Le Sud-Est..., A la recherche d'indice dans la forêt...

MJ
Jet d'Empathie Sauvage de Gastibelza : 19(Dé)+1=20 Réussite.
L'Attitude de l'Ours Hostile à Inamicale.

L'ours, debout sur ses deux pattes arrières grognait de plus belle son grand corps avec ses membres puissants étaient vraiment impressionnant. Il marchait presque comme un humanoïde mais à présent il ne voulait plus à nuire au rôdeur et à sa compagne elfe, mais cherchait plus à les intimider pour les faire partir, c'est en tout cas ce que ressentit le jeune homme ainsi qu'Uhlas non loin de là. Les larges pattes griffues de l'ours fendaient l'air comme pour frapper un ennemi invisible ou repousser le premier adversaire qui tenterait de s'approcher de la bête sauvage. Le long museau de l'animal laissait entrevoir des canines jaunes aussi longues qu'un doigt et large que deux. Les deux rôdeur savaient qu'à n'importe quel moment, l'ours pourrait les charger et les déchiqueter, un geste de trop et c'en était finit de leur groupe...

La jeune elfe se redressa remise en partie remise de ses émotions, la fatigue elle ne disparaîtrait pas et elle le savait tant qu'elle n'aurait pas pris au moins une heure de repos et cela dans de bonne condition... En pensant à cela, elle se rendit compte que la tâche n'était peut-être pas si ardue que cela et elle reprit peu à peu confiance pour puiser dans des ultimes ressources que son frêle corps d'elfe lui permettait enfin. L'ours n'avait toujours pas attaqué, il y avait une chance de s'en sortir indemne, mais il ne fallait pas la manquer!

asti, qui ne lâchait plus des yeux le regard de l'ours, remarqua immédiatement que que celui-ci avait changé. En effet, la bête ne semblait plus vouloir combattre. Il fallait profiter de la situation. Le jeune rôdeur profita de l'attention que l'ours portait à combattre son ennemi invisible, pour esquisser quelques gestes délicats qui lui permettrait de se remettre sur le bon chemin et de reprendre la route. Gastibelza se releva très doucement, faisant bien attention à ne faire aucun geste brusque, aucun bruit soudain et violent. Quand il fut remis sur ses pieds, le jeune homme recula de quelques pas pour ne pas subir une trop brusque attaque de l'ours. Puis il plongea une nouvelle fois son regard dans celui de l'ours, voulant témoigner tout son remerciement et son humilité. Il dit, de la même voix douce que tout à l'heure, plus pour rassurer l'ours que pour se faire comprendre: "Merci, nous ferons tout pour déjouer le maléfice qui règne sur cette forêt, nous ne vous oublierons pas."

Alors, le plus humblement possible, il s'inclina devant l'ours. Ensuite, il se releva et aida la jeune elfe à faire de même, il l'entraîna un peu plus loin sur le chemin, ne prenant plus garde à l'ours, avant de la laisser marcher seule. Il considérait qu'il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour amadouer l'ours, et que, s'il lui parlait encore, il pourrait finir par s'énerver. Quand il se fut éloigné d'une centaine de mètres de en trotinant du mieux qu'il pouvait, Gasti s'arrêta pour attendre ses deux compagnons de le rejoindre doucement, sans geste brusque, afin qu'ils puissent reprendre le chemin, retrouver Elgoan et mener à bien cette tâche qui leur était confiée.

Jet d'Empathie Sauvage de Gastibelza : 16(Dé)+1=17 Réussite.
L'Attitude de l'Ours Inamicale à Indifférente.

tupéfait par ce brillant exploit accomplit par l'humain, Ulhas avait remis ses épées de suite au fourreau. L'elfe des bois avait rejoint ses compagnons en prenant bien soins de contourner l'animal à distance sécuritaire et de façon très calme pour ne pas l'effrayer. L'animal désirait demeurer en paix chez lui, c'était un comportement des plus compréhensibles, sachant que les elfes sylvestres vivait selon un mode de vie asser semblable, n'appréciant pas beaucoup les intrus dans leurs forêts. Rejoignant ses compagnons, Ulhas s'avisa qu'ils étaient exténués.

