Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

t bien voilà qui ne pouvait mieux tomber, murmura Galanodel pour lui-même, il voulait un abri et il en avait un juste devant lui. Certes c'était un peu déconcertant et il était loin de s'attendre à cela, une caverne ou même une petite anfractuosité dans la roche aurait bien fait l'affaire mais le magistrati n'allait pas cracher dans la soupe et s'avança un peu plus vers l'édifice... Galanodel ne se souvenait pas d'avoir évolué sur un quelconque sentier, trop occupé à regarder devant lui pour éviter de se faire éborgner par une branche, et la première idée qui lui vînt à l'esprit fut que ce lieu devait être abandonné. Cela ne lui avait pas même effleuré l'esprit que cela pouvait être tout simplement le lieu de résidence envahi par la végétation d'un Cercle druidique illuskan...

Généralement ce type d'endroit, il les cherchait et tombait rarement dessus par hasard sans avoir effectué au préalable de nombreux mois de recherches minutieuses dans des bibliothèques. Le disciple d'Azouth se remettait lentement de sa stupéfaction, tentant de rassembler dans ce qu'il voyait des éléments qui auraient pu lui permettre d'en savoir plus sur le lieu en question comme la civilisation et le peuple qui était à son origine ou encore l'année de sa conception. Il regardait là où s'élevait les lucioles pour voir si elles ne lui dévoilaient pas des pierres qui seraient les ruines d'autres bâtiments ce qui l'amènerait à penser que le bâtiment fasse partie d'un ensemble plus grand...

Puis il s'arrêta d'un seul coup comme une araignée lorsqu'elle est observée par un humain menaçant. L'excitation de sa récente trouvaille avait soudainement fait place à une angoisse naissante qui se transformait peu à peu en peur. Et si ce lieu était habité par une quelconque créature malfaisante? Le prêtre calishite se sentit très seul et déplora le fait de ne pas s'être trouver des compagnons de route pour l'accompagner... Il était vrai que trouver des personnes pour s'aventurer avec un étranger comme lui à proximité d'Ascore n'était pas très facile. Galanodel repensa aux membres de son groupe lequel c'était séparé à Lunargent il y a plus de deux mois maintenant sans vrai raison apparente si ce n'est des motivations différentes. Ses amis halfelins lui manquaient, tout comme la toute jeune voleuse qu'il avait sauvé des geôles de Nesmé... Le fait de penser à Palio, Epissoc et Zohri ragaillardit le prêtre d'Azouth, il prononça les paroles d'un sort de lumière qu'il fit apparaître dans la paume de sa main puis dégaina lentement son cimeterre, se remémorant les paroles de son mentor Amys Noirécorce pour se donner le courage d'avancer à nouveau vers l'entrée du bâtiment. ¤La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal, ne laisse pas la peur t'empêcher de penser, sinon tu resteras paralysé comme l'araignée sous le regard de l'homme.¤

Après sa discutions avec le félidé, dont ses compagnons n’avaient dut rien comprendre des miaulements qui était sorti de sa bouche. Le prêtre se retourna pour regarder ce que faisait le mage, vit les nouveaux arrivés, se rapprocha du corps et répondit à toutes les questions qu’on lui avait posées.

-je suis grandement désoler mes frères et sœurs de vous avoir réveillé en pleine nuit, de vous avoir causé temps de souci. Son visage montré sa sincérité et son mal être dut à la situation dans la quelle il avait mené ses frères de route. Il reprit la parole sans attendre.-mais j’ai fait un rêve qui m’a fait suivre mon ami le lynx, je pensais qu’il était un envoyé de ma déesse et qu’il allait répondre à certaines de mes questions. Le ton de sa voix mêlé tristesse et excitation. Je ne me suis pas trompé sur une chose cet animal me chercher et ma trouvé, mais il n’a pas les réponses escompter.

