Val de Sundabar, L'homme venu de l'Orient

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4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie – Le Midi

Mamon tentative de prédiction du temps (survie)

Narration
La deuxième enceinte était loin derrière eux désormais, rendue invisible par les brumes persistantes du matin frais et humide. Le fond de l’air encore incertain rendait difficile toute estimation du temps pour le reste de la journée comme pu s’en rendre compte le prêtre de la nature. Les premiers kilomètres sur la route de la Fourche en partance pour l’Est, leurs firent traverser quelques rassemblements de petites masures de paysans, qui malgré le temps oeuvraient à leur dur labeur dans les champs proches de la cité. Le Val de Sundabar entourant la fameuse ville était la dernière zone civilisée de l’Orient des Marches, la concentration de population y était assez importante sur quelques kilomètres carrés avant d’être réduit à la quasi inexistance sur le reste du territoire de l’Est.

Bientôt s’abattit sur la région une pluie fine, qui si elle était ininterrompue, avait le double mérite de ne pas être glacée et de dissiper la brume omniprésente. Au travers de cette ondée les compagnons pouvaient constater que la campagne présentait toujours ces vastes étendues cultivées, mannes indispensables pour une grande ville comme Sundabar. Peu ou pas de d’arbres étaient visibles à l’horizon et seules les Montagnes Rauvin au Nord brisaient la monotonie du vallonnement. La pluie perdura durant tout la matinée et même pendant le midi, obligeant les voyageurs détrempés à penser de devoir prendre un peu de repos et de quoi se restaurer même sans la faveur d’un abri providentiel, qui de toute manière aurait nécessité un trop grand détour et de quitter la route pour être atteint.

Mamon avait ses habits trempés par la pluie qui tombait, mais tout cela ne l’empêchait pas de penser à la suite du voyage.

-Je pense qu’il serait bien de s’arrêter un peu pour nous reposer et manger un peu. Adressa-t-il à ses compagnons de routes.

Il regarda autour de lui pour voir l’endroit le mieux adapté pour se reposer en s'abritant un peu de la pluie. Avec celle ci qui trempait le sol, il savait qu'il ne pourrait pas allumer un feu pour se rechauffer et cuir la nouriture.

De plus il fallait avoir une vue sur ce qui pouvait arriver car Théodus avait prévenu que la route serait parsemer d’embûche. Il fallait trouver un endroit pas trop loin de la route où ils puissent faire face à toutes éventualités et où il pourrait s'abriter un peu de la pluie.

-Quand pensez-vous les amis nous arrêtons-nous ici? Ajouta-t-il en regardant ses amis avec un petit sourire aux lèvres.

Désolée du retard je n'avais pas énormément de temps pour le rp en ce moment

La sombre quesselle posa son regard bleu ciel sur Mamon. Bien que son visage fut à présent dissimulé, il put y deviner un sourire. Ses paroles avaient touchée la douce demoiselle qui se sentait moins tendue à l'idée que ses compagnons aient confiance en elle. Alors, d'une voix douce et non moins accentuée que de coutume, elle lui adressa quelques mots:

"Merci Frère Mamon, je vous suis reconnaissante de votre soutien et heureuse d'entreprendre ce voyage avec une personne telle que vous."

L'elfe détourna ensuite son regard. On pouvait voir à présent à son cou un pendentif qui la désignait comme membre du conseil. Cependant, elle n'avait fait aucune allusion à son nouveau grade. Le fait qu'on lui en donne la charge l'ayant déjà grandement surprise. Les personnes qui constituaient cette compagnie étaient vraiment exceptionnelles, comme si leur façon de penser n'avait pas était totalement formaté par leur société. Cependant elle avait encore du travail avant de s'y faire une place aux yeux de tous... certains à sa vue n'avaient pas réagis comme elle l'aurait espérer. Mais cette attitude avait été loin de la surprendre.. Il faudrait du temps. Elle espérait que l'avenir évoqué par le prêtre de Mailikki devienne un jour réalitée et pas seulement pour elle.
Le contact de Foragus l'arracha à ses pensées, il l'attirait à présent loin de ses compagnons. Qu'allait il lui dire qu'ils ne puissent pas entendre?
Bien que surprise, l'elfe noir se laissa faire et prit part à la conversation. Le reste du groupe ne put rien entendre des propos échangés..

