|
|
Le camp gobelin, La libération d'Arus
|
Frère-Chêne
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Le danger momentanément écarté, Arzoth avait retrouvé sa bonne humeur. Il se préoccupait bien évidement du sort de Grayback mais était très confiant sur l’amélioration de son état de santé depuis qu’il était entre les mains du guérisseur.
La présence de quelques halfelins dans le village n’avait pas échappé à l’œil du roublard. Plus tard, il essayera de discuter avec quelques un d’entre eux. Peut-être rencontrerait-il un membre éloigné de sa famille… Et puis si des renseignements supplémentaires s’avéraient nécessaire, un halfelin se montrerait très bavard face à un autre halfelin.
La taille et le visage enfantin d’Arzoth faisaient qu’on le prenait rarement au sérieux dans une discussion. Habitué à cela, il ne participa pas activement à l’entrevue entre Gratien et leur compagnie, se contentant d’écouter activement ce qui s’y disait. De toute manière, le roublard faisait entièrement confiance à Kyron et Hrthrod pour représenter le groupe.
Le comportement de Nialëane ne l’avait pas étonné. Elle qui était si indépendante, entourée par tous ces gens elle se sentait perdue et se renfermait encore plus sur elle-même. Lors de leur brève discussion passée, il avait compris que l’elfe n’avait pas un mauvais fond. Il s’approcha d’elle et lui adressa la parole en chuchotant : "Ma chère, vous me semblez plus tendue que jamais. Il est évident que la race humaine suscite chez vous de l’appréhension et de la crainte. Peut être avez-vous vécu une grande souffrance dans votre passé… Mais pourquoi ne pas donner une chance aux membres de notre communauté ? J’ai suffisamment côtoyé les hommes pour savoir que si certains ont le cœur aussi noir que le charbon, d’autres ont l’âme aussi pure que du cristal. En quelques mots vous m’avez fait sentir votre extrême bonté alors pourquoi se montrer plus dure que vous ne l’êtes"
|
|
|
|
|
|
|
|
Père de l'Assemblée
Chambre 4
1 gemme
|
|
|
MJ
L'agitation soudaine du petit regroupement n'arrangeait en rien l'état de la petite elfe, se levant en silence, elle s'était écartée promptement des humains pour aller s'adosser à distance de la table d'opération, contre le premier mur accueillant qu'elle était parvenue à trouver, s'esquivant sans le moindre bruit. Le tout sans un mot, et sans un regard pour l'estropié dont il était question actuellement, totalement détachée de l'angoisse qui semblait régner quant au devenir de leur compagnon. Adossée contre son mur, Nialëanne réagissait à peine aux propos très conciliants du roublard. Elle perdit toutefois de son air absent pour regarder Arzoth avec gentillesse même si sa moue dubitative en disait long sur ce qu'elle pensait de la pureté d'âme de la gent humaine.
Pendant ce temps, l'intervention plus qu'énergique de la guerrière avait plaqué Grayback sur la table, prenant tout le monde de court. Gratien Boilivier restait sidéré, complètement dépassé par les événements. Tout s'enchaînait trop vite autour de cet homme, épuisé par la tension qu'il supportait seul depuis plusieurs mois déjà. Le magicien était maintenu d'une poigne ferme par Hrthrod et le spectacle offert à ses yeux ravis le subjuguait complètement et distrayait son attention. L'homme, tout à la contemplation des arguments de la farouche guerrière en oubliait de bouger, bonne chose en soit car cela allait faciliter l'intervention du prêtre. Frère Jörzic avait sorti une petite dague et, appliquant la lame contre le fer encore fiché dans la blessure, leva les yeux au ciel dans une prière à sa déesse : "Grande Chauntéa, toi par qui tout pousse et croît, guide ma main pour soigner cet homme. Permets que ma foi le guérisse en témoignage de ta gloire." Tout en invoquant la déesse de la terre et de la fertilité, il enfonça rapidement son arme dans la blessure pour extraire, dans le même mouvement, la pointe de flèche. Posant immédiatement la main sur la plaie qui saignait à peine, il en appela à la bienveillance de Chauntéa. Successivement, le saignement s'arrêta, puis, imperceptiblement, la plaie se referma pour ne laisser qu'une petite tâche rosâtre sur l'épaule de Grayback. Le prêtre eut un sourire satisfait en voyant sa Dame exaucer ses prières. Se tournant vers le maître des lieux, il lui demanda d'une voix ferme : "Maintenant, messire Boilivier, si vous n'y voyez pas d'objection, je vais conduire nos jeunes héros à l'auberge. Je pense qu'ils ont besoin de se restaurer et de se reposer après leurs émotions passées. Il sera bien temps, demain matin, de se retrouver pour satisfaire leur curiosité quant aux événements qui assombrissent notre région." Sur un signe approbateur du bourgmestre, le servant de Chauntéa ouvrit la porte, entraînant le petit groupe derrière lui.
