Le Sud-Est..., A la recherche d'indice dans la forêt...

Elen'ira fut soulagée qu'il accepte son idée et se remit donc en route, en marchant d'un pas vif.
Le jeune homme semblait voukloir rompre le silence aussi lui demanda-t-il son avis sur les différents membres du groupe. Question à laquelle elle n'aimait pas trop répondre. On ne savait jamais comment les autres interpréteraient vos paroles... Heureusement, elle fut dispensée de répondre quand il la quitta. Il lui demanda de rester là et partit en avant.
Elle jeta un coup d'oeil alentour, pas très rassurée... Alors, la jeune elfe l'entendit crier après Ulhas et décida de le rejoindre. Il lui cria alors de courir à nouveau. Un expression de lassitude se peingit sur le visage de l'elfe. Mais elle comprenait tout-à-fait pourquoi, ils devaient s'éloigner.
Il lui demanda de préparer quelque chose et elle acquiesça sombrement de la tête. Un sort ferait l'affaire, si toutefois, elle était en mesure de le lancer...
Gastibelza se mit à courir à nouveau. Elen'ira en aurait pleuré! Elle ravala bravement ses larmes et le suivit, se forçant à se concentrer sur sa respiration...

MJ


Elgoan (il a couru plus que les trois autres)

Elgoan avait enfin trouvé la louve et celle-ci semblait en être fier. Il était exténué et s'avançant vers elle, lui parlant, il s'écroula à nouveau...d'abord les yeux tournés vers le ciel, le soleil lui força à les fermer. Puis petit à petit, il sentit la fatigue remonter en lui, peu à peu le sommeil s'installait. Puis ce fut le noir...le néant.
Elgoan rouvrit les yeux, ils se sentaient mieux, beaucoup mieux, comme reposé. Il semblait s'être passé une éternité depuis qu'il avait retrouvé la louve dans la clairière. Ouvrant les yeux, il s'aperçu alors qu'il n'était plus dans la clairière. Il se trouvait dans une grotte à présent, une grotte sombre. Il sentit la présence de la louve à ses cotés. Elle le fixait son air de malice toujours présent. Il semblait qu'il avait été traîné jusqu'ici, mais par qui?
La voix retentit alors dans sa tête:
-Voila ton test à toi qui commence.
La louve était un peu plus en avant dans la grotte, et la grotte semblait s'avancer dans les profondeurs sombres.

Gastibelza et Elen'ira

Les deux compagnons s'étaient remis à courir tentant de surpasser leur fatigue, mais cela devenait de plus en plus difficile et bientôt, il s'écroulèrent tous deux, extenué.
Il ne semblait plus pouvoir bouger le moindre morceau de leur corps. La fatigue les avait à présent submergé, elle prenait le dessus et même tenir les yeux ouverts devenait à présent difficile.
Puis il y eu un bruit, un bruissement, quelqu'un ou quelque chose approchait...les deux eurent à peine la force de tourner la tête dans la direction du bruit pour voir un ours approcher. La douleur et la fatigue étaient trop forte, ils ne pouvaient se relever, ils ne pouvaient pas réagir, ils n'étaient pas en état. Surpassant la douleur, il leur fallait réagir. Le cri de Gastibelza avait semble-t-il fait bouger l'ours.
Exténué = gros malus


Ulhas(celui qui a le moins couru)

Ulhas était fatigué, il tentait de se reposer contre un arbre, il sentait le vent sur sa peau, sentiment de bien être. Le soleil baignait son visage, rien ne semblait pouvoir troubler ce moment de plénitude. Rien...sauf un cri, celui de Gastibelza qui ne semblait pas loin. Puis plus rien...et ce fut le bruit de pas de course s'approchant suivi de celui de chute. Au loin, il vit un ours sortir de branchage et s'approcher de chose sur le sol...à bien regarder, il semblait qu'il s'approchait de corps.
Fatigué = malus

¤Quelle bêtise bon sang mais quelle bêtise! Encore une ânerie, on va finir par afficher danger public sur mon front. Bon maintenant il s'agit de nous sortir de là. Un point positif, au moins je ne suis pas désarmé comme la dernière fois. Je me battrai pour défendre ma peau et celle de mon ami que j'ai si bêtement mis en danger.Mais réfléchissant bien, y avait il d'autres moyens que de crier pour appeler Ulhas afin de savoir s'il était encore nécessaire de marcher ce soir? Probablement pas. Et puis en m'éloignant du lieu où j' ai crié, je pensais éviter toutes rencontres désagréables. De plus, j'étais plus fatigué que je ne l'aurai penser. ¤