Puis le frottement contre le sol des lourdes portes de l'entrepot annonça le départ en baignant de lumière la pièce où étaient réunies les quatre compagnons.
La drow plissa les yeux et rabaissa un peut plus sa capuche, les faibles rayons du soleil suffisant, malgré la brume, à l'éblouir. Mais bien que sa vue fut considérablement gênée par la lumière, la prêtresse rejoignit Anariel, Mamon et Kran d'un démarche non moins gracieuse que d'ordinaire, ses pas effleurant à peine le sol. Sa mauvaise vision ne sembla donc pas considérablement la gêner.. De plus, l'étoile du jour était encore cachée derrière la brume. Bientôt la quesselle s'enfonça dans les ruelles en compagnie de ses "frères", frissonnant au contact de la brise fraîche qui vint s'engouffrer dans ses vêtements. Pour le voyage, elle c'était vêtue d'une tunique agréable à porter tout en restant élégante composée d'un pantalon clair et d'une longue veste blanche serrée à sa taille par un ceinturon. De longues bottes dans le même cuir noir que la ceinture couvraient ses mollets, une rapière logée dans un fourreau finement ouvragé battant à son flanc gauche. Des gants sombres remontaient jusqu'à ses coudes autant pour la protéger du froid matinal que pour dissimuler sa peau d'ébène. Et enfin ,une cape et un foular couleur neige venaient cacher tout ce qui aurait put rester visible d'elle.

Dans les premiers temps du voyage, la quesselle écouta distraitement les échanges entre ses compagnons de route, avançant aux cotés d'Anariel. Elle était songeuse, repensant aux siens qu'elle avait laissé derrière elle dans un jour au temps similaire à celui ci. Qu'étaient ils devenus à présent? Elle aurait bien aimé avoir des réponses à ses questions et espérait que sa déesse entende chaque nuit ses prières à leur égard...
Parfois la prêtresse égarait son regard sur les silhouettes perdues dans le brouillard, et c'est sans tarder qu'elle se rendit compte qu'il venait de se dissiper grace à la fine pluie qui s'abattait sur le paysage.
Quand Mamon pris la parole, elle y prêta cette fois attention, posant sur lui son regard cristallin. Le prêtre avait raison, il fallait trouver un abri...

"Je suis de votre avis messire, mais ne devrions pas attendre de trouver un endroit plus propice à nous accueillir? Je ne vois rien ici pour nous protéger de cette pluie qui malgré son faible débit suffit à tremper nos vêtements.. "

Elle leva les yeux, tentant malgré la lumière agaçante d'apercevoir un abri non loin.

"mmm...Il n'y a quasiment pas d'arbres.. pensez vous qu'il soit nécessaire de s'arrêter sous la pluie? Peut être pourrions nous monter les tentes pour nous en protéger bien que cela risque de prendre un peut de temps..
Si on reste assis dans l'eau et dans se froid sans bouger j'ai peur que l'on commence notre voyage en tombant malade.."

L'idée de déjà monter un campement ne lui plaisait guère, mais il fallait penser à préserver ses forces et l'elfe avait peur que à rester statique dans le froid les vêtements trempés ce soit encore pire que de continuer à avancer..
De plus, elle et Anariel avaient l'habitude du voyage et avaient passé la plupart de leur temps sur les routes dans les derniers jours, mais il n'était peut être pas de même pour ses compagnons.

La cape du barbare était complètement détrempée et bientôt une sensation d'humidité commença à l'envahir jusqu'à lui provoquer quelques frissons. Tout ce trajet, cette marche lui avaient provoqué de grosses gouttes de sueur qui lui perlaient dans le dos. Sa transpiration et la pluie continue le refroidissaient de plus en plus. Il pensa que la proposition de Mammon était une excellente idée mais il fallait trouver un endroit au sec.