Devant la maison, une foule était amassée. Tout le village ou presque semblait s'être donnée rendez-vous pour acclamer et, plein d'espoir, attendre les compagnons. Le prêtre les houspilla gentiment et les renvoya chez eux, en leur demandant de ne pas trop importuner les invités du hameau qui avaient besoin de se reposer. Fendant la foule, Frère Jörzic entraîna les aventuriers dans son sillage et se dirigea vers un bâtiment un peu plus grand que les autres, sur le fronton duquel trônait une enseigne "A la moisson abondante". Sur le trajet, l'attention d'Arzoth fut bien attiré par un homme, vêtu de sombre, se tenant dans l'ombre, observant la scène d'un air mauvais et ne participant pas à la liesse populaire. Le temps de réaliser et d'essayer de le regarder de nouveau, l'inconnu avait disparu dans l'obscurité.
Dans l'auberge, le prêtre confia le petit groupe à une vieille femme qu'il présenta comme étant Myria la propriétaire des lieux depuis le décès de son époux. Celle-ci leur sourit, mélange de douceur et de fermeté, ses bonnes joues rouges trahissaient une santé de fer en dépit d'un âge assez avancé. Seules quelques rides sur le front et un petit air de lassitude laissait paraître la tension qui régnait dans le village. Derrière Myria, un jeune halfelin essayait de se dissimuler mais ne pouvait s'empêcher de jeter des regards emprunts de curiosité vers les nouveaux venus. Après avoir réaffirmer qu'ils étaient les invités du village, Frère Jörzic s'excusa de ne pouvoir rester, l'autre blessé réclamant sa présence, et partit en les laissant entre les mains de la patronne. La femme s'empressa de les faire asseoir, houspillant son petit monde pour leur mitonner un bon dîner et envoyant le halfelin, dont ils apprirent au passage qu'il se prénommait Bario, leur préparer trois chambres à l'étage.
Sorts niveau 0 (4+1) : Détection de la magie, Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Résistance. Sorts niveau 1 (4+1) : Convocation de monstres 1, Graisse, Rayon de givre avec affaiblissement funeste, Rayon de maladresse, Rayon de visée. Sorts niveau 2 (2+1) : Détection de l'invisibilité, Hébétement de monstre, Rayon de stupidité.
L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Chêne
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Sur le chemin de la moisson abondante, la présence de l’homme vêtu de sombre avait interpellé Arzoth. Il avait senti l’animosité que ce mystérieux personnage semblait porter au petit groupe. ¤ Peut-être ne sommes nous pas tant en sécurité que ça ici… mieux vaut rester sur ses gardes¤. Craignant que quelqu’un épie leurs faits et gestes, le roublard décida d’attendre que les membres de la compagnie gagnent leur chambrée pour les alerter sur la présence du danger que pouvait représenter l’homme qu’il avait aperçu.
En attendant, Arzoth épiait les moindres discussions, les moindres mouvements suspects de la taverne. Habitué à ce genre d’endroit, il était comme un poisson dans l’eau.
L’intérêt qu’avait semblé porter Bario au groupe avait amusé Arzoth. Habitué à être seul, il était en général ignoré de tous. Dés le retour du jeune Halfelin, le roublard comptait bien engager la conversation. Peut être que le jeune Bario aurait des informations intéressantes à communiquer.
Mais une ombre planait dans les pensées d’Arzoth ¤ Que voulait cet homme ? Qui était-ce…Est-ce la fatigue qui me rend aussi anxieux….¤ Sur ces pensées, il redoubla d’attention. Une chose était sûre, il restera sur ses gardes et ne dormira que d’un œil.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
L'elfe ne s'était pas fait désirer quand il fût question de quitter la demeure du bourgmestre, agrippée à l'arc qu'elle tenait contre son ventre, elle emboita le pas à la troupe. Fermant la marche en jettant de fréquents regards aux alentours, tout sauf sereine, elle s'aligna sur la vitesse de progression de ses compagnons et tacha de ne pas se trouver au contact de villageois trop curieux. Quand enfin l'auberge s'annonca à eux, seul un soupir résigné s'échappa de sa bouche, pâle expression de la révolte éprouvée devant l'idée de se donner à la réverie dans une bâtisse humaine, loin de son peuple et de ses traditions.
