Idée RP comme en HRP

La porte de la taverne claqua dans un bruit sonore, quelqu’un venait d’enter sans ménagement. Ophélia semblait littéralement écroulée de fatigue, des cernes bleutés marquaient son visage aux traits fins et réguliers, visiblement la jeune femme n’était pas vraiment d’humeur festive mais qui sait ? Cela pouvait peut être changer.

Une guerrière dont la silhouette était aussi féminine que son look était masculin fit donc son entrée parmi les convives. Elle traînait de lourdes botes à ses pieds, sa chevelure au reflets dorés était sans dessus dessous comme si la jeune femme sortait tout droit de son lit et qu’elle n’avait pas vraiment prit la peine de se recoiffer correctement avant de partir.

Ophélia s’approcha de Devi le plus naturellement du monde et d’un geste souple et adroit, elle lui "emprunta" sa pipe tout en lui filant une petite tape à l’arrière de la tête.

-Pas bien de fumer à ton age petit.

Après quoi la jeune femme se laissa choir sur un tabouret à quelque tables de là dans un coin sombre, visiblement prête à y passer le reste de la nuit. Elle s’adossa au mur et posa ses pieds sur la table puis elle entreprit de goûter la fameuse pipe de Devi quand elle se rendit soudain compte qu’elle avait commit une erreur. En effet, passablement dans les vap, elle avait de prime abord confondu le nain avec un adolescent humain mais ce n’est qu’à présent, une fois assisse et bien installée qu’elle constata qu’il n’en était rien.

*Ah ouai,sa longue barbe aurait dû me mettre la puce à l’oreille…Bah de toute façon, qu’est-ce que ça change ?*

La jeune femme se détendit à nouveau, les yeux mi-clots, elle se sentait enfin mieux, dissimulée derrière un nuage de fumée, dans une taverne bruyante ou personne ne la connaissait, que demander de mieux ?

En entendant les mots qui s’échappaient de la jolie bouche de l’humaine il pensa instinctivement ne pas avoir été compris. Ce n’est pas nouveau, Bordak a souvent du mal à s’exprimer et à se faire comprendre. C’est alors que cette dernière demanda de l’aide, elle ne se souvenait plus comment jouer aux cartes or Bordak possédait la même édition du jeu avec sans doute les même règles. Il fit un rapide tour de table du regard, personne semblait vouloir l’aider, le nain et l’autre humaine semblaient trop occupé en questions inutiles et à boire. Comme personne d’autre dans la taverne ne semblait s’y intéressé, le jeune téthyrien se leva et alla se positionner derrière la belle humaine, il plaça ses grands bras musclés contre les siens, ramassa son jeu et tout en regardant les cartes il lui susurrait les règles au creux de l’oreille. Il faisait cela de façon mielleuse et sensuelle, du moins autant qu’un gros tas de muscle un peu niais et en manque d’aventure plus que douteuse pouvait le faire.

Une fois cela fait il reparti, tout en caressant les bras de Iliana lorsque il retirait les siens. Il retourna à sa chaise mais s’arrêta au près de la louve. Il approcha doucement sa main, lentement, laissant l’animal le renifler, lui montrant qu’il ne voulait que la caresser, puis il posa sa main sur sa patte, pour éviter un sous entendu lier à une tentative de dominance, en posant la main directement sur la tête ou la nuque de la louve par exemple. Bordak n’était sans doute pas très intelligent mais il connaissait assez les animaux. Une fois quelques caresses faites il retira sa main, se releva lentement et alla s’assoir. Puis il décida de répondre à la première question de Iliana.

-Depuis le garou… pas grand-chose, ma vie manque d’action… en tout genre…et … il lança un grand sourire, un de plus, en direction de l’humaine, cela fait un moment que je n’ai vu ma douce. Cette fois ci, si elle n’acceptait pas ses avances c’est qu’elle avait bien compris, mais qu’elle n’en voulait pas. Bordak attendait impatiemment la réponse de l’humaine, une réponse favorable si possible. Il fantasmait déjà sur elle, il l’imaginait nue, dans son lit, attendant que Bordak viennent lui donner le plaisir qu’elle attendait ¤ Oh oui ma belle, tu va avoir ce que tu veux !!! ¤ Quand soudain il se rendit compte que le gros nigaud qu’il était presque entrain de baver, la bouche ouverte, avec un regard bovin. Il reprit ses esprit, en vérifiant que personne n’ai vu en lui cette petite seconde de défaillence….

Devi regardait l’humain tenter de charmer la femme au loup, il suivait avec intérêt les gestes maladroits de Bordak, un large sourire sur le visage, un sourire moqueur qu’il était bien incapable de retenir. Alors qu’il observait il en avait oublier sa pipe, il rêvassait aux formes généreuses de la serveuse assise a ses cotés

¤Si seulement elle me faisait un signe cette petite pépée, avec moi ce serra pas aussi long et laborieux qu’avec le gros empoté en face¤

Devi ne se rendait pas compte du manque de tact flagrant avec lequel il faisait ses avances a la serveuse, et quand bien même, il n’en aurait eu cure, les naines comme les aimait Devi étaient plus réceptives aux avances brutales et franches des jeunes nains dans la force de l’age.

Il fut sortit de ses rêveries par un brusque mouvement … sa tête venais de basculer en avant. Il releva le visage avec un regard emplit de surprise, se serrait il assoupit ? Il jeta un œil rond autour de lui pour percevoir les réactions de ses camarades de jeu, mais de toute évidence ils ne le regardaient pas lui, mais une jeune femme dans son dos qui marchait en direction d’une table au fond de la salle. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il reconnu sa pipe entre ses mains, sa vielle pipe en bois, sont « mât de Cocagne » !

¤Par la barbe de Moradin, je vais lui fendre le crâne a cette …¤

Mais au lieu de s’énerver, comme tout le monde aurait pus si attendre, il se retournât calmement, une pointe de malice dans le regard.

¤Vas y ma belle, fume un peu, voila du tabac un peu spécial, on vas voir dans quel état tu vas en sortir¤

Devi avait dit a Imzel qu’il lui proposait de son « herbe a champignon », se nom n’avait rien de fantaisiste, se mélange spécial venait de Rocgris, le village de son clan, il en prenait parfois a la place de la traditionnel herbe a pipe commune. Se mélange fort en goût et en odeur avait la particularité de développé chez sont utilisateur la force, et la rage, les nains qui étaient habitués, sentaient un bien être, et une confiance débordante en eux, mais jamais Devi n’avais vu une humaine goûter a cette herbe. Il avait tout fois entendu dire que chez la femme humaine, elle provoquait un appétit sexuel dévorant, et autres vertiges et bouffées de chaleurs, s’était d’ailleurs pour cela qu’il en avait proposé à Imzel.

Il se leva, attendit qu’Ophélia eu pris quelques taffes, et avança vers elle pour mieux se rendre compte de sa réaction.

-Mon pauvre Bordak. Je t’aime bien, mais, tu es un peu comment te le dire, enfin voilà, il faut que tu saches quelque chose.C’est bien gentil de donