۝ Le Livre dérobé ۝, Quête pour le Cercle de l'Ourobouros

L'elfe noir se tut immédiatement quand Rabat-joie entra dans la pièce et leur parla. Arach'lynz reprit la parole, sans changer de ton :

- Aha ! La seule personne qui crie ici n'est pas moi, je n'ai pas élevé le ton, il s'est énervé tout seul
un sourire revint sur son visage,
mais pour vous prouver ma bonne foi, je vais arranger les choses...
Le Drow se tourna vers l'humain qui venait de l'agresser, et se dirigea vers lui,
je tiens à m'excuser, messire, je pense être aller trop loin dans mes paroles. Ma race n'est pas acceptée parmi vous, et je ne fais que faire durer ce rapport, je sais bien que vous ne me regarderez pas, vous me cracherez dessus, mais mon arme est vôtre jusqu'à ce que la mission soit arrivée à son terme.
Le Drow s'inclina, et recula, il ne faisait pas ça de son propre gré, seul leur recruteur lui en obligeait, en leur posant un ultimatum, mais l'elfe noir s'exécuta et essaya de calmer les choses...

- Maître Rabat-joie, je pense que vous pouvez exposer votre mission, je ne dérangerais plus, et je vous donne ma parole qu'aucune querelle ne se commettra de ma part tant que nous aurons pas réussi cette 'quête'. Arach'lynz regarda tous ses 'Compagnons' et s'assis sur un canapé, attendant la suite des événements...

Les interventions combinées du gnome, de Rabat-joie suivi des excuses de Arach'lynz finirent par calmer le tempérament du berserker. Il avait été à deux doigts de se ruer sur le drow mais les autres ne lui ont pas laissé le temps de le faire. Sans un mot, il se rassit à la table et tourna la tête vers le drow.

-Je ne crois pas à tes excuses, drow,je vais néanmoins mettre mon orgueil de côté pour cette mission et oublier ce qui vient de se passer... pour le moment. Nous réglerons ça à la fin de notre engagement. Mais ne te méprend pas, ce n'est pas ta race qui me gène, seulement tes paroles à notre encontre.

S'adressant ensuite au gnome et à Heurtevent, il lança.

-Je ne connais pas le domaine de l'illusion, et pour tout dire, je me méfie des jeteurs de sorts, pourtant, j'essaierais de te couvrir pendant que tu incanteras durant les batailles. Je te sens rempli d'un potentiel impressionnant et tu as ma confiance durant cette mission.
Quand à toi, prêtre, je connais les capacités des prêtres de Tempus et je ne doute pas des tiennes, je suis ravi de faire équipe avec quelqu'un de ta trempe.


-Maintenant que... Il jeta vers le demi-orc un regard rapide ...tout le monde a l'air d'avoir retrouvé son calme et rassassié son estomac. Allez-vous nous dire en quoi consiste votre quête Maitre Rabat-joie? Sans omettre les détails concernant notre rémunération... ajouta t'il en souriant légèrement

