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Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille
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Explorateur
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5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie SauvageGroupe : Les Échappés des Oubliettes Température : Fraîche (13,5°C) Moment : Milieu de la nuitAanehiel ligote l'homme-lézard, d20+3+10 : ?Narrationubliant les instructions de Kerlomar, Horïn lâcha le bras du prisonnier pour s'emparer avec empressement du heaume et des bottes, puis il commença à les enfiler. Le ravissement pouvait se lire sur son visage, du moins sur ce que sa barbe en laissait voir. Pendant ce temps, l'interrogatoire se poursuivait.« Prisonnier moâ gardéï, moâ gardéï.. Sâ pâ moâ, sâ pâ.. Moâ gardéï, moâ pâtrüll' en ô, manjé, gardéï, pâtrüll' en ô... » Il avait la désagréable manie de répéter tout le temps les mêmes mots... Sans doute à cause d'un vocabulaire très limité. Quand Kerlomar lui posa la question du « combien », il sembla ne pas comprendre et ne répondit rien...Heureusement, Horïn n'était plus là pour lui casser le bras. Quoi qu'il en fût, le reptile n'avait pas l'air en mesure de leur en apprendre beaucoup plus. Il ressassait sans cesse les mêmes réponses. Le demi-elfe, Aanehiel, entreprit donc de ligoter le lézard, qui se laissa faire avec un stoïcisme retrouvé. Il n'était pas très familier à ce genre de tâche, mais il s'appliquait. D'abord, il tourna plusieurs fois la corde autour des poignets du captif, serra le tout d'un noeud costaud, puis descendit jusqu'aux chevilles ; elles furent liées entre elles de manière à ce qu'il ne puisse marcher que par petits pas. S'il lui prenait l'envie de courir, ce serait la chute à coup sûr.
La petite bande, maintenant élargie à sept, était sur le point de se remettre en marche ; ceux qui ne l'avaient pas encore fait pouvaient encore jeter un oeil à la pièce. Mamon n'eut pas cette curiosité, et se contenta de rester près du prisonnier. Horïn lui, rentra juste le temps de sortir un rouleau de corde, et ressortit pour prendre la tête de la file, suivi du druide. Aanehiel et Gaënor étaient juste derrière Mamon lorsqu'ils s'engagèrent de nouveau dans le couloir. Le lynx partit devant, mais à quelques pas seulement.
Celui-ci ne comportait plus d'alcôves, laissant de simples murs de pierre bien taillée. Ils marchèrent ainsi sur une quinzaine de mètres, et s'arrêtèrent juste avant une ouverture sur la gauche, qui donnait sur un escalier rectiligne, qui descendait en pente plutôt faible. Horïn, en tête, jeta un coup d'oeil, avant de rassurer tous ceux qui suivaient d'un geste de la main. Lui n'avait pas besoin de lumière ; derrière, Aanehiel avait sa torche, et Célestia sa lanterne. Ne sachant s'il fallait continuer tout droit ou descendre les marches, le nain se retourna vers l'ophidien. - Y'a quoi en bas ? Et en face ? - Mâââ... En bâ manjé, manjé... Il ne put pas terminer son semblant de phrase, car à ce moment le Vigoureux lui flanquait sa grosse main sur la figure pour le faire taire. Il ne bougea plus, puis fit signe au groupe de le suivre, tandis qu'il s'enfonçait dans le couloir qui allait tout droit. En effet, on entendait des voix étranges qui provenaient des marches, aussi valait-il mieux s'éloigner.
Vingt pas plus loin, ils débouchèrent sur une salle à l'architecture bizarre. Ses parois étaient grossièrement taillées, mais surtout, de véritables pans de roches se occupaient son espace. Des parois verticales qui allaient du sol au plafond, comme si on les avait laissés là lorsque la pièce avait été creusée. En avançant un peu, les aventuriers remarquèrent qu'il y en avait plusieurs, certains de simples murs plantés au milieu de la pièce, et d'autres plus complexes. Ainsi, la salle était comme divisée, à la manière d'un labyrinthe, et l'on ne pouvait la voir dans son ensemble, car la vue était tout le temps bouchée par un de ces pans. Elle paraissait cependant assez vaste, à en juger par l'écho que produisait le moindre bruit.
Il y avait en particulier un son de goutte d'eau, très régulier, tombant dans une flaque. Ainsi que le mugissement sourd et profond du vent, qu'ils ne ressentaient pas pour l'instant.