Les pensées de Gasti défilaient très rapidement, et quand revint un sursaut de lucidité, il tourna la tête pour apercevoir la bête qui approchait. Il regretta immédiatement son geste quand il aperçut l'ours gigantesque, dressé sur ses deux pattes, qui se dirigeait vers eux. Il aurait préféré ne pas voir ses yeux maléfiques qui brillaient dans la pénombre de la forêt. Peut être s'imagianit il tout ça, il ne savait plus et était trop fatigué pour réfléchir. Il sentit monter en lui, submergeant le désespoir de la situation, un désir de repos éternel, de tranquilité: il voulait mourrir.

Tout à coup, un détail dans le paysage de la forêt attira son regard: dans la direction qu'ils avaient pris, une ombre s'approchait.
¤Oh non! Pas un autre ours.¤ Mais Gasti dut vite se rendre compte que l'ombre avait une forme humaine. Tout à coup, rempli de nouveau d'une énergie débordante, il parvint à se relever malgré son état de fatigue profonde et les douleurs aigues qui traversaient ses jambes. Il parvint à prononcer quelques mots: Ulhas, c'est toi? Nous sommes là, mais fais attention un ours nous attaque, nous sommes à peine en possibilité de combattre nous comptons sur toi."

Il se dirigea ensuite, en boitant, vaillament, devant l'elfe lunaire, qui était encore étendu sur le sol, afin de la protéger des attaques de l'ours, la sachant fragile et vulnérable. Il saisit ensuite une flèche dans son carquois, l'encocha et banda son arc. C'est à ce moment là que la fatigue revint, tel un violent courant d'air, comme pour lui empêcher d'envoyer un trait mortel.

Il tenait fébrilement son arc, le lachant presque, mais voyant l'ours approcher, il put le tenir droit quelques secondes pour envoyer la flèche dans sa direction. Ensuite, trop las pour se déplacer encore, il attendit le coup se préparant au choc, mais espérant aussi qu'il n'arriverait pas, que le loup attaquerait autre chose, ou bien qu'il serait mort avant de les atteindre.

lgoan émergea de ses songes. Il ouvrit les yeux, mais chose curieuse, la pénombre était toujours aussi importante. Il ne comprenait pas. Normalement, il devait se trouver allongé sur l’herbe de la clairière, aux côtés de Marquise, sous un soleil radieux. Au contraire, il se trouvait désormais allongé sur un sol dur et froid, plongé dans une pénombre que même la vision nocturne de l’elfe n’éclairait pas davantage. Il n’arrivait que très peu à percevoir les détails de la pièce dans laquelle il se trouvait. Par ailleurs, il ressentait toujours la présence de la louve à ses côtés. En effet, il percevait les yeux jaunes de l’animal dans le noir. L’air était humide et il en conclut qu’il se trouvait dans une grotte, qu’il avait été traîné jusque là par la bête ou par quelque sorcellerie.

Il avait l’esprit embrumé mais avait totalement récupéré des efforts de la veille… Ou bien même de l’avant veille… En fait, il ne savait pas du tout combien de temps s’était écoulé depuis son repos sur la clairière… Tout ceci était bien étrange… Une autre chose l’intrigua également. L’absence de ses compagnons de route devenait pesante, et avait tendance à s’éterniser. La solitude ne lui déplaisait pas mais il sentait au fond de lui qu’il devrait effectuer un bout de chemin seul. Un chemin qui pressentait comme très certainement dangereux…
Ces craintes furent confirmées par la nouvelle intervention de la voix. Son test commençait dès maintenant, mais il ne voyait pas vraiment en quoi il consistait… Il observa alors que la grotte se prolongeait encore dans les ténèbres, et fit tout de suite le rapprochement.