" Je suis d'accord avec vous chers frères et sœurs une halte serait la bienvenue. Mais si nous déployons nos tentes sous cette pluie elles seront trop humides, et nous ne serons pas sur d'arriver à les faire sécher. Le mieux serait de trouver une sorte de caverne ou bien une brèche dans les montagnes pour s'abriter et se tenir les uns contre les autres au chaud.

- Y a-il des indications sur un tel endroit sur la carte que nous a fourni Théodus car je ne sais pas trop comment cela se lit ?"

"Nous devons nous hater, le froid commence à m'envahir et j'avoue que la venue de qulques choses de chaud à boire ou à manger serait le bienvenue. Nous finirons bien par trouver un quelqu'endroit où nous abriter, il faut y croire."

Le barbare se plongea dans un souvenir ou il se blottissait avec son père sous une couverture lorsqu'il partait chasser dans les montagnes, là où il ne pouvait pas faire de feu de peur d'attirer des prédateurs malencontreux.

Dame Anariel avançait en compagnie de ses frère, sous la pluie fine. Elle avait sortie, des qu'elle avait senties les fines gouttes cristalline et tiède tombaient sur sa peau fine, une cape a capuche d'une couleur noire, afin de la protégée. Mais malgré tout, elle grelottait légèrement, quelques parties de ses vêtements légèrement mouillée lui suffise a grelottait , n'appréciant que peu le contact d'un vêtement mouillé sur sa peau. Et pourtant elle en avait fait de long voyage, d'abord seule, puis avec sa fille, et pour finir, avec lye et sa fille. Et a présent, elle était loin d'être seule, et cela la rendait heureuse, appréciant que peu la solitude, lui donnant un ton de mélancolie dans le bleu de ses yeux.

Donc la compagnie s'arrêta un instant pour réfléchir a la proposition de Mamon, qui était évidente, après de temps de marche, il serait bon de faire une pause. Mais comme le disait Lye, elle ne voyait aucun endroit propice au repos...Mais il devait certainement y en avoir pas loin, il fallait cherchait, même si il fallait encore marcher, car elle savait ce que c'était de voyagé, mais elle ne sait pas si il en est de même pour ses nouveaux compagnons.

Elle gardait dans son coeur la même joie du départ, une sorte d'euphorie, ayant toujours aimé partir a l'aventure, elle aimait cela depuis toute petite, lorsque sa tendre mère lui contait les histoires chevaleresque, d'intrépide aventurier, ou alors de son fougueux père, noble et respectable Archer Mage. Ce qu'elle rêvait de devenir... Et malgré les conseils de sa mère, elle se lança vers l'inconnue. Et la voila ici même, dans la compagnie des marches, et fière de l'être....

-En effet, ici il n'y a guère d'endroit propice pour le repos, je propose que nous continuons un peu pour trouver un endroit ou nous pourrions reprendre des forces, mais ce n'est qu'une idée, libre a vous d'en décider...Dit elle avec douceur, d'une voix calme et sereine. Jamais l'on a entendue Anariel hausser la voix, rare sont ceux qui l'ont vue en colère, et généralement, elle se met en colère lorsque l'on s'attaque au plus faible que soit ou que l'on fait un acte grave, emplie d'une cruauté et d'une félonie implacable. Sa fille a vue ce visage lorsque celle ci se fit agresser par des brigands, d'ailleurs ils en ont tremblé et Ana a directement repris son air doux pour Alewen...

Kran avait raison sur le fait que s’ils campaient leurs tentes ici elles n’arriveront pas à sécher à temps pour le départ, mais l'endroit que lui montra le barbare, un arbre éloigné de taille respectable et semblant posséder encore ses feuilles, les mettrait en difficulté.

-Vous avez raison sur ce fait. Répondit-il à ses frères d’armes, puis en s’adressant directement à Kran il rajouta. Mais l'endroit que vous me montrer frére Kran nous mettrait dans une mauvaise posture, la boue nous ralentirait et nous désavantagerait si nous devrions combattre.

- Je pense que nous n'avons pas le choix, nous campons ici ou alors nous continuons un peu au cas où l'on trouverait un endroit plus loin!. Lui dit-il, puis en s’adressant à tout le monde il ajouta. "Mais vu cette carte nous sommes à plusieurs kilométres d'un abri potentiel."

