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Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille
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Aventurière
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La roublarde fuyait face au danger suivant ses compagnons de mésaventures, cette course lui rappela aussitôt son entrée dans cette région peu accueillante, lorsqu'elle était poursuivie par une dizaine d'orques. Même si l'envie de se venger animait fréquemment Giulia et même si elle n'était plus toutes seules, il aurait fallu être fou pour vouloir affronter ce danger inconnu qui les poursuivi.
¤ Erevan pourrais tu tourner la roue de la chance en notre faveur et mettre sur notre chemin un signe ou une aide pour se sortir de cette situation difficile. ¤
La roublarde était à côté de Celestia, elle la regarda rapidement, remarquant qu'elle marmonnait quelque chose, comme si elle priait pour s'en sortir.
"-Celest', ne t'inquiètes pas, ce n'est pas encore cette fois-ci que tu rejoindras Setuphan, s'il s'agit bien des orques dont j'ai parlé, ils n'ont pas réussi à m'attraper la première fois et ça ne sera pas encore pour cette fois-ci"
Giulia savait bien qu'elle se mentait à elle même et que sans l'intervention d'Irvag, elle ne serait pas là entrain de fuir. Alors qu'elle était perdue dans ses pensées , la roublarde vit comme tout les autres la lueur du camp, peut-être était ce un signe de son dieu. De toutes manières, ils n'avaient guère le choix : ils devraient aller à la rencontre de cette lueur et croire en leur chance.
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Aventurier
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Soldat des Marches
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En pleine course, Dragan fulminait à l’idée de ne pas avoir les moyens de pouvoir préserver ses compagnons. Maintenant qu’ils se dirigeaient vers les flammes de ce feu anonyme, il avait l’étrange intuition que survivre à cette nuit paraissait aussi incertain que les réactions possibles d’une créature née du Chaos. ¤ S’il s’avère qu’il s’agit bien là d’orques, il n’est à attendre aucune pitié de leur part. Notre salut demeure donc dans notre avancée. ¤
Dans un premier temps, il n’osa se retourner, de peur de ralentir les autres, mais se rendant finalement compte qu’il ignorait si tout le monde suivait à bonne allure, il s’arrêta subitement en faisant signe à ses compagnons de continuer. Le paladin voulait s’assurer que Mamon et Kran n’étaient pas en train de se faire rattrapés. Les deux hommes, particulièrement le grand barbare, étaient muets depuis un moment, et il s’inquiétait de les voir disparaître sans un bruit, avalés par les ombres menaçantes de ces bois sinistres. De plus, c’était Kran qui était en charge de mener les montures et il aurait peut-être besoin d’aide pour parvenir jusqu’au campement sans encombres.
Dès qu’il se trouverait à la fin du groupe, Dragan refermerait la marche et assurerait la sécurité des derniers en les couvrant de son écu d’acier frappé aux armoiries de licornes entrecroisées, signe de son appartenance à cette Phalange. Couvrir ainsi l’arrière représentait certainement un réel danger mais il estimait ne pas avoir d’autres choix. Le sacrifice était un sacerdoce, et son maître en était l’illustre exemple. Le jeune dévot suivrait la voie de souffrance tracée dans le sang de son Dieu martyrisé, même au prix de sa vie.
Au service l'un de l'autre, on obtient la liberté!
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Frère des Marches
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Gardien des mystères
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Narration MDMamon lance le sort ‘Enchevêtrement’a lanterne de Célestia éclaira erratiquement l’espace sombre entre les arbres lorsqu’elle se retourna durant sa course. Le faisceau déchirait l’obscurité en un jeu d’ombres complexes et propices à exciter l’imagination des aventuriers déjà passablement éprouvés par le début de nuit et la fatigue. Dans le chaos des sens en ébullition, la moine avisée fut persuadée que leurs poursuivants, loin d’avoir abandonné la chasse, s’étaient rapprochés.