A ces mots il passa sa main gauche entre les deux oreilles de son nouvel ami, pour lui faire comprendre qu’il ne lui en voulait pas. Enfin il s’approcha du corps inerte de l’humanoïde, se mit à genoux et répondit à la question de Valcor.

-en ce qui concerne ce malheureux Canthus ne sait rien. Il avait sorti le nom du lynx comme si tout le monde le connaissait d’avant et qu’il faisait parti du groupe depuis des années. Il m’a apprit quand me cherchant, il était tombé sur ce corps agonisant, pensent que je pourrais l’aider, il m’a mené ici….. Il laissa passé un silence de quelques seconde et repris. Mais il est trop tard à sa que je vois.

Il se remit debout regarda tout le monde, essaya de voir d’où venait cet homme et ajouta une dernière phrase à l’encontre de tous.

-par contre si vous voulez, je peux demander à Canthus d’essayer de suivre sa trace, cela nous permettrait peut être d’éclaircir ce mystère et de savoir d’où il vient… non?
Il se retourna vers le corps et ajouta une requête. Mais avant il serait peut être bon de s’occuper de son dernier voyage ?

Le colosse des montagnes en eut marre d'attendre seul à se morfondre devant la tente et décida également de suivre la direction dans laquelle s'était dirigée Celestia. IL plia la tente pris ses affaires et se mit en chemin avec la ferme volonté de rattraper ses compagnons. Le barbare avait déjà subit la perte de quelques-uns uns de ses compagnons et essuyer une pluie diluvienne, il n'allait pas tout laisser tomber sous prétexte de se diriger dans un endroit dont la visibilité et l'horizon lui étaient encore inconnu.

IL marcha d'un pas hésitant en suivant les pistes laisser par Célestia. Son passé de chasseur l'aida beaucoup et il put sans trop de difficulté trouver quelques traces de Célestia. Le seul problème est qu'il avait du mal à placer ses pieds sur un endroit suffisamment stable et dur pour ne pas s'enfoncer dans la tourbe. Il continua inlassablement dans la direction qu'avaient montré les dernières traces qu'il avait découverte, il gardait tout de même sa hache à porter de main car on ne savait jamais ce qu'il pouvait surgir de cette foret.

¤ Ils auraient quand même plus m'attendre, ça m'aurait évité de patauger dans cette mélasse, pourvu que je les rattrape au plus vote.¤

Ce n’est qu’à l’évocation du nouveau compagnon par Célestia que le paladin prit réellement conscience de la présence du lynx aux côtés de Mamon. Il jeta rapidement un coup d’œil dessus avant de se reporter de nouveau sur le périmètre. Dragan s’adressa ensuite à la femme-moine si pondérée.
- Sœur Célestia, vous croyez qu’il puisse y avoir un lien entre notre assaillant changeur de forme et cet homme en armure ? Cette escapade aura au moins eu le mérite de nous faire trouver ce pauvre homme, mais il est certain, Mamon et Valcor, que votre attitude a mis en danger tout le monde. Nous avons besoin de pouvoir compter à tout moment les uns sur les autres. Et comment se protéger mutuellement si vous agissez ainsi sans prévenir ?

Dragan n’était pas courroucé, mais son inquiétude sincère et naturelle le poussait constamment à préserver ceux qui l’entouraient. Dans ces terres dangereuses, presque vierge de toute civilisation, la tension permanente était un petit supplice intérieur. Ne pas pouvoir être sûr d’y arriver le faisait souffrir, et souffrir le poussait à se porter encore plus au devant des autres. Par ce moyen, inconsciemment, il suivait l’exemple de son dieu et ses idéaux, remplissant la mission quotidienne de tout bon serviteur d’Ilmater.
¤ Concentres-toi. La conduite à suivre sera un sujet de discussion à reprendre plus tard. Pour le moment il est nécessaire d’en savoir plus sur nos ennemis potentiels.¤
Il attendait fébrilement les conclusions de l’examen de la scène par les deux hommes.

