Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> ۝ Quelque part hors des égouts … ۝, Quête de l'Ouroboros (suite de William)
  écrit le : Jeudi 29 Juin 2006 à 12h48 par Atlas
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e début c'est ICI
William
Quand il rouvrit les yeux, William fut surpris de comprendre qu'il ne rencontrerait pas de si tôt sa déesse et qu'il n'avait finalement pas succombé aux morsures qui endolorissait tout son corps juste avant qu'il ne perde conscience.

Il était allongé, nu, sur une couche recouverte d'un couverture rèche et recouvert d'un drap blanc. Ses habits, réduits en lambeaux, étaient placés en boule à son côté. Une étroite fenêtre fixe, une porte sur le mur opposé, et un baquet d'eau posé sur un guéridon complètait le tableau de la pièce.

Ses plaies avaient été soignées avec soin, et visiblement à grand renfort de magie puisqu'il ne portait plus que quelques marques de ce qui avait du être des plaies sanguinolantes.

Des bruits de pas résonnaient non loin, dans sa direction.



" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Lundi 10 Juillet 2006 à 01h22 par William Lamebleu
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Les rats, la chute, les morsures et le mur de gélatine. Tout se bouscula à une vitesse folle dans la tête du pauvre Will’. Que lui était-il donc arrivé? Le moine se décida finalement à ouvrir les yeux, prêt à voir le visage de la mort. Ce qu’il aperçu le surpris au plus au point. Il se redressa à toute vitesse dans son lit, ses muscles endoloris provoquant une douleur brusque qui s’estompa presque momentanément. Le Chondathien inspecta son corps qu’il aurait pensé plein de morsures mais qui, invraisemblablement, semblait en bon état. D’un bon, il se releva et observa la pièce où il se trouvait.

¤Mais qu’est-ce que tu fais ici mon p’tit Will’? Tu aurais dut mourir en idiot à cause de ton incapacité à bien prendre des décisions.¤

William tenta de chasser la petite voix agressante qui lui disait pourtant le font de sa pensée.

¤J’ai échoué… Je n’ai pas su accomplir ma mission. Je devrais être mort et pas ici. Eldath a dut me donner une seconde chance d’accomplir sa volonté. Merci, grande déesse des flots, mais je ne mérite pas cette chance. J’ai failli à ma tâche.¤

Le moine abaissa la tête, éprouvant une grande honte. Il n’avait pas su protéger ses compagnons et accomplir ce test. Il n’avait même pas su se protéger lui même. Quel piètre fidèle d’Eldath il faisait. Il faisait tache à sa réputation. Cessant de s’apitoyer sur son sort, il décida de reprendre la grand combat de la vie. Serrant les poings, il banda tout ses muscles et cela lui redonna courage.

Puis, il entendit des pas qui venait de l’extérieur de la pièce.

¤Ce doit être ceux ou celui qui m’a soigné. Je lui doit la vie alors je me dois de le remercier et de ne pas être brusque avec lui. Je lui dirai gentiment que je dois repartir dans ces égouts pour sauver mes compagnons.¤

Le moine pris un air détendu et attendit l’individu. Soudain, il se rendit compte de sa nudité. Se sentant ridicule, il enroula en vitesse un drap autour de sa taille et se retourna vers la porte, son air impassible de retour sur son visage.



« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-
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écrit le : Lundi 10 Juillet 2006 à 15h28 par Atlas
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Les bruits de pas s’arrêtèrent devant la porte coupant court aux réflexions de William sur ce qu’il prenait pour un échec et ce qui l’avait mené à le considérer comme tel. Le bruit d’un trousseau de clé, le crissement d’une d’elle dans la serrure, la poignée s’inclinant sans bruit, le tout accompagné d’un air siffloté que le moine ne connaissait pas plus tard, la porte s’ouvrit. Faisant rentré à flot une lumière jaunâtre venant du couloir.
Dans l’entrebâillement se tenait un homme malingre, d’age moyen, habillé d’une tunique de riche tissus mais dénuée de la moindre broderie ou autre élément permettant d’en préciser le porteur, derrière laquelle devait pendre un médaillon circulaire. Son regard gris inexpressif ne changea pas quand il croisa celui du moine, il ne pouvait deviner quoi que ce soit dans son attitude et en ceci seulement, il aurait pu le comparer à Sans-Nom

A son côté se tenait quelqu’un d’autre dont il ne pouvait voir qu’un bras nu, large comme un tronc, devant appartenir à un humain plus grand encore et sensiblement plus musclé que lui.


