusieurs minutes perplexes sur le changement de temps mais finirent par se rendre à l’évidence qu’ils disposaient d’un peu de répit.
" Loué soit Heaum !", s’exclama spontanément Dragan. " Les dieux ont entendu nos prières." Il arborait un sourire radieux et franc qui réchauffa quelque peu le cœur de ses compagnons.

Anariel qui était totalement dépitée, contrairement a Kran qui était content de toutes ces péripéties, mais qui semblait comme elle s'énervait de la pluie, baissa la tête, se rapprochant de sa douce amie sur la monture, afin de trouver un peu de réconfort dans ce monde morne. Écoutant a peine ses frères parler, elle observait la route, du haut de la monture menée par Lye...Elle finissait par être fatiguée intérieurement et physiquement, priant sa déesse que par magie elle fasse apparaître un rayon de soleil. Elle savait que Mystra n'était pas la déesse du soleil et du beau temps, mais elle était arrivée a ce stade de déprime lourde et pesante. Soupirant a nouveau, elle se regarda, puis observa les autres, puis le chemin....

*Tout est pesant....*

Mais par la suite, au bout d'un certain temps, le temps s'éclaircissait... Elle ne l'aperçut pas directement, trop engourdis pour cela..Mais au fur et a mesure que les gros nuages disparurent peu a peu, un petit soleil réussit a luire a nouveau dans son coeur, réussissant même a lui soutirer un sourire de soulagement.. Elle leva les yeux au ciel, sentant que le temps se fit moins lourd. Cela retirer un poids au coeur, le mauvais temps en moins....Elle espérait que cela puissent continuer ainsi. Chose est sure les dieux avaient entendus leurs espérances...Elle espérait que cela continue, que le soleil brille de toute ses forces..Mais pas trop en même temps, pour ne point blesser les yeux de sa douce amie.

*Ma dame merci infiniment...*

Écoutant le crie de joie du Paladin, elle esquissa fin sourire, se dégourdissant un peu, essorant ses cheveux, sous cette éclaircit...Elle réveilla son corps en torpeur, ses tissus encore mouillés cependant, moulant ses formes féminines... Elle n'avait aucune pudeur, cela ne la gênait pas vraiment, c'était surtout l'humidité qui la gênait...Elle espérait qu'ils puissent se reposer, se sécher....Ils n'avaient plus de tentes, mais ils se débrouilleront bien...

Heureux que la pluie laisse enfin la place au soleil, Mamon laissa échapper un cri de soulagement « ah! Enfin », il enleva sa capuche pour laisser ses cheveux sécher au vent et commença à remercier sa déesse.

*Merci a vous reine de la nature, votre cadeau me remet du baume au cœur. *

Le prêtre regarda ses compagnons et fut heureux de voir la joie sur le visage du paladin, en se retournant vers Lye, il ne put que comprendre son mal être. Il approcha son cheval du sien et commença à lui parler.

-Ma chère amie, ne vous faite pas de souci comme cela. Lui dit-il avec un sourire réconfortant. Je suis prêt à mettre ma vie en jeu sur le fait que s’il y a un traître ce n’est pas l’un d’entre nous. Puis en montrant l’elfe de lune qui était assise derrière elle, il ajouta. De plus vous avez votre amie sur qui vous pouvez compter, pour m’à part je vous assure de vous protéger de mieux que je le peux, mon amour pour la nature et la beauté m’aidera.

Après cette discussion il tournât tout cela dans son cerveau, devait-il dévoiler tout ce qu’il savait à ses nouveaux amis ou alors gardait encore le secret comme lui avait demandait l’homme mystérieux ?

Narration

Peu après que le petit groupe ne continue son chemin, de gros nuages noirs refirent rapidement leur réapparition annonçant la fin de l’éclaircie. Un orage soudain s’abattit sur eux et de grands éclairs zébrèrent le ciel de magnifiques mais impressionnantes raies lumineuses. Les compagnons prenaient véritablement conscience de leur petitesse à être ainsi esseulés en pleine nature et à contempler toute la grandeur de sa puissance. Intimidés sous ce spectacle assourdissant, ils progressaient sur la route en file indienne lorsque la foudre tomba non loin d’eux dans un crépitement et une explosion d’étincelles et de feu. Malgré la distance qui les séparait du point d’impact, la détonation et la chaleur immédiate qu’ils subirent effrayèrent leurs montures. Kran fut projeté en arrière dans la boue lorsque son cheval se cabra. Celui de Lye rebroussa chemin au triple galop dans un hennissement plaintif tandis que sa queue s’était enflammée certainement atteinte par des projectiles minéraux incandescents jaillis de l’explosion. L’elfe noire s’accrochait aussi fort qu’elle le pouvait à la crinière et l’encolure de l’animal afin de ne pas se rompre les os dans cette folle cavalcade. La peur s’empara des montures des trois autres dont seul le cavalier émérite qu’était Dragan parvint à en reprendre le contrôle. Le destrier d’Anariel s’était écarté par geste réflexe de celui de sa compagne Drow et il s’embourba après quelques enjambées dans la plaine boueuse, provoquant un arrêt si brutal que l’elfe lunaire en avait basculé cul par-dessus tête pour s’étaler de tout son long dans la fange.
Mamon tentait tant bien que mal de ne pas être expédié de sa monture dont il avait lâché la bride et qui s’enfuyait à toute vitesse sur la route en direction de l’Est. Le paladin derrière lui avait finalement décidé d’opter pour lui venir en aide et essayait de le rejoindre aussi vite qu’il le pouvait.

Surpris lui aussi par la foudre, Mamon eu du mal à se retenir à la crinière de son cheval. Pour essayer de le calmer le prêtre utilisa son pouvoir de communication animal, il posa sa main gauche sur la tête de l’animal tout en se retenant avec l’autre à sa crinière et parla à sa monture avec une voix rassurante.