- Jolie coups l'homme! Je n'aurais pu faire mieux. Quant à vous, dame Elen'Ira, vous m'avez fait peur lorsque je vous ai vu étendue dans la terre. J'ai craint le pire! Si vous pensez que ce serait bénéfique, je propose que l'on prenne quelques heures pour reposer nos membres trop fatigués pour poursuivres, Ulhas parlait bien évidemment de leurs membres biologiques, et non des membres du groupes, trouvons nous un endroit aisé à défendre et campons-y. De toute manière, Elgoan doit être avec Marquise, à notre recherche. À moins que cette démone de louve ne l'ait entraîné dans les profondeurs des bois. Peut-être au fort des portes de l'enfer? Quoi qu'il en soit, tout sera plus clair demain. Si vous le désirez, je peut prendre le premier quart, mais commençons par trouver un endroit.

a jeune elfe s'était éloignée doucement, suivant le mouvement de Gastibelza. Elle n'avait pas quitté l'ours des yeux. Elen'ira émergea à nouveau, le temps semblait figé, elle se courba en deux après cette nouvelle course de cent mètres. Elle venait de comprendre que l'animal leur avait laissé une chance de s'en tirer. Elle déglutit lentement et se releva avec des gestes doux, calmes. Son corps lui faisait mal et son esprit était comme engourdi. Si seulement elle pouvait se reposer. Enfin, ils furent en sûreté et Ulhas les avait rejoint. Elle l'écouta parler et acquiesça, soulagée. Ils allaient enfin pouvoir se reposer. Elle se tourna alors vers Gastibelza et lui sauta au cou.

- Tu as été... magnifique! Je ne sais pas comment tu as fait pour amadouer cet ours, mais c'était génial! Tu nous as sauvé d'une bien pénible fin! Elle l'embrassa sur la joue, euphorique d'être vivante. Puis, elle se calma un peu et reprit la parole en regardant Ulhas.

- Pour être sincère, moi aussi j'ai craint le pire. J'ai trop présumé de mes forces et je ne rêve qu'à une chose : me reposer. Quelques heures suffiront. Trouvons un endroit tranquille. Si vous voulez, je prendrais le second tour de garde. Je vous fais confiance, messieurs pour trouver ce lieu calme! Elle leur sourit, mais d'un sourire las. Elle ne tenait plus debout. ¤Bientôt tu pourras te reposer Elen'ira... quand tu te seras trouvée un abris sûr.¤

uand La belle elfe l'embrassa gentiment, Gasti, qui avait rêvé toute sa vie que l'on lui porte un peu d'attention , n'était pas bien fier. En effet, c'était lui qui, par son cri, avait attiré l'ours et c'était encore lui qui avait épuisé la jeune elfe comme il s'était épuisé lui même. C'est pourquoi il repoussa tendrement la magicienne : "Je ne pense pas qu'on doive me remercier." Puis il sourit tristement. Malheureusement, le chagrin qui montait en lui, le dominait, et il sentait sortir de son coeur d'adolescent des larmes de nostalgie.

Masquant du mieux qu'il pouvait les larmes qui commençait à couler, il dit à Ulhas : "Tu connais bien la forêt, trouves un endroit tranquille ou nous pourrions camper. Je te suivrais où que tu veuilles aller mais je ne veux plus avoir la responsabilité d'une personne, plus jamais."

Il leur tourna alors le dos et s'éloigna humblement, il avait besoin de solitude pour apaiser son chagrin qui le faisait succomber. ¤Certes je leur ai sauvé la vie, mais je les avais mis en danger, j'ai été irresponsable et maintenant je suis faible. Ulhas m'a déjà vu pleurer cela ne doit plus se reproduire. Si mon maître me voyait... Rien que pour rendre gloire à son nom je ne dois plus faiblir, je ne dois plus faiblir.¤ En effet, depuis qu'il avait quitté son maître des armes, cette situation de manque de confiance en soi, cette culpabilité qu'il ressentait était ressorti bien trop souvent. Elle ne devait plus revenir, il devait devenir adulte. Le jeune homme se leva alors, après s'être fait la promesse de ne plus jamais faiblir, et il se dirigea vers ses compagnons. Ses larmes avaient disparues et il essayait d'illuminer son visage de joie. Il s'approcha d'eux et lança uniquement un timide, 'Désolé' puis il s'avança dans les sous-bois, sur de lui, pour trouver un abri pour la nuit.