Alors, un rire aigu et insensé jaillit, de quoi flanquer une bonne frousse aux plus sensibles. L'écho faisait en sorte qu'on ne savait pas bien s'il venait de la gauche, de la droite, ou du milieu. Aanehiel, Gaënor et Mamon se tournèrent immédiatement vers la gauche, tandis qu'Horïn et Kerlomar tendirent l'oreille à l'exact opposé. Célestia elle, restait sur l'impression que les rires venaient de partout. De toute façon, on ne voyait pas à trois mètres à cause de ces fichus pans de murs placés n'importe où. Mais s'il fallait fuir, il était préférable de savoir d'où venait le danger...
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Aventurier disparu
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Dès que le rire cessa, Aanehiel se détendit un peu. Puis il vit que chacun avait entendu le rire depuis une direction différente et se crispa de nouveau. Il paraissait impossible de savoir d’où venait vraiment le risque. Ils allaient donc devoir être sur leur garde en permanence. Tout en essayant d’avancer dans le labyrinthe. Génial, deux états d’esprits complètement contradictoires : faire attention au moindre bruit tout en gardant une vision d’ensemble de la zone et de leur évolution. Parfait. Heureusement qu’ils étaient assez nombreux. Ca les aiderait sûrement. Peut-être.
Se tournant vers les autres, il dit : - (commun) Bon. Il va falloir passer dans le dédale et il y a quelque part quelque chose que je n’ai pas particulièrement envie de rencontrer. Je pense qu’il va falloir faire attention tout en progressant. Je vous propose donc qu’on se répartisse de manière à ce que ceux qui sont devant et derrière soient sur leurs gardes tandis que ceux qui sont au milieu se concentrent sur le labyrinthe et notent par où nous passons. Mais avant ça…»
Se tournant vers la sale bête ligotée, il ajouta : - (commun) Toi. Tu connais le chemin dans le labyrinthe ? N’espère pas nous piéger. Si on se fait attaquer, je te tuerai avant que quiconque ne puisse te libérer. Ta seule chance est de nous aider à sortir. »
Réalisant que ça ne servait à rien de menacer encore une créature qui devait avoir parfaitement compris la difficulté de sa situation, Aanehiel prit conscience du stress qu’il ressentait. Ce devait être le rire. Ou le labyrinthe d’où une attaque pouvait surgir n’importe où. Ou les voix en bas de l’escalier qu’ils venaient de passer. Ou encore une autre raison qui faisait qu’il avait envie de sortir de cet endroit. ¤ Tout ceci me fera bien rire une fois qu’on sera sortis. J’ai hâte… ¤
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Gardien des Feuilles
Chambre 26
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Kerlomar était assez content de constater que le mâle demi-elfe avait eu la bonne idée de ligoter leur prisonnier reptilien. Comme cela, il pouvait marcher tranquille, sans se retourner toutes les trentes secondes afin de voir s'il était bien gardé. Cependant, il préférait rester prudent et méfiant, ne faisant confiance à personne ou presque. Pour l'instant, il ne donnait un semblant de confiance qu'à Célestia car elle montrait qu'elle s'occupait de tout et qu'elle maîtrisait à peu prêt la situation, et au nain car lui aussi avait montré de quoi il était capable. Il se moquait des deux demi-elfes mais respectait énormément Mamon, comme confrère et ami de la nature, voire aîné.
L'arrivée dans l'étrange salle à la qualité architecturale plus que douteuse aux yaux d'un profane tel que Kerlomar ne lui posa pas vraiment de problèmes. Cependant, les éclats de rire lui firent se dresser tous els pils de son dos et il serra le plus fort possible son bâton, son semblant d'arme. Il regarda instinctivement sur la droite, sentant que le rire venait de cette direction, mais lorsqu'il cessa et que le druide se décontracta un peu, il se rendit compte que les avis étaient partagés, chacun ayant son idée de l'endroit des rires.
¤ Bon, nous ne sommes pas vraiment d'accord mais essayons donc denous mettre tous ensemble. Voyons réfléchis et essaies de trouver une idée qui évitera le sacrefice éventuel de l'un d'entre nous. ¤
Kerlomar tendit alors son bras droit et Haridian, son compagnon à plumes s'y installa mchinalement. Le druide commença à passer ses doigts dans le plumage du rapace nocturne et l'embrassa sur le haut de la tête, visiblement inquiet pour son amie aux grands yeux ambrés.
