Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Mort du dernier "poilu" de la guerre 1914-18
écrit le : Mercredi 12 Mars 2008 à 15h46 par Belgos Dalaèl
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i ce sujet peut vous paraître inopportun dans un forum de JdR, je me permet tout de même d'ouvrir ce sujet. Quelque part, il nous appartient à assurer le devoir de mémoire, on peut être contre ou pour, la réalité de millions de jeunes gens d'une vingtaine d'années fut à jamais bouleversé et des familles entières furent décimées.

Communiqué de presse:

QUOTE
Lazare Ponticelli , le dernier poilu de la Grande guerre, est décédé mercredi à l'âge de 110 ans, a annoncé mercredi l'Elysée, en indiquant qu'un "hommage national" serait rendu "dans les prochains jours" à tous les Français mobilisés pendant ce conflit.

"J'exprime aujourd'hui la profonde émotion et l'infinie tristesse de l'ensemble de la nation alors que disparaît Lazare Ponticelli, dernier survivant des combattants français de la Première Guerre mondiale", a déclaré le président Nicolas Sarkozy, dans un communiqué.

"Un hommage national à l'ensemble des Français mobilisés durant la Première Guerre mondiale sera rendu dans les prochains jours", a ajouté le président? à propos du décès du dernier des 8,5 millions de poilus français.

Lazare Ponticelli est décédé mercredi à 12H45 au domicile de sa fille au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), a-t-on précisé au secrétariat d'Etat aux Anciens combattants.

"Je salue l'enfant italien venu à Paris pour gagner sa vie et qui choisit de devenir Français, une première fois en août 1914, lorsque, trichant sur son âge, il s'engagea à 16 ans dans la Légion étrangère pour défendre sa patrie d'adoption. Une deuxième fois en 1921, lorsqu'il décida de s'y établir définitivement", a ajouté M. Sarkozy.

Lazare Ponticelli, qui vivait chez sa fille, avait dans un premier temps refusé l'idée d'avoir des obsèques nationales comme le proposait le gouvernement. Mais il avait finalement décidé d'accepter un hommage national "au nom de tous ceux qui sont morts, hommes et femmes", pendant la Première Guerre mondiale.

L'avant-dernier survivant français de la Grande guerre était Louis de Cazenave, mort le 20 janvier dernier, également à l'âge de 110 ans.
La guerre a aussi son histoire qui n'est pas la grande histoire mais celle des combattants, elle possède sa propre chronologie ses drames. D'abord il y eu les illusions du départ et très vite la sordide réalité des tranchées, les offensives vaines, les camarades accrochés aux barbelés, d'autres se noyant dans la boue nourrie du sang des morts, les gaz, les pilonnages, les poux, les rats, le froid, la maladie..


QUOTE
L'enfer pour les français fut Verdun, pour les allemands et les anglais la Somme et les Flandres, pour les italiens l'Isonzo, pour les Russes la grande retraite de 1915.
La vie dans les tranchées avait ses propres règles, ses coutumes, ses rythmes. Il est peu de combattants qui n'en vécurent les épisodes. La durée du séjour y était variable : le temps qu'une section meure et que vienne la relève. Il fut retrouvé dans les poches des morts des papiers, des notes, d'autres ont écrit après la guerre partant du journal ou était consigné chaque jour leur sort misérable. Une petite partie de ses témoignages est rassemblée ici. Il marque d'une façon significative la vie des tranchées : L'arrivée, les pilonnages, l'attaque, les blessés, les morts, la fraternisation, et le retour.

Jamais une guerre n'avait conduit des millions d'hommes à s'entre-tuer des années durant pour quelques kilomètres carrés de terrains, à vivre sur une terre pourrie de leurs propres cadavres sous un canardage incessant , enfouis dans des tranchées n'étant la plus part du temps que des trous boueux sans réel abris, ces soldats allaient connaître la sordide réalité de la guerre moderne, l'artillerie, les gaz, les lance-flammes, les bombardements aériens.Et ne pas oublier comment les dirigeants, les stratèges poussèrent de simples citoyens dans une effroyable boucherie en leur ouvrant les portes de l'enfer...








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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mercredi 12 Mars 2008 à 16h49 par Hermine
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'fallait bien que ça arrive un jour ...

Peut-être qu'on oubliera son nom.
Mais n'oublions pas ce qu'il a vécu. Jamais.


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écrit le : Mercredi 12 Mars 2008 à 16h49 par Neñved
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h là!

Malgré le fait que je suis du genre à ne pas aimer (pas du tout) la mémorivite française et son incommensurable envie déplacée d'imposer le respect de l'histoire d'un pays qui a sûrement l'un des plus lâches et pitoyables passés. Je me vois ému par cette nouvelle.

Considérant l'histoire comme quelque chose de passionnant et d'émouvant à la fois, je suis donc attristé de la mort de la dernière personne pouvant nous parler de cette guerre, son témoignage étant, de loin, le plus fiable de tous. Voila, encore une fois un grand évènement fera place aux spéculations et aux exagérations les plus diverses, n'ayant plus personne pour le contredire.

C'est quand même difficile à croire, je me rappelle encore il y a quelques années quand il en restait plusieurs en vie, je me disais "je pourrais un jour peut-être les rencontrer".
Enfin ils sont légions les personnages historiques que j'aurais aimé rencontrer...



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Je m'appel Neñved, et j'ignore qui je suis vraiment. Je sais juste qu'il y a une partie obscure en moi. Et je la cache. Je n'en parle jamais.Mais elle est là, en permanence. Ce Passager Noir.
Et quand il prend le controle, je me sens...
Vivant.
 
 
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  écrit le : Vendredi 14 Mars 2008 à 18h42 par Aroque
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Malgré le fait que je suis du genre à ne pas aimer (pas du tout) la mémorivite française et son incommensurable envie déplacée d'imposer le respect de l'histoire d'un pays qui a sûrement l'un des plus lâches et pitoyables passés.

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Restons-en à "N'oublions pas".


 
 
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écrit le : Vendredi 14 Mars 2008 à 19h06 par Neñved
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Restons-en à "N'oublions pas".


Qu'y a t'il ?
On pourrais débattre là dessus après tout, même si ce n'est pas totalement le sujet.

Enfin laissons tomber...ça ne mènera à rien.



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Je m'appel Neñved, et j'ignore qui je suis vraiment. Je sais juste qu'il y a une partie obscure en moi. Et je la cache. Je n'en parle jamais.Mais elle est là, en permanence. Ce Passager Noir.
Et quand il prend le controle, je me sens...
Vivant.
 
 
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écrit le : Mercredi 02 Avril 2008 à 18h01 par La Guetnorn
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QUOTE (Neñved @ Vendredi 14 Mars 2008 19h06)
QUOTE
Restons-en à "N'oublions pas".


Qu'y a t'il ?
On pourrais débattre là dessus après tout, même si ce n'est pas totalement le sujet.

Enfin laissons tomber...ça ne mènera à rien.

Oui nous pourrions débattre là-dessus, cela ne fait aucun doute.

Par exemple, un bon article paru dans Libération du 21 janvier 2005

QUOTE
Enseigner le dernier conflit mondial pour enrayer l'antisémitisme.
Devoir de mémoire à l'école
Par Frédéric SERANDOUR

vendredi 21 janvier 2005


Des élèves de confession juive agressés, des cimetières profanés, un leader de l'extrême droite française estimant que «le débat doit avoir lieu sur la façon dont les déportés sont morts», l'Éducation nationale se doit de réagir. Soixante ans après, il apparaît plus que jamais indispensable d'enseigner aux générations futures l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il faut donner les clés pour comprendre le danger de cette montée sans précédent de l'antisémitisme depuis la Libération. Malgré la disparition progressive des derniers témoins, cette guerre reste présente dans nos lieux de vie les plus quotidiens. La rue Pierre-Brossolette, le rond-point de l'appel du 18-Juin-1940, la place du 8-Mai-1945, les noms de rues et de places de nos quartiers et de nos villes, scandent la mémoire de cette période.

La construction européenne est l'heureuse conclusion d'une longue série de conflits. On ne peut pas comprendre l'entrée récente de dix pays dans l'Union sans de solides connaissances historiques. Après trois guerres qui ont ensanglanté l'Europe, la paix que nous connaissons n'est pas le fruit du hasard mais un long et patient travail qui demande à être poursuivi. La réconciliation franco-allemande démontre qu'il faut avoir foi en l'avenir.

Enfin, nous devons éduquer les citoyens de demain. Fukuyama, annonçait, en 1989, avec la chute du Mur, la fin de l'histoire. Les faits lui ont donné tort. Des camps de Bosnie à la torture dans les prisons américaines en Irak, en passant par le génocide au Rwanda, l'histoire bégaie. L'Homme n'aurait-il rien appris ?

Nombre d'enfants ont été choqués par le crash des avions s'encastrant dans les tours jumelles à New York ou par les photos des tortures infligés aux prisonniers en Irak. Il revient à l'école d'aider à décrypter ces images. Dans ces conditions, peut-on, par exemple, enseigner l'horreur du système concentrationnaire nazi ?

S'il est légitime de nourrir quelques doutes, mon expérience pédagogique et l'urgence de la situation me confortent dans ce choix. Le dernier conflit mondial a le triste privilège de rassembler l'éventail le plus large des atrocités que des êtres humains peuvent infliger à une autre partie de l'Humanité. Les connaître peut aider à mieux comprendre les événements récents mais aussi, il faut l'espérer, à ne pas les répéter.

Avec l'aide des derniers déportés et résistants, nous devons former des élèves aptes à répondre aux manipulateurs de l'histoire.


Le devoir de mémoire est une expression de nos jours très usitée voire galvaudée mais il est vrai que quelque part avec la disparition du dernier poilu français, nous entrons désormais dans l'Histoire avec un grand H puisque à ce jour, la France ne compte plus de survivant de la Première Guerre mondiale.

Ils étaient 4000 en 1995, à 189 en 2001, 85 en 2002, 50 en 2003, 22 en 2004, 10 en 2005, 7 en 2006. Témoins privilégiés, ces combattants d'une autre époque ne sont plus là pour nous trasmettre leurs témoignages.

Un enseignant disait

QUOTE
« Personne ne peut, ex cathedra, imposer un « devoir de mémoire » aux jeunes générations. La parole de l’adulte qui sait, du professeur qui affirme péremptoirement, qui dit où est le Mal, où est le Bien, ne peut être suffisante pour déclencher la prise de conscience, par les élèves, de la particularité de la Shoah. C’est l’élève lui-même, à travers ses tâtonnements, qui doit « se construire une mémoire », une conscience, basées sur une connaissance rigoureuse des faits. »


Oui, La mémoire contient un jugement collectif sur les faits. La mémoire a besoin de l'histoire car elle doit reposer sur des faits établis, sinon il s'agirait de rumeurs plus que de mémoire. Et ce n'est pas un sentiment typique français...

La mémoire est indispensable pour construire le présent dit-on.

Mais oui, restons-en à: N'oublions pas et cela quelque soit les tragédies...



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Parler pour ne rien dire a le don de m'énerver prodigieusement...
 
 
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PM
écrit le : Jeudi 03 Avril 2008 à 14h14 par Ithek le Gris
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mon avis, le devoir de mémoire est vain... Personnellement, quand je pense à 14-18, mon sang ne se glace pas d'effroi, parce que c'est trop lointain, et je ne pense absolument pas que ça puisse empêcher quoi que ce soit d'arriver. D'ailleurs, 20 ans après la "Der des der", faut-il rappeler ce qui s'est passé ? Donc, je vois difficilement comment cela pourrait encore avoir un quelconque effet presque un siècle plus tard.

C'est le présent qui fait l'avenir, pas le passé.



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Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.
Fiche de Gerbo
 
 
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écrit le : Jeudi 03 Avril 2008 à 15h36 par Kolimar Velcor
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Grand maître
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ais qu'est-ce qui fait le présent cher Gerbo ?