- Vous êtes libre de me suivre ou pas, si vous êtes trop fatigués, vous pouvez rester ici sur le chemin et je viendrai vous chercher quand j'aurai trouver quelque chose. Mais, j'aimerais ne pas avoir à quitter votre compagnie. Il se retourna alors et s'avança plus profondément dans la forêt, leur laissant libre choix de leurs actes.

len'ira ne comprenait pas bien la réaction du jeune homme. Il les avait sauvé! Quoi de plus normal que de le remercier? Elle le regarda partir songeusement. Elle hésita à aller lui parler, puis finalement, renonça. Il avait besoin d'être seul. Il avait commis une erreur, mais il l'avait réparé. C'était cela être adulte. Tout le monde commettait des erreurs. Même les elfes à la vie si longue. Longévité n'était pas synonyme de sagesse. Elle croisa le regard d'Ulhas, mais ne dit rien. Fatiguée, elle s'assit par terre et entoura ses genoux de ses bras fins, posant son menton sur ses jambes ainsi repliées. Gastibelza était contradictoire. Un coup, il était un adulte, prenant des décisions, même mauvaises, puis il redevenait un adolescent fragile, culpabilisant d'avoir voulu être adulte.

En même temps cela devait être difficile de trouver sa place parmi un groupe d'elfe, ayant cinq ou six fois son âge et son expérience. Il devait se sentir bien seul. Elle interrompit ses pensées quand le jeune homme revint vers eux. Elle leva la tête vers lui et se leva. Elle regarda Ulhas, puis emboîta le chemin à Gastibelza, décidée à lui faire confiance.

lhas était surprit par la réaction du jeune humain. Étant un elfe des bois il avait passé la majorité de sa vie entouré des siens, contrairement aux elfes d'argent qui eux, voyageaient beaucoup. Ulhas n'avait pas eu non plus la chance de connaître cette étrange peuplade que formaient les êtres humains. Le jeune chasseur semblait perdus entre l'âge de la maturité et celui de l'enfance. L'elfe des bois trouvait cela dommage puisque l'homme semblait posséder de fabuleuse qualités, qui était malheureusement quelque peu nuancés par un manque de confiance en lui. L'homme revint sur ses pas et les invita à le suivre. Elen'ira et Ulhas échangèrent un regard entendu. L'elfe des bois examinait la forêt à l'affût des bruits trahissant la présence d'un autre animal sauvage. Tout en faisant cela il s'approcha de Gastibelza, qui semblait avoir besoin de solitude. Ulhas comptait bien le laisser seul, une fois qu'il lui aurait parlé.

- Tu sais Gastibelza, je comprends qu'avoir la responsabilité de la survie quelqu'un pèse lourd sur tes épaules, et je comprends cela. Nous ne te ferons plus subir un tel fardeau dorénavant. J'aimerais aussi que tu saches que tu ne dois pas te blâmer, être adulte, ce n'est pas de ne pas faire des erreurs, nous en faisons tous. Être adulte, c'est de reconnaître ses erreurs et de tenter de ne pas les refaire. Sur le ton de la blague Ulhas ajouta : "De toute manière, personne ne t'a reproché d'avoir appelé à l'aide, surtout qu'Elgoan n'est pas là, je me demande bien qui aurait pu te reprocher quoi que ce soit. Tu sais, être paniqué dans cette situation est très compréhensible et tu as su réparer ton erreur. Si cela peut t'aider, je m'assurerai qu'il n'arrive rien à Elen'Ira.