L’ensorceleur venait de trouver sa première satisfaction en la possession de l’épée, dans ce périple depuis sa chute de la caravane qui l’avait mené jusqu’à cette région aussi venimeuse qu’un serpent. Pour Valcor, cette région était un cimetière géant ou chaque aventurier qui y pénétrait risquait sa vie à tout moments. Aussi bien les dangereuses créatures que les humanoïdes ou encore la nature elle-même représentaient une menace de mort ou des pièges mortel aux aventuriers qui osaient s’aventurer dans les alentours.
L’ensorceleur voulait retrouver un endroit plus sec, plus conviviale et surtout plus apte à nourrir ces connaissances. Certes l’endroit lui avait appris beaucoup sur les dangers de partir en tant qu’aventurier et lui avait permit d’engranger de l’expérience, mais l’ensorceleur ne voulait plus de tout cet environnement. Depuis peux, Valcor avait songé à retrouver son cousin Luciole qui devait rejoindre lui aussi Sundabar pour ensuite partir vers une soi-disant ville que se nommait Felbarr. Il l’avait vue pour la dernière foie sur les côtes exotiques de Telflamme en Thesk ou il avait rencontré aussi de riches marchands en partance pour le Nord-ouest de Faerûn.
Ce désir de partir loin de ces contrés devenait de plus en plus grand, mais surtout l’envie de retrouver un membre de sa famille et de pouvoir rester comme ils l’avaient toujours prévues ensemble. Mais Valcor savait que rejoindre seul Sundabar et de plus a pied serrait loin d’être une partie de plaisir. La seule chose qui le retenait encore était ces compagnons et notamment Giulia qui malgré son caractère à casser l’ensorceleur, était celle que Valcor appréciait le plus. Cette douce demie-elfe qui depuis leur rencontre dans la soi-disant auberge, avait fait route avec lui et Setuphan et qui en peux de temps c’était avéré une compagne de route, voir même une amie que Valcor appréciait énormément.

Mais depuis la mort de son autre ami Setuphan, Valcor ne ressentait plus le même engouement. Ce guerrier qui ressemblait si étrangement au caractère de son cousin. Valcor c’était de suite lier celui-ci. Mais la mort de celui-ci qui se faisait appeler Setuph, et qui faisait tellement penser à Luciole, le jeteur de sort ne ressentait plus la même envie de continuer. Ce que voulait Valcor c’était de pouvoir enfin rencontrer les puissants jeteurs de sort qui se trouvait dans les environs, et ce n’était pas en restant dans cette région perdue et aussi dangereuse qu’il allait arriver à ces fins. La trouvaille de cette épée ne fit que renforcer ce sentiment de manque de quelque chose envers l’esprit de Valcor. Cette épée ne faisait que trop penser à Setuphan et à Luciole, et cette envie de rejoindre son cousin pour pouvoir accomplir ce qu’ils avaient prévus tout deux, ne fut plus que le seul but de Valcor.
Comme lui avait montré son rêve, Valcor n’arriverait à ces fin qu’en présence de son cousin Luciole, d’un appuie, d’une aide, d’un soutient, tout bonnement d’un amour que ne pourrait lui apporter que celui-ci. L’ensorceleur se retourna et regarda ces compagnons… Oui sa décision était prise, il ne voulait pas rester là et voulait rejoindre son cousin. Puis il se retourna toujours en passant les doigts sur son épée, le regard perdu dans l'obscurité lointaine, il remit sa capuche noir, oui il se sentait seul.

Célestia écouta attentivement les paroles de Mamon. Ce lynx l'avait amené ici. D'après lui c'était pour sauver l'homme étendu au sol. Elle était prête à le croire, mais il devait avoir une certaine importance pour qu'il suscite autant d'intérêt. Dragan venait de lui poser une question pour laquelle il n'y avait pas de réponse, ou du moins que des suppositions. Il était vrai que l'homme pouvait être lié à leur rencontre précédente, mais de quelle manière ?