¤Deux choix s’offrent à moi désormais. Soit je décide d’aller explorer cette grotte, certainement peuplée de dangers innommables. Je serai seul, vulnérable et exposé. Mais on dit également que le travail n’est jamais mieux fait que par soit même. Je ne serai pas encombré en effet dans la réalisation de ma tâche et si par malheur j’échouai, je ne pourrai m’en prendre qu’à moi-même. Au contraire, si je réussissais, je ne pourrai féliciter que ma personne. Mais d’un autre côté, mon comportement actuel pourrait être qualifié d’égoïste et d’imprudent. De plus, je sens bien que ce qu’attend mon amie la louve, c’est que j’aille me jeter dans la gueule du loup ! C’est le cas de le dire… Elle a vraiment prévue son coup. Tous les pions ont réagis comme elle l’avait prévue, et je ne suis pas fier d’en faire parti. Je n’aime pas trop faire ce que l’on attend de moi contre mon grès… Mais étant donné la situation, je ne puis vraiment faire autrement… Car il m’est impossible d’attendre mes compagnons désormais. Combien de temps cela prendrait-il ? Et me retrouveraient-ils alors que moi même je ne sais où je suis ? Non, il me paraît évident que je dois partir réussir, ou échouer, mon test… Mais juste au cas où…

En effet, une idée lui traversa l’esprit. Il était toujours possible que les autres passaient par ici plus tard, et il se devait de laisser une trace, juste au cas où… Il sortit de son sac quelques morceaux de bois, et les disposa de manière à faire un feu. Il prit alors deux cailloux et les frotta afin d’obtenir des étincelles. Il s’efforça pendant plusieurs minutes à lancer un petit feu de bois. Il devait rester prudent car on lui avait toujours dit de ne pas faire de feu à l’intérieur d’une grotte, ou du moins pas trop profondément dans celle-ci. En effet, il savait que les flammes avaient la faculté d’embraser les particules nécessaires à la vie présentes dans l’air qu’il respirait. Il s’était en effet assuré auparavant que l’extérieur de la caverne était à proximité.

Quand le feu prit enfin, non sans efforts, il s’assit à côté du foyer et contempla les flammes rougeoyantes. Il admirait le feu, qu’il considérait imprévisible, tout comme ses flammes. Il était capable de réchauffer, de réconforter les paysans les longues et froides soirées d’hiver, tout comme il avait la possibilité de réduire à l’état de cendres tout un village. Ce feu ne pouvait être maîtrisé, et jamais l’homme ne devrait se sentir capable de l’apprivoiser ou encore de se sentir supérieur. En effet, Elgoan considérait ce phénomène comme une entité supérieur, et si par malheur, on venait à lui manquer de respect, il ne manquerait pas l’occasion de lui rappeler sa puissance… Tout comme la nature…

Il laissa le temps s’écouler un moment puis, quand le bois commençait à se consommer, il en prit un morceau enflammé dans une main afin de l’utiliser comme torche, puis sortit son épée à l’aide de son autre main. Ainsi paraît, il se lança à la découverte de sa nouvelle « demeure ». Si jamais ses compagnons passeraient par ici, il espérait qu'ils trouveraient les cendres du foyer. Avant de partir, il adressa quelques mots à Marquise, qu'il considérait désormais comme une personne :
"Je tenais à vous féliciter, chère chose. Il faut m'excuser mais je ne sais trop comment vous qualifier, alors j'emploie ce mot "fourre-tout". S'il advenait que je ne revienne point, je voulais annoncer que j'espère vous avoir suffisamment amusé, car j'imagine que ce test n'est qu'un jeu pour vous. Je voulais également ajouter que je souhaite la réussite de votre plan, quel qu'il soit. Dans tout les cas, c'est bien partit..."

Il avait dit cela sans vraiment savoir si l'animal comprenait, ou encore s'il savait de quoi l'elfe lui parlait. Il est tout à fait possible en effet qu'Elgoan se trompait totalement au sujet de Marquise... Enfin, dans tous les cas, ce qui était dit était dit, peu importaient désormais les conséquences de ces paroles. Il partit alors s'engouffrer dans les ténèbres avec pour seul guide sa torche de fortune. Les flammes dansaient sur les murs et un jeu amusant d’ombres et de lumières s’offrit à l’elfe. Un petit moment de détente, peut-être le dernier…

Elen'ira courait, abrutie de fatigue. Soudain, elle s'écroula pour ne plus se relever, de même que Gastibelza. Mais à quoi tout cela rimait-il donc? Jamais ils n'auraient du se remettre à courir, jamais!
Un bruit suspect interrompit ses réflexions et elle écarquilla les yeux d'horreur en découvrant un nouvel ours.

