A quelques lieues d'Everlund..., La communauté forestiere de Taillebois

Coléria était venu s'asseoir près d'Eranis, ce qui avait eu pour effet de détendre un peu le rôdeur, qui de toute façon n'avait rien noté d'anormal dans la demeure. Il l'accueillit avec grand plaisir, heureux de pouvoir passer quelqu'instants avec la jeune elfe. Malgré la scène pour le moins troublante qui se passait à quelques mètres d'eux, il sentait que ce groupe était en train de se souder, car chacun de ses membres était d'une extrème sagesse, et tolérant vis-à-vis des faiblesses de chacun.¤L'harmonie d'un groupe se réalise souvent dans la peine et la difficulté. Nous sommes certainement très loin de nos pires peines et de nos pires difficultés, mais j'ai la conviction profonde que ce groupe peut fonctionner. A condition que l'amour ne soit pas destructeur...¤

-Dame Coléria...A peine Eranis voulut-il engager la conversation avec la jeune elfe, qu'un rire à la fois ironique, mais semble-t-il amical, vint l'interrompre. L'elfe des bois n'en fut guère surpris, et il s'attendait d'ailleurs à rencontrer quelqu'un en ce lieu à un moment ou à un autre. C'était le vieillard de la veille...Eranis se leva lentement à la suite de Coléria, et répondit de façon diplomate à l'homme qui leur avait adressé la parole: "Je crois que vous aussi, avez des choses à nous dire, sage homme. On nous a conduit jusqu'à votre demeure afin de connaître la raison des menaces qui pèsent sur la forêt, et nous espérons bien pouvoir vous venir en aide, si vous nous expliquez la situation".

Eranis lança un regard confiant à Coléria. Il espérait avoir fait bonne figure au vieil homme. Il préférait s'en faire un allié, plutôt que de l'irriter. Cependant la nature d'Eranis refit vite surface. Soucieux d'assurer ses arrières en cas de mauvaise surprise, il toussouta de manière à attirer l'attention des deux tourtereaux, comme pour leur signifier que Coléria et lui-même s'apprêtaient à suivre l'homme.

Puis il fit un sourire sincère au vieillard (il avait beau lui faire confiance, sa nature méfiante était plus forte que tout...), et se mit en route aux côtés de Coléria...

idan tourna légèrement la tête lorsque Leyn eu fini de lui parler, pour voir ce qui se passé derrière lui, le vieil homme avait invité Eranis et Coléria à rentrer et il avait eu pour Leyn et le prêtre de Tempus un regard amical mais le prêtre ne voulait pas qu'on le prenne pour ce qu'il n'était pas c'est a dire un homme peu consciencieux mais il réfléchira mieux une fois que la discussion sera fini et la passion a des raisons que la raison ignore. Aidan pris une grande inspiration il lui semblait que son coeur allait sortir de sa poitrine puis il replongea dans l'énigmatique et sublime regard de Leyn il se senti tout petit malgré le fait qu’elle faisait une bonne tête de moins que lui.¤ Elle est si charmante même quand elle essaie d'être sérieuse et qu'elle essaie de cacher ses trouble j'espère simplement qu'elle verra que je suis sincère et que je ne la veux pas dans ma couche simplement pour la nuit mais pour la vie.¤

-Leyn je vais répondre a toute tes question, je pense savoir ce qu'il m'attend avec toi, je me battrais pour toi et pour ce sentiment naissant jusqu'à la mort si il le fallait. Je n'ai pas choisi la voie de Tempus, que je sers et je respecte, simplement pour me battre, mais je l'ai choisi pour évité des morts. Une belle guerre c'est celle qui fera le moins de victime, s'il faut que je parte en guerre contre la vie pour que notre relation soit respecter alors je le ferait.A ces mot le prêtre avait un air grave sur le visage montrant sa détermination Il faut savoir aussi que je ne suis pas obliger de me rattacher a une citée, mais je peut exercer de ça et la en faisant en sorte que les guerre ne trouble pas la dame des foret « Mailikki », sans contredire le serment que j'ais fais envers mon dieu. Pour ce qui est des enfant, il est un peu tôt pour aborder le sujet et nous sommes un peu jeune Aidan sourit sur le mot jeune pensant qu'il avait déjà trente ans il voulait détendre l'atmosphère avec ce petit bout de phrase, mais sache que je ne te demanderai jamais ce que tu ne voudra me donner. Mais je sais une chose sur ce sujet c'est que si un jour nous avons des enfants ils vivront la tête haute et n'auront pas peur de montré leur visage. Et pour finir je serais heureux de vivre à tes coté même si je sais que tu vivra plus longtemps que moi je serai donc heureux de vieillir à tes coté.

Il resta plonger dans son regard en espérant avoir touché le cœur de Leyn

Leyn ne lâcha pas l'homme du regard au fur et à mesure qu'il prononçait ses paroles, son coeur se serrait..
Tout arrivait bien trop vite, ça l'effrayait. Il y avait à peine quelques jours elle découvrait d'un regard émerveillé les beautés de haute foret dont elle souhaitait découvrir tôt ou tard ses nombreux mystères. Elle avait parcourue seule les routes qui reliaient le cormanthor à cette région. A vrai dire, elle commençait à s'habituer à la solitude et surtout à s'y résigner. Ce monde n'était pas fait pour elle, sa vie ne devait pas se lier à d'autres..
Le chant de la brise printanière entre les arbres la rassurait et avait suffit des années à combler la voix agréable de toute compagnie. Le royaume de Mailikki avait toujours été son foyer malgré les dangers qui y résidaient et dont elle désirait l'en débarrasser..
Servir sa dame en défendant la beauté de la nature avait été jusqu'à lors son seul but réel, elle n'avait pas vraiment songer à rencontrer un homme ni même des compagnons du route. Mais voila que, à peine arrivée, elle se retrouvait dans un milieux qui lui était hostile: la ville, entourée de personnages plus ou moins amicaux. Elle avait déjà du mal à s'adapter à ce genre de relations pour lesquelles l'habitude lui manquait. Ensuite, voila qu'elle se sentait attirée par l'un des leurs, de l'attirance, pas encore de l'amour... Mais des sentiments naissants l'effrayaient.. elle ne souhaitait pas entraîner quelqu'un avec elle sous les regards haineux des peuples de la surface.
De plus, elle avait l'impression qu'Aidan n'était pas réellement conscient de ce qui pouvait l'attendre à ses cotés. Les demi-drow n'avaient pas la chance de pouvoir se promener sous le soleil à visage découvert quel que soit leur témérité. Leyn le savait, si elle avait des enfants, désir qu'elle trouvait d'ailleurs égoïste de sa part, ils seraient sans doute confrontés à bien des violences physiques et morales.

Les douces paroles de l'homme ne la touchèrent pas moins, mais malgré tout elle avait bien du mal à y croire..pourquoi se serait il éprit d'elle à un tel point en quelques jours? elle savait que c'était possible, mais le fait que ce soit elle qui provoque de tels sentiments la surprenait.
Cependant, elle sentait bien qu'elle aussi restait malgré toutes ses angoisses profondément attirée par l'homme.
La jeune semi-elfe aurait aimé le prendre dans ses bras en cet instant, mais elle laissa entre eux la distance qui les séparait. Non, elle ne devait pas entraîner quelqu'un avec elle dans cette vie marginale, car elle n'était pas faite pour une vie aux cotés d'un homme et inversement. Il fallait qu'elle étouffe ces émotions malgré leur force déjà très présente avant qu'elles ne deviennent incontrôlables. S'attacher à quelqu'un pour le perdre ensuite? non...la perte récente de Gelan lui suffisait. Il était sa famille...à présent, elle resterait seule à défendre ce à quoi elle avait voué sa vie, car il fallait bien lui donner un sens.. Aidan n'aurait sans doute pas de mal à refouler ce qu'il ressentait pour elle, de toute façon, elle ne comprenait toujours pas ce qui pouvait bien l'engendrer.

Alors, elle plongea un instant son regard au plus profond de celui du prêtre, un regard d'excuse..
"Je..Je ne peux pas...
Vous méritez d'offrir votre coeur à quelqu'un qui en soit digne. Une femme sera un jour capable d'en prendre soin, j'en suis certaine.
Je suis une simple rôdeuse qui n'a rien à vous offrir Aidan, j'en suis désolée."

Pendant un instant l'homme put apercevoir dans son regard le regret qu'elle avait de prononcer ces paroles, elle devait se battre contre elle même pour refuser les avances du prêtre..
Mas bien vite son calme imperturbable repris le dessus en effaçant toute trace d'émotion de son visage. Elle devint de nouveau un peut plus distante que ce qu'elle n'était déjà, ne laissant plus rien deviner de ses pensées tout en restant fière et droite.

"Je crois qu'ils nous attendent.."

Après avoir détourné les yeux d'Aidan, elle rejoignit le groupe, saluant le vieil homme avec une hochement de tête polis.

idan qui ne s'attendais pas à ce que Leyn réagisse comme cela, elle l'avait littéralement repousser mais il sentait bien qu'elle allait contre ses propres sentiment. Le prêtre se sentait dans un drôle d'état il n'avait jamais ressenti une telle déception mis a part la perte de ses proche. ¤Elle m'a ensorceler je resterai sien, je serai patient et elle finira par comprendre que je suis un peu comme elle¤ L'homme ravala sa tristesse et ses larmes il ne fallait pas faiblir, surtout maintenant. Il pressa le pas affin de rattraper la semi-drow avant qu'elle n'atteigne les autres, mais il était trop tard Leyn avait déjà fait signe de tête au vieil homme. Malgré sa taille plus petite que la sienne, la jeune rôdeuse avançait d'un pas résolu et donc rapide... Et sa volonté de fuir n'en était pas l'unique cause, le sang qui coulait dans ses veines l'aidait un peu. Il ne put empêcher son cœur de se serrer en la voyant s'éloigner peu a peu, il se faisait l'impression d'un expatrié qui se retrouver pied et poing liés face à la seule chose qui lui faisait conserver son espoir de pouvoir aller plus loin et peut être se ressentir un jour à sa place. Une chose que Leyn n'avait pas compris, Aidan ne rechercher pas un foyer ou ne famille nombreuse mais les bras d'un Etre qui l'accepterait et qui l'aimerai pour ce qu'il était et ce serais ses bras son foyer.

¤Trop tard... mais non il n'est jamais trop tard je me lance et puis merde je vais pas me dégonflé maintenant¤ Aidan pris la main de Leyn il regardait fixement devant lui et lui dit assez bas pour que seulement elle entende

-Mon coeur t'appartient et j'attendrai le temps qu'il faudra pour que tu t'aperçoive qu'on est pas si différent l'un de l'autre. Le prêtre lâcha la main de la rôdeuse et accélérait maintenant le pas afin de rejoindre ses compagnons. Il fit un sourire désolé au vieil homme ainsi qu'à Coléria et Eranis

-Excuser nous de ce contre mais je crois que maintenant nous avons quelque questions au sujet des dernières bizarreries qu’il y a eu autour du village. Aidan s’adressait maintenant au vieil homme, il avait repris cette expression si sérieuse qui le caractériser, il savait que ses sentiment ne devait en aucuns cas entraver cette mission.

MJ


A présent, tous les quatre avançaient à la suite du vieil homme, qui marchait d'un pas plutôt lent, en direction d'un bureau dont la grande porte était ouverte.
Quand ils entrèrent dans le bureau, ils se rendirent vite compte que ce bureau n'était pas comme un simple bureau.
Il y avait un grand chêne sur la droite et un petit lac à droite. La salle semblait énorme, et mise à part le chêne, le petit lac et le bureau en bois au milieu, il n'y avait que de l'herbe.

Le vieil homme alla s'asseoir à son bureau et chose incroyable, les branches les plus basses de l'arbre vinrent se positionner devant le bureau de façon à ce que chaque aventurier puisse s'asseoir.
Le vieil homme les fixa souriant, puis il leur fit un signe de la main, les invitant à s'asseoir.
-Prenez place mes amis
Toujours souriant, il sortit une pipe d'un tiroir, il la bourra avec du tabac et l'alluma. Puis fixant à nouveau les aventuriers.
-Vous voulez quelques choses? A boire? A manger? A fumer?
Ou autre chose peut-être?

Eranis avait ouvert de grands yeux de plaisir en entrant dans le bureau du vieil homme. De par son côté naturel, le bureau prenait une allure toute surnaturelle! Assurément, cet endroit ne pouvait que mettre à l'aise les amoureux de belles choses, ainsi que l'était l'elfe des bois. Le vieil homme était accueillant, poli, souriant...

Et pourtant...pourtant...le rôdeur rongé par sa méfiance maladive déclina l'invitation à s'asseoir faite par le vieil homme. Il craignait vilaine ruse rendue facile par la décontraction de l'un ou l'autre des compagnons. Rien ne laissait croire pourtant que l'homme qui leur faisait face leur voulait du mal, mais c'était ainsi, Eranis était un être tiraillé par le doute. Après tout, un long moment s'était écoulé depuis leur départ de la taverne, le matin même, et on ne leur avait toujours pas révélé la raison de leur présence ici, du moins dans les détails, ce que chacun, en fin de compte souhaitait savoir. C'était comme si on voulait leur cacher une vérité indicible...Eranis sentait pourtant cette révélation proche, et gardait donc tous ses sens en alerte, aidé en cela par sa quête de vérité.

Le rôdeur souhaita néanmoins garder tout son calme. Il observa tour à tour Coléria, Aïdan et Leyn. Les deux derniers semblaient encore quelque peu égarés par leur conversation récente. Eranis ne savait pas ce qui s'y était dit, mais il comprit, à voir les mines préoccupées de ses deux amis, que le dénouement n'en fut pas heureux...
A contre coeur (car l'elfe des bois ne souhaitait pas jouer un rôle de leader), Eranis prit donc la parole:

-Pour ma part, je ne souhaite rien de tout cela, monseigneur. Ne le prenez pas mal, je ne veux point vous offenser. Mais mes compagnons et moi-même sommes venus à votre rencontre afin de connaître plus en détails ce qui se trame dans cette forêt. Personnellement, je brûle d'impatience de connaître la vérité, et vous comprendrez aisément que je vous demande d'en venir au fait.

Eranis était debout, poings serrés, l'air grave, attendant impatiemment une réaction de l'un ou l'autre des participants...

Coleria était restée muette devant la beauté de la pièce. Elle resta droite, la bouche légerement entrouverte, emmerveillée. L'elfe d'argent se mit à avancer lentement jusqu'à ce qu'elle arrive à la hauteur d'Eranis. Elle aussi, déclina l'invitation du vieil homme. Ce n'était pas le moment de prendre du bon temps. Eranis prit la parole, et elle se tut durant se laps de temps. Après quoi, elle se remit les idées en place et chuchota :

- Oui, ce serait bien de comprendre enfin pourquoi sommes-nous là?... A quoi servons-nous?

¤ A rien? ¤

L'elfe lunaire tourna la tête vers Leyn et Aidan, comme pour les inciter à se rapprocher. C'est alors que leurs mines déconfites lui apparurent. Et voilà que le couple naissant se changeait en dilemne romantique... Qu'allait-il bien se passer à présent?

La rôdeuse resta troublée par les paroles d'Aidan mais le cacha à merveille, son visage ne trahissant rien de ses émotions. Distante par rapport aux autres, elle suivit en silence le vieil homme dans le bâtiment, ses pas semblant à peine effleurer le sol lorsqu'elle avançait. La jeune fille aurait eu tellement envie de s'abandonner dans ses bras, de goûter de ses douces lèvres la saveur d'un baiser, de sentir la chaleur de son corps contre le sien...
Peut être que ce n'était qu'un simple désir, mais on ne pouvait nier les sentiments naissant qui le rendaient plus ardent encore. Mais entêtée, elle se répétait intérieurement qu'elle ne devait pas s'attacher à l'homme: c'était mieux pour lui, mieux pour elle, mieux pour tout le monde. Mais ce qu'elle refusait d'admettre, c'est qu'elle avait profondément peur de s'attacher à quelqu'un, d'une part par-ce qu'elle perdrait sa liberté, d'autre part par-ce qu'elle savait qu'elle ne supporterait pas à nouveau de perdre un être cher. Le jour où Gelan était mort, elle avait tout perdu, et les années de solitude qui s'en suivirent furent si douloureuses qu'elle ne voulait même plus se rappeler le simple sond de sa voix. Pourtant, à chacun de ses pas, elle entendait ses conseils murmurés à son oreille, à chaque souvenir qui revenait à elle il était présent, tel un fantome qui ne cesserait jamais de la hanter sans vouloir répondre à ses appels. Non...elle ne devait pas laisser libre cour à ses sentiments, elle ne voulait plus perdre quelqu'un de cher à ses yeux.
Peut être étai-ce une forme d'égoiste...