"Je ne sais pas frère Dragan. Mais qui sait ? Cela ne m'étonnerait qu'à moitié. Et les propos de frère Mamon me font penser que cet homme avait quelque chose d'important. Ce qu'il nous faut découvrir maintenant, ce sont les raisons de sa mort. Pourquoi l'a-t-on tué et qui l'a tué ? Il possède encore toutes ses affaires sur lui, il ne s'agit donc pas d'un vol. Je soupçonne une raison plus profonde et peut être plus grave. Déjà que la présence de créature capable de se transformer est suffisamment grave, il nous faut faire toute la lumière sur cette histoire, car je pense qu'il pourrait y avoir une sérieuse menace envers la compagnie et les marches d'argent."

Célestia dramatisait toujours le danger, de cette manière il n'y avait aucune mauvaise surprise de possible. Cependant il y avait un revers à se comporter de cette manière. Elle avait tendance à surestimer le danger parfois. Mais valait parfois mieux trop que pas assez. Cependant dans ce cas présent, quelque chose lui disait qu'elle avait vu juste et que le danger était bien réelle.

Délai de post : 72 heures

Jets d’opposition :
Valcor test de Dextérité 17(Dé)+1= 18
Mamon test de Détection 18(Dé)+3(compétence)= 21
Dragan test de Détection 8(Dé)-1(compétence)= 7

Kran test de Survie 16(Dé)+1(compétence)= 17 Réussite
Giulia test de Bluff 8(Dé)+6(compétence)= 14 Echec
Galanodel test de Fouille 19(Dé)+2(compétence)= 21 Réussite
Galanodel test de Connaissance (mystères) 9(Dé)+6(compétence)= 15 Réussite

Narration MD

’ensorceleur s’était emparé de la lame longue en se croyant obligé de se justifier. Manœuvre subtile de diversion ou sincère volonté de ne pas choquer d’autres moralités que la sienne, Valcor avait subrepticement glissé la bourse du mort dans un pan de sa robe. Le geste ne passa pas inaperçu aux yeux de Mamon qui en avait terminé avec le lynx et reportait son attention sur le cadavre. Contrairement à leur agresseur nocturne sur la route, il n’y avait aucune trace d’un symbole apposé sur la partie visible du corps.

Tandis que Célestia et Dragan finissait de faire à leur manière quelques remontrances justifiées aux insouciants vagabonds, Giulia se figea. Son faciès afficha clairement un grand désarroi lorsqu’elle contempla le visage du mort. Comment n’aurait-elle pas pu reconnaître celui de l’homme qui l’avait mené jusque dans la souricière qui avait bien faillit lui coûter la vie. Ce cadavre n’était autre que celui d’Ollo la vipère.
A la lumière de la lanterne de la moinesse de nombreuses traces apparurent nettement. Des marques de fers de cheval, de nombreuses bottes avaient laissé leurs empreintes dans le sol meuble.

Kan n’eut effectivement aucun mal à trouver le chemin largement emprunté par ses compagnons. Plier le campement lui avait pris un peu de temps mais ses jambes vigoureuses l’avaient rapidement emmenées jusqu’à la lisière de la forêt. A cet endroit, la lumière de la lanterne brillait tellement comme un phare dans la nuit que rejoindre le petit groupe fut possible en quelques instants.