- De plus du repos serait bienvenu pour notre mule. Puis en s'adressant à l'elfe noir en voulant plaisanter un peu. "Au moins avec cette pluie le soleil ne vous a pas brûlé la peau, ni vos magnifiques yeux."

- Par contre notre soeur n'aura pas le plaisir de voir la lumiére de la lune cette nuit. Ajouta-t-il en regardant l'elfe de lune.

Le colosse des montagnes écouta attentivement ses compagnons, mais malgré la pluie il leur fallait tout de même trouver un endroit au moins au sec, le temps que leurs affaires séchassent un petit peu. Le barbare sentait de plus en plus l'humidité l'envahir, il en avait la chair de poule. Et pourtant, il lui fallait continuer même si les mules commençaient également à se fatiguer, ils leur fallaient encore marcher pendant un certain temps. Il caressa lentement la croupe d'une mule qui se trouvait à proximité de lui et lui chuchota à l'oreille pour lui donner des forces en espérant que l'animal le comprendra. Le barbare fit mine à ses compagnons de s'arreter afin de parlementer avec eux, il se tourna vers Mammon et lui dit:

" Je le sais frère Mammon qu'il nous faudrait nous arrêter mais nous devons recouvrir quelques forces mes compagnons pour trouver un bon abris. Il nous faut encore continuer notre route jusqu'à ce que l'on trouve un lieu plus approprié à la fois pour nous et pour nos bêtes."

"Il nous faut décider mes chers frères et sœurs, personnellement je préfère continuer un peu plus peut être que notre persévérance nous récompensera."

Le barbare attendit une réponse de ses autres compagnons avant de prendre une décision, il leur fallait rester uni pour montrer qu'ils étaient dignes d'être des membres de la compagnie des marches.

Mamon test de Survie
Kran test de Survie

4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie – L’après-midi

Narration
Après que la sombre Quesselle et l’elfe lunaire aient donné leur assentiment au sujet de poursuivre leur progression plutôt que de stationner en un endroit où de toute manière ils ne trouveraient pas d’abri ‘au sec’, le petit groupe poursuivit leur marche le long de la route de l’Est. Partageant les rations séchées afin d’en conserver pour le soir, chacun eut de quoi se sustenter maigrement de lard fumé et de pain sec et malgré l’eau environnante qui tombait en pluie fine incessante, celle contenue dans les gourdes fut la bienvenue pour désaltérer leurs gosiers asséchés par la marche depuis l’aube.

Sur le coup du début d’après-midi, les nuages devinrent plus noirs se qui laissa dessiner sur le visage de Mamon une moue de mauvaise augure. Peu de temps après la compagnie fut prise sous une violente averse qui tomba pendant près d’une heure, finissant d’achever de mouiller tous leurs vêtements même les plus épais et résistants à l’eau. Puis revint la pluie fine, tombant de son rythme régulier imperturbable au moral du petit groupe.
Un faible troupeau de grosses créatures au moins aussi large qu’un cheval s’étaient rassemblés au loin dans la vaste prairie, mais la distance et la pluie empêchèrent d’en définir la nature exacte. Les couleurs du paysage paraissaient accentués par l’ondée, rafraîchissant de manière naturelle toute la beauté sauvage de ce lieu paisible. Quelques fermes se faisaient visibles de temps à autres dans l’immensité de la plaine, mais au grand dam des frères et sœurs, aucune n’avait le bonheur de se trouver sur la route qu’ils empruntaient.

Alors qu’approchait le crépuscule une petite troupe de cavaliers apparut au devant d’eux, venant à leur rencontre.