Songeuse, la vue du magnifique bureau l'arracha à ses pensées. Surprise d'abord, puis émerveillée, elle s'interrogea sur la nature de l'homme auquel appartenait cette pièce. Il était certain que cet endroit respirait la magie...
L'aspect naturel que possédait ce lieux apaisa quelques peut la rôdeuse que la ville rendait plus que nerveuse par les dangers qu'elle comportait pour elle. Ses grands yeux rouge sanguin se posèrent tout d'abord sur le chêne qui, lorsqu'il bougea, la fit frissonner de la tête au pied. Là, vraiment, tout était très étrange...
Lorsque Eranis pris la parole, elle tourna la tête vers lui, acquiesçant à ses propos. L'elfe avait raison, ce n'était pas le moment de prendre du bon temps, des personnes étaient peut être en danger en ce moment même. Cependant en son cas elle garda le silence, on ne lui avait rien demandé et elle ne souhaitait pas s'avancer plus que nécessaire. Si même on avait put oublier sa présence elle en aurait été soulagée..
Dans son esprit de nouvelles questions fusèrent cependant; qui était ce vieil homme? possédait il des dons magiques? quel rôle jouait il dans cette énigme...?
Une chose était certaine, cet être humain n'avait rien de banal.

Gardant ses distances avec le reste du groupe, la semi-drow s'adossa au mur, ramenant derrière une de ses oreilles une mèche argentée. Dans quoi c'était elle embarquée? Comment cette histoire allait donc se finir..?
La foret était menacée par quelques forces malfaisantes, il était de son devoir de la protéger. Mais qu'est-ce qui exactement menaçait les habitants du village? Quel était cet ennemi qui était capable de s'en prendre à un semi-orc entouré d'une véritable meute de loup..
Ses pensées dérivèrent peut à peut vers le reste du groupe, allaient ils bien? avaient ils décelé quelque chose? Moins nombreux, ils étaient donc plus vulnérables que si Eranis Coleria Aidan et elle même les avaient suivis. Décidément l'idée de couper le groupe en deux ne lui avait guère plut..
S'efforçant de revenir au vieil homme, elle garda patience, attendant les réponses sans prononcer un mot.

Le vieil homme paru embarrassé que les aventuriers arrivent si vite aux choses sérieuses, il fit une légère moue, puis levant son regard sur eux, se mit à nouveau à leur sourire amicalement. Apres tout, il y avait bel et bien un danger, et il fallait probablement faire vite.
-Et bien pour tout vous dire... Il fit une légère pause, semblant chercher ses mots. En réalité, si je savais vraiment ce qu'il se passait, vous ne seriez probablement pas la... Mais le problème, c'est que nous ne savons quasiment rien... La seule chose que nous sachions, est que Gustave, un des trois anciens du village à disparu...Et que Petiot qui était parti seul à sa recherche c'est fait attaquer par des ours...semble-t-il possédé ou charmé...
Son discours semblait hésitant, et parfois, on pouvait y sentir une certaine peur. Apres tout quelqu'un avait disparu.

Il se leva, commençant à faire les cents pas dans la pièce, se grattant sa petite barbe blanche avec un air penseur.
-Voyez-vous, ce village, n'est qu'une petite communauté d'humain aimant la nature, qui n'est pas si vieille que cela. Notre économie se gagne en chasse, cueillette et coupe du bois, avec un peu de marché dans tout cela.
Ici, on est soit Bûcheron, soit chasseur, en général les hommes chassent et coupe du bois et les femmes et enfin s'occupe des maisons et jardins. Il y a une petite milice, dont Petiot fait partit... Il s'approcha de l'arbre qui rabattit une branche pour qu'il puisse s'asseoir. Il s'assit alors, caressant l'écorce du chêne et se remit à parler. Mise à part les deux rôdeurs qui surveillent les aborent du village dans la forêt, nous n'avons pas vraiment de quoi mener cette expédition... C'est pour cela que nous voudrions que vous retrouviez Gustave...
Il fixait le groupe, espérant que ceux-ci accepte le plus vite possible. Il était toujours souriant, mais son regard semblait appeler à l'aide.

Coleria leva les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, mais on le distinguait à peine. Le pauvre vieil homme n'en savait donc pas plus qu'eux! Elle redescenda son regard sur lui. Il lui était sympathique, il perdait ses moyens, comme si il osait à peine espérer que quelqu'un accepte sa proposition. Coleria souffla bruyamment et se repassa la main dans le cheveux, d'un air de suffisance.

- J'irai, dit elle, à la recherche de votre ami. Cela fait longtemps que je n'ai pas pu dégourdir mes membres et cela me manque effroyablement. Puis, notre expédition manquait de piment, à mon goût. Qu'en pensez - vous ?

Coleria s'était retournée vers le groupe. Il fallait tout de même bien tenter quelque chose ! Ils n'allaient pas rester là, à attendre, les bras croisés !

L'elfe lunaire leva à nouveau son regard. Pourquoi avait-elle l'impression qu'il lui manquait quelque chose...?