Heureux de voir le calme restauré le prêtre, croyant déceler une manifestation de la bienveillance de son dieu, pris son médaillon en main et y déposa un baiser.
Ensuite il s’éloigna du drow et du barbare, après avoir adressé un signe de tête à ce dernier qui d’une part reconnaissait en lui la valeur des adorateurs de Tempus et d’autre part prenait plaisir à partager une aventure avec lui.
Sam se satisfaisait également de l’estime montrée au gnome ainsi que dans les efforts que faisait ce petit homme pour s’insérer dans une compagnie plus qu’hétéroclite.
Le fait que le demi-orc éprouva de la considération pour le drow ne l’étonna pas outre mesure car il voyait en lui l’exclusion dont il était lui-même victime et les membres de sa race vouaient en général un culte aux actes désespéré mais remplis de témérité.
Le silence d’Arzhaelig le laissa en outre perplexe et il reconnu avoir du mal à jauger cet homme étrange.
L’intervention de Rabat-Joie avait été une bonne chose, il semblait que personne n’allait quitter le navire et qu’ils auraient enfin un peu plus d’informations concernant leur mission.
Conscient de ses capacités et de ses limites le prêtre se réjouissait de l’aventure humaine dans laquelle il se savait engagé.
- Maître Rabat-Joie, il semblerait que nous soyons tous d’avis de continuer et vous pouvez donc nous confier la suite des festivités.
- Il serait peut être également bon de désigner quelqu’un qui prenne la tête de notre groupe et pourquoi pas Arzhaelig qui s’est montré discret jusqu’à maintenant mais qui semble être aguerri dans le domaine de la navigation et des négociations, avec son consentement bien sur.
Sam était convaincu que ce choix était bon, il savait que Seph aurait également pu tenir ce rôle car il avait proposé d’assurer la protection du jeteur de sort, signe d’un sens tactique évident, mais son altercation avec le drow rendait cette solution impossible.
Le barbare à la peau verte semblait avoir besoin d’un meneur qui pensait à sa place et la question ne se posait pas pour lui.
Il était temps que tout se mette en place afin que tous puissent réaliser les derniers préparatifs pour débuter leur aventure.

Heureux ou malheureux de l'intervention de son recruteur, le sombre Rabat-joie, Rondell se demandait si on l'avait écouté ou ignoré. La deuxième solution lui claqua au visage lorsque ses compagnons d'armes continuaient à discourir, entre eux, de la tension ambiante, bien que celle-ci se calma pour un temps. Il remercia silencieusement le mercenaire qui lui seul avait répondu vite mais bien. Mais autre chose le laissait perplexe.
¤Je me suis présenté, bien que maladroitement, à ces individus avec qui je vais partager mes aventures. Et eux, aussi impoli qu'ils soient, ne pensent même pas à me rendre la pareille. Leur manières m'insupporte...
Bah, allez, je reste calme, silencieux et j'observe. Rien à faire d'autre pour l'instant.¤

Sam prit ensuite la parole, conseillant de choisir un meneur pour le groupe.
¤Rabat-joie est des notres dans l'histoire, pourquoi chercher quelqu'un pour donner des ordres. C'est notre recruteur et le seul qui est les informations sur le travail à accomplir. Sam Heurtevent n'a pas du écouter attentivement le discours de Rabat-joie. De plus, je ne me verrait donner des ordres par qui que ce soit, à part lui. Et surtout pourquoi choisir le muet de l'équipe, cet Arzhaelig. Qu'il se présente, au moins, pour que l'on puisse jauger ses capacités hypotetique de meneur...¤
Rondell pensa fort, mais tout bas. Il prit soin de ne pas glisser une grimace sur son visage à la phrase du dit Prêtre et pendant sa reflexion. Il attendit que quelqu'un lui fasse remarquer son erreure.¤Ne cherchons pas la petite bête, l'ambiance est assez tendu comme cela.¤

J'aurais du vous prévenir plus tôt, je ne sais pas poster le week-end

Les excuses forcées n’avaient aucune valeur, mais Arzhaelig doutait qu’il soit utile de partager cette réflexion au Drow si désireux de prouver aux ennemis de sa race qu’ils avaient bien raison …
Il leva les mains aux ciels et secoua la tête en signe de négation sans arrêter de sourire pour autant.

- Quelle agitation, quelle excitation ! J’espère vous voir avoir autant d’entrain pour remplir notre mission et autant de hargne contre ceux que nous aurons à affronter. Je ne souhaite aucunement prendre la tête de qui que ce soit, d’autant que je doute avoir la moindre autorité sur la majorité d’entre vous et que je refuse de prendre la moindre responsabilité sur votre incapacité à refreiner certaines de vos pulsions.

Le barde se tourna enfin vers Rabats-joie et dans un salut dont il avait le secret à son égard : - « Il se fait d’ailleurs que nous avons déjà un guide dans cette mission qui n’attend que notre bon vouloir pour nous expliquer ce qu’il attend de nous. »

- Du reste, Sam Heurtevent, bras de Tempus, je ne serai pas avar des compétences qui pourraient nous être utiles, soyez-en assuré, et je serais ravi de discourir avec notre bon Rondell Pierrefendu, cher maître illusionniste, de la manière dont nous pourrions combiner nos talents. Mais comme je me plais à le dire et à le répéter autant que nécessaire, il est un temps pour parler ... et un autre pour écouter.

