Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

Setuphan n'avait guère envie de finir dans une specialité orc a base de tripes (en effet cette partie de son anatomie bien visible en cette heure lui laissait voir qu'elle était charnues) il aurait préféré le calme de l'auberge pour recevoir des soins et qui plus est peut êre y trouver un prêtre qui saurait guerir ses maux, mais celà il s'en rendait à présent compte, étaiot un beau rêve innaccessible...
Quand Valcor proposa donc que l'artisans de sa bouture intestinal se mette à l'oeuvre avec un objet bien peu approprié à cette office... Cependant avait il bien le choix?
C'était celà ou alors il contredirai le but principal de la mission : Fuir, ou plutot, vivre... Dans son cas s'il voulait vivre il lui fallait des soins au plus vite, il se decida donc a prendre avec les forces qui lui restait un tant soit peu les chose en main.Il chercha du regard un endroit propice, et s'y alongea, il se tourna vers ses deux compagnons et leur demanda de s'approcher.
-Je ne sais pas si je vais survivre, mais je compte sur vous deux pour refermez la plaie... Je vous en prie, faites au mieux. Valcor je compte sur toi, je vais tenter de ne pas trop sentir la douleur alors, essaye de faire vite si tu ne veux pas m'achever...
Il ecarta les bras, arrâcha un bout de sa tunique et mordis ce dernier de telle sorte à oublier la douleur, Setuphan atendait que son boucher vienne lui rendre son souffle de vie qui s'echapait par le trou beant de son ventre...

Post de Valcor

En voyant le peu d’allant que donnait tout ce remue-ménage à Giulia, Valcor décida donc de prendre les devant. Il n’était pas nerveux mais calme comme une mer d'huile. Il s’approcha de Setuphan et lui murmura à l’oreille d’un ton calme qui se voulait apaisant pour l’esprit.
- Je vais commencer à m’occuper de ta plaie. La douleur ne sera que concentrée à un endroit et si tu ne bouges pas, tout ira bien. Fait le vide dans ton esprit, laisse ton corps et ton âme s'unir. Tu as certainement rencontré des étapes plus ardues dans ta vie et cela ne sera qu’un moindre passage.

Puis le mage s’avança, examina encore une fois la plaie béante puis appela Giulia d’une voie calme et amicale.
“Giulia, ma belle amie, approche s’il te plait. Je vais avoir besoin de toi pour tenir Setuph, si tu le peux. Aurais-tu quelque matériel pour m'aider dans ma besogne ?" La jolie voleuse lui remit alors son trousseau d'outils dont les formes éfilées trouveraient certainement un emploi improvisé. "Mercie ma chère. “

L’ensorceleur n’était pas tendu le moins du monde mais plutôt excité. Il allait vivre une expérience inouïe qui ne manquerait pas de l’instruire. Mais il s’avait que Setuph devait rester conscient et ne devait pas sombrer, et cela l’inquiétait néanmoins.
Il s’accroupit à hauteur du corps et ferma les yeux pour entrer dans une concentration maximum où plus rien d’autre à part son entourage n’était présent dans son esprit. Puis il se détendit, rouvrit les yeux et prit une grande inspiration avant de reprendre la parole.
“Bien Giulia j’attend que tu me porte assistance et je commence. Soit fort guerrier. “

¤Et bien je vais essayer de tirer suffisamment d'éléments de ma mémoire concernant les vieux livres que j'ai lu sur l'anatomie humaine. Que Mystra soit avec moi et guide mes gestes… quoi que je serais peut-être moi-même mon prochain Dieu. ¤ Il sourit quelque peu puis attendit l’aide de Giulia pour commencer.

Valcor test de Premiers soins 12(Dé)+2(inné)= 14 >< DD 12 = Réussite

Narration
Maintenant allongé sous la pluie, Setuphan tentait de focaliser son esprit loin de ce lieu, loin de ce moment qu’il allait savoir douloureux. Sous la houlette de Giulia, l’ensorceleur, sûr de lui, accomplissait les gestes dont il avait vaguement le souvenir pour les avoir lu une fois dans un vieux grimoire. Heureusement pour le téthyrien, la main de Valcor avait décidé de ne pas trembler pour le salut de ses jours.
Tandis qu’il avait remis toutes les entrailles dans le ventre, il s’appliqua méticuleusement à passer un fil d’étoffe, qu’il avait décousu d’une manche, dans les trous qu’il pratiquait à l’aide d’un des outils effilé de la jolie voleuse. Setuphan aurait voulu hurler mais parvint à se contenir au prix de lourdes et grosses gouttes de sueurs froides qui avaient tôt fait de se mêler à la pluie ruisselante sur son visage ensanglanté.
Une fois achevé cette barbarie nécessaire, le couple de ‘médecins’ laissèrent au guerrier le temps de se remettre de ses émotions.