*Mais c'est pas vrai! Je suis en plein cauchemar là! Il faut que je me réveille*

Mais non, ce n'était pas un cauchemar... Gastibelza se releva et vint se placer devant elle pour le protéger. Plus émue qu'elle ne le voulait, elle le vit bander son arc et tirer. Mais il ne bougea plus. Son cerveau fonctionnant à toute vitesse malgré son épuisement, elle se déplaça légèrement pour ne pas toucher le jeune homme et lança un sort : une aspersion d'acide. Elle pria pour que celle-ci touche la bête, même si cela semblait improbable vu son état de fatigue.

Ulhas avait les yeux fermés. Adossé à un arbre qui était au moins centenaire, il appréciait la caresse du vent dans ses cheveux sur sa peau lorsque quelque chose l'arracha à sa quiétude. Cette chose était en fait, un cri. La voi voix de Gastibelza semblait l'interpeler.

¤Les voilà qui arrive! Il était temps!¤

Ulhas ouvrit les yeux à l'instant ou le bruit d'une chute résonna dans la forêt. L'elfe vit un corps étendue sur le sentier, comme si la personne avait trébuché. Puisqu'il faisait relativement sombre, il n'arrivait pas à distinguer de qui il s'agissait, de l'homme ou de la femme qu'il attendait, mais il fut certain d'une chose. Lorsqu'il vit un grand ours s'approcher avec un apétit vorace vers la forme allongée par terre, il su que cette personne, qui qu'elle soit, était en danger! Ulhas se leva d'un bond lorsqu'il vit cela.

Je vais lui décocher un flèche pour attirer son attention... L'image d'un carquois vide lui revint à l'esprit. À la réflexion je crois que je vais me servir de mes bonnes vieilles épées.

Cela tombait bien puisqu'en s'adossant à l'arbre, le rôdeur avait justement dégainer son épée.

MJ

Suite pour Elgoan


Tout se passait vite, bien trop vite, la fatigue les emportait, avoir tant couru, n'arrangerait rien, et surtout... Ils n'en pouvaient plus. Gastibelza fit un effort surhumain pour réussir à se lever et à se placer entre Elen'ira et l'ours mais quand il tenta de lui tirer une flèche, il manqua de force pour tirer sur la corde, et la flèche partit sur le coté avec très peu de force. Il posa alors un genou à terre, ses forces l'abandonnaient.
Elen'ira tenta, elle aussi un effort surhumain ou plutôt surelfique, elle tenta de se jeter pour lancer un sort, mais ses forces aussi l'abandonnait, et avant même d'avoir pu commencer son incantation, elle s'évanouit à coté de Gastibelza. L'ours fixait l'humain grognant, semble-t-il presque effrayé. Gastibelza pouvait voir dans son regard de la peur, ses yeux marron semblaient hésiter.

Ulhas se leva rapidement, il commençait à reprendre des forces mais sprinter jusqu'a eux devenait quand même bien trop difficile pour lui, il se mit quand même à courir le plus vite que sa fatigue le lui laisserai faire, épée en main, en direction de l'ours.

Quand la flèche ridiculement faible alla se poser sur le sol juste à côté de l'ours, les pensées fusèrent dans la tête de Gastibelza. ¤Vais-je bêtement mourrir ici, sous les coups de griffe d'un ours controlé par un pouvoir surhumain. Ne pourrais je pas défendre chèrement ma peau et celle de mes compagnons. D'ailleurs, que fait Ulhas, il ne semblait pas si loin, à moins que ce ne soit pas lui que j'ai aperçu tout à l'heure. J'ai été imprudent de crier ainsi sans prendre de précaution, m'en voila bien embêté, j'avais imaginé mieux comme fin.¤

Il était à bout de force et songea à se laisser tomber et mourrir sous les coups de la bête déchainée, se prometant que, quand il s'affaisserait, il essaierait de recouvrir tant bien que mal la pauvre elfe évanouie. Mais il se rappela les paroles de son maitre qui lui avait dit un jour:" Mon fils, quand l'heure viendra et que tu n'auras plus la force de lutter, redresses toi et meurs debout, en regardant cette mort qui t'emmene droit dans les yeux." Voulant remercier une dernière fois celui à qui il devait tout, il obéit à ses paroles, n'ayant pas la force de se lever il mit un genou à terre et leva les yeux vers l'ours en furie.