Pétard je suis prof de physique moi pas de philo faut que je me fasse soigner biggrin.gif


 
 
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écrit le : Jeudi 03 Avril 2008 à 15h52 par Myel-Elina
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norme erreur, cher Gerbo.

Comment as-tu appris que le feu brûlait? En approchant ta main d'un foyer et sentant la douleur sur tes doigts.

Comment as-tu appris que tel ou tel mot favorisait une relation sociale, et que telle ou telle insulte les aggravait?

On pourrait continuer longtemps cette liste. Tout cela pour dire que tes ractions et ton appréhension du monde se basent sur l'expérience. Et tu n'as pas tout expérimenté.

Le souvenir collectif est un moyen de faire passer une expérience de ce qui fut. Certes, l'expérience est totalement incomplète et moins intense, mais les images, vidéos, textes ou simplement les leçons d'histoire (à tous les niveaux, pas uniquement lors d'une scolarisation) sont des expériences personnelles à vivre qui permettront de mieux appréhender le futur.

De la même manière qu'un enfant qui s'est brûlé une fois ne retentera pas d'attraper une cendre à mains nues, un humain qui aura pris conscience de la nature de la guerre 14-18 n'aura aucune envie de se retrouver au milieu d'un tel conflit.

Il ne s'agit pas ici seulement d'analyse du passé, mais d'une expérience servant pour l'appréhension du présent et du futur. Un moyen d'agrandir sa conscience personnelle à travers l'expérience collective passée. Et lorsque l'on traite de sujet aussi grave que la guerre, cette expérience n'est pas seulement un enrichissement personnelle, c'est un devoir envers la société.

Voilà pourquoi le devoir de mémoire est extrêmement important.


 
 
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écrit le : Jeudi 03 Avril 2008 à 16h03 par Neñved
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e qui me brusque le plus dans tout ce débat est sûrement l'expression "Devoir de Mémoire". Il me semble ici peu judicieux de ne pas rebondir sur cette expression, doit-on vraiment se souvenir par obligation ? C'est une question qui pourrait être intéressante.
Il semble qu'aujourd'hui, en France (je ne pourrais pas vraiment dire pour les autres pays) on ai la conviction qu'imposer les choses, obligatoirement, permet aux gens de mieux les rentrer dans leur tête.

Je ne suis pas de cet avis, comme beaucoup de monde, et ce "devoir de mémoire" encore une fois me montre l'immaturité du gouvernement. Croyez vous vraiment qu'en imposant aux jeunes (il faut savoir quand même que certains élèves ont étés collés plusieurs heures parce qu'ils ne voulaient pas assister à la lecture de la lettre de Guy machin) nous allons rendre les prochaines générations responsables et adultes ? Belles sottises que cela, tout ce que nous arriverons à faire, c'est les rendre plus haineux envers leurs ainés et envers l'histoire, qui, finalement, les débecteras bien plus qu'elle les intéresseras.

Ce qui me gêne aussi dans toute cette histoire, c'est le naturel très "discret" de certains Historiens au sujet de la première Guerre Mondiale, principalement sur ses causes, et ses conséquences. Il est bien gentil de vénérer les anciens combattants comme des dieux vivants nous ayant octroyés la liberté de parole et de vie grâce à leur existence vouée au massacre à l'horreur et toutes autres choses bien sanguinolantes. Toutefois doit-on rappeller que c'est à cause de ces mêmes soldats Français que la guerre est arrivée ? Et que, étrangement, c'est ce même gouvernement Français qui s'est arrangé avec l'Allemagne (qui, rappellons le, a gagnée la première guerre mondiale militairement parlant) pour la faire perdre grâce à la pression de l'europe ?

Peut-être que si ces points d'ombre, pas très glorieux pour notre beau pays, étaient aussi inclus dans le très pur "Devoir de mémoire" nous serons peut-être un peu moins enclins à penser que la première guerre mondiale et les poilus étaient des héros de la nation, nous resterions plus objectifs, et pleurerions moins sur le sort de ces pauvres malheureux alors que, finalement, ils ont bien voulu la faire, cette guerre, ils étaient même contents.



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