Setuphan pendant un instant avait vu en valcor un démon au griffe acéré jouant avec lui comme jouerai un enfant cruel avec une fourmi un une loupe au soleil... Mais son délire l'avait trompé et à présent il n'offrait plus au passant(pour peu qu'il y en ai) un spectacle éducatif, anatomiquement parlant.
Ses tripes remballés, sa plaie recousu S'étouffa s'était reposé pendant un nombre d'heure qui avait du sembler bien long à Valcor et Giulia, lui il n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé, rapidement, il se releva, la douleur était toujours intense mais moins qu'auparavant, Setuphan désireux d'améliorer son état pensa dans un premier temps a remercier ses amis, puis il leur demanda
-Encore mille mercis à vous deux, mais l'un de vous s'y connaît il en herbe medicinal ou en potion? il me semble avoir quelque vague souvenir mais... Si il y a plus grand niveau que moi je préfère toujours m'y fier!
Il se mis a marcher parmi les herbes hautes, à la recherche d'herbe qu'il aurait pu apercevoir dans le passé et dont on lui aurait vanté les vertus curative, dans son état il n'était pas d'une grande aide au groupe c'est pourquoi il revînt vers eux et en cherchant toujours ses herbes du regard dit:
-je sais que je ne vous suis pas d'une grande aide et je m'en excuse, mais laissez moi encore cherchez une demi-heure, et si je ne trouve rien, nous reprendrons la route, mais je pense rester plus... prudent
Il continua donc de chercher désespérant de trouver ce qu'il recherchait...




Ce message a été modifié par Setuphan le Dimanche 05 Mars 2006 à 19h21

Post de valcor

Valcor et Giulia avaient terminé de 'remballer' les tripes de Setuphan et avaient plutôt bien réussi. Valcor était soulagé de n’avoir pas raté l’intervention sur Setuphan car apparemment le guerrier allait mieux. Il n’était pas mort et cela réjouissait Valcor car il leur serait indispensable pour le voyage. Mais le guerrier était surtout pour Valcor plus qu’une simple aide pour leur voyage. Les projets de l'ensorceleur étaient plus vastes et Setuphan devrait aider l’ensorceleur à mener à bien ses projets, si bien sur le guerrier approuvait.
Valcor avait besoin de connaître les rudiments d’un guerrier.
L’ensorceleur était enfouit dans ses songes quand tout à coup Setuphan se leva. Il disait chercher des herbes de soin.
¤On dirait qu’il n’a pas tout à fait récupérer de l’intervention… Il commence à halluciner un peu…¤

- Setuph je doute que tu puisses trouver des herbes bonnes pour des soins dans les parages. Je pense que si tu t’en sens le courage nous devrions reprendre la route, même si nous arborerons, je pense, un rythme moins soutenu. Ne crois-tu pas Giulia ? C’est en faisant des mouvements, mais soutenu que tu récupèreras plus vite.

¤L’épée de Setuph me plairait bien je pense… Je crois qu’il est temps que j’aille droit au but avec lui. ¤
Il s’approcha du guerrier et lui parla doucement. “Setuph, pourrais-je te parler en privé si tu n’y vois pas d’inconvénient ? J’aurais besoin que tu me fournisses quelques renseignements.“ Il s’écarta quelque peut puis continua doucement.
“Je vais aller droit au but, j’aurais besoin et je pense que le groupe aussi, d’apprendre les rudiments du maniement des armes. Vu ton état, tu es incapable de combattre et j’aimerais que tu deviennes en quelque sorte mon maître d’arme. J’aimerais que tu m’enseignes ce qu'il y a à savoir sur les formations martiales, le maniement des armes etc. Serais-tu d’accord ? Le groupe en aura besoin et puis, je me suis toujours intéressé aux guerriers donc cela serait pour moi l’occasion de me plonger sur le sujet une bonne foie pour toute. “

Puis il ajouta d’un ton sobre et amical. “Alors es-tu d’accord ? Ne crois-tu pas que le groupe en aurait quelque peu besoin ?“

