A quelques lieues d'Everlund..., La communauté forestiere de Taillebois

Coleria était vebue s'interposer devant Aidan. Elle avait eu du mal à suivre depuis qu'elle avait interrompu son sort. Elle s'avança au milieu de la clairière sans rien dire et se posa à côté de la demi-drox, prête à l'aider dans sa besogne. Elle n'ouvra pas la bouche, mais se retourna quelques secondes vers Aidan avec un sourire pour le remercier de l'avoir défendu.

Dulhaï restait en survol au-dessus de Coleria, attendant la réaction de sa maîtresse immobile...

¤ Si ils m'attaquent, ils paieront... ¤

Leyn recula pour être à un ou deux centimètres de Trahis lorsqu'elle entendit le mot "procès".
Mais pourquoi un procès? ils n'avaient rien fait!
Tournant vivement la tête vers l'elfe, elle chercha dans son regard quelque chose de rassurant.
Elle n'avait aucune envie de passer un procès, rien ne jouerait en sa faveur...
Revenant aux humains, elle ferma un instant les yeux tentant de retrouver son sang froid.
Rien ne servirait de s'énerver, ils étaient sous le choc et n'entendraient jamais raison par la force.
Portant sa main au médaillon gravé du signe de la dame des forets, la demi-drow adressa une prière à Mailikki, cet acte servant plus à la rassurer que a en appeler véritablement à sa déesse.
Après quelques secondes, elle releva son visage, ôtant sa capuche et plongeant son regard rouge sang dans celui du vieil homme, sans ciller.
Elle n'était pas menaçante mais de loin on aurait put le croire...quelques secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne pris la parole.

- Écoutez, je comprend tout à fait votre chagrin vieil homme, et bien des gens à faerun savent quelle douleur provoque la perte d'un être cher.
Je me laisse supposer que vous n'avez à présent qu'une seule envie, ou que dis-je, deux, sauver votre ami et le venger..
Cependant, vous n'allez pas faire un procès à chacune des personnes présentes ici, pour la plupart des elfes qui plus est. Croyez vous sincèrement que des elfes s'en seraient pris ainsi à un demi-humain protégé par une bande de loups? sans raison?
De plus les loups ce sont calmés à l'approche de l'un des leurs.
Des loups protégeant leur maître n'auraient jamais laisser approcher quelqu'un l'ayant agressé auparavant.
Enfermeriez vous donc en prison des personnes qui cherchaient à venir en aide au demi-orc? et qui on peut être même fait fuir son assaillant en approchant?
Je crois sincèrement que vous devriez garder vos forces pour combattre le véritable coupable..et de la patience pour ne pas condamné des innocents.

La jeune femme qui n'avait sans doute pas au dessus des 16 printemps avait prononcé ces paroles avec un calme et une douceur impressionnante et en contraste total avec son sang de drow. Et bien que son angoisse fut visible, elle avait sut garder son sang froid.

Aidan lança un regard désolé à l'homme qui semblait tant tenir au demi-orque. Ils avaient besoin d'un prêtre et cela coutait à l'homme de leur donner ainsi un faux espoir. La guérison ne faisait vraiment pas partie de ses domaines et la magie divine ne l'aiderait donc en rien... Il hocha la tête

-Je suis sincèrement désolé mon brave mais je ne suis pas un guérisseur. Vous devriez laisser cette jeune fille excercer ses talents afin de le stabiliser le temps de le ramener au village...

Son regard se porta vers son congénère ceinturé au sol. Les accusations de tentative de meurtre qui planaient sur eux ne le rassuraient guère. Le seul témoin de l'agression était, hormis les loups qui ne seraient jamais "crédibles" devant un juge, le mourant qui attendait des soins rapides. Leur seule chance serait donc de sauver ce parfait inconnu et lui permettre de faire aclater la vérité

-Nous n'avons rien à cacher messieurs, intuile d'employer la force. Si vous souhaitez de l'aide pour le transporter par la suite je suis votre homme... Se faisant cela il chercha dans son sac une couverture afin de courvrir le corps du demi orque Il faudrait faire une civière afin de lui éviter des mouvements trops brusques... Il espérait vraiment que la demi drow sauverait le demi sang... Chacun de mes "compagnons" ont sagement parlés. Et même notre mise devrait vous montrer que nous n'avons rien fait, nous ne portons ni sang ni morsures de loups ni traces de coups...

Gastibelza qui n'avait pas pu réagir à l'attaque si soudaine des hommes,complètement pris pas surprise, était maintenant en proie à de violentes interrogations:

¤Pourquoi s'en prend-on toujours à moi? Qu'est-ce que j'ai fait? D'accord je suis entré dans ce cercle bizarrement et j'ai fait preuve de naïveté mais ce n'est pas un raison pour me tomber dessus à bras raccourcis. Mais qu'est ce qu'ils attendent pour réagir vraiment? Sortir leus épées?¤

Cette position ne lui était guère confortable et il n'avait pas envie qu'on le trimballe comme ça jusqu'au tribunal le plus proche. Gastibelza bouait intérieurement.¤Elgoan m'a t'il laissé tomber? Notre amitié d'enfance s'est elle dissipée?¤

Décidé à agir malgré son ignorance dans le cas présent, Gastibleza profita d'un moment d'inattention chez les humains pour crier:"Mais enfin bandes d'aveugles, ouvrez les yeux et ne les suivez pas bêtement! Vous ne voyez donc pas que ce sont eux les criminels et qu'ils veulent vous faire accuser? Réagissez!"

Mais après cette intervention, se rappelant soudain qu'il était à leur merci, craignant leurs repraisailes il se recroquevilla sur lui même pour se protéger

Eranis avait assisté à la scène les poings serrés. La situation dans laquelle ils se trouvaient était des plus incommode. Des hommes le prenaient pour cible et semblaient les accuser de ce qu'ils n'avaient pas fait. Les paroles de la demi-drow et du prêtre jouaient semble-t-il en leur faveur. Les loups ne les avaient en effet pas attaqué, et de toute évidence, ils ne pouvaient être les coupables. D'ailleurs, comment ce groupe d'hommes avait-il pu débarquer si promptement dans un forêt si dense? Gastibelza avait peut-être visé juste. Mais de fait, sa manière de faire révéla une fois de plus une certaine naïveté. En tout cas, Eranis doutait également de ces hommes, pourquoi se trouvaient-ils ici, quels liens les unissaient avec le demi-orque qui gisait non loin de lui? Il devait agir avant que les hommes ne décident une fois pour toute de les emmener à la ville.

-Messieurs, commença-t-il, qui êtes vous, pour troubler ainsi la forêt de mon peuple? Sachez que vous n'êtes pas en position de force ici (Eranis se souhaitait intimidant...)Qui sait ce qui se cache derrière chacun de ses arbres? Il fit un geste de la main comme pour montrer que derrière chaque arbre pouvait se cacher quelque danger... Les hurlements des loups ne seront pas passés inaperçus, et nul doute que les gens de mon peuple y auront réagi. Ils savent ce que ces lamentations signifient...

Eranis tourna la tête vers l'homme en pleurs. "Dites moi, quel est ce demi-orque pour vous? Il semble que nous avions le même objectif en arrivant sur ces lieux?"

Eranis se tourna de nouveau vers le vieil homme, les poings serrés, prêt à réagir au moindre mouvement suspect, et espérant que son discours avait eu quelconque effet...

L'homme d'une quarantaine d'année souria au paroles d'Eranis.et le fixa d'un regard dur comme à son habitude.
-Vous etes en superiorité alors que mon village est à quelques pas d'ici...
Bon que la Drow avance et le stabilise, ensuite nous le proteront rapidemen jusqu'au village, vous venez avec nous.
Nous verrons sur place, et surtout quand, je l'espere, il ira mieux.

