Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille
écrit le : Mardi 25 Août 2009 à 19h26 par Aanehiel Meneii
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Aventurier disparu
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

S'appuyant sur son coude, Aanehiel avait relevé la tête après que Gaënor se soit éloignée de lui. Encore à moitié ailleurs, ce fut sans malice aucune qu'il s'adressa à personne en particulier :
- (Commun) Ai-mal compris ce qu'elle a dit ? J'ai cru qu'elle disait de rester vigilant mais voilà qu'elle s'éloigne seule du groupe. Ohhh... Je doit être trop fatigué pour réfléchir correctement. Est-ce que quelqu'un veut bien monter la garde ? J'ai peur de ne pas être le meilleur choix. Je serais capable de prendre un tour suivant mais pour le moment...

Sa voix ensommeillée corroborait absolument son propos. Il était évident qu'il pouvait s'endormir en quelques instants pourvu qu'on lui en laisse l'occasion. Étonnamment, il ne se tut pas pour autant :
- (Commun) Malheureusement mon amour, cela signifie que nous n'aurons rien à manger avant encore quelques heures. Il ne faudrait pas nous séparer, ce ne serait pas prudent si nous voulons être vigilants. Alors chasser est hors de question.

Laissant les autres décider du bien fondé de ses paroles, il réfléchit plus avant à leur situation, à son aimée et lui. Pourquoi ne pas également aller vers Sundabar ? Au point où ils en étaient n'importe quelle direction semblait aussi bonne... non. Aussi mauvaise... non plus... Aussi indifférente, voilà. N'importe quelle direction semblait aussi indifférente qu'une autre. Alors pourquoi ne pas aller tout simplement vers la plus proche. Cela leur permettrait de se refaire plus vite, sans parler du fait que voyager en groupe, mais un groupe tel que celui-ci, était moins dangereux qu'à deux. Il y aurait toujours moyen de se séparer une fois en ville.
Il ne faisait aucun doute que Gaënor avait posé la question de la direction pour aviser et choisir la même ou non. Autant écouter, la décision ne serait que plus réfléchie.


 
 
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écrit le : Dimanche 30 Août 2009 à 10h58 par Ithek le Gris
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user posted image 5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Temps : Très humide (11°C)
Moment : Milieu de la nuit



Narration

user posted image'aveugle finit par cesser sa rêverie, et s'assit contre un rocher qu'elle avait repéré du bout de son bâton.

- Un but... ça oui, j'en ai, et même plus d'un. L'endroit où je vais, pour le moment cela n'a pas beaucoup d'importance. L'idée de rejoindre la civilisation ne me réjouit guère après ce qu'ils m'ont fait... J'étais plutôt belle avant, savez-vous. Et tôt ou tard, je retrouverai mon visage... Et je commencerai autre chose...

Sur ces propos bien énigmatiques, elle s'assoupit, sa tête tombant mollement de côté.

Pendant ce temps, Kerlomar regardait son mannequin-chouette s'envoler vers le dirigeant de sa Confrérie, à bien des lieues de là... L'aide mettrait du temps à arriver, il le savait, et le groupe devait s'en sortir par ses propres moyens.

Mamon ne chômait pas non plus. Craignant le froid de ces régions montagneuses, il s'était mis en tête de construire un abri pour leur petite équipée. Il appela son confrère pour l'aider à couper des rameaux de pin assez longs, souples et bien fournis en épines. Ils coupèrent la base des plus longues branches en pointe, les plantèrent verticalement dans le sol en formant les trois-quarts d'un cercle de trois mètres de diamètre, avant de les plier et de les lier ensemble à leur extrémité.

Puis, lorsque Célestia revint de sa petite expédition à la rivière, ils disposèrent les branches plus petites sur la « charpente » de cette cabane ronde, en commençant par la base pour que le toit soit bien étanche en cas de pluie.

Satisfaits du résultats, ils s'installèrent dans cet abri improvisé, suffisamment vaste pour abriter tout le monde. Haridian ramena seulement un petit lièvre qui ne rassasia guère les fugitifs affamés, mais ils durent s'en contenter et dormir l'estomac presque vide. Certains n'étaient pas non plus accoutumés à manger de la viande cru, mais allumer un feu aurait été le meilleur moyen de se faire repérer.