Il était surpris de l’attitude de ses "compagnons" qui agissaient comme si cette quête était la seule qu’ils puissent obtenir de l’individu encapuchonné. Arzhaelig voyait les choses tout autrement, leurs motivations différant du tout au tout. Il applaudissait silencieusement l’influence de l’homme qui d’un mot avait fait ravaler le poison de son langage insultant au drow et la rage grandissante du guerrier.

MD

Rabat-joie s'installa sur l'un des fauteuil present dans le salon et posa ses pieds sur la petite table.

Rabat-joie

-Bon puisqu’vous êtes tous prêts à écouter ce pourquoi vous êtes réunis ici, j'vais commencer. Dit-il avec un ton sec. J'réunis un groupe d’homme courageux et téméraire prêt à naviguer vers l’inconnu pour m’aider à retrouver un objet qui m’à était dérobé. Il ne voulait pas faire allusion à l’organisation pour la quelle il travaillait. Il toussota pour s’éclaircir la voix, sorti sa dague avec la quelle il commença à se curer les ongles et reprit. -Tout ce que j'sais sur l’endroit où se trouve cet objet est que c’est une île qui se situe environ à une vingtaine de jour de voile au Sud ouest de Luskan. Puis il prît un ton plus songeur et ajouta. J’ai d'jà envoyé un équipage mais ils ne sont jamais revenus, cela fait cent vingt jours qu’ils sont partis. Il se servit un verre de vin qui se trouvait sur la table, le leva vers le ciel, le but cul sec et ajouta quelques mots a voix basse « pour vous mes braves que les dieux de la mer vous guident dans leur royaume » le reposa et repris. -C’est pour cela que pour ce voyage j'serais avec vous. Le but de ce voyage et de retrouver cet objet qui est un livre fait d’une couverture en cuir noir sur laquelle est graver le squelette d’une tête d’orc. C’est tout ce que je demande, tout ce qu'vous trouverez en plus de ce livre sera pour vous et seulement pour vous. Il regarda avec assistance chaque homme présent dans la pièce et ajouta. -Si vous avez des questions c’est le moment. -------------------- Toujours vêtu de noir et encapuchonné pour ne pas dévoiler son visage à n'importe qui. Rabat-joie est un râleur né mais qui fait son boulot à la perfection. Il reste un mystère pour beaucoup, mais une fois qu'on connait qui il est, il se montre sous son vrai jour...

En attendant les questions qu'allait lui posait ces hommes, il continua comme si de rien n'était à se curer les ongles avec sa dague.

Seph avait écouté silencieusement les paroles du gnome ainsi que celles de Arzhaelig qui avait enfin décidé à sortir de son mutisme. Lorsque Rabat-joie prit la parole pour définir leur mission, plusieurs questions lui sont venus à l'esprit...

-Vous dites donc, que, à part ce que nous trouverons de nous mêmes, nous n'aurons aucune rémunération de votre part? Cela me semble bien dangereux de risquer nos vies pour des richesses dont nous ne connaissons ni si elles existent, ni si nous aurons des droits dessus. Il me semble qu'un acompte de 5 pièces de platine par personne serait une somme correcte pour s'assurer de nos services en attendant de tomber sur un hypothétique trésor. De plus, cette somme nous permettrait de nous préparer en conséquence à l'inconnu qui nous guette et d'assurer avec d'avantage de sureté, la réussite de votre entreprise.

Il examina le visage de Rabat-joie pour essayer d'y déceler la moindre réaction, puis, il laissa un silence durant quelques secondes pour jauger la situation avant de reprendre.

