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Chapitre 4: Le lion est un fantôme ce soir
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Conteuse
Chambre 31
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??? jour du Mois des Fleurs, année des Dragons Renégats. ?? Kythorn 1373 (CV) Lieu : Crique-Pandion Moment : Fin de matinée Météo et températures : 18°C, ciel dégagé
Après plusieurs jours de voyage, Bertucat arrivait enfin en vue de Crique-Pandion. Non que le village en lui-même soit un spectacle particulièrement impressionnant, il semblait si petit que le barde aurait pû croire qu'il se trompait mais les deux énormes masses rocheuses qu'Amelia lui avait dit qu'il ne pouvait pas manquer étaient difficiles à ignorer. De son point de vue, venant du nord-ouest, la plus proche des deux masses, celle qui se trouvait de son côté de la rivière qui s'étendait à quelques distance devant lui, ne ressemblait pas à grand chose mais celle qui lui faisait face était sans nul doute une représentation massive d'un chat assis sur ses pattes arrières. Amelia l'avait informé qu'il ne s'agissait pas vraiment d'une montagne, malgré le fait qu'elle s'élevait probablement à près de 100 mètres au-dessus du sol, mais d'un monument construit par le clergé de Nobanion pour leur servir de site de pélerinage en-dehors des bois de Guthmere. Ces derniers, sur la droite du drow, se trouvaient plus proches de Crique-Pandion que ne l'était la Mer des Etoiles Déchues mais Bertucat devait supposer que le village devait son nom à un élargissement de la rivière autour duquel les quelques bâtisses du village se trouvaient concentrées. Il y avait plus de tentes colorées, ainsi que quelques podiums, entre le village et le lion gigantesque que de maisons dans le village mais elles ne semblaient pas toutes occupées.
Baelsul arrivait quand à lui de l'est et le nombre de ses compagnons se trouvait sensiblement plus restreint que ce qu'il avait été quand ils avaient quitté Telpir. Mikaïl et Atanathar étaient restés à la dernière véritable auberge qu'ils avaient vu, ostensiblement pour en apprendre plus auprès des marchands et dignitaires locaux sur les récents événements, tandis que Laeylan et Baelsul avait été envoyé vers Crique-Pandion pour rassurer les villageois et, si possible, observer les indices laissés par le passage de la créature qu'ils chassaient et ses attaques. Moins de 3 heures après que le groupe se fut séparé, toutefois, voyant la route s'éloigner lentement mais irrévocablement de la côte, Laeylan avait choisi de continuer sur le rivage au cas où l'origine du problème était aquatique. Ce n'était pas un argument très convaincant mais Baelsul savait que ce n'était pas vraiment la bête qu'ils poursuivaient maintenant qui intéressait la génasi et il ne pouvait pas la forcer. Son point d'observation des deux masses rocheuses était plus avantageux que celui de Bertucat et il put voir que l'autre formation ressemblait à une sorte d'otarie dans une position beaucoup moins dignifiée et noble que celle du lion qui lui faisait face. Il avait aussi l'impression qu'elle était un peu plus haute que le félin.
Après la traversée de la rivière sur une péniche dont il était le seul passager, Bertucat arriva sur la rive où se trouvait le village presque au même moment où Baelsul prenait le dernier virage pour se diriger droit vers Crique-Pandion. Assise sur une pierre, une hin à la peau bronzée semblait essayer de comprendre comment utiliser un tambourin à cymbalette. Un homme, dont la masse de cheveux pouvait être qualifiée de crinière et portant des robes vertes figurant l'effigie du Roi Lion, se dirigeait vers le trio pas encore complètement assemblé d'un pas rapide.
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Habitant des Royaumes
Chambre 24
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Égale à elle-même, Maglie écoutait, regardait et pour l’instant, ne parlait pas. Elle riait intérieurement, car se qualifiant de moulin à paroles, la jeune hin n’avait que très peu de moments de silence, ceux-ci étant spécialement pour les besoins essentiels et professionnels et présentement cela en était un.
Assis sur une pierre à Crique-Pandion tentant de faire de la musique avec un machin truc qui lui était tombé dans la main à la suite d’une bousculade de préparation de fuite, l’espiègle Sagespectre était en mission de reconnaissance. * Mais pourquoi donc Kidhba m’invite dans ce trou d’cul du monde, c’te porte du temps ou d’lieu doit avoir un lien avec ça demande, à moins que j’me trompe, mais ça, c’est rare, je m’égare plus et j’oublie plus que je me trompe… yé pas marrant ce trou d’cul, mais yé supposé avoir un peu d’action, plus qu’hier, j’espère, une seule escarcelle pis s’truc machin chouette quand même qui fait des sons avec ses clapettes de métaux fins, ça doit ne valoir que dalle c’truc… Tin! Des troufions qui arrivent doivent avoir une bourse bien remplie pour se pointer dans un pareil trou…*
Regardant pécuniairement les nouveaux arrivés, la jeune hin s’esclaffait au premier arrivé sur un ton amical entremêlé de suspicions et d’un semblant d’honnêteté… - S’lu semi-sombre, ta bine me dit quelque chose, j’l’aurais pas croisé dessiner au fusain gras sur un poteau de Port-Ponant? - S’interrogeait-elle à voix haute, puis elle continuait glettant le marcheur… - P’t’être pas à vrai dire, mais tu m'plais bien, t’as le faciès d’un porte-bonheur… visiblement tu n’es pas avec ce blême marcheur aux yeux saphir tout aussi semi qu’t’a sombre génétique en moins et lui, s’tête de fauve, tu l’connais? –Dit-elle nonchalamment, en brassant vigoureusement le tambourin à cymbalette en s’imaginant qu’elle faisait une pieuse musique d’ambiance, ce qui n’était certes pas le cas, du moins elle avait tenté une mise en scène Sagespectréienne qui disons-le, manquait de perfection.
Après sa malencontreuse prestation, elle se mit à rire aux éclats devant le semi-drow puis sautait en bas de la pierre qui lui servait de planche à spectacle. L’hameçon était lancé, restait à l’ardillon de faire son travail.
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Gardien Sylvestre
Chambre 23
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Le Cha’tel’quessir arrivait enfin à Crique-Pandion. Quel soulagement et quelle hâte il avait de découvrir ce nouvel univers, plus sauvages et moins urbains dans lequel il se retrouverait sûrement plus à l’aise. Atanathar et Mikaïl avaient lâché le groupe bien tôt, confirmant l’absence d’unité que Baelsul ressentait depuis trop longtemps. Un nouvel intérêt plus fort que celui de poursuivre cette quête avait pris le dessus et l’intérêt collectif s’était envolé. Heureusement que cela n’était pas arrivé dans des circonstances moins favorables voire en plein danger.
L’elfe avait toujours eu du mal avec Mikaïl et son regard trop intéressé, trop égocentré. Pour Atanathar, sa compagnie lui manquerait à n’en point douter. Mais le plus dur fut de laisser partir Laeylan. Il comprenait qu’elle ne pouvait poursuivre sa vie de terrienne, que cela allait au-delà du tolérable pour elle. Ses piques et sa franchise laissaient un vide affectif dans l’environnement social de l’elfe. Leur lien avec le monde aquatique et leurs natures respectives hors normes dans ce monde principalement humain les avait rapprochés.
A peine arrivé et en recherche de son chemin sur place, Baelsul fut alpagué par un halfelin. Ces adorables êtres au langage si coloré. Le spectacle et le discours de cette femme était difficile à suivre même si amusant. Le cha’tel’quessir se rendit compte alors qu’il était en présence de deux personnages qui soulevèrent immédiatement une grande défiance de sa part. L’un semblait correspondre à la description d’un demi-drow quand l’autre avait l’allure d’un demi-fauve. Malheureusement l’archer de lunargent ne connaissait que trop bien la réputation des drows et s’étonnait de voir un tel être se balader en totale insouciance. L’elfe interrompit :
- Non en effet, nous ne voyageons pas ensemble. Tu es bien perspicace. Mais peut-être pourrais tu m'indiquer la meilleure taverne de ce village ?