L'elfe a la peau d'ébène frissonnait dans ses vêtements détrempés...
Cependant l'avantage de ce temps, comme l'avait si bien souligné le prêtre , c'était au moins que le soleil ne la faisait pas souffrir. Cependant, plus les heures passaient plus elle sentait la fatigue s'emparer d'elle. Voila un temps en apparence infini qu'ils marchaient, et ils n'avait fait même pas une pause...
Alors que la lumière commençait à baisser au plus grand soulagement de Lye qui était tout de même nettement plus à l'aise la nuit, la drow vit apparaître à l'horizon un groupe de cavaliers. Instinctivement elle rabattit un peut plus sa capuche, portant l'espace d'un instant sa main gantée sur le médaillon de sa déesse. Malgré son calme apparent, chaque nouvelle rencontre la rendait particulièrement nerveuse et plus encore dans cette région où les étrangers étaient si mal considérés.
Jetant un regard circulaire à ses compagnons, elle espéra de tout son coeur d'avoir leur appui sans pour autant en douter vraiment. Rien en ces terres ne la protégeait, aucune loi, aucun principe. Au contraire, toutes ces idées étaient contre son peuple et poussaient plus à son extermination qu'a sa compréhension.
Baissant les yeux en cachant de cette façon tout son visage, elle prit une grande inspiration. Tout jusqu'à présent c'était passé à merveille, rien ne servirait de céder à la panique qui comme à chaque fois s'emparait d'elle. Cette impression perpétuelle d'être avant tout une menace aux yeux des autres était plus que oppressante, serrant ses entrailles comme l'aurait fait une main en y mettant toutes ses forces. De plus, cette sensation était amplifiée par son épuisement...
D'une réaction quasi enfantine, elle chercha le doux regard de son amie, plongeant au plus profond du sien pour y trouver des sentiments rassurants. Mais ce flot d'émotions engendré par la simple vision d'inconnus fut vite effacé de son visage qui n'était de toute façon plus visible, elle prit la parole avec calme:

"Nous avons de la visite mes frères, j'espère qu'elle ne nous sera pas hostile et peut être même pouvons nous espérer trouver auprès de ces chevaliers un abri de cette pluie incessante...qui sait?"

Anariel frissonnait de ton son corps, chaque parcelles de vêtements, aussi épais soit il, étaient trempés, et Ana ne supportant pas cela, était bien servie de ce coté la. Mais elle se ressaisissait, tentant de ne pas effacer son air calme de son visage, mais a part le fait que tous grelottaient de froid, l'elfe ne voyait pas en quoi la situation était dramatique, enfin un peu mélancolique tantôt soit peu...La jeune quesselle aperçut également, au bout d'une longue marche, un groupe de cavalier. Elle restait neutre, elle avait l'habitude de croisé des gens de toutes sortes, ce qui n'est guère le cas pour son amie. Elle frissonna sentant encore l'humidité sur sa poitrine, tout son corps en réalité, engourdit par les vêtements mouillés, et connaissant sa chère Lye, celle ci devait se sentir nerveuse. Elle sentie son regard et le lui rendit, avec un doux sourire rassurant, l'azur de ses prunelles remplie de douceur a son égard, elle s'approcha d'elle et en elfique, lui murmura quelques mots, tout en posant sa main sur son épaule.

- ...Fit elle dans un doux murmure de zephire. Elle les observait donc, de ses prunelles aquatiques, transparents sa fatigue, comme tout les autres, qui devaient être également fatigués, mais elle se tenait tout de même droite et présentable malgré son état...Elle leur souriant même, comme si tout allait bien..Enfin tout va bien a part quelques détails....Et le soleil lui manquait un peu, mais le fait que les yeux de Lye n'était pas meurtrie, et c'est cela qui était important, qu'importe si il faisait gris, tant que son amie ne souffrait guère...

Mais pour la jeune demoiselle lunaire, tout était positifs, les pluies, même si elle les supportaient peu, elle en avait connue sur les route du voyage, la fatigue aussi, elle était donc relativement habituée. Et c'est finalement, le lien l'unissant avec ses frères qui est bien plus fort que toutes les épreuves qui les attends, c'est cela qui fait leur force, comme l'avait si bien dit Theodus...Et peu importe si tous sont trempés jusqu'au os, le lien est toujours la, m'enfin peu importe, il fallait se sécher au plus vite pour ne pas tomber malade bien évidemment, il fallait faire attention aux besoins du petit groupe....