- ( druidique ) Haridian, vas voir si les rires viennent du couloir droit. Mais surtout ne prends aucun risque et en cas de problème, tu reviens immédiatement jusqu'ici en ne poussant que trois ullulements très brefs et suffisament fort. Il leva brusquement le bras pour donner un semblant de décollage au rapace - Allez bel animal, vole et apportes nous de bonnes nouvelles.
¤ Maïlikki, protégez nous de nos ennemis et permettez nous de retrouver la lumière de la lune et des astres. ¤
- Mamon, tu devrais envoyer ton lynx dans l'autre couloir pour qu'il nous dise se qu'il s'y trouve, comme ça cela nous évitera de nosu séparer et de prendre trop de risques.
Puis, Kerlomar se plaça à côté du guerrier nain et le regarda dans els yeux avant de regarder droit devant lui, en poosition de combat, prêt à affronter tout se qui sortirait de de ce couloir et tenterait de les agresser.
Que Maïlikki t'ait en sa sainte gardeSorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie. Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation. Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours. Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés. Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque. Réputation 2Fiche de Kerlomar Ribens
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Apprentie du Saule
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Aventurier
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Le Nain avait rapidement tiré sa hache de la ceinture lorsque le rire avait commencé à retentir et avait immédiatement pris une position défensive, bouclier levé. Bien vaillant celui qui oserait l'attaquer, le Nain avec son bouclier et son heaume répliquerait aussitôt à son assaillant.
¤Par Moradin, d'où ça vient? Qu'il se montre !¤
Il jeta un coup d'oeil à ses compagnons; tous avaient entendu le rire et semblait sur leurs gardes... Cependant, si Horïn admettait que ses compagnons avaient pris de bonnes initiatives, il ne leur faisait pas encore totalement confiance et, plus que ça, il doutait de la capacité de certains au combat. Surtout qu'ils allaient sûrement devoir subir une attaque surprise, ce qui nécessite sang-froid, jugement et bien sûr capacités martiales.
En conséquence, Horïn aurait apprécié être accompagné d'une troupe de guerriers Nains plutôt que de leur petite compagnie improvisée.
-Restez sur vos gardes mais surtout restez calmes... L'ennemi n'a qu'une seule raison pour dévoiler sa présence; il vient de gâcher une partie de l'effet de surprise dont il disposait pour essayer de nous faire paniquer et nous déstabiliser... Quant à vous Humaine, sachez que nous savons ce que eux font à leur prisonniers... C'est au contraire en étant trop compréhensifs ou je ne sais quoi que l'on se fera poignarder dans le dos... C'est de bonne guerre comme on dit.
Le Nain ne comptait pas déroger à ses principes, et offrir des fleurs à un prisonnier n'en faisait pas partie... En attendant, ils avaient autre chose à gérer...
Ce message a été modifié par Gerbo le Blaireau le Vendredi 21 Novembre 2008 à 16h57
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Aventurière Disparue
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Elle avait spontanément pensé que le rire venait de sa gauche... et c'est à sa gauche qu'elle irait donc. Aani était aux prises avec l'humaine et la chose... ¤ Il l'a bien cherché .¤ Quant aux druides, ils semblaient ne savoir compter que sur leur compagnon. ¤Il n'y a que le nain pour avoir la tête sur les épaules... Encore que rester sur place ne nous aidera guère à sortir d'ici !¤
La demi-elfe se décida enfin à agir et murmura à ses compagnons : - Sur mes gardes, peut-être, mais rester ici, sûrement pas ! Vous semblez occupés à décider du sort de la... [grimace de dégoût] chose... Faites donc. Quant à moi, je vais trouver d'où vient cet éclat de voix et, si la chance me sourit, une issue à ce dédale puant et poisseux !
Sans prendre le temps de peser plus avant sa décision et sa direction, Gaenor s'engagea à sa gauche, derrière un mur de pierre. A peine eut-elle disparu du champ de vision de ses compagnons qu'elle redoubla de précautions pour étouffer le bruit de ses pas et tira ses dagues de sa ceinture.
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Explorateur
Aucune chambre
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5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie SauvageGroupe : Les Échappés des Oubliettes Température : Moins fraîche (14,5°C) Moment : Milieu de la nuitCliquez ici pour dérouler le parchemin... Gaënor se déplace silencieusement : 16(Dé)+6 = 22 Narratione rire dément avait produit son effet sur la petite troupe : la crainte des aventuriers s'était hissée à un niveau critique. Leur otage ne faisait rien pour les rassurer. Il regarda Aanehiel qui le menaçait, puis Célestia qui le défendait, de ses grands yeux inexpressifs. Il ouvrit la bouche, puis la referma comme s'il ne savait que dire.