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Habitant des Royaumes
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n large sourire éclaira le sombre visage de Bertucat alors que se dessinaient au loin ce qui semblait être des toitures. Il s’arrêta un instant, embrassant l’ensemble du panorama qui s’offrait à lui. C’était donc ça Crique-Pandion. Amalia ne lui avait pas menti ; même en y ajoutant les quelques tentes installées pour le festival, on pouvait difficilement parler de ville pour qualifier ce petit regroupement de maisons. Son attention fut immédiatement attirée par les deux immenses masses rocheuses qui surplombaient le hameau. Malgré la luminosité qui lui brûlait les yeux, il parvint à distinguer les formes de ce qui semblait être une immense sculpture de chat. Elle lui rappela immédiatement les immenses araignées de pierre qui gardaient l’entrée de Tier Breche, la grande académie de Menzoberranzan. Leur regard inquisiteur l'avait toujours mis mal à l’aise... D’un hochement de tête, il chassa ce funeste souvenir de son esprit et reprit sa marche. Plus il se rapprochait du lieu de pèlerinage et plus il s’interrogeait sur le sens que pouvait avoir cette statue. Une figure aussi massive ne pouvait pas avoir été placée là par hasard.
Une fois la rivière traversée, Bertucat fit ses premiers pas à Crique-Pandion. Il y observa une animation qu’il n’aurait pas cru possible dans un si petit village. Alors qu’il s’avançait, capuche rabattue pour protéger ses yeux des rayons du soleil, il tomba nez à nez avec une étrange créature. C’était une hin, un petit bout de femme, qui semblait prendre un malin plaisir à torture un tambourin. Le voyant approcher, elle le héla, lui disant avoir déjà vu sa tête sur ce qu’il devina être un avis de recherche. Ces mots glacèrent le sang demi-drow. Comment ? Pourquoi ? - Les paladins… chuchotta t’il amer.Ces sales ibliths ne le laisseraient donc jamais tranquille ! Et bien soit, s’il fallait marcher sur le cadavre de cette femelle pour se sortir de ce guêpier, qu’il en soit ainsi. Il dirigea doucement sa main vers le manche de sa lance, prêt à l’enfoncer dans les entrailles de l'impudente. Mais celle-ci changea brusquement de version. Finalement ce n’était pas lui. Il fit mine de réajuster sa capuche pour cacher sa première intention.¤ Quelle idée de dire des trucs pareils ! ¤ Alors qu’il s'apprêtait à rabrouer la hin, son attention fut attirée par un nouvel arrivant. A sa vue il sentit ses poils se hérisser. C’était un demi-elfe. Le jeune barde se fit violence pour ne pas laisser voir son dégoût.¤ Peste de darthirr ! Il manquait plus que ça. ¤ Puis la hin lui désigna encore un autre homme qui se dirigeait vers eux.- Jamais vu. A dire vrai, cet attroupement d'individus dont il ne connaissait rien commençait à le rendre passablement nerveux.
"Un pédant qu’à tous coups votre femme apostrophe Du nom de bel esprit, et de grand philosophe, D’homme qu’en vers galants jamais on n’égala, Et qui n’est, comme on sait, rien moins que tout cela ?"
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Habitant des Royaumes
Chambre 24
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*Jamais vue! Pas trop bavard c’te noireau là!* S’exclamait-elle intérieurement pendant qu’elle laissait échapper un rire joyeux en ajoutant… - C’te genre de tête, effectivement tu r’connait ça rapidement. - - Dit-elle cherchant une escarcelle mal dissimulée sur le crintis.