C'est alors qu'il croisa dans le regard du grand ours, un signe de faiblesse. Celui ci avait peur, il semblait hésiter, sans doute avait il peur du démon qui hantait cette fôret, sans doute hésitait il à frapper ces deux etres innocents. Le jeune homme puisa dans ce regard plein d'humanité le courage pour continuer la grande quête de la vie.

Pour son grand malheur, son maitre ne lui avait jamais appris la langue des animaux. Toutefois, ce puit d'humanité qu'était le regard de l'ours témoignait de sa compréhension, et Gastibelza accomplit quand même ce en quoi il doutait. Il misait sa vie sur l'intelligence d'un ours.

Il prit doucement son arc, sans geste brusque, et le posa à ses pieds, puis recula un peu. Alors, sans détacher son regard de celui de l'ours, il dit de sa vois la plus douce, la plus compréhensible, tout en s'aidant de gestes significatifs: " Nous amis, nous pas combattre... nous amis"
Puis sans rien rajouter, il parla par le language des yeux, voulant exprimer l'excuse la demande de pardon, la tristesse, et tous les sentiments qui pourraient pousser cet ours à le croire.

Pour la première fois de sa vie, il se prit à prier un dieu dont il ne connaissait pas le nom, pour que l'ours le comprenne, pour que l'ours lui pardonne.
Puis il pensa:¤ Ulhas, si ce sont tes pas que j'entends ne fait rien d'impardonnable, essaye de comprendre, je ne peux pas te prévenir de peur d'effrayer l'ours mais si mon plan marche ne commets pas l'irréparable, tiens toi juste prêt¤, espérant de tous son coeur qu'Ulhas ressentirait la puissance de ses pensées.

bout de souffle, ulhas courait vers l'ours. De là où il était, l'elfe vit les corps de ses amis couchés par terre. ¤Non! Il est trop tard!¤ Puis, il vit l'humain se lever et mettre un genou à terre. Surprit par cela et à bout de souffle, Ulhas ralentit le pas. il vit l'ours et le rôdeur se regarder. Gastibelza posa son arc par terre et recula. Plus qu'étonné par cette scène particulière, l'elfe des bois arrêta sa course tranquillement. son compagnon tentait quelque chose apparemment et Ulhas ne voulait pas lui nuir. Se tenant prêt à agir, Ulhas tint son épée au cas où le stratagème de Gastibelza échouerait

¤Par Sylvanus, j'espère que ca réussira! Je n'ai nulle envie de me retrouver seul, dans un bois, la nuit, aux prises avec un ours!¤

'effort fourni pour lancer le sort fut trop pour la frêle elfe, aussi s'évanouit-elle. Elen'ira luttait dans les limbes de sa conscience pour revenir à elle. Mais un trou noir semblait vouloir l'aspirer. Son corps n'étais que courbatures et douleurs. Il serait si facile de se laisser aller, de plonger dans les ténèbres bienfaitrices de l'oubli. Mais, Gastibelza avait peut-être besoin d'elle. Elle ne pouvait pas le laisser. Depuis combien de temps était-elle dans cet état semi-comateux? Elle n'entendait plus rien... L'ours avait-il tué le jeune homme? Cette idée l'horrifiait. Elle avait trop présumé de ses forces... Elle n'était pas aussi résistante que le hommes de son groupe. Elle regrettait amèrement d'avoir franchit ses limites. Elle ne servait plus à rien désormais. Si seulement, elle pouvait ouvrir l'oeil pour savoir... mais elle avait peur du spectacle qui risquait de s'offrir à elle. ¤Tu devrais avoir honte Elen'ira! Montre-toi courageuse!¤

Après un effort de volonté qui la surprit elle-même, elle ouvrit les yeux. Gastibelza était devant elle, un genou à terre et semblait vouloir communiquer avec la bête. Ulhas était là aussi, en retrait, prêt à intervenir. Soulagée et à bout de force, elle se laissa à nouveau aller. Quelques heures de transe la remettrait d'aplomb...