Setuphan c'était lancé dansla recherche d'herbe, mais Valcor venait de le ramener a la dure réalitée... Il declara à l'intention du groupe:
-Je propose de nous reposer ici le restant de la journée et de repartir ensuite, même si nous devons marcher de nuit, je pense que celà ne poseras pas de problèmes....
Plus bas, il ajouta à l'usage de Valcor
-Alors comme ça tu veux aprendre le maniments des armes? Haha! Sacré ptit gars va! Pas de problème, je vais t'aprendre!
Il se mit à rire d'un ton jovial et entraîna Valcor a une vingtaine de mettre de Giulia, ne voulant pas qu'elle s'offusque pour si peu il declara à son atention:
-Hep! Giulia! Regarde le petit Valcor qui veut aprendre à se battre ça nous feras passer le temps et puis ça nous sera utile!
Il pris son épée et la plaça devant Valcor, le fer luisant devant l'ensorceleur, il fit pivoter la lame et la planta le plus profondement qu'il put dans le sol. Quand il eu fini, il partit sans un mot autre qu'une tape amical a Valcor pour rejoindre Giulia.
Par ce temps maussade et pluvieux Valcor n'aurai aucun mal a retirer l'épée planté dans la terre la plus sèche que le guerrier avait trouvé, et assez profondement mais pas trop pour ne pas qu'elle ne s'enfonce.
Il hurla alors à Valcor:
-Vas y, retire là et essaye un peu de la faire tournoyer autour de toi! Prochaine exercice, invoque un chien et bat le sans utiliser la magie!
Setuphan conptait rester là a entrainer Valcor au moins durant deux semaine, au detour de leur voyage...

Narration
Giulia, Setuphan, Valcor’darche :
Giulia s’était laissé tomber sur une grosse pierre du bord de route. Rien ne servait de chercher à se soustraire à l’ondée permanente qui s’acharnait à toujours vouloir les arroser encore et encore, aussi maugréait-elle intérieurement en regardant maintenant avec effarement les deux hommes ‘jouer’ ensemble, devenus complices et retournés en enfance. Pour elle s’était là perte de temps et d’énergie et le grand blessé à peine recousu ne semblait pas avoir conscience de la gravité de son état et des risques à ainsi s’agiter ainsi en tous sens.
Tandis qu’ils étaient trop occupés pour le remarquer, la voleuse repéra une silhouette solitaire se profiler sur la route en direction de l’auberge de la Fourche.
- Hé les gars, vaudrait mieux que vous cessiez vos gamineries et que vous regardiez par là. J’crois qu’on va avoir de la compagnie, avec un peu de chance ce sera quelqu’un qui aura une once de réflexion.
Lorsqu’elle les interpella, Setuphan regardait Valcor qui avait encore les mains posées sur l’épée plantée dans le sol boueux. La douleur au ventre l’empêchait de faire de trop amples mouvements et, si se tenir déjà debout n’était pas déjà si mal, combattre un nouvel adversaire en se déplaçant serait une autre affaire.

Célestia :
Morteneige avait été édifiante, cette petite bourgade en pleine expansion subissait l’arrivée sans cesse croissante de chercheurs d’or depuis qu’un filon avait été trouvé dans ses montagnes. En tant que nouveau membre de la Compagnie des Marches et de surcroît disciple du mystérieux monastère des neuf portes, elle avait rapidement reçu une affectation qui exploiterait ses capacités évidentes et lui permettrait d’éprouver son corps et son âme en toute bonne moine qu’elle était. La protection de personne influente était une des fonctions que remplissait la célèbre Compagnie dans la région et la finesse et les compétences martiales d’un adepte des arts martiaux se révélaient formidablement bien adapté à ce rôle de confiance. C’est une de ces missions qui l’avait conduite jusqu’à Morteneige et maintenant que celle-ci était accomplit avec succès, il ne lui restait plus qu’à entreprendre le chemin du retour vers Sundabar. Cependant et contrairement à son premier trajet, le temps avait considérablement changé et viré à une fine pluie constante, transformant le chemin en terrain boueux. Certes la route était bien plus praticable que la plaine la bordant, qui elle, se trouvait transformée en une gigantesque tourbière dangereuse pour celui qui n’en connaissait pas les secrets.
Maintenant que son corps musclé supportait la pluie imbibant chaque parcelle de ses vêtements comme un petit défi personnel à relever, Célestia avançait d’un bon pas sur la route de la Fourche, ses chausses collant au sol meuble de la voie de terre.
Au bout d’un moment, elle fut certaine que les petits points qu’elle discernait déjà depuis un moment étaient bien les formes de trois individus de taille humaine.

Célestia ralentit le pas lorsqu'elle arriva à portée de vue des trois silhouettes. Le sol boueux gênait ses mouvements et elle n'aimait pas cela. Célestia n'appréciait pas la pluie pour cela, même si elle savait que sans elle aucune vie n'était possible. Tout en avançant elle examina les personnes qui se trouvaient devant elle. Une femme qui l'observait et deux hommes, dont l'un était en train d'essayer de déterrer une épée de taille impressionnante du sol.