-De plus, en parlant d'inconnu, à quels dangers nous exposons nous? Vous dites qu'on vous a dérobés ce livre Maitre Rabat-Joie, mais qui vous a dérobé ceci?
C'est une force de connaître son adversaire, et je suis persuadé que aucun de mes compagnons ne me contredira. Que pouvez vous nous apprendre sur cette île, sur nos futurs ennemis et sur les dangers que présentent notre voyage?

Croisant ensuite ses bras, il attendit une réponse de leur employeur.

Le coin de la bouche d’Arzhaelig se releva en une grimace discrète de contentement.
Que le guerrier souhaita marchander laissait présager un passé de mercenaire, qu’il soit encore en vie qu’il fut loyal envers son employeur. Il était rassurant de savoir pouvoir compter sur ce trait de caractère.
5 pièces de platine étaient par contre une somme beaucoup trop importante, 2 auraient déjà été une démonstration de confiance remarquable et l’attitude des compagnons quelques instants au par avant n’incitait pas à en faire preuve.

¤ Vingt jours de voiles ... nous serons bien loin des côtes. Le grand large changera la donne à bien des égards, je suis curieux de voir comment nos compagnons vivront cette expérience. ¤

- Je vous présente mes excuses de vous couper de la sorte, certaines questions me viennent à l’esprit et j’ai peur de les avoir oubliées avant que nous ayons terminé de marchander notre participation à cette recherche. Je suppose que nous n'aurons pas à nous inquiéter des questions de ravitaillement et que nous pourrons librement profiter de provisions récoltées à cet égard. Pensif à son tour il poursuivit d’un laconique : - « à l’aller comme au retour, si retour il y a ».

Il doutait qu’aucun de ses compagnons ait l’expérience d’un tel voyage en mer et souhaitait leur signifier toute l’aide qu’il pourrait leur apporter, dans un premier temps en pointant du doigt les éléments qui pourraient transformer une traversée en enfer par manque d’eau douce ou de fruits. Des considérations qui n’avaient que peu de sens sur la terre ferme.

- N’est-il pas d’usage de partager équitablement les découvertes ? Je ne pense pas que laisser libre cours à la convoitise au sein de notre groupe soit profitable, ni que les capacités de découvertes et d’estimations soient à ce point supérieures aux autres pour qu’elles avantagent celui qui les possède au détriment des autres.

Il se leva de table, décontracté, s’approchant des cartes étalées sur la table voisine avec l’air songeur de celui qui veut vérifier quelque chose. Utilisant ses doigts comme instruments de mesure improvisés, il compta les jours de navigation.
- Je connais mal les environs des îles Moonshae mais en vingt jours nous serons quelque part entre Ruathym et Baleinos! Nombreuses sont les légendes qui parlent de sahuagins et d'autres créatures amphibies maléfiques dans ces régions, notre voyage risque de ne pas être de tout repos ! Serons-nous équipés en conséquence? Sans quoi nous risquons bien de ne jamais mettre les pieds sur l'île...
L’annonce même du danger ne semblait pas décontenancer le barde, ce n’était là qu’une question, aucunement une prévision funeste.

Combien étaient les hommes partis 4 mois au par avant ? Quelles erreurs auraient-ils pu commettre qu’ils avaient maintenant à éviter ? Bien sur, ces questions auraient un sens évident ! Mais leur employeur accusait tristement leur perte et lui parler de ceux-ci comme d’éléments de réflexion pourrait paraître comme n’apporter qu’une maigre valeur aux disparus. La formulation de Seph sur les dangers à prévoir était, en ce sens, très réfléchie et revenait à lui demander "quelle était la force de ceux qui ont été vaincu que nous estimions que ce qui nous attend est plus puissant ?"

Il regarda d’un oeil nouveau le groupe hétéroclite, les plaçant dans l’aventure qui les attendait comme des pions sur un échiquier ou des petits soldats. Un roublard expérimenté à la recherche de ses compagnons autant que d’un livre, un mercenaire pieds-sur-terre et tacticien, un clerc qui tenterait d’assurer une certaine cohésion, un gnome illusionniste, un drow aussi puissant que le commun de sa race, et une montagne de muscle. A 7 ils pourraient faire face à de bien diverses situations.