Lui tapant amicalement l'épaule, Ulhas ralentit le pas pour laisser au rôdeur une longueur d'avance pour qu'il soit un peu seul, et s'assurer qu'Elen'Ira le rejoigne bien. Lorsqu'elle fut à sa hauteur, Ulhas lui dit: "Je crois qu'il a vraiment besoin d'être seul."

astibelza avait été enchanté qu'Ulhas soit venu lui parler. C'était, à ses yeux, la personne avec qui il s'entendait le mieux dans le groupe. Quoique, Elen'ira lui semblait de plus en plus sympathique et Elgoan avait toujours été un bon ami. Il fut un peu déçu quand le rôdeur le laissa seul, pour aller rejoindre la belle elfe. Sans doute voulait il lui rendre service en le laissant seul, mais il le confrontait ainsi à ses incertitudes.

¤Certes devenir adulte ce n'était pas ne pas faire d'erreur, mais c'était apprendre à accepter ses erreurs et décider de ne plus le refaire.¤ Ruminant intérieurement, les pensées de Gasti s'étaient soudainement éclaircies : être adulte c'était tout d'abord ne pas chercher à le devenir. Soulagé d'avoir pu éclaircir sa conscience, il se rapprocha des deux elfes qui semblaient bavarder. Quand il fut arrivé derrière eux, il se glissa entre les deux, annonçant simplement : "Merci de me prendre comme je suis." Ils marchèrent ainsi tous les trois côte à côte pendant près d'une heure encore, puis Gasti remarqua un large tapis de mousse qui s'étendait à l'ombre d'un grand chêne. Exténué, il s'y posa et invita ses compagnons à faire comme lui.

- Je ne sais pas si vous aimer dormir dans les arbres, mais moi, pour ma part, je serai très bien à camper ici, je n'aime pas dormir dans les hauteurs. Néanmoins dormir à terre peut être dangereux, nous pouvons à nouveau être attaqués donc je prends tout conseil venant de vous. De toute manière, il nous faut nous arrêter pour dormir et ici sera le meilleur endroit. Ceci-dit, il s'affala sur la mousse tendre et commença à ôter ses chaussures pour examiner ses nombreuses ampoules.

ls avaient marché pendant encore une heure. La belle humeur de l'elfe s'était envolée, abrutie de fatigue qu'elle était. Enfin, ils avaient trouvé un endroit où se reposer. Elle se laissa tomber avec reconnaissance à terre en exhalant un puissant soupir de soulagement. Elle hésita avant de prendre la parole.

- J'ai bien un sort qui permettrait de signaler tout individu ou animal qui franchirait la zone... Mais, il ne durera pas toute la nuit. Juste quelques heures... Peut-être moins. Sinon, pour ma part, j'irais faire un tour dans l'arbre. Même si cela ne me protégera pas vraiment des ours... Mais, je compte sur vous pour me protéger hein? Elle sourit, espiègle. "Au fait, Ulhas, ce n'était pas à toi de faire la cuisine? Je croyais que tu adorais ça?"

lhas arriva le dernier. Transis de fatigue, ses deux compagnons s'étaient chacun trouvés quelque part ou se reposer. Affamés, Ulhas se disait qu'un bon repas serait de mise lorsque la maligne magicienne le relança, prétendant qu'il devait faire à souper. Lui répondant alors sur le même ton, Ulhas lui dit...

- J'aimerais bien faire à manger, même qu'il n'y a pas si longtemps j'avais ma proie sous les yeux, mais notre jeune ami l'a tellement attendri en lui faisant les yeux doux que ç'aurait été comme tuer un ourson. Sachez, madame, que je ne tue pas les oursons! Par contre, je me metterai volontier en chasse de petit gibier dans les bois si l'un de vous deux a eu l'obligeance de reprendre mes flèches. J'aimerais bien les avoir pour chasser.

- Pour ce qui est de votre sort, il sera des plus pratiques lorsque vous prendrez votre tour de garde. Si jamais vous sentez la fatigue vous envahir, lancez-le. De toute manière vous aurez le temps de vous reposer puisque je prendrai le premier tour durant quatre heures, tandis que vous, Gastibelza, dormirez, et que vous chère dame, vous méditerez. Quatre heures plus tard, lorsque vous sortirez de votre rêverie, j'irez méditer à mon tour. Sur ce, mes flèches je vous prie...