Voyant que la troupe s'y engageait tout de même, elle n'éléva pas la moindre objection et se retrouva bien vite dans les lieux, mais un oeil avisé aurait remarqué son air renfrognée. Elle repoussa d'un signe de main l'invitation à s'asseoir, lachant quelques paroles dans la volée, d'une voix basse mais ferme, reflêt de sa tension actuelle : Tachant d'être plus douce à l'égard de ce dernier, elle restait relativement aigrie, prétant peu d'attention aux réponses de ses compagnons. Les enjambées suivantes, l'entrainèrent dans le sillage du petit domestique, avec la même grace féline dans chacun de ses gestes, évoquant par moment le rythme délicat de certaines mélodies elfiques. Son apétit semblait lui faire défaut, trop d'émotions contradictoire en une même journée... il fallait qu'elle aille chercher du réconfort dans la douceur elfique d'une réverie bien méritée.
De ma flèche salvatrice, j'indique aux intrus le plus court chemin pour quitter les forêts de notre peuple... Un homme averti en vaut deux, un elfe averti prépare une seconde flèche.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Grayback se sentait mieux. Bien qu'affaibli par le sang qu'il avait perdu, sa blessure était fermée et son épaule n'avait plus rien de douloureuse. Il la massa comme pour s'en convaincre, et remercia en pensée la déesse Chauntea et son disciple. Quand le petit groupe arriva dans l'auberge, l'odeur des plats que la patronne leur préparait lui mit l'eau à la bouche, et il se rendit compte qu'il était affamé.
Prenant son mal en patience, il s'assit aux côtés de Hrthrod et de Kyron, sortit sa pipe une fois de plus et posa son long baton en équilibre sur le dossier de sa chaise. Le départ de l'elfe ne le surprit pas, et il pouvait comprendre qu'une oreille-pointue ne se sente guère à l'aise hors des fôrets qu'elle connaissait si bien. Cependant, son désinterêt total quant aux décisions qui seraient prises par le groupe pendant cette soirée le destabilisa, car il pensait qu'elle aurait été la première à refuser d'aider ce village. Enfin, il serait bien temps d'éclaircir les choses avec elle plus tard... Et il y avait plus urgent : en apprendre plus sur la situation du hameau. Il n'attendait qu'une chose : que la tenancière revienne avec leurs repas afin de l'interroger à son aise...
Grâce soit rendue à Mystra et à ses Elus... Que Toril prospère sous leurs regards bienveillants!
|
|
|
|
|
|
|
|
Père de l'Assemblée
Chambre 4
1 gemme
|
|
|
MJ
A la demande de la rôdeuse, le jeune halfelin ouvrit de grands yeux ronds. Visiblement, il ne comprenait rien à ce charabia. Heureusement, Arzoth intervint et expliqua ce que souhaitait Nialëanne . Souriant Bario acquiesça et s'empressa de conduire l'elfe des bois jusqu'à une chambre confortable dans laquelle se trouvait deux lits. Par signe, il lui fit comprendre de s'installer là où elle le désirerait et, discrètement, il s'éclipsa pour aller préparer les deux chambres voisines. Pendant ce temps, dans la salle commune, le reste de l'équipe s'était confortablement installé autour d'une table. Rapidement, un couvert fut déposé devant chacun d'entre eux et la vieille Myria ressortit de sa cuisine, suivie par un homme les mains encombrées par une gigantesque marmite d'où émanait une délicieuse odeur de ragoût. Sans qu'ils n'aient eu besoin de passer commande, des chopes de bière surgirent de nulle part pour se retrouver en face d'eux. La patronne, passant entre les sièges de ses convives, leur servait une grosse louche de viande mélangée à des pommes de terre : "Allez, goûtez-moi ça, vous m'en direz des nouvelles. Ici, c'est moi qui fait la cuisine et jamais un client ne s'en est encore plaint. J'en connais qui feraient à genoux le trajet depuis Haute-Garde pour venir déguster le ragoût de la vieille Myria. Notre Seigneur en personne m'a fait l'honneur de dîner une fois chez moi. Je m'en rappelle encore, c'était du temps de mon défunt mari et la vie était bien tranquille en ce temps là." Incorrigible bavarde, elle passait de l'un à l'autre pour faire le service, leur octroyant à tous une généreuse portion de nourriture, sans interrompre pour autant son monologue. "Ah, on peut dire qu'elle en