Galanodel
Une main serrée sur son cimeterre, l’autre flamboyante de son sort de lumière, le magistrati avançait lentement sous la lumière blafarde, inspectant chaque détail qui se révélaient à lui. Maintenant avec la clarté, ses observations vinrent confirmer ses convictions premières. Bien qu’autrefois il pouvait autrefois y avoir un sentier menant à cet édifice, plus rien n’en subsistait. Il n’était pas versé dans l’architecture, ni la maçonnerie mais il lui semblait évident que les colonnes faisaient partie d’un ensemble plus vaste. Du lierre grimpant masquait dans les ténèbres la présence d’une sorte de grand préau. Une fois arrivé à la hauteur des premières marches dissimilées sous la végétation, il s’agissait d’une évidence pour Galanodel qu’à quelques mètres devant lui se tenait une grande porte derrière les larges feuilles du mur. Une légère trouée assez récente avait été pratiquée dans l’obstacle végétal. Quelques recherches minutieuses rapides confortèrent son impression. Un battant de bronze verdit obstruait l’entrée de la bâtisse. Recouverte d’une écriture inconnue et étrange, la porte comportait un symbole clairement ésotérique. La force exprimée dans les angles de sa forme n’était pas sans rappeler un motif que le serviteur d’Azouth connaissait : celui de la connaissance et du pouvoir.

Reculant d’un pas sous l’effet de la surprise, le calishite cogna du pied contre ce qu’il devina être une dague. L’arme n’avait aucune mesure avec l’ancienneté des pierres qui l’entourait. Sa lame d’acier brillait en réponse à son feu magique et sa qualité ne pouvait être celle d’une arme ayant séjourné de longue date sous les feuilles de lierres.

Célestia regarda les traces au sol. Au moins ils avaient un début de piste où commencer leurs recherches. Elle se retourna vers les autres et pu constater la stupeur de Giulia. Décidément cet jeune femme était très émotive. On aurait dit qu'elle avait vu un fantôme, comme lorsqu'elle avait vu le corps de Setuphan.

¤Elle doit avoir de lourd secret à porter et dont elle n'a pas fait le deuil. Cela peut être dangereux aussi bien pour elle que nous tous.¤

Elle se rapprocha de l'humaine à sang elfique et posa sa main sur son épaule pour la rassurer.

"Hé Giulia toujours avec nous ? Est-ce que ça va aller ? Si la scène est trop dure allons nous occuper des traces au sol, elles doivent bien mener quelque part."

¤Que nous caches-tu Giulia ? Le passé est derrière toi, veille bien à ce qu'il le reste.¤

Elle accentua légèrement sa poigne sur l'épaule de sa compagne de route pour lui faire reprendre ses esprits. Sous son apparente décontraction il y avait une zone d'ombre qui tenaillait Giulia. Célestia cessa de spéculer sur les origines de ce désarrois, car après tout si elle devait apprendre quelque chose, Giulia lui dira ce qu'elle devrait savoir si la nécessité s'en faisait sentir. Chacun était libre de s'exprimer ou non sur son passé. Certaines plaies pouvaient guérir très facilement alors que d'autres restaient à jamais ouvertes.
Elle se retourna vers les traces au sol et commença un examen attentif pour voir s'il y avait quoique se soit d'inhabituel. Des traces de créatures du genre sanglier par exemple ou bien celle du lynx également. Une chose était sûr c'est qu'il y avait eu pas mal de monde ici. Mais pur quelle raison et surtout de qui s'agissait-il ?

"Bon au moins il n'était pas tout seul. Il y a eu des témoins de ce qui lui est arrivé. Peut être ses meurtriers à moins que ses amis n'ont été obligés de partir précipitamment. Un peu comme nous si vous n'étiez pas intervenue avec le sanglier homme. D'ailleurs je me demande si ?"

Prise d'un doute Célestia laissa sa phrase en suspend. Lorsqu'elle commençait à réfléchir tout haut elle savait qu'elle avait tendance à exaspérer son monde. Surtout si elle commençait à dispenser des conseils de conduite à suivre. Elle préférait donc se taire le reste du temps.