Les hommes pousserent tous les "compagnons" pour les faire avancer, ils poussaient tout le monde sauf Leyn.
Ils poussaient fort et ne donnaient aucune alternative...
Le vieille homme prie la parole.
-Allez-y mademoiselle et faites vite...
Les autres n'ayez crainte suivez ses hommes, sauf vous.
Il designa Aidan.
-Vous nous aiderez à porter Petiot.

Trois des hommes qui étaient partient peu de temps avant revinrent avec une civiere faite rapidement avec des morceau de bois et des feuilles.
Ils poserent dessus la couverture "gentillement" proposé.
Ils attendirent que Leyn fasse quelque chose...
Pendant se temps les autres commençait à s'éloigner avec les humains qui les poussaient, il ne resistait pas pour l'instant...
Gastibelza lui avait fini par etre bailloné et n'avait aucune alternative, il était emporter vers le village.
Ne restait pour l'instant à l'arriere que Aidan et Leyn avec le vieille homme et les trois autres humains archer...

Leyn regarda Ulhas s'éloigner, son coeur se serrant et son regard se voilant d'inquiétude.
Elle était seule à présent, reculée..et elle n'était même pas sure d'être capable de soigner le semi-orc.
Réprimant un frisson, elle ferma un instant les yeux, serrant dans sa main le médaillon de la dame des forets, puis murmura au vieil homme.
-Je sauverais votre ami car il n'est pour rien dans cette histoire... mais par Mailikki je vous jure que si vous faites quoi que ce soit au mien je vous ôterais la vie et même au détriment de la mienne.
En prononçant ces paroles elle avait relevé sur le vieil homme un regard qui parut un instant encore plus rouge et qui par la fureur qu'il dégageait faisait désagréablement penser à une drow en colère.
Sans ciller, elle lui fit part de ces mots avec une voix si dénué d'émotion qu'elle pouvait en être déstabilisante.
Cependant, elle avait appris à maitriser ces pulsions de fureur et ce n'était pas le moment de perdre le contrôle de soit même.
Sans attendre de réponse du vieil homme, elle alla s'agenouiller au chevet du blessé, fouillant dans sa sacoche pour sortir le nécessaire aux soins.
-Je ne vous promet rien..
Déchirant tout d'abord les vêtements pour dégager les plaies sanglantes, la jeune fille regarda le demi-Humain sous toutes les coutures, réfléchissant au meilleur moyen de procéder.
Bientôt elle commença à désinfecter les plaies, opération qui elle au moins ne pouvait pas loupé.
Puis, reprenant son sang froid, elle sortit le nécessaire pour recoudre les plaies.
-Mailikki, guide moi..
Elle entama ensuite de recoudre les plaies... [premiers secours, modif +3]

Aidan n'aima pas laisser Coléria seule parmi ces parfaits inconnus et aux mains de ces hommes armés. Toutefois la situation était des plus critiques pour le demi sang qui continuait à perdre son sang, gisant au sol. Il lança un regard vers la demi-drow, seule personne restante de celles accusées de meurtre avec lui. Il lui lança un regard qu'il espérait rassurant, espérant qu'elle serait seine et sauve la prochaine fois qu'ils se verraient

-Aidan Gwynfor, serviteur de Tempus... Je crois que nous sommes en train de ramer dans la même galère, je vous confiance pour arracher cette personne d'une mort certaine, si vous avez besoin d'aide dites le moi... Le prêtre s'était penché vers le blessé, essayant de voir où il était blessé afin de savoir comment ils auraient à le transporter. Ils auraient à le soulever en faisant en sorte de ne pas agrandire de possibles plaies ou de casser plus que de nécessaires certains membres. Il se tourna vers le vieil homme

-Mais dites moi, ce Petiot... Il avait des ennemis particuliers qui seraient capables d'essayer de le tuer comme ça? Pendant qu'il disait cela il cherchait à faire des bandages pour aider Leyn et rapprocha la civière le plus près possible...

¤Tempus, protégez ce guerrier...¤ Il se pencha un peu vers le blessé

-Allez tiennez bon, Petiot, on va vous sortir de là...

