A quelques lieues d'Everlund..., La communauté forestiere de Taillebois

Après le départ de Coléria, Aidan eut un moment d'absence, de nombreux souvenirs remontaient dans sa mémoire et déjà une certaine nostagie mêlée à une étrange déception l'envahissait, il venait de se décevoir, il ne l'avait pas ratrappée, mais après tout elle devait avoir ses raisons. L'homme fut sorti de son état par les quelques réponses d'importance que le vieil homme lui apportait, ce qui eut pour effet de le replonger au plus profond de ses pensées, et là il fut malheureusement ratrappé par la réalité d'un fracasant bruit de porte. Petiot venait de rentrer, pas tout à fait remit sur pieds mais dans un bien meilleur état que la veille. Aidan se precipita ver lui pour l'accueillir à bras ouverts.

- Nous sommes surpris de te voir déjà en aussi bon état et ça fait plaisir de se retrouver ici. Pour ce qui est de l'aide que nous t'avons apportée c'était tout naturel tu n'as pas à nous remercier. Aidan tapota gentiment le dos de Petiot et tounant sa tête vers Leyn il lui fit un clin d'oeil et articula sans qu'un son ne sorte de sa bouche ces deux mots "Beau travail".

- Je ne sais pas si on t'a donné nos noms je vais donc te présenter notre hétéroclyte groupe. Aidan pointait une à une les personnes dont il évoquait le nom. Leyn celle qui s'est magnifiquement occupée de toi sur le trajet, Elen'ira, Elgoan, Eranis, Ulhas Trahis, Gastilbelza, et puis moi même qui ai aidé à porter ton brancar je me nomme Aidan. Mais tu dois être encore un peu faible prends donc un siège, je pense que tu seras plus que assailli de questions une foi que tu auras pris le petit déjeuner tu en profiteras pour te remémorer ce qui c'est passé pour le raconter à Eranis, Ulhas et Gastilbelza qui, je pense, vont aller faire un tour en forêt. A ces mots le prêtre se tourna vers les susnommés. Les gars pas de folies, on se sépare pas pour se faire tuer chacun de notre coté, mais pour récupérer le maximum d'informations. Au moindre danger vous rentrez au vilage, et je pense que vous êtes les plus qualifiés pour la forêt et vous ne serez pas trop de trois. Aidan se touna ensuite vers Elen'ira et Elgoan. Je pense que vous pouvez aller sans trop de danger questionner les vilageois qui vivent un peu au abords de la ville, dans les petite fermettes, afin de connaitre les dernieres suspertitions et si ils ont vu ou entendu quelque chose de bizarre. Toutes les rumeurs même les plus inatendues peuvent nous servir. Pour ma part et celle de Leyn, si elle est toujours d'accord, on fera de même dans le village. Avec deux personnes de sexes différents en face d'eux, les gents sont moins méfiants et donc parlent plus. Mais dites le moi si je me trompe. Une fois ceci dit l'homme se tourna vers Petiot le regard plein de questions.

- Alors Petiot, Elgoan a raison! Aujourd'hui tu n'as pas l'air d'être en état d'aller en forêt... C'est pas spécialement grave, tu n'as plus qu'à mener la forêt à nous par tes paroles! Aidan se reassit Nous t'écoutons.

Gastibelza était très déçu par la réaction du dénommé Aidan, en effet celui-ci lui avait tout bonnement répondu non à sa demande innocente pour mieux profiter de la compagnie de Leyn. ¤Décidément Elgoan et Aidan ont des décisions étonnamment idiotes. Penser à la volupté et à la douceur si attirante des femmes dans un moment aussi critique! Il était sur maintenant, il y avait au moins deux imbéciles dans ce groupe, et trois avec Eranis. Quel droit a donc ce Aidan pour décider qui ira avec qui? J'irai où je veux, jusqu'ici personne ne fait la loi.¤

Le problème c'est que Gastibelza ne savait pas trop avec qui aller, alors il se dirigea vers le groupe qu'on lui avait assigné en évitant soigneusement de s'approcher du demi-monstre qui, s'il en croyait les histoires que lui avaient raconté ses parents sur ces horribles créatures,n'était sur Terre que pour tuer. ¤ Enfin Petiot parait inoffensif et vaillant il n'y a pas de raison qu'il ne le soit pas! C'est sans doute le sang d'homme qui coule dans ses veines qui lui donnent ces caractéristiques.¤

Il dit à Ulhas, refusant de s'adresser à Eranis, ce méprisable elfe qui abaissait la qualité des habitants des bois:" Bon et bien puisqu'on m'y a obligé, je partirais avec vous, à condition bien sur que vous acceptiez ma compagnie."

Là dessus il jeta un regard noir et entendu au prêtre et pensa:¤ Un coup bas comme ça, tu ne l'emporteras pas en enfer mon gaillard!¤

Coleria avait détourné son regard... Jamais elle ne croierait ses yeux. Elle se résigna, et rentra lentement vers le bâtiment qu'elle venait de quitter. Cela ne servirait à rien, mais elle avait oublié de leur demander comment ils allaient s'organiser pour receuillir des informations, histoire de ne pas demander à la même personne trois fois de suite ce qui se trâmait dans le coin.
Elle s'arrêta lorsqu'elle crut voir Petiot de l'extérieur à travers une fenêtre. Elle décida de ne rien interrompre et de rester à la porte de la bâtisse. Elle entendait vaguement les conversations à l'intérieur, mais elle ne s'en préoccupait pas.

¤ J'ai été bien sotte de partir toute seule aussi vite... J'aurai au moins du écouter les réponses à nos questions. Bah, j'espère que quelqu'un me racontera! Quoi que je ne connaisse personne, j'ai eu tort de m'exclure encore plus qu'avant... ¤

Elle regarda Dulhaï qui voletait autour d'elle. Que voulait-il encore? Les cercles qu'il traçait au-dessus de sa tête lui donnèrent le tournis. Elle ferma les yeux et continua sa méditation...

¤ Je suis vraiment sotte... Sous le coup d'un mal de tête, d'un mauvais souvenir, et d'une nouvelle... crise... Je n'ai même pas osé demandé à Aidan s'il voulait bien de moi... Je suis vraiment débile, c'est le seul avec qui j'osait parler... Mais bon, c'est sûr, une elfe aussi jeune ne peut être qu'un fardeau. Je l'aide peut être en me retirant? Qui donc voulait bien de moi dans le groupe...? ¤

Elle leva la tête. Elle se souvenait de tous ces petits problèmes qui l'avaient empêchée de nouer des liens avec les autres. Sa "maladie" était en tête de liste, suivie de près par son jeune âge et sa nature considérée comme la plus noble. Elle n'avait jamais ressenti cet orgeuil de haute noblesse dans ses veines, ce qui l'avait laissée devenir traîtresse à son sang aux yeux des autres elfes. Pensait-ils la même chose...? Qu'allait-elle faire?

Il était évident que la décision d’Aidan n’avait véritablement pas plu, surtout quand Elgoan vit la réaction de Gastibelza face au refus apparent de sa pauvre compagnie avec le demi drow et le prêtre… En effet, l’homme âgé avait osé dire à l’elfe d’or ce qu’il devait faire. Or, chacun sait que ce ne sont surtout pas des propos à tenir face à un membre de cette race, très arrogante soit elle. ¤Mais pour qui se prend ce pauvre humain, pensa-t-il ! Quel droit lui donne la possibilité de me dire ce que je dois faire ?! Je suis encore maître de mes mouvements et suis suffisamment grand pour savoir les actions à effectuer dans les circonstances actuelles ! Est-ce son apparent âge mûre qui lui permet cette telle arrogance !¤ Soit, ce que disait le prêtre était plein de bons sens, mais sa réflexion avait grandement vexée l’elfe d’or… Lui dire ainsi ce qu’il doit faire, quel manque de tact !

De plus, l’attitude très détachée d’Eranis énervait l’elfe du soleil. Son regard était plein de fierté et l’elfe des bois avait l’air de se considérer comme le plus apte à défendre sa forêt. Il semblait en effet tout connaître de ces bois et désirer faire son humble… Et son expression de dédain envers le groupe n’avait pas échappé à l’elfe d’or. Eranis était véritablement considéré par Elgoan comme arrogant, et manquait parfois de bon sens… Ceci dit, peut-être se trompait-il, mais ce sentiment était apparemment partagé par Gastibelza…

En outre, les relations entre les guerriers semblaient se dégrader plus que tout, mais ce n’était véritablement pas le moment d’assister à une scène de dislocation du groupe, à la veille d’une aventure épique où des aventuriers soudés ne seraient pas un luxe… C’est pourquoi il ne fallait pas s’enfermer dans ses préjugés et se déclarer la guerre. Après tout, l’ennemi était au dehors de la ville, pas à l’intérieur ! Il fallait désormais espérer que ce serait également le cas pour l’humain. ¤Ce n’est pas vraiment le moment de s’enfermer dans ses premières impressions !¤ Il paraissait désormais évident qu’une course à la gloire se déroulait sous les yeux du groupe…
Maintenant, il fallait attendre la réponse de Petiot et espérer que les conditions d’entente s’amélioreront…

« Mes compagnons, je voudrai vous prévenir qu’il ne faut pas profiter de la création de groupes pour se disloquer totalement et se livrer une guerre mutuelle ! »

Toujours adossé contre le mur, Eranis observa la scène attentivement, depuis un coin reculé de la taverne. Sa nature discrète l'amenait souvent à se mettre à l'écart, c'est ainsi qu'il préférait "participer" à une conversation. Sa distance lui permettait, selon lui, de mieux écouter les autres, et l'aidait dans ses réflexions. De là où il se trouvait, il pouvait voir ce qui se passait au dehors de la taverne, et plusieurs fois, son regard se perdit vers cet horizon. Lors du discours d'Aidan, il crut apercevoir la jeune elfe qui était sortie quelques minutes plus tôt. Il décida d'attendre la fin du discours du prêtre avant de réagir.

Toutefois, avant qu'il n'aie pu faire quoi que ce soit, le jeune Gastibelza vint à leur rencontre, à contre coeur visiblement, et proposa ses services. Eranis remarqua qu'il avait bien prit soin de ne pas lui adresser la parole, mais uniquement à Ulhas. Il sentit une grande hostilité de sa part, ce qui le surprit fortement, car il ne pensait pas avoir fait quoi que ce soit pour l'amener à cet état. Mais sa manière de l'ignorer était quelque peu paradoxale avec le fait qu'il veuille se joindre aux deux elfes des bois, bien qu'il n'eusse pas vraiment d'autre choix. ¤Comment veut-il que j'accepte une telle proposition, s'il s'approche avec tant d'hostilité. Nous ne serons certainement pas trop de trois pour chercher des indices, mais cette manière de faire est plutôt étonnante. Laissons Ulhas décider; si je réponds à la provocation de Gastibelza, je ne ferais qu'envenimer les choses. Je ne suis pas disposé à combattre sur deux fronts: la présence d'un danger en dehors de ces murs me suffit amplement.¤

Eranis se déplaça donc en direction d'Aidan, sans dire un mot à celui qui venait de l'ignorer ce qui, l'elfe le savait bien, serait fort mal pris ; mais il n'avait pas d'autre choix. En passant il remarqua l'attitude négative que lui portait Elgoan. ¤Je ne comprends pas bien cet elfe, il semble avoir envers moi des sentiments erronés¤. Arrivé à hauteur du prêtre, il commença, s'adressant à tout le groupe:

-Elgoan a raison, restons soudés, quoi qu'il arrive. Nos querelles internes ne doivent pas mettre en échec l'aventure qui est en train de se jouer. Eranis ecartait les bras, comme pour inviter au rassemblement. Puis il se rendit compte que cela n'était décidément pas dans sa nature de s'adresser à un public nombreux. Il rabaissa les bras, mais sourit à l'assemblée. Enfin, il se tourna vers Aidan: "Vous parlez sagement, l'ami. Pour ma part, j'avais prévu de visiter la forêt afin de trouver d'éventuels indices, en compagnie d'Ulhas, et de quiconque souhaiterais nous accompagner. Mais votre plan me plait. Je pense que nous serons efficace ainsi.

Eranis marqua une pause, puis ajouta: "Par ailleurs, je pense que vous devriez jeter un oeil dehors, j'ai cru voir quelqu'un à qui vous semblez beaucoup tenir..."

Gastibelza remarqua l'attitude soudainement vexée d'Eranis. Avait-il pu lire dans ses pensées, sa haine pour cette personne qui lui avait un temps volé son meilleur ami se lisait-elle dans ses yeux? Il semblait qu'il y voyait clair comme de l'eau mais ses dernières paroles ne semblaient pas du tout vouloir l'écarter de ce groupe. Alors il n'y avait pas de raison qu'ils voient un inconvénient à sa présence.

Se languissant d'un peu d'action, il décida de sortir et, poussant la porte, il cria à l'adresse de ses deux probables compagnons:" Et bien, je sors, et si vous êtes d'accord pour m'accompagner dans la forêt suivez moi, ou bien j'irai seul à mes risques et périls"

Dès qu'il fut sorti l'air frais et vivifiant lui fit un bien énorme et, perdu dans ses pensées, il n'aperçut pas tout de suite la si discrète elfe lunaire. Quand il croisa son regard il poussa un cri de surprise puis s'apercevant de son impolitesse il se reprit aussitot.

- Mais que faites vous là jeune dame, pourquoi ne rentrez vous pas? Je me souviens vous avoir entendu dire que vous vouliez aller seul mais sans doute êtes vous parti un peu vite. Toujours est-il que vous ne semblez pas au courant de ce qui s'est passé pendant votre absence. Tout d'abord, l'homme d'hier soir nous a fait la description de l'ancien de son vilage, l'homme que nous cherchons, Gustave, mais je ne saurai vous la retranscrire car ma mémoire ne l'a guère enregistré. Ensuite des groupes se sont formés: Elgoan et Elen'ira devraient cheminer ensemble ce qui ne semble pas déplaire à mon ami l'elfe doré, je devrais normalement aller dans la foret avec Eranis et Ulhas afin de trouver des indices, et enfin, je ne devrai peut-être pas vous l'annoncer aussi directement car je ne suis pas sur de ce que j'avance, mais il me semble que votre ami, Aidan, se soit épris de l'elfe noire. Désolé. Je pense que, si vous le désirez, Eranis et Ulhas, si toutefois il viennent me rejoindre, ne refuseront pas plus que moi votre présence, vous faites comme vous voulez."

Ceci dit, il regarda dans les yeus la belle elfe de la lune et crut y lire que son coeur était déjà pris

Leyn se sentit à nouveau légèremant troublée par le clin d'oeil d'Aidan.
Cette sensation était étrange..
Mais bien vite elle dut la laisser de coter, elles avait d'autres choses à penser.
A l'entrée du semi-humain elle le salua d'un signe de tête polis et constata avec plaisir qu'il était saint et sauf. A vrai dire, elle s'en sentait réellement soulagée. Seulement quelque part, elle regrettait un peut de ne pas avoir put participé jusqu'au bout aux opérations...
Mais il allait mieux, beaucoup mieux, et c'était là l'essentiel!
Par réflexe, elle ne put s'empêcher de l'ausculter du regard, ces plaies qu'elle avait soigné en partie la veille semblaient maintenant en plus grande partie cicatrisées.
Souffrait il encore?
Si oui, elle aurait réellement apprécié de pouvoir lui offrir un infusion...
Mais à présent, il allait être assaillit de questions et elle ne désirait pas l'encombrer.
Alors, la jeune fille mit à infuser les plantes dans un bol d'eau chaude, une couleur verte se diffusant peut à peut dans le liquide.
Sans attendre, elle y ajouta quelques feuilles de menthe pour masqué le plus possible le mauvais goût qui risquait de s'en dégager, diffusant de la sorte une agréable odeur dans la pièce.

Tout en faisant cela, elle observait le comportement des personnes qui l'entouraient.
Des elfes pour la plupart..
Une tension c'était installée ici, bien qu'elle ne sut pas vraiment l'interpréter. Cela lui paraissait plus que étrange que des êtres luttant pour la même cause deviennent ainsi plus ou moins hostiles les uns envers les autres.
Le jeune humain semblait vexé que Aidan l'ai refusé dans le groupe..
D'ailleurs? pourquoi Aidan l'avait il refusé?
Ça aussi c'était vraiment étrange..
Pourquoi se comportaient ils ainsi??

Tout en restant perdue dans ses pensées, la jeune demi-drow continuait de surveiller son breuvage, ses cheveux d'argent voilant un regard rougeâtre voilé par ses songes..

Assi aux côté d'Eranis au fond de la taverne, Ulhas assistait silencieusement aux discussions gardant ses réflexions pour lui, comme à son habitude.
Il avait tout vu de la déchirure dans le groupe. le mot déchirure était évidememtn bien choisi puisque là oui il y avait une modeste faille il y a quelques heure se trouvait maintenant un gouffre. Heureusement il était possible de surmonter les gouffres à l'aide d'un pont, mais ce n'était pas toujours évident, comme dans le cas présent.
Aidant refusant la compagnie de Gastibelza, ce-dernier évitant Eranis, Eranis parlant à tous et renvoyant le coups à l'homme des bois et enfin celui-ci quittant la taverne. Cette succession d'évènement c'était close sur les paroles d'Eranis et une discussion entre Coleria et Gastibelza qu'Ulhas avait surpris par la fenêtre.
Ne voulant pas que le rodeur ne s'éloigne, Ulhas sortit l'adjoindre de l'attendre lui et Eranis. Lorsqu'il sortit, Ulhas entendit la fin de ce que l'humain disait à l'elfe de lune
"Je pense que, si vous le désirez, Eranis et Ulhas, si toutefois il viennent me rejoindre, ne refuseront pas plus que moi votre présence, vous faites comme vous voulez."
Surprenant ces paroles il y ajouta

- Évidememnt que je ne m'y oppose pas. L'aide d'une jeune femme au talents innés comme les vôtres sera pratique, 3 hommes des bois comme nous ne se connaisse pas particulièrement en magie et en ce qui a trait à ces phénomènes! De plus, l'aide de votre familier, Dulan je crois? sera précieuse avec les yeux de chasseur qu'il a, il verra peut-être mieux que nous les choses minuscules. Heum... Gaztibelza, je voulais simplement vous signifier aussi que je ne vois évidememnt pas de problème à travailler avec vous, mais il y a une condition. La voici: Le grand groupe que nous formions hier s'est disloqué, je n'ai pas envie de former un nouveau groupe où il y ait encore une tension. Je ne prétend pas que le tort vous reviens, mais il faudra faire la paix avec Eranis, lui aussi évidemment en sera avertit. Il y a aussi un autre détail, serait-il possible d'attendre que Petiot nous raconte son histoire, j'ai une haine farouche pour ses ancêtres orques, mais malheureusement l'attaque qui a faillit le tuer s'est déroulée dans la forêt et c'est nous qui avons le plus besoin d'entendre ce récit, restez à l'extérieur si ca vous plait mais je ne pourrai partir avant d'entendre son histoire.

Sur ce, il attendit la réponse du rôdeur.

Eranis, Gastibelza et Uhlas avaient désormais quitté la salle. ¤Mais qu’est-ce qu’ils leur prend ? Partir si tôt sans avoir écouté les aventures de Petiot ?¤ La déchirure du groupe était, par ailleurs, désormais profonde. Après quelque sage réflexion, il se rendit compte que la concurrence entre tous les hommes s’était installée : chacun désirait avoir le rôle le plus important dans l’histoire et avoir le plus d’influence possible, à l’exception peut-être d’Uhlas, qui lui voulait rester humble. Elgoan ne pouvait le nier, il en faisait également parti. De plus, une certaine jalousie entrait également en scène. En effet, une « guerre » s’était déclarée entre ceux qui semblaient chercher leur moitié et ceux qui étaient contre cet acte qui leur paraissait insensé.

Ceci dit, il serait intéressant d’imaginer la tournure que va prendre les événements…. Il n’y avait qu’une seule chose à espérer, que les relations entre les aventuriers s’amenuisent. Curieusement, les femmes gardaient un comportement normal face aux événements… Elgoan en conclut que seuls les hommes étaient capable de s’arracher les yeux pour une demoiselle ou pour un bout de pouvoir…

« Petiot, ajouta-t-il à l’adresse du demi orc, vos aventures se font attendre… »

Gastibelza ne fut guère surpris de voir paraître Ulhas, puisq'il l'avait vu les "espionner" par la fenêtre, mais son discours le surprit totalement, lui aussi savait la haine que portait Gastibelza à Eranis.¤ Je pensais pourtant n'en avoir rien laisser paraitre, bizarre... Ils doivent vraiment posséder un don que je ne connais pas, peut être celui de lire dans les pensées. Peut être que tous les elfes ont le pouvoir de pratiquer la télépathie. Toujours est il que jamais personne ne me forcera à faire la paix avec cet être vil et profiteur.¤ Mais Gastibelza répugnait plus l'idée de se trouver tout seul à errer dans ce village que cet imbécile elfe des bois c'est pourquoi il accepta une trêve.

- Et bien on ne me laisse guère le choix, on ne pourra m'obliger à apprécier cet imbécile mais j'accepte de ne point avoir de paroles méchantes ou blessantes pendant le temps que nous aurons à parcourir ensemble. Je pense qu'il ne nous manque qu'Eranis et la décision de Coléria ici présente et nous pourrons partir. Je n'ai pas l'intention de retourner dans cette auberge pour contempler les bêtises de nos compagnons, je vous laisse y aller le seul, je vous attendrai ici."

Il se tourna vers Coleria et lui sourit, attendant une réponse.