¤Tout de même, il ne s'agit pas de blessures faites par un animal aussi étrange soit-il. Il y a donc une intrigue qui se déroule dans cette forêt qui m'inquiète un peu. J'ai l'étrange sentiment d'être rentrée dans une pièce de théâtre en cours de route et d'avoir manqué toute l'introduction et que seule une partie des acteurs connaissent le scénario.¤

Contrairement à son habitude, Giulia était muette et perdue dans ses pensées : depuis le début de son périple, les évenements s'étaient enchainés et avaient considérablement déstabilisé la roublarde. Elle avait devant elle celui qui l'avait engagé pour attaquer une caravane, bien que cela lui aurait permit de savoir le lieu de la prochaine grande cabriole, elle était contente de ne pas avoir eut à le faire.
Elle regardea un instant Valcor.

¤ Je ne peux m'empecher de penser que Valcor faisait partie de la caravane que je devais attaquer, je ne peux dire la vérité, je risquerai de me faire lyncher.¤

Réfléchissant à la façon dont elle pourrait détourner la réalité, elle n'alla pas à l'encontre de Valcor qui était en train de prendre l'épée d'un mort et ne remarqua même pas qu'il avait dérobé la bourse de ce dernier. Après quelques instants elle s'adressa à Celestia de prime abord puis au groupe en général.

"- Je crois que je dois m'expliquer sur mon attitude, je ne suis pas quelques d'émotif mais les évenements m'ont marqué, je ne parlerai pas de mon passé car je vis au jour présent. Par contre cet homme au sol je le connaissais, il s'appelait Ollo, il m'avait engagé mon accompagner une caravane jusqu'à une destination inconnue, mais je pense qu'il s'agissait de Sundabar avec le recul. J'ai reçu un choc à la tête il y a peu de temps et je ne pourrais vous dire s'il était avec moi dans la caravane, il ne me semblait pas pourtant. Mais si tel était le cas, alors il y a des risques pour que les créatures à peaux vertes qui m'ont attaqués soit restés dans le coin. J'ai bien peur d'être la seule survivante de ce convoi, j'ai eu de la chance et j'en remercie Erevan Ilesere."

Giulia regarda l'ensemble de ses compagnons, un petit sourire d'une jeune femme chanceuse en prime et espérant qu'on ne lui pose pas trop de questions sur le but de son convoi. Jouant le tout pour le tout, elle joua sa dernière carte : le début d'amitié entre Celestia et elle. Elle s'adressa alors à la moinesse d'une voix posée et faible.

"- Nous ne nous connaissons pas beaucoup, mais sache que j'ai beaucoup d'admiration pour ce que tu es et ce que tu representes, je ne peux pas et ne veux pas m'expliquer sur tout les détails de ces évenements mais sache que je ne suis en aucun cas responsable de la mort de cet homme même s'il était peu sociable. Je ne suis pas un ange mais je n'ai jamais tué quelqu'un. J'espere que tu comprendras et que les autres ne seront pas trop curieux, je ne saurais quoi répondre. Maintenant si tu le souhaites, allons voir toutes les deux où les traces de sabots nous mènent et nous pourrons parler si tu le souhaites, mais évitons ce sujet."