Puisqu’il était impensable pour Mamon de laisser le paladin seul face à une mort solitaire dans son désir de protection, il implora la puissance de la Reine des forêts pour transmuter la végétation sur leurs talons. Alors que Kran continuait de tirer difficilement les chevaux au travers des broussailles du sous-bois, les branches, les racines, s’animèrent d’un semblant de vie, ondulant au rythme de la respiration sylvestre. Qu’elles soient d’if, de cèdre ou de chêne, les branches formèrent un entrelacs pour piéger les prédateurs nocturnes. Et lorsque une horde d’ombres en agitèrent le feuillage, le sortilège divin s’empressa de les emprisonner dans un carcan végétal. Tandis que des plaintes lugubres montaient du chemin ainsi obstrué, il fut évident que l’impressionnante manifestation de Mailikki, aussi efficace soit-elle, ne put capturer l’ensemble des poursuivants. Sur la périphérie du groupe, des remous dans la canopée annonçaient un probable encerclement s’ils ne parvenaient pas à se mettre en sécurité rapidement.
Devant eux se dressèrent bientôt les contours d’une vaste construction dissimulée par le lierre grimpant. Les flammes du feu de camp brûlaient entre deux grands piliers couverts de feuilles que le groupe avait pris pour des arbres lors de leur approche. Les piliers étaient au nombre de six et formaient l’avancée d’un préau dont le mur du fond demeurait invisible sous la végétation.GalanodelGalanodel test de Détection 3(Dé)+2(inné)= 5 EchecAprès avoir caché son bardas sous l’épaisse toison de lierre recouvrant le mur, Galanodel s’était écarté du feu pour tenter de se fondre dans la pénombre du préau. Derrière un pilier, il observait l’arrivée de cinq individus en pleine fuite. Si seulement, l’un d’entre eux, une femme sculpturale portait une lanterne comme éclairage, tous regardaient fréquemment par-dessus leurs épaules avec anxiété, comme s’ils cherchaient à lever le voile d’une menace invisible. Le danger, bien que sans formes aux yeux du magistrati, n’en était pas moins audible, et les fuyards paraissaient avoir amené avec eux la forêt tout entière, tant les hurlements, les cris étaient nombreux et éparpillés de toutes parts.
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Apprentie du Saule
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Le danger, quel qu’il fut, était presque sur eux. Le bâtiment devant eux pouvait être leur salut, mais la présence du feu de camp était la preuve que quelqu'un était ici. Ami ou ennemi il fallait à tout prix découvrir de qui il s'agissait.
"Ils sont presque sur nous, et la magie de Mamon ne les retiendra pas tous. Cela nous a permis de gagner un peu de répit tout au plus."
Délaissant quelques secondes leurs poursuivants, elle chercha du regard la présence d'une personne devant ce bâtiment. Elle espérait en elle même qu'il ne s'agissait pas d'un piège tendu par les créatures qui les entouraient. Après tout ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire.
"Il faut entrer dans ce bâtiment c'est notre seul chance, enfin sauf s'il y a pire à l'intérieur. Par contre qui a pu allumer ce feu ?"
Tout en continuant d'avancer en direction de la porte elle jeta des coups d'oeil pour voir s'ils n'étaient pas attendus. Au moins ici ils pourraient affronter leurs ennemis en pleine lumière. Mais au cas où ceux qui ce trouvaient ici aient des intentions amicales il fallait peut-être les prévenir. Après tout ils n'arrivaient pas vraiment seuls.
"S'il y a quelqu'un ici, ne restez pas là ! Nous sommes poursuivis par des créatures infernales."
Elle continua son chemin le plus vite possible vers la porte s'attendant à voir surgir soit une créature soit une personne inconnue dissimulée on ne sait où. Elle savait que ce qu'elle venait de dire n'était pas tout à fait la vérité. Elle ne savait pas du tout quel genre de bestioles les poursuivaient. Mais même si elle s'était trompée sur l'espèce de leurs poursuivants, s'ils se faisaient rattraper, le résultat ne devrait pas être très différents pour eux et tous ceux qui ne devaient pas se trouver ici.
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Aventurière
Aucune chambre
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La course était des plus épuisantes pour Giulia, le manque de sommeil et la journée éreintante se sentait dans les cuisses de la roublarde. Mais il n'y avait point d'autre solution que de courir pour échapper aux poursuivants et malgré toutes les difficultés le groupe restait solidaire. Giulia jetait sans cesse des coups d'oeil à droite et à gauche pour voir si tout le monde suivait, elle remarqua Kran dans sa dure tache, luttant pour sauver sa peau et celle des chevaux.