Les yeux azurent, plus loquace et possiblement plus naïf, car son escarcelle semblait visible et bien emplie, fit en sorte que Maglie se senti soudainement plus… artistique en soignant son langage et attaquait sa diversion…
-- Dommage beau yeux, car voyager ensemble à travers l’monde est une expérience enrichissante ça crée des souvenirs inoubliables, renforce les liens et ouvre l'esprit à de nouvelles cultures et perspectives. Que ce soit avec des inconnus, amis, en famille ou en couple, chaque voyage est une aventure unique qui offre une multitude d'avantages et de défis. Voyager ensemble c’est… Un, renforcement des liens, deux, découverte de nouvelles cultures, trois, aventures et découvertes, quatre, développement personnel, cinq, partage des coûts, six, planification et compromis, sept, moments de partage et de joie, huit, création de souvenirs, neuf, sécurité et soutien et dix, pour conclure… avec une bonne planification, une communication ouverte et une attitude flexible, chaque voyage peut d’venir une expérience extraordinaire qui ENRICHIT votre vie et celle de vos compagnons de voyage.- Pendant sa diversion elle tentait par deux fois de substituer l’escarcelle convoitée, mais le crintis semblait plus observateur que convenue et ne put s’enrichir sur le dos des beaux yeux. Elle soupirait et ajoutait pour ne pas se faire prendre… - La m’lleure taverne hein, bin t’aura pas trop l’choix d'faire avec c’que c’te trou du cul du monde à pondu, un bled pauvre, mais qui s’agite de plus en plus depuis peu, y doit s’tramer d’quoi dans l’coin, sa grouille trop pour un trou pareil. J’vous y amène si vous m’payez une ou douze chopes!-
Dit-elle s’exclamant à tout poumon, pleurant intérieurement de ne pas put avoir détroussé l’un deux; elle se reprendrait à la taverne sur d'autres clients, ceux-ci avait un quelque chose qui lui disait que la fortune n'était pas lion d'eux, elle serait alors patiente et s'arrangerait pour les garder près d'elle, ils pouvaient toujours être utile pour ses intérêts, c’était presque certain, sinon assuré.
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Conteuse
Chambre 31
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Vingt-septième jour du Mois de la Fonte, année des Dragons Renégats.
27 Mirtul 1373 (CV) Lieu : Lunargent Moment : Fin de matinée Météo et températures : 15°C, ciel couvertLocredar et Abakor: Entrer dans Lunargent avait été une épreuve de patience pour les trois aventuriers. Nul ne semblait savoir pour quelle raison le traffic était aussi lent mais les spéculations étaient nombreuses et allaient de critiques acerbes de la lenteur caractéristique de l'administration lunargentine, à une procession religieuse liée à une fête que personne ne parvenait à identifier en passant par une invasion drow au coeur de la cité. Quelle que fut la raison pour ce délai, les gardes qui patrouillaient la colonne de ceux qui attendaient de pouvoir entrer et le marché qui s'était développé spontannément pour satisfaire à ses besoins refusaient de répondre aux questions, ce qui n'aidait pas à se montrer compréhensif.
Comme souvent dans ce genre de cas, une fois que le groupe de trois se trouva en tête de ligne, il se trouvèrent fasse à un garde apathique qui ne leur demanda guère plus que leurs noms et la raison de leur visite à Lunargent, une question à laquelle la plus vague des réponses convint, le tout prenant moins de 30 secondes avant qu'ils se retrouvent dans une rue presque entièrement vide les menant directement au centre de la ville.
Les aventuriers n'eurent guère le temps de se poser plus de questions car une personne les accosta alors. Il s'agissait d'un vieil homme à la barbe suffisamment longue qu'il était presque impossible de voir la couleur son haut. Il fallut quelques temps à Rhaugilath pour identifier l'inconnu comme un collègue de son maître, après qu'il le lui ait dit mais aussi après son insistance qu'elle l'avait reconnu immédiatement, et elle réalisa les introductions en prenant bien soin de ne pas donner le nom du mage. Après quelques échanges de politesses, quelqu'un mentionna la raison de leur présence au sein du Joyau des Marches d'Argent ce qui fut suivi par une exclamation de surprise et de soulagement de la part de l'étranger. Il s'avérait, en tout cas selon lui, qu'il savait exactement qui pourait leur en dire plus sur le masque et qu'il cherchait justement quelqu'un pour aller les voir. La raison pour cela semblait extrêmement vague et il était déjà parti dans la direction d'une ruelle obscure avant qu'Abakor ou Locredar puisse réagir, rapidement suivi par Rhaugilath.