Acquiesçant à la proposition de son acolyte, Mamon intima quelque chose à son vigilant félin, qui s'évanouit sans un bruit dans l'obscurité du dédale. La chouette s'était elle aussi élancée aux ordres de son maître ; le battement de ses ailes était tout aussi imperceptible que les pattes du lynx sur le sol. C'est là un grand avantage des animaux sur la plupart des humanoïdes : on ne les voit pas, on ne les entend pas non plus ; mais eux perçoivent la présence d'autres créatures avec une avance déconcertante. Ils ne connaissent pas non plus la peur de la même manière que les hommes, les elfes ou les nains ; quand danger il y a, ils prennent immédiatement la voie qui les mènera vers le salut. Mettez un rat dans un labyrinthe, et soyez sûrs qu'il trouvera la sortie avant le plus rusé des roublards.
Gaënor fut la seule à se fier immédiatement à ses sens. Mais à peine eut-elle passé entre les deux parois sur sa gauche, qu'elle fut un peu surprise par l'obscurité. La roche sombre absorbait presque toute la lumière qui provenait du groupe. Cependant, ses yeux perçants de demi-elfe captaient suffisamment de détails dans cette pénombre... et elle se guidait surtout à l'oreille. Elle remarqua qu'Aanehiel s'était trompé en parlant d'un labyrinthe. Les parois élevées dans la pièce n'étaient pas collées entre elle : on pouvait donc y circuler à peu près normalement. Ce n'étaient que des pans de murs de trois ou quatres mètres de long placés un peu n'importe où. Elle continua donc d'avancer vers le rire maintenant évanoui, en restant près de la paroi gauche. Cette paroi formait un angle grossier, la pièce s'élargissait. Encore quelques pas, et devant elle, deux parois isolées formaient une sorte d'entonnoir : elle était certaine que le rire était venu de cette direction, juste à l'embouchure de ces deux murs. Méfiante, elle le contourna par la gauche, restant contre la « vraie » paroi de la salle, plutôt que de s'engouffrer dans le passage plus direct. Là, elle ne voyait quasiment plus rien, pourtant elle n'avait pas peur. En fait, elle ne savait plus trop si elle voyait encore quelque chose, ou si elle devinait simplement les formes. La pièce formait un coin à cet endroit. Elle suivit la paroi, qui finit par l'amener là où elle voulait arriver. Sa mains tâtonneuse détecta une plaque froide, la texture du métal... Une porte. Sans un bruit, elle la parcourut des doigts. A hauteur de poitrine, il y avait une petite ouverture à barreaux, et une grosse serrure à hauteur du bassin. Le métal était assez rouillé. La jeune demi-elfe se pencha pour écouter à la petite fenêtre. Elle perçut une respiration, et un très faible bruit sec à cadence régulière, comme un claquement de langue, quasi-imperceptible... très près. Trop près. Avant qu'elle n'ait le temps de se retirer, Gaënor sentit avec effroi quelque chose lui tirer brutalement une grosse mèche de cheveux, et sa tête cogna contre les barreaux rouillés. Une poigne d'enfer l'y maintenait collée, par ses cheveux... elle s'était faite avoir comme une bleue !- [Chondathan] T'es qui, toi ? vint lui souffler à l'oreille une voix rauque comme celle d'une vieille femme, à l'haleine chaude et humide.
Il fallait la jouer finement.
Le petit groupe resté près de l'entrée ne vit venir aucune attaque surprise. Le lynx et la chouette revinrent rapidement, sans signaler de danger particulier... et leur rapidité révélait qu'il n'y avait pas de labyrinthe. En effet, Haridian et Canthus n'avaient pas mis longtemps pour faire le tour de la pièce.
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Apprentie du Saule
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Gardien des Feuilles
Chambre 26
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En voyant la femme demi elfe partir seule dans son coin, Kerlomar la maudit au moins cinq fois mentalement. Puisqu'elle voulait jouer les héros et risquer sa vie, s'était son droit. Le druide, lui, avait une mission à remplir pour la Confrérie Sylvestre, celle-ci était déjà fortement compromise, et il n'était pas sûr que Gosterroti croierai son histoire s'il la lui racontait tellement elle paraissait aberrante, même à ses yeux alors qu'il la vivait, malheureusement.