L’épée était assez lourde, mais l’apprenti Guerrier savait qu’avec de la volonté et de l’entraînement cette lame lui paraîtrait bientôt légère. La lame sifflait dans les aires et Valcor essayait de ne faire plus qu’un avec sa nouvelle arme. Son esprit se remémora ce que son cousin Luciole lui avait apprit au paravent sur le maniement d’une épée. Le poignet devait faire parti de l’épée, devenir aussi souple que de la mousse et aussi dure que de la pierre. Tout le corps devait pouvoir suivre la lame, sans avoir besoin de la fixer Tout cela était essentiel pour l’ensorceleur, car il avait besoin de pouvoir se concentrer aussi sur les sorts qu’il utiliserait après. Mais toutes ces pensées ne faisaient que de plus en plus accentuer cette envie de partir loin d’ici et de pouvoir retrouver enfin son cousin. L’ensorceleur en était bien sur, son voyage avec ces compagnons devait s’arrêter là. L’ensorceleur se pencha à nouveaux sur le corps pour voire si l’homme portait un fourreau pour ranger l’arme, puis la tête toujours enfouie sous sa longue et sombre capuche ou la seul lueur de ces yeux au fond jaune ne ressortait, se retourna vers ces compagnons. Dans un premier temps, il scruta toute les personnes qui était présente ici, puis prit soudainement la parole, ne se souciant plus de ce que pouvaient dire les autres.
"Mes chères, je ne veux plus savoir ce qu’il c’est ou ce qu’il se passe par ici… Je ne veux plus rester par cet endroit aussi pauvre et aussi dénudé d’intérêt pour ma personne. Je vous le dis clairement, j’ai perdu toute motivation à continuer ce périple, et la seule chose qui reste aujourd’hui importante à mes yeux est de retourner aux côtés de mon cousin Luciole… "Un blanc accompagna ces paroles, puis Valcor reprit de plus belle." Je me sens seul depuis la mort de Setuphan et je ressent le besoin de retrouver la seule personne qui tienne encore à moi. Tout cela n’a rien à voir avec vous tous, car je vous apprécie et vous respecte tous, même si je ne vous connais pas très bien. Mais comprenez moi, je ne ressens plus l’envie ou même quoi que ce soit pour rester dans les parages. Je suis franc avec vous, mais je me sens seul, et j’ai besoin d’aller retrouver mes repères. Je veux construire mon avenir avec mon cousin qui se nomme Luciole et avec qui nous nous sommes promis de nous retrouver, et surtout rencontrer d’autres choses que cet endroit dans lequel je me sens plus la force mentale de rester. Je ne puis imaginer ma vie sans l’avoir à mes côtés, je ne m’en sans pas la force, et je ressent comme un manque. J’espère que vous pourrez tous me comprendre."

Le jeune mage était franc dans ces propos et espérait que ces compagnons le comprendraient et ne lui en voudraient pas. Les aventures qui c'étaient déjà déroulé avaient été super, mais il fallait tourner la page. Tout ce qu’il voulait c’était de retrouver son cousin, car le sachant loin de lui, Valcor en soufrait, et cela était sa plus grande souffrance. Il n’espérait plus qu’une seule chose c’était qu’on le comprenne. Sans ça, il devrait certainement partir quand même, même si le chemin devrait se faire à pied et seule, quitte à y laisser sa vie, mais il aurait au moins essayer d’écouter pour une foie dans sa vie l’appel de Mystra qui le poussait à retourner avec Luciole pour continuer son chemin. L’ensorceleur en était maintenant sur, l’image qu’il avait vue dans son rêve avec Mystra accompagné de Luciole aux côté de lui-même, n’était qu’une image envoyé par sa déesse, un message lui disant qu’il devait repartir.
"Bien alors je me vais vous quitter. Je sais très bien que quelques un d'entre vous m'en voudrez, mais ma décision est prise. Je m'en vais donc maintenant. Au revoir à tous mes amies, et que Mystra vous gardes. Je repars seul, en espérant tomber sur une caravane ou quelqu'un qui pourra m'emmener. Au revoir Giulia et que ton esprit puisse s’apaiser un jour mon amie."

L'ensorceleur rangea l'épée et reprit le chemin d'ou il était venu pour sortir de la clairière. Il se concentra quelque peut, puis inquanta un sort pour éclairer le sommet de son bâton pour pouvoir suivre le chemin d'ou il était venu. Il suivit donc les mottes d'herbe, pour retourner jusqu'à l'endroit ou c'était trouvé leur campement pour avoir un reperd d'ou il était et pour pouvoir partir dans la bonne direction. Ce départ brusque était très dur, mais l’ensorceleur savait très bien que tout était mieux comme ça.



Ce message a été modifié par Valcor'Darche le Mercredi 28 Juin 2006 à 13h04