Tout se passa trop vite pour Elen'ira. Ils étaient en but avec des loups, puis un elfe les avait calmé et voilà qu'ils étaient menacés par ces humains stupides.
Les emmener pour être jugés! Mais quels idiots! Pourquoi fallait-il toujours que les humains en fassent des tonnes? En plus ce n'était qu'un rejeton des orques... Pas besoin d'en faire une maladie s'il mourrait, ça ferait un danger en moins!
Les palabres des humains la firent sourire. Finalement, ce suppôt du mal mourrait peut-être... Sa haine pour les orques était trop forte pour qu'elle se raisonne et lui donne une chance. Néanmoins, force était de constater que s'il mourrait, ils n'auraient plus aucun moyen de se disculper.
*Etre jugée par des humains...*
Quelle arrogance de penser que ces êtres primaires seraient en mesure de juger une créature comme elle. Comme si ils en avaient le droit et le pouvoir...
La jeune elfe leva les yeux au ciel alors que la demi-drow-Leyn et le prêtre s'occupaient du blessé. C'était miracle que cette perte de temps ne lui ait pas été fatale. Elle regarda le jeune humain ligoté et un sourire amusé naquit sur ses lèvres. Avait-elle jamais été aussi naïve?
Discrète, elle choisit de ne pas dire un mot...

L’opinion qu’Elgoan ressentait pour les hommes se retrouvait confirmait par leur comportement. En effet, ceux-ci ne jugeaient que par des apriorismes, manquaient de réflexion, et de plus, étaient les créatures les plus égoïstes qu’il n’avait jamais vu…
Ils prenaient la direction de leur village, et les aventuriers s’étaient séparés… En outre, Gastibelza était prisonnier et on ne pouvait rien faire pour le sauver, pour le moment…
¤Suivons les gentiment, après tout, ils ne nous ferons rien tant que le demi ne sera pas guéri…ou mort…¤

Il s’approcha d’Eranis, son compagnon de route, et chuchota à son oreille :
« Toi, Eranis, mon vieux compagnon, j’espère que tu m’écoute encore. Car, en effet, je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir quelque influence sur les autres… Sais-tu, elfe des bois, habitant de la Haute Forêt, ce qui a pu provoquer un tel carnage ? Parce qu’il me paraît évident que ce n’est aucun d’entre nous, et il est possible que le responsable soit un potentiel danger pour notre survie. De plus, j’imagine qu’ils nous innocenteront plus aisément avec le vraie coupable plutôt que sans, car un humain est un être facilement satisfait si on lui apporte ce qu’il souhaite… »

Tout en lui adressant la parole, le groupe marchait à travers les bois peuplés de créatures mystérieuses. Celui-ci était composé de plusieurs races. Il y avait deux elfes des bois, Eranis et un autre dont il ne connaissait pas le nom, mais aussi d’un drow, Leyn, et un prêtre humain qui étaient restés, tout deux, au côté du demi orque. Il y avait aussi deux douces et élégantes elfes de la lune et enfin, un rôdeur humain qu’Elgoan connaissait trop, Gastibelza.

La pluie ne s’était toujours pas arrêtée même s’il semblait qu’elle s’était calmée. Elgoan, complètement détrempé, sorti sa couverture et se la mis sur son dos humide. Pendant la marche, les brindilles des branches griffaient la peau des aventuriers, les racines les faisaient trébucher et les bruits et les ombres de la forêt les inquiétaient.

¤Ce bois me paraît hostile envers nous, comme si on le dérangeait par notre présence dans sa douce torpeur. En effet, une forêt peut être un havre de paix, avec le doux champs des oiseaux, mais il peut-être aussi le lieux des pires crimes jamais connus en Faerûn. Et chacun sait qu’il ne faut pas contrarier Dame nature, car c’est toujours elle qui finit par prendre le dessus !¤

Le temps passa dans un silence de mort. Seul le son des gouttes d’eau qui tombaient sur les feuilles des hauts arbres était audible. Puis Elgoan se risqua à prononcer quelque parole aux archers :
-Puis je me permettre de rompre ce noble silence et de demander le nom de votre village ?