Sam n’avait pas assez prêté attention aux propos de Rabat-Joie lors de son intervention précédente il avait commis l’erreur de croire qu’il ne les accompagnerait pas, c’est pourquoi il avait demandé la désignation d’un meneur.
Il espérait que son empressement et son manque de réflexion ne fausserait pas le jugement de son employeur et de ses nouveaux camarades à son égard.
Seph et Arzhaelig avaient parlé avec sagesse, bien que le mercenaire soit un peu gourmand sur la somme demandée, et il était évident que le succès de leur mission dépendrait en premier lieu d’une bonne préparation.

- Nos amis ont raison Maître Rabat-Joie, et je voudrais également savoir le genre de créatures que nous risquons de rencontrer afin que mes amis jeteurs de sorts et moi-même puissions nous fournir en éventuels composants et autres matériels adéquats, ainsi que dans la mise à jour de nos sorts.
- Le versement d’un acompte, peut-être un peu moins élevé, pourrait nous permettre d’effectuer les premiers investissements qu’implique un long voyage en mer et sans doute en terre inhospitalière et gelée et vous aurez à cœur de nous indiquer les commerces où nous pourrons nous approvisionner en toute confiance.
- Enfin pourquoi avoir attendu 120 jours afin de monter une autre équipe alors que vous avez précisez que, dans votre société dont vous taisez le nom, vous ne laissiez personne en arrière et que vous vous serriez les coudes. Ce me semble être un délais important pour pouvoir leur porter assistance s’ils sont en difficulté.
- Arzhaelig peut-être pourras tu également nous conseiller car, même si j’ai hâte de parcourir les océans, j’avoue que le monde maritime m’est totalement inconnu, et je ne sais quels équipements pourrait se révéler les plus utiles.

Portant un regard sur l’assemblé le prêtre s’arrêta sur la lame avec laquelle Rabat-Joie se curait les ongles en se disant qu’il devrait rester sur ses gardes tout au long de l’aventure car cet homme n’hésiterait pas à se servir de son instrument, qu’il maniait assurément avec beaucoup de dextérité, si d’aventure l’un des participants manquait à ses engagements.

Rondell ne voulu prendre la parole... D'autres de ses compagnons avait posé les questions qui trottaient dans son petit crane. Seul un doute subsistait en lui... Celui-ci, il en était sur, n'aurait pas de réponse immédiate.*
¤Serai-je à la hauteur de ma tâche ?... Pourrais-je avoir pleine confiance en mes compagnons ?... Ne vais-je pas au devant d'une mort certaine ?....¤
Seul le voyage pourrait répondre à ces questions naissantes, surtout à la dernière, la plus importante à ses yeux.

Il descendit sa chaise, laissant la moitié de la cuisse, offerte il y a peu de temps par le demi-orque. Il s'essuya les lèvres avec un mouchoir de tissu qu'il remit dans sa poche et s'approcha d'un pas lent de ses affaires. Il commença donc à faire l'inventaire de ses outils et babioles qu'il trainait depuis son départ de la forêt. Il les tria devant lui, en deux tas.
Les affaires inutiles pour cette aventure en mer à sa gauche et les objets indispensable pour survivre à sa droite. Fait étrange, il mit devant lui, inconsciement, des objets sans rapport... Objets divers, souvenir de la forêt, de sa maison, sa famille. Livres d'étude de magie de premier cycle, qu'il connaissait par coeur. Il ne s'en rendit compte que son sac vide. Une larme coula de son oeil droit, conséquence d'une émotion de nostalgie. Il la laissa glissé sur sa joue puis perlé sur son menton... Puis il se ressaisit, non par gêne envers les autres. Ceux là, Rondell les avait oublié pendant son tri méthodique. Mais car, il ne regrettait rien et était content du choix qui c'était imposé à lui, de voyager pour survivre... Une telle vie lui apprit et allait lui apprendre bien plus que s'il était resté vivre près des siens. Une vie exaltante de dangers et de connaissances contre une vie paisible et monotone...
Rondell fit vite son choix et souria à l'idée d'affronter l'inconnu....