Il s'arrêta devant une porte qui ne semblait pas avoir été ouverte du vivant du moindre habitant de Lunargent, elfes compris, faisant un grand sourire aux aventuriers. Pour aucune raison apparente, il leur fit signe, sans dire mot, de se serrer de telles sorte que les trois aventuriers se trouvaient maintenant sur une seule dalle qui devait à peine faire plus d'un mètre carré, se qui demandait un peu de concentration et d'attention. Ils eurent juste le temps de relever les yeux, en entendant quelques mots dans une langue très étrange, suivie par un éclat vaguement lumineux. Sous leurs yeux, Lunargent disparu et fut remplacé par une sorte vortex coloré et fort désorientant.??? jour du Mois des Fleurs, année des Dragons Renégats.
?? Kythorn 1373 (CV) Lieu : Crique-Pandion Moment : Fin de matinée Météo et températures : 18°C, ciel dégagéTous: Pendant que Baelsul, Bertucat et Maglie faisaient leurs "introductions", l'homme au tabard vert continuait de s'approcher avec empressement. Il finit par arriver à proximité du petit groupe, leva l'index de sa main droite pour qu'ils attendent qu'il reprenne son souffle tout en se pliant en deux, visiblement essoufflé. Il était plus bedonnant et vieux que les aventuriers ne l'avaient initialement cru et il lui fallut pas moins de vingt secondes pour se redresser, le visage bien rouge.
Son souffle enfin reprit, il fit un grand sourire au petit groupe et d'un geste volontaire du bras droit, il se prépara à commencer à leur expliquer la situation ... quand au milieu d'un arc-en-ciel aveuglant et éphémère deux personnes apparurent environ quinze centimètres au-dessus de sa tête. La gravité reprit ses droits et Abakor et Locredar atterirent sur le dos du pauvre prêtre du Roi Lion. Ces derniers avaient voyagé pendant ce qui leur avait paru être seulement quelques secondes mais ils avaient visiblement parcouru une certaine distance et peut-être un certain temps, la position du soleil étant fort étrange. Tous deux se souvenaient d'avoir vu Rhaugilath au début du trajet mais elle avait visiblement raté leur arrêt. L'homme qui se trouvait sous eux commença à pouffer, signe qu'ils devaient se dépêcher de se relever s'ils ne voulaient pas qu'il s'étouffe.
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Habitant des Royaumes
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Avant même qu'une explication soit donnée, Locredar s'écria :
-AAaa ! C'est vraiment nul ces déplacements lumineux Raugilath ! Il est pas au bon endroit le soleil et en plus j'ai une troisième jambe qui pousse dans mon .. dans MON ..! A non c'est ton bras Abakor ! Enlève ça ! N’empêche, heureusement qu'on est tombé sur un truc mou !
Pendant que le nain reprenait ses esprits, il s’aperçut qu'ils étaient en train d'écraser un vieux et se ressaisit assez vite pour en vérifier l'état. Du coin de l’œil, il cherchait aussi Raugilath pour la sermonner mais ne vit que trois personnes inconnues.
Sereinement, le nain sortit son bouclier d'une main, remua Abakor de l'autre tout en gardant ces nouveaux visages en vue et s'adressa à lui :
-Lève toi, regarde.
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Gardien Sylvestre
Chambre 23
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La halfelin, qui semblait bien bavarde et joviale lui indiqua directement qu’il n’aurait pas l’embarras du choix sur la taverne. Heureux de la proposition le lunargentais accepta avec joie la proposition de s’y faire accompagner : - Eh bien ces deux chopes sont pour moi. Racontes-nous t’es aventures, toi qui en a eu de nombreuses ! Racontes-nous Crique-Pandion !
C’est à ce moment qu’arriva un homme de vert vêtu, essoufflé comme un phoque. Cela ne le mettait pas à son avantage et lui donnait pas une allure sportive. Pour couronner le tout, deux individus apparurent par magie au-dessus de lui et le clouèrent au sol. La situation, bien que cocasse, poussa le Cha’tel’quessir à venir en aide à ces hommes, dont le premier paraissait avoir accouru à leur rencontre.
Se dirigeant vers eux, il leur tendit un bras : - Relevé-vous messieurs, vous avez atterrit sur une piste qui a besoin d’air.