a eu de la chance la petite Kalhia que vous croisiez son chemin. Et son père, n'en parlons pas. Mort qu'il serait maintenant sans vous. Ah si seulement vous étiez arrivé plus tôt. Le petit Arus serait encore parmi nous. Le pauvre Frère Jörzic en est encore tout retourné. Pensez-vous, c'était un brave petit orphelin qu'il avait recueilli. Un gamin bien gentil. Travailleur et poli en plus qu'il était. Ah, ces maudits gobelins. Personne nous en débarrassera jamais..." Le retour de Bario, sa mission accomplit mit fin temporairement au babillage incessant. Mais cette accalmie ne fut que brève et le naturel reprit le dessus : "Mais, je dois vous ennuyer avec mes bavardages. Je vois bien que vous êtes fatigués. Le petit Bario vous a préparé trois chambres à l'étage. Vous risquez pas de les manquer, ce sont les trois seules. Mes meilleures comme qui dirait." Myria eut un petit rire bref à sa propre plaisanterie et reprit : "La demoiselle elfe qu'est pas causante, elle est dans la chambre numéro trois. Il y a un autre lit pour l'autre dame. Les deux autres chambres ont aussi deux lits chacune. Installez-vous comme ça vous arrange. Vous faites comme chez vous ici. Demain, vous descendez déjeuner à l'heure que vous voulez. Pour vous, tout sera toujours prêt." La patronne fit mine de s'éloigner, hésita un moment, puis finit par craquer, sa curiosité étant la plus forte : "Vous l'avez trouvé où le père Berhard ? C'était encore des gobelins je parie... Au fait, vous venez faire quoi à Myrial ?" Ecoutant d'une oreille discrète le monologue de la vieille femme, Arzoth sursauta. Là, à la fenêtre, il y avait un visage d'homme qui les surveillait, les épiant d'un regard froid. Le temps de se retourner pour prévenir ses compagnons, l'ombre aperçue disparut. Pourtant, le halfelin en était certain, il n'avait pas rêvé, un homme à l'allure sinistre était bien en train de les espionner.
Détection Arzoth 14+6=20 ~ DD 20 réussite Détection Kyron 12+2=14 ~ DD 20 échec Détection Hrthrod 9-1=8 ~ DD 20 échec Détection Grayback 14-1=13 ~ DD 20 échec
Sorts niveau 0 (4+1) : Détection de la magie, Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Résistance. Sorts niveau 1 (4+1) : Convocation de monstres 1, Graisse, Rayon de givre avec affaiblissement funeste, Rayon de maladresse, Rayon de visée. Sorts niveau 2 (2+1) : Détection de l'invisibilité, Hébétement de monstre, Rayon de stupidité.
L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Chêne
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Maintenant, il n’y avait plus de doute pour Arzoth : Ils étaient espionnés et qui plus est par une personne dont les intentions étaient sûrement peu amicales. Il fallait interpeller cet homme mais comment faire ? A la manière dont il avait disparu aux yeux du roublard à deux reprises, il ne pouvait s’agir que de quelqu’un de très habile. L’idée de sortir pour explorer l’endroit d’où lui était apparu l’individu lui était venue en tête mais elle était bien imprudente.
Préoccupé, Arzoth entreprit d’avaler son assiette et vider sa chope le plus vite possible. Il ramena sa chope vide au comptoir, afin de passer juste à côté de la fenêtre derrière laquelle était apparue le visage de l’homme sinistre. Arrivé à ce niveau, il scruta l’extérieur et l’encadre de la fenêtre en quête d’un éventuel indice sur la nature ou la position actuelle de l’étrange individu.
Retournant à la table, il s’adressa à ses compagnons en effectuant une révérence "Mes chers amis, le temps est venu pour moi de vous quitter et de reposer mes pauvres petites jambes".Cette phrase terminée, assuré qu’ils lui portaient attention et que personne d’autre n’entendrait ce qu’il disait, il leur chuchota "Quelqu’un nous espionne… un homme sinistre de sombre vêtu et cela fait un moment… soyez sur vos gardes… Je vais vérifier les chambres"
Le roublard s’empara d’un généreux morceau de pain sur la table et se dirigea vers les chambres, attentif au moindre mouvement ou trace suspect. Il rentra dans les chambres 1 et 2 et avant toute chose, entreprit d’espionner par la fenêtre à la recherche de l’objet de ses tourments. Il explora ensuite les pièces à la recherche du moindre détail inhabituel.