-Tout doux mon ami ce n’est rien c’est juste la foudre qui est tombée plus loin! Il essayait de parler distinctement malgré la furie de l’animal affolé. Calme toi je suis avec toi tu ne risque rien je te l’assure.

Le demi-elfe mettait tout son cœur et son amour pour que son destrier ce calme et qu’il puisse aider les autres qui eux aussi avaient des problèmes avec leurs montures.

La chance n’était pas de leur coté en ce moment, les dieux les avaient- il oubliées? Ou alors une entité supérieure et malveillante les aurait-il prit en grippe? Tout cela commençait à traverser l’esprit de Mamon.

Le prêtre espérait vraiment pouvoir calmer son chaval, car à cette allure il ne tiendrait pas longtemps dans cette position. La douleur commençait à arriver dans sa main qui serrait de toutes ses forces la criniére du déstrier.

La vivacité de l'éclair fut telle que le barbare ne put contrôler son cheval et se retrouva les quatre fers en l'air à patauger dans la boue.

¤Manquait plus que ça, je n'étais pas encore assez mouillé. Le temps ne veut pas de nous ou alors soit un grand mage est contre nous soit nous avons la poisse, je ferai mieux d'utiliser mon temps pour me mettre à l'abri et voir si je peux aider les autres.¤

Le barbare se releva tant bien que mal car le sol était tellement imbibé d'eau que l'on se croyait au beau milieu d'un marécage. Compte tenu de sa taille, il y arriva et regarda dans toutes les directions pour voir ou se trouvait sa monture et d'un autre coup d’œil regardait ou en étaient ses compagnons.

Le colosse des montagnes assista à la scène et vit l'elfe lunaire elle aussi projetée dans la boue. Il décida d'aller dans sa direction afin de l'aider à sortir de cette mélasse non pas parce qu'il doutait de ses capacités mais pour montrer que malgré son coté de barbare, il savait parfois se comporter comme un homme bien élevé et dévoué envers ses compagnons surtout lorsqu'il s'agissait d'une jolie damoiselle.

Narration

Eclaté en tout sens le petit groupe tentait comme il le pouvait de se rallier. Mais pour certains cette épreuve serait peut-être celle de trop. La pluie, les combats avaient sapé peu à peu la détermination première qui était la leur. Seul les plus vaillants d’entre eux pourraient tenir bon et aller de l’avant malgré le danger afin d’assumer la mission qu’on leur avait confié. Les autres auront certainement profité de ce dernier évènement pour fuir, battre en retraite vers la sécurité de la ville fortifiée de Sundabar et de ses hauts murs, mais qui auraient pu leur en tenir rigueur ?

Voilà, pour cause d’absentéisme chronique des membres dans le postage, je donne à ce stade la possibilité à ceux qui le souhaitent de quitter l’aventure. Dans le cas où personne ne se manifesterait sous peu, la quête serait close. Ceux qui sont prêts à poursuivre le formule dans leur prochain post en intégrant le fait qu’ils passent le reste de l’après-midi à chercher les autres après avoir stopper leurs montures.

Le prêtre ne voyant plus ses compagnons dans les environs ne savait quoi penser, ils retourna vers l’endroit ou la foudre avait apeuré les montures.

Arrivé sur place Mamon les appela de toutes ses forces en criant leurs noms, il écoutait attentivement le moindre son qui aurait pu lui dire qu’ils étaient encore envie.

*Sont-ils morts? Ou seraient-ils repartis vers Sundabard? Que dois-je faire continuer ou rebrousser chemin ? *

Le prêtre se posait beaucoup de question, le doute s’installer en lui, il avait pourtant donné sa parole qui ferait de son mieux. Après avoir attendu quelques minutes sous la pluie sans voir un seul de ses compagnons, il prit le chemin en direction du désert.

*Je tiendrais ma promesse et trouverais ce qui c’est passé. Maïlikki aide-moi dans mon périple et donne moi la force de continuer seul. *

Sous la pluie battante le prêtre continua sa route en espérant revoir ses compagnons d’infortune, il espérait grandement trouver le reste de la compagnie.

Je suis pret à continer l'histoire si du monde continu aussi. je sais que je suis en faute car l'absentéisme à commencer par moi avec mon souci personnel. je pense avoir fait de mon mieux pour recuperer mon retard mais les autres ce sont absenter aussi. donc pour moi l'ennuie c'etait installé, mais je suis toujours partant pour continuer ou si ce n'est pas le cas intégrer un autre groupe qui aurait besoin des services d'un pretre/druide de mon experience

Kran se tenait désormais debout entrain de patauger dans la boue et arriva à l'endroit ou il croyait pouvoir secourir la jeune elfe mais à sa grande surprise il n'y avait personne entre quelques coups de tonnerres il écoutait attentivement un signe de ses compagnons et entendit la voie de l'un d'entre eux mais il n'arrivait pas à le situer physiquement.

Alors il se fit le plus grand possible et se mit également à se manifester par quelque hurlement à faire fuir les ours les plus féroces mais au moins il serait sur que l'un de ses compagnons l'entendrait.

La pluie et l'orage commençaient à être enervant alors le barbare décida rechercher de l'équipement ou d'autre artefact qui aurait pu tomber de l'une des montures de ses compagnons et se tenait à moitié debout en tâtant les mains enfouies dans la boue.

¤ Mais ou est ce qu'ils sont bordel ? J'espère que ce n'est pas la foudre, pour le troll je comprends mais la. Tiens j'entends une voie d'homme dans cette direction, on dirait celle de Mammon. Je vais tacher de me diriger vers lui, je vais tacher de lui faire savoir que je suis encore là¤