¤Quelle est donc cette étrange petite bande ? Sûrement pas des bandits. Et que peuvent bien fabriquer ces deux hommes avec cette arme fichée dans le sol ? Serait-ce une sorte de duel ? Et pourquoi reste-il au bord de la route sous cette pluie bien à découvert ? Il s'agit probablement encore d'aventuriers inexpérimentés voyageant sur ces terres si hostiles.¤

Elle regarda plus attentivement les membres de ce petit groupe. La femme était assise sur une pierre et ne la quittait pas des yeux. La tenue de l'un d'eux semblait avoir récemment souffert, à en voir les déchirures qui parcourraient le tissu du vêtement qu'il portait. Célestia s'arrêta à quelques mètres d'eux et s'inclina comme elle l'avait toujours fait, lorsqu'elle arrivait face à des étrangers dont elle ignorait tout.

¤Il y en a au moins une qui s'intéresse à moi et à ce qui se passe autour d'eux.¤

Elle se releva et s'adressa à eux en langue commune sur un ton légèrement condescendant et un léger sourire en coin.

"Bonjours madame et messieurs les voyageurs. Je me présente, je me nomme Célestia. Pourriez-vous peut-être satisfaire ma curiosité, mais qu'est-ce qui peut pousser les membres de votre groupe à rester sous la pluie au milieu de cette région pourtant réputée très dangereuse ?"

¤Instinctivement plusieurs réponses lui vinrent à l'esprit. Etait-ce de la bêtise, de l'inconscience ou tout simplement n'avaient ils pas le choix ? Elle regarda chaque membre afin de percevoir la moindre réaction de leur part et se demandait bien quelle serait leur réponse.¤

Valcor avait sous estimé sa force à pouvoir déterrer l’épée de Setuphan. Mais il commençait à peine à la faire vibrer, qu’une femme (certainement une moine vue son charisme et ça façon d’être les interpella. Valcor arrêta net son exercice et instinctivement récupéra son bâton et fit volte face. Il remit sa capuche, puis examina l’étrangère.
A première vue, cette femme était de taille moyenne et elle était humaine. Ce qui était pour Valcor un bon point. Elle ne paraissait pas dangereuse mais Valcor préféra se positionner légèrement devant Setuphan car l’étrangère c’était quelque peut arrêter devant l’état du guerrier et il ne voulait pas prendre de risques.

Avec l’environnement entourant, Valcor et ces compagnons devaient se méfier de n’importe qui et de n’importe quoi. L’ensorceleur préféra analyser la situation et de laisser le soin de répondre à ces compagnons s’ils le souhaitaient.
¤Une nouvelle arrivante. Elle n’a pas l’aire méchante mais ne sais ton jamais. L’habit ne fait pas le moine…Tient quand on regarde bien, nous pourrions bien avoir à faire à une moine… Nous verrons bien. Mais dans ce cas que fait-elle seul à voyager dans ces terrains hostiles ? ¤

L’ensorceleur était appuyé sur son bâton devant Setuphan et attendait comment et qui allait reprendre le dialogue. Répondre à un questionnaire venant d’une étrangère ne lui inspirait pas confiance, même si cette femme avait plutôt l’aire pacifique.

Setuphan avait faili eclater de rire en voyant Valcor haleter autour de son épée, mais il s'était retenu pour ne pas exploser... Tout court. Il reprit son épée en l'arrachant du sol pourtant meuble et la remit dans son fourreau suspendu dans son dos afin de ne pas brusquer l'étrangère qui venait de leur adresser la parole...
Boitant quelque peu, il s'avança vers elle et arrivé à portée de voix pour qu'il n'ai pas a élevers le ton, il déclara d'une manière sobre et neutre qu'il voulait rassurante, malgré la douleur lancinante que sa plaie recousue de façon barbare lui faisait endurer. Il tenta de maîtriser les tremblements de sa voix...

¤Hummm... Cette femme n'a pas l'air innofensive, prudence donc. Cependant, elle n'a pas l'air blessé et elle est seule. Sans doute à elle des facultés interessantes pour un voyage tel que le notre. Bah... n'y pensons plus!¤
Ce tournant vers elle, il reflechit un instant et ayant jetté un regard complaisant a ses compagnons, repondit en un comun trés clair:
- Nous fuyons cette region hostile pour nous rendre a Sundabar. Nous sommes arrêtés car nous avons du terrasser une créature qui a parfaitement compris où frapper un homme pour le mettre hors d'état de nuire. Voyez le resultat...

Il écarta ses bras montrant le trou béant de sa tunique et la blessure immonde qui lui avait été infligée. Il poursuivit:
"Nous reprendrons bientot la route, mais que faites vous ici au juste, seule dans ces contrées hostiles ?"