Par la suite, Arzoth alla devant la porte de la chambre 3 dans le but d’alerter Nialëane ¤Une elfe prévenue en vaut deux ¤.Il frappa à la porte « C’est Arzoth est-ce que je peux rentrer ? Tu n’as pas mangé alors je t’ai amené un peu de pain au cas ou…. Et j’aimerais un peu discuter»
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Sans se faire attendre, une voix aimable se fit entendre, l'invitant chaleureusement à entrer, empreinte d'une douceur toute elfique : Aprés être entré dans les lieux, le halfelin aura pu apercevoir la dame assise en tailleur dans l'un des coins de la piéce, tenant son dos bien droit, ses pieds nus repliés sous sa jupe verte. A portée de main était disposées ses quelques effets personnels, soigneusement disposées : ses hautes bottes alignées aux cotés du carquois, l'arc quant à lui appuyé sur le mur, verticalement.
Affichant un discret sourire, elle lui fit ensuite signe de la rejoindre en posant sur lui les prunelles bleutées de ses grands yeux, légérement en amandes. Reprenant la parole, toujours en elfique, avec une pointe d'amusement dans la voix, elle pencha de coté la tête tout en parlant : -"C'est aimable à toi de m'apporter de la nourriture, est ce la une manière détournée de me faire savoir qu'il me faut prendre quelques livres pour atteindre un poids correct ?" souriant un peu plus, elle reprit "c'est gentil, mais je n'ai réellement pas faim... De quoi veux tu parler, petit homme ?"
De ma flèche salvatrice, j'indique aux intrus le plus court chemin pour quitter les forêts de notre peuple... Un homme averti en vaut deux, un elfe averti prépare une seconde flèche.
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Chêne
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Arzoth entra doucement dans la chambre. Touché par l’accueil que Nialëane lui avait réservé, il en oublia l’espace d’un instant la raison pour laquelle il était venu ici. Puis, le roublard referma la porte délicatement et se dirigea vers la rôdeuse. Au passage il posa le pain sur une table et dit avec un sourire "Si tu changes d‘avis …".
Le ton de sa voix devint tout a coups plus sombre alors qu’il jetait un regard par la fenêtre tout en s’asseyant à côté de l’elfe. Il chuchota: "Quelqu’un nous suit, nous espionne… Un homme sinistre sombrement vêtu… Je l’ai vu tout à l’heure dans le village et maintenant à la fenêtre de l’auberge. Il est évident qu’il en a après nous. Soit sur tes gardes je pense qu’il n’y a que ça à faire pour l’instant".
Enfin, le roublard se releva et salua Nialëane "Je vais te laisser maintenant. J’attends que les autres montent pour que nous puissions faire le point… Et au fait... je pense que tu l’as déjà fait mais regarde s’il n’y a rien de suspect dans ta chambre" puis il sortit en prenant gare avant d’ouvrir la porte que le couloir était vide.
Arzoth retourna ensuite dans la chambre 2 dans laquelle la pénombre régnait. Il vérifia que personne n’était rentré entre temps et se posta à la fenêtre, scrutant les ruelles. ¤ J’espère qu’ils vont monter vite¤
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
La nouvelle d'un poursuivant n'effraya pas Nialëanne outre mesure, elle écouta simplement les dires du roublard en aquiessant vaguement de la tête, perdant tout juste le sourire en voyant l'air agité de celui ci. Elle le laissa partir par la suite, songeuse, lui glissant rapidement quelques mots en guise de bonsoir : Inclinant la tête pour appuyer cette brêve présentation, elle attendit que la porte fût de nouveau fermée pour enfin se redresser, se dirigeant d'un pas léger vers la fenêtre de la piéce, lentement.
En dépassant la table où Azroth avait déposé la miche de pain elle fît une légére moue ¤ Du pain humain visiblement, pas question que je mange ne serait-ce qu'une bouchée de ça, pas avant qu'il ne soit question de ma survie... et encore.¤ posant ses coudes sur le rebord de la fenêtre, elle vint déposer son mentin fin sur ses mains, laissant sa longue chevelure s'agiter au rythme du vent nocturne.
Scrutant de son regard elfique les ombres, elle prit une longue bouffée d'air ¤ Sur mes gardes... Je le suis déjà, un humain de plus ou un de moins, qu'importe.. j'ai des flêches en abondance¤ Restant ainsi postée, à savourer la fraicheur qui glissait sur sa face sans nullement l'incommoder, elle profita longuement de ces minutes de méditation.
De ma flèche salvatrice, j'indique aux intrus le plus court chemin pour quitter les forêts de notre peuple... Un homme averti en vaut deux, un elfe averti prépare une seconde flèche.
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|