- Réveillé. Tant mieux. – lui lança le malingre en guise de bonjour.
Il avança dans la pièce, suivi de près par l’autre, une véritable montagne de muscles, torse nu, portant bracelets, colliers et boucles d’oreilles d’or, un fouet à la ceinture et un tatouage étrange sur chacune des épaules.

- Qui es-tu et que faisais-tu dans les égouts ? Tu nous dois la vie, il ne serait pas juste que tu nous mentes. – lui demanda-t-il d’une voix atone en observant les rares traces de blessures sur le corps.

Le colosse ne faisait quant à lui aucun effort pour cacher ses sentiments, tout dans son attitude montrait le mépris avec lequel il jugeait William et une impatience difficilement contenue.




" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Samedi 23 Septembre 2006 à 20h32 par William Lamebleu
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William regarda droit dans les yeux le malingre et décida de lui répondre franchement, malgré les risques. Il ne pouvait pas mentir, son code d'honneur le lui refusait. Et de tout façon, pourquoi cet homme l'aurait-il soigné pour le tuer ensuite. Décidant d'adopter une attitude et un ton neutre, le moine répondit:

-Bien le bonjour, monsieur, mon nom est William Lamebleu, quant à ce que je faisais dans les égouts, je crois que vous avez le droit de savoir étant donné que je vous dois la vie. En fait j'avais pour mission de rechercher un homme qui serait, semble-t-il mort dans les égouts il n'y a pas trop longtemps. J'étais accompagnée d'un marin qui était mon coéquipier. Quant-à la nature de cette mission, je dois vous avouer que je n'en sais pas beaucoup, un homme m'a accroché dans une taverne et m'a proposé ce boulot. J'étais un peu serré de ces temps-ci alors j'ai accepté. Après ça, je me souviens seulement d'une marée grandissante de rats m'attaquant sans cesse. J'estime donc que c'est vous qui m'avez sortis de là. Je vous en remercie. Mais si je peux, je vous ai dit mon nom, me direz-vous le vôtre? Et où diable suis-je?

D'autres questions se bousculaient dans sa tête mais il choisit de ne pas trop en demander et de voir ce qui allait arriver. Le colosse ne lui inspirait pas confiance. Et de toute façon, il avait bien parlé. Il avait dit ce que l'homme voulait savoir, sans mentir (en omettant certains détails bien sûr) et clairement. C,était parfaitement vrai qu'il avait eu pendant un certain moment de rechercher un homme dans les égouts et que Marcus avait été son coéquipier. Il n'avait donc pas menti. En parlant de Marcus, il se demanda bien où il pouvait être en ce moment. Il espérait qu'il ai survécu. De plus, ce qu'il avait dit ne mettrait pas la mission de ses amis en péril. Il espérait pouvoir bientôt partir de cet endroit.

hrp.gif Désolé de cette absence de près de 3 mois mais je uis à nouveau de la partie. J'espère que tu est prêt à poursuivre Atlas ( ou l'Exilé, je ne sais plus). Surprend moi à nouveau. Reprise du rythme normal des posts pour moi. biggrin.gif hrp.gif



« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-
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écrit le : Jeudi 28 Septembre 2006 à 12h09 par Atlas
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- Tu n’aurais pas du le soigner … grogna le colosse, interrompu aussi tôt par l’autre d’un simple geste de la main : - "Ca faisait trop de coïncidences et notre ami n’a pas parlé des rencontres faites dans nos égouts. L’odeur de troglodyte en transpirait encore et si il a participé à leur élimination nous nous devions de remercier celui qui semblait avoir participé à l’élimination de ces fâcheux occupants. La concurrence …"

Il inclina la tête sur le côté, sondant le moine de ses yeux gris perle. Il poursuivit, un léger sourire sans joie aux lèvres : - " Que tu te dises ‘un peu serré’ répond à la question des affaires trouvées près de toi. Emmenées par les rats sans doute. Ca aurait pu payer tes soins, mais puisqu’elles n’étaient pas à toi, tu nous es redevable."

Le colosse assura sa position. Il servait à n’en pas douter de garde du corps à ce qui devait être un guérisseur, prêtre sans doute, et était prêt à réagir au moindre geste de William. L’expérience lui dictait la prudence, habitué à l’ingratitude d’avoir l’insigne honneur de travailler pour eux.
- Un combat. Pour juger ta valeur. Plus si le cœur t’en dit et qu’une glorieuse carrière de gladiateur t’intéresse.

Ca n’avait rien d’une innocente proposition…



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écrit le : Jeudi 28 Septembre 2006 à 22h28 par William Lamebleu
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Un agacement croissant naissait en William. Pour qui se prenait donc cet homme aux allures cléricales! Il n'avait pas le temps de discuter. De plus, le moine perçu la plupart des subtils menaces qui lui furent lancés. Mais il ne laissa rien paraître de son exaspération et sourit comme un enfant.

-Ha, je comprend, vous connaissez vous aussi ces bêtes puantes qui hantent les égouts. Hé bien je peux tout de même me vanter d'en avoir eux deux.

Le moine se garda bien de leur avouer que plusieurs autres avaient étés assassinés et que c'était les bêtes que ces messieurs appelaient troglodytes qui avaient tué l'homme que Marcus et lui cherchaient.

-Faites bien attention à ce que j'ai dit, mon cher, J'ai dit que j'étais serré avant la prise du contrat. Évidemment, mon employeur mystérieux m'a payé la moitié de ma récompense avant le contrat. J'aurais eu la seconde par après. Donc au moment où vous m'avez trouvé, je n'étais plus très serré si je puis me permettre. Et il est peu probable que ce soit les rats qui aient ramené les choses que vous avez trouvé. Je vous demanderais donc de me rendre mes biens s'il vous plaît. Vous pouvez garder quelques pièces d'or pour m'avoir soigné mais j'aimerais retrouver mon argent. Pour ce qui est de se combat, je ne puis me permettre de me retarder encore plus. Quant à cette vie glorieuse ça ne m'intéresse malheureusement pas. Vous devrez donc trouver un autre combattant. Mais vous ne m'avez toujours pas dit où je suis et qui vous êtes....

William n'était pas dupe au fait que la proposition n'était rien de plus qu'un ordre, il n'essayait que de gagner du temps pour trouver une ouverture et fuir sans plus de cérémonie. Il était maintenant presque certain des mauvaises intentions de ces messieurs. Il observa subtilement la pièce, cherchant une issue. Dès qu'une occasion se présenterait, il sauterait dessus.



« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-
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écrit le : Vendredi 29 Septembre 2006 à 13h27 par Atlas
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Tentative de bluff de William : 12(dé) +0 = 12
Jet de psychologie de “malinger” DD12 : 7(dé) +8 = 15 : Réussite


- Ne te montre pas plus stupide que tu ne l’es et ne nous crois pas moitié autant que tu ne l’es … - Un éclair dangereux passa dans le regard du clerc présumé. Il ne fallait pas faire grand effort pour se rendre compte que celui-ci était très mécontent de la réponse qu’il venait de recevoir.
- Il ne t’appartient pas de monnayer nos soins, c’est ta vie qui était en jeu, pas une vulgaire blessure, et tu n’as aucune idée de ce que nous avons pu trouvé, une telle nuée pourrait transporter un bœuf. Il se reprit alors, conscient qu’il était en train de se justifier malgré sa position. Ses yeux s’amincirent à n’être plus que deux fentes sombres puis reprirent leur apparence miroir et vide d’expression.

- Maintenant, si il ne te convient pas que nous nous comportions comme des gens de notre condition, je peux demander à notre ami de se présenter. Il en profitera pour t’expliquer à sa manière ta situation et ta marge de manœuvre.
Le colosse se mit à sourire, sadique, se retenant de pouffer et reconnaissant d’avance de pouvoir ramener le moine a plus de raison. Il serra son poing droit, bandant les muscles de tout son bras, ses tendons épais comme des doigts ressortant soudain puis d’un tour de tête, fit craquer ses cervicales. Sa force semblait vraiment phénoménale …

L’observation de la pièce ne lui donna rien de plus. La fenêtre était beaucoup trop étroite et la porte était remarquablement remplacée par l’homme face à lui.





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écrit le : Vendredi 29 Septembre 2006 à 23h25 par William Lamebleu
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-Ha mais bien sûr mon cher. Si vous voulez garder ce que vous avez trouvé, ce n'est pas moi qui vous en tiendra rigueur.

Le moine était courageux mais pas stupide. Il avait bien comprit qu'il n'y avait aucune échappatoire à cette situation. Pour le moment bien sûr... car il ne comptait pas rester au service de ces deux gredins. La voie de la patiente serais la plus approprié et celle qu'il emploierait. Toutefois, ces deux nigauds l'intriguait. Cette histoire de somme importante retrouvée près de lui. Peut-être n'est-ce qu'une vulgaire confidence mais le moine ne croyait pas vraiment aux confidences. Peut-être que le coffre qu'ils devaient aller chercher était cette somme existentielle. Il ne pouvait en être certain. Will' adopta donc une tout autre attitude face à ses interlocuteurs.

-Je vois que vous êtes puissants et influents, messeigneurs. Aussi, je vous prouverai ma valeur au combat. Concluons donc un petit marché, vous et moi. Organisez donc un combat entre moi et un champion de l'un de vos adversaires. Misez mon argent, ou du moins, puisque vous niez qu'une part m'appartient, une partie de votre magot. Si je gagne, vous remporterez encore plus d'argent. S'il advenait que je remporte la victoire, vous me laisseriez partir, libre. Par contre, si je perd, je jure de rester comme votre gladiateur jusqu'à temps que je vous ai fait regagner cette somme d'argent. Est-ce que ça vous convient, messeigneurs?

Ça ne convenait pas du tout à Will mais il savait que ces hommes n'accepteraient pas un marché équitable. Il serait pris avec eux pour un long moment s'il perdait. Il lui fallait à tout pris gagner ce combat. Et ça, c'était si ils acceptaient le marché...

¤Oh grande déesse des flots, je vous supplie de venir en aide à votre humble serviteur. Tel n'est pas la vie que je dois mener.¤



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écrit le : Mardi 03 Octobre 2006 à 16h31 par Atlas
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- C’est exactement ce que je te proposais, content de te voir revenir à plus de raison, il m’aurait déplu de devoir te soigner à nouveau après avoir fait connaissance avec ces poings. Ne perdons pas plus de temps, allons-y. –dit-il, effaçant le sourire du colosse d’une main posée sur son bras. Le malingre avait de l’ascendant sur lui, il était sans doute plus à craindre encore.

Son silence quant à sa considération de l’argent trouvé près de William était aussi évocateur qu’aurait pu l’être une longue explication : le moine devrait faire une croix dessus comme sur le reste de ses affaires. Sans un sous, dépossédés de tous bien, plus d’une ‘victime’ des deux hommes avait du accepter leur proposition comme une bénédiction. Il n’était pas complètement déraisonnable de penser qu’ils avaient pu prendre connaissance de la présence du mur de gélatine et trouver un moyen d’en tirer profit.

Les deux hommes s’écartèrent pour laisser passer William habillé du drap autour de la taille, sans lui tourner le dos, l’amenant à s’engouffrer dans un couloir mal éclairé donnant sur une cinq portes semblables à celle qu’il venait de franchir. La pénombre autant que la bassesse de plafond, l’humidité et la crasse donnait à l’ensemble des allures de cave ou de souterrain. S’il n’avait vu la lumière filtrer par la fenêtre de sa ‘chambre’, le moine aurait juré être toujours dans les égouts.
Il frissonna malgré lui avant de forcer ces muscles à plus de retenue.

De légers bruits, râles, murmures, s’échappaient de chaque porte. D’autres gladiateurs ? Ou d’autres prisonniers moins chanceux, ne pouvant prétendre acheter leur liberté par un combat ? Alors qu’il approchait de la seule et unique porte sur le mur de gauche, la voix du prêtre l’interpella, le faisant sursauter : -
"C’est ici, à gauche. La porte est ouverte. Je parierai sur toi, ne me déçois pas.".



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écrit le : Mardi 03 Octobre 2006 à 23h27 par William Lamebleu
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William hocha la tête brièvement signifiant à son interlocuteur qu'il acceptait son marché mais que ce n'était pas de tout coeur qu'il le faisait. Mais il s'était résigné et avait à présent une sorte de sérénité dans son regard. Peut-être allait-il mourir mais il vendrait chèrement sa peau si ce moment arrivait. Il espérait quand même encore gagner malgré tout.

Le moine suivit les deux hommes à travers les couloirs aussi répugnants et infectes que l'environnement qu'il avait quitté si peu de temps plus tôt. Il marchait d'un pas déterminé, prêt à combattre. Ils arrivèrent bientôt devant une porte devant laquelle le prêtre l'enjoignit d'entrer et de se battre. Le servant d'Eldath se retourna, hocha la tête et dit:


-Pour ma liberté je gagnerez cette bataille, monseigneur.

Il se tourna vers la porte mais avant d'y entrer, attacha soigneusement son vêtement de fortune, fendit le centre de celui-ci pour qu'il puisse se battre sans être entravé par son accoutrement. Il inspira profondément puis entra d'une démarche assurée, presque provocante. En se faisant, il adressa une dernière prière à la déesse incontestée des mers.



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