La nuit fut courte, mais parut une éternité pour chacun des veilleurs qui se succédèrent à l'entrée de la demi-sphère végétale. Les hurlements des loups, les bruissements dans les fourrés, le moindre bruit devenait soudain terriblement inquiétant, tant le calme dominait la plupart du temps. Heureusement, Haridian survolait les environs, et Canthus le désormais fidèle compagnon de Mamon, restait assis et guettait calmement le moindre signe suspect.

Célestia passa la garde au prêtre de Maïlikki, qui fut lui même relayé par Aanehiel. Le demi-elfe regretta quelque peu de s'être proposé, tant il lui était difficile de ne pas sombrer à nouveau dans le sommeil. Aussi, dès que les premiers rayons du soleil percèrent la frondaison des arbres, il s'empressa de réveiller les autres membres du groupe.

Quelques baies, des racines, et une sorte de marmot chassé par Canthus constituèrent leur petit déjeuner. Mamon démonta rapidement l'abri et l'éparpilla dans la nature, puis il se mirent en route, suivant la rivière qui les mènerait probablement sur la route de Sundabar.
Les fougères et les hautes herbes alourdies de rosée chatouillaient leurs jambes tandis qu'ils marchaient, et au dessus de leurs têtes, de sombres nuages de mauvais augure commençaient à s'amonceler.
La journée promettait d'être joyeuse...

Ils longèrent la rivière à un rythme assez lent, car ils devaient régulièrement contourner de gros amas de rocher, de gros arbres couchés, ou encore franchir des petits affluents de la rivière. Iska était la plus handicapée par ces obstacle, et elle leur fit perdre un temps précieux.

Au bout de deux heures environs, les arbres se firent plus petits en parsemés, facilitant leur passage, jusqu'à ce qu'enfin ils débouchent sur une immense plaine marécageuse.


- La route de la fourche, dit-il en pointant une interminable ligne à quelques centaines de mètres de là, qui parcourait les marais d'est en ouest, et disparaissait entre les montagnes à l'ouest. « Derrière nous s'étendent les montagnes Rauvin, et en face, de l'autre côté de ces marais, la partie orientale des montagnes Néthères... Mais malheureusement, j'ai l'impression que notre rivière ne croise pas la route, au contraire, elle reste à peu près parallèle à celle-ci, il nous faut donc la traverser... »

Et c'est trempés, puants et couverts d'algues gluantes qu'ils arrivèrent sur l'autre rive, pour rejoindre la voie à deux tirs de flèche de là.
Les dieux choisirent ce moment précis pour faire tomber sur eux une pluie drue et soutenue, dont aucun abri ne pouvait les protéger puisqu'il n'y avait quasiment aucune végétation aux alentours, à part des herbes et de la mousse.

Ce n'est qu'après une journée entière de marche sur cette route monotone qu'ils furent secourus par une patrouille montée de Sundabar. Leur capitaine, un certain Brohn Vangeder, ordonna à ses hommes de leur fournir vivres et quelques vêtements secs, avant de monter un camp sur place pour passer la nuit, et de les ramener la journée suivante aux portes de l'imposante cité.

Pendant le trajet, Célestia et Mamon purent lui expliquer l'ensemble de l'histoire, et les autres donnèrent (ou non) des détails sur leurs mésaventures. Le capitaine Brohn était captivé par le récit, et semblait apprendre la présence des yuan-ti dans les montagnes Rauvin. Arrivés dans l'enceinte de la cité fortifiée, les gardes les amenèrent à la caserne pour se restaurer un peu.

Mais une fois arrivés, ils s'aperçurent que l'une d'entre eux manquait... Iska s'était discrètement esquivée sans que personne ne la remarque, et avait disparu dans les rues de la cité.

Trop épuisés pour s'attarder sur ce détail, les aventuriers profitèrent du repas chaud et du repos qu'on leur offrait. Ils étaient à présent libres de se rendre là où ils le désiraient, et de se séparer pour emprunter, chacun, une nouvelle voie et de nouvelles aventures...

Dans les Rauvin, près de la route de la fourche, ils avaient relevé de nombreux défis, et s'étaient accrochés à la vie, tandis que plusieurs de leurs compagnons y avaient laissé la leur. Ces souterrains seraient à jamais le tombeau de Giulia, Kran, Dragan et Galanodel, et tant qu'ils resteraient infectés de ces immondes serpents, des hommes et des femmes y périraient.

Tout cela n'était plus dans leur mains à présent, mais dans celles des autorités protectrices des Marches d'Argent.



user posted image 7ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage




Fin de l'aventure...




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Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.
Fiche de Gerbo
 
 
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