¤ Avec ma condition physique, je ne peux pas l'aider comme il le faudrait, nous devons déjà tenter de nous en sortir vivant.¤ "Kran, lui cria t-elle, tu ferais mieux d'abandonner les chevaux c'est trop risqué pour tout le monde, ils sont un handicap pour toi et je ne veux même pas penser que l'un de nous meurt encore ! Et puis, même si ça parait inhumain, peut-être que les chevaux seront une proie d'un instant et que ça nous laissera un peu d'avance en plus, qu'en penses tu ?"
La roublarde suivait Celestia, entrer dans cette construction et y trouver une cachette serait sûrement leur dernier espoir.
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Soldat des Marches
Aucune chambre
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- Merci Mamon, ne traînons pas ici nous avons mieux à faire que de mourir ici ! Dragan tapa sur l’épaule du prêtre pour qu’il accélère ses pas. Maintenant qu’ils étaient en vue de la bâtisse, cela lui paraissait incontournable. Il s’agissait là de l’unique chance pour eux de ne pas se trouver pris à revers par les êtres de la nuit qui les encerclaient peu à peu.
Tandis qu’ils se dirigeaient vers le préau de pierre et de lierre, le paladin réfléchissait à la proposition de Giulia. Elle était loin d’être insensée. S’il s’agissait seulement de prédateurs affamés, les chevaux pourraient calmer leurs ardeurs, et malgré le peu d’entrain qu’il aurait à les abandonner, Dragan accordait certainement plus de valeur à leurs vies qu’à celle de ces nobles animaux.
Une fois qu’ils seraient à l’abri derrière les colonnes, il inspecterait rapidement la zone pour déceler toute présence et danger potentiel. Si celui qui avait dressé ce modeste campement de fortune n’avait pas fui à leur arrivée, il fallait connaître ses intentions. - Espérons que nous ne serons pas acculés contre le mur de cet édifice perdu. S’il n’y a pas d’issues nous serons fait comme des rats. Dragan avait beau fouiller des yeux, il ne voyait aucune trace d’un moyen de pénétrer à l’intérieur. Inquiet, il fronça les sourcils mais tâcha de masquer au mieux ses craintes afin de ne pas les communiquer au groupe qui subissait déjà suffisamment de tension.
Au service l'un de l'autre, on obtient la liberté!
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Frère des Marches
Aucune chambre
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Aventurier
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alanodel n'avait pas très bien compris ce que la jeune femme qui s'avançait en tête avait bien pu dire, en tout cas, vu la direction vers laquelle elle regardait, elle en avait certainement après lui. Sans doute ne s'attendait-il pas à être interpellé, lui qui pensait voir débarquer une bête sauvage était tout à fait surpris. De plus son accent, que le calishite reconnu immédiatement comme étant téthyrien, avait plus accaparé Galanodel que le sens des mots qu'elle avait prononcé. Si bien qu'il ne sut dire la jeune femme qui semblait humaine comme tous les autres membres de son groupe avait parler dans sa langue natale ou dans un commun qui s'en approchait beaucoup. Par contre, ce que le magistrati compris très vite en voyant leurs mines apeurées, c'était qu'ils avaient quelque chose à leurs trousses et perdu dans une forêt inconnu en pleine nuit, il savait très bien que ce qui était mauvais pour eux, devait l'être tout autant pour lui. La peur, lui il l'avait déjà depuis un bon moment et il regrettait de s'être aventuré seul jusqu'ici, cette rencontre était donc peut-être une aubaine si le groupe qui s'avançait rapidement dans la clairière en faisant fuir des dizaines de lucioles à chacun de leurs pas n'était pas doté de mauvaises intentions. Malgré le risque, Galanodel ne put s'empêcher de se manifester, il parla en commun et assez fort pour être sur de se faire comprendre... - Je suis ici! Mais qu'est-ce qui vous arrive qui est à vos trousse?! Le prêtre d'Azouth était complètement sorti de sa cachette, il avait remis son sac en bandoulière et s'avançait prudemment à découvert vers son feu pour y prendre le morceau de bois le plus grand et le plus enflammé. Il pourrait s'en servir comme torche au moins pour quelques secondes. Galanodel alla ensuite à la porte car apparemment, c'était à cet endroit que le groupe d'humains semblait vouloir converger mais il se tenait prêt à leur emboîter le pas pour foncer à travers la forêt si cela était nécessaire et s'il contournaient le bâtiment à l'aura magique si puissante.
Ne jetez pas une boule de feu dans une foule de boeufs!Réputation 7
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