Heureusement, il ne se sentait pas seul. Il était toujours accompagnée par sa fidèle Haridian et rien que la voir lui redonnait le moral et lui faisait relever la tête quand il commeçait à fatiguer. Mais surtout, cela lui donnait une raison de rester vigilant et non de partir seul dans les couloirs après avoir remis son avenir entre les mains de Maïlikki. D'ailleurs, quand il vit que les deux animaux avaient fait le tour de la salle, et ce plutôt rapidement, il sourit et s'autorisa une petite pensée optimiste.
Mais, il fut tiré de ses pensées par la moniale qui disait préférer aller au-devant de leurs ennemis plutôt que de les attendre dans cette angoisse grandissante et tandit qu'elle partait, Kerlomar fit signe à sa chouette de la survoler et il s'engagea avec la jeune femme dans les couloirs, son bâtons fermement tenu dans ses mains. Il ne pouvait ignorer la peur qu'il ressentait mais il l'utilisait comme une arme, pour survivre.
- Dans le pire des cas, nous serons prévenus de l'arrivée d'ennemis par Haridian.
Que Maïlikki t'ait en sa sainte gardeSorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie. Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation. Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours. Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés. Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque. Réputation 2Fiche de Kerlomar Ribens
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Aventurier disparu
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Aanehiel n'en crut pas ses yeux quand Celestia partit du côté droit. Puisque les animaux étaient revenus, la traversée de la pièce n'était pas aussi laborieuse qu'il l'avait cru tout d'abord. Donc Gaenor aurait dû revenir elle aussi ! A moins qu'elle n'attende à l'autre bout ? Non, ça ne collait pas. Elle ne serait pas partie ainsi pour attendre bien sagement de l'autre côté. Et puis les animaux auraient dit quelque chose s'il l'avait vue en danger, n'est-ce pas ? A moins que... Oh et puis zut ! Il allait la suivre et ce serait tout ! Il n'avait pas besoin de raison pour la rejoindre !
- (Commun) Allez où vous voulez, moi je suis Gaenor. Je pense qu'il faut éviter de se séparer et comme elle ne saura pas où nous serons si nous bougeons, le plus simple est encore d'aller la rejoindre.
Joignant le geste à la parole, il se dirigea dans la direction qu'avait prise Gaenor. Sûrement que les animaux l'avaient vue et n'avait rien trouvé à en redire. Et puis, elle aurait crié si elle avait été attaqué. Néanmoins, le souvenir du cri ne sortait pas de son esprit et il se sentait sur les nerfs. A tout hasard, il sortit son épée de... Non, décidément ce ne pouvait pas s'appeler un fourreau. Ce serait une insulte à tous les autres fourreaux. Alors quoi ? Un étui ? Non, un étui était pour les collectionneurs, pour s'afficher. Une gaine plutôt. Oui, une gaine, mieux... Il sortit son épée de sa gaine donc, et avança à la suite de son aimée.
Voilà. C'était mieux avec l'épée. Il se sentait plus rassuré. Si on l'attaquait, il serait prêt. Il ne voyait pas grand chose mais, maintenant qu'il avait son épée, c'était beaucoup moins grave que quand il ne l'avait pas. C'est génial les épées. Il avait du mal à comprendre pourquoi tout le monde n'en avait pas. Sûrement que les dagues faisaient pareil. Ou les poings pour les moines. Sauf que ces derniers ne pouvaient pas les serrer pour se sentir mieux. Ni les poser pour montrer qu'ils avaient de bonnes intentions. Pas plus qu'il ne pouvait les dégainer avec panache ou faire des tourniquets avec pour amuser les badauds. Non, vraiment, l'épée c'est mieux. Surtout la rapière.
¤ Bon, la rapière ça a du bon mais c'est pas multi-usage. Ca n'éclaire pas par exemple. Ca serait bien une rapière éclairante. Non, non. Ca ferait bouger la lumière tout le temps, on ne distinguerait rien et ça ne serait pas possible de se battre. Pas une rapière éclairante. Plutôt quelque chose qu'on tiendrait dans la main comme... un bâton. Comme celui que j'ai récupéré. Hum. Bon. Autant s'en servir maintenant. ¤ Sans plus attendre, Aanehiel alluma le baton éclairant, bien content qu'il n'y personne alentours pour lui faire remarquer qu'eux y avaient pensé il y a 5 minutes. Parfois, la solitude ça a du bon.
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