*Un nain braillard, pensa le demi-elfe.*
Relevant un à un les trois messieurs, il épousseta ensuite ses vêtements, soucieux de rester propre et présentable puis relança : - Je crois que vous souhaitiez nous délivrer un message. Si cela est rapide nous vous écoutons. Si vous avez besoin de temps, nous nous dirigions vers la taverne afin de rafraîchir nos gosiers.
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Habitant des Royaumes
Chambre 24
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L’ardillon avait fait son travail sur le cha’tel’quessir et la véritable joie s’installait doucement quand se dernier confirmait qu’elle boirait sur le bras ce soir. Un beau grand sourire enfantin resplendissait sur la bouille de la jeune halfeline. Elle fit une prestation digne des grands acteurs et allait l’inviter à la suivre dans son piège quand tranquillement, un essoufflé semblait d’arrivé de l’épine dorsale du monde tellement il déplaçait du respire, ce qui fit pouffer de rire Maglie sans compassion aucune allant même jusqu’à vouloir se moquer du pauvre semi-fauve exténué, une lumière apparut et l’inimaginable se produisit.
Ça c’était un véritable spectacle. À la suite de la lumière arc-en-ciel, deux personnages tombèrent de cette apparition laissant une scène hilarante se produire. Impossible de se retenir, la voleuse eut un rire inénarrable, tellement les intonations de son fou rire étaient bigarrées. Se roulant au sol incapable de faire quoique ce soit d’utile à part rire aux éclats. Son esclaffement passé, la jeune hin ne perdit rien des dires en présence et revint doucement vers la réalité moins hilarante.
Le nain jusqu’à présent sans nom venait de nommer son comparse Raugilath et semblait fort stupéfait tout comme eux. * Quelle belle diversion pour piller les bourses!* Eut-elle comme reluisante idée. Son nouveau sourire agrémentait déjà sa future pécune imaginative. * Le fauve en premier en faisant la bonne samaritaine et les deux nouveaux arrivés de l’arc-en-ciel, oui, oui, des escarcelles pour Maglie… à moins que… oui, oui, attendre un peu et plus gros sera le pactole, hi, hi, hi… oui, oui, attendre, aider puis plus gros profil… * Se confiait-elle tout âpre au gain.
Elle s’approchait en ricanant encore… -Laissé-moi vous aidez à vous r’l’elever, Y’avait déjà trop d’respire le fauve d’en d’sous qui va y rester si vous prenez vot temps à r’garder. - * Ça s’rait pas ça le portail de Kidhba?* Se posait-elle comme question puis sans réfléchir elle demandait impunément coupant la parole aux beaux yeux bleus… - Est-ce Kidhba qui vous envois?- Les yeux qu’elle fit quand elle prononçait le prénom de la dragonne révélaient qu’elle avait parlé trop vite et dévoilé une chose qu’elle devait garder secrète. La surprise fut payante, elle se retrouvait, malgré elle, avec une escarcelle en main, à qui elle appartenait, elle ne pouvait savoir, car elle était comme ça la Maglie, la nervosité lui faisait faire des effractions, elle n’était pas coupable, c’était l’évènement qui faisait ça, la hin n’avait rien à voir avec sa nervosité, c’était comme ça la vie pour elle. L'escarcelle disparut dans un recoin sombre de l'un des multiples plis de son habit.
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Habitant des Royaumes
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Dans le regard du nain, lorsqu’il fît face aux inconnus, aucune confiance n'aurait pu être suspecté, sauf peu être en l'égard de l'elfe qui l'avait suivit dans sa chute. Mal grès les tentatives d'approches ou d'aides des nouveaux apparus, ce dernier les tenait en retrait et bousculait de son bouclier, comme un rempart, pour tenir farouchement, un distance vis à vis d'eux. Les invectivant volontiers s'ils s'approchaient.. ou pire.. L'incompréhension, la peur, la folie, ou la rage, qui sait, pouvait se voir dans le regard du nain braillard qui, semble t'il, avait fini de lâcher son fiel verbal et avait saisi sa masse juste après s'être tut. Peu-être étais-ce le même regard que l'on croise lorsqu'on accule une bête lors d'une traque ou d'un combat. Sa posture était celle d'un protecteur et il protégerait son ami. Et même si aucune hostilité n'avait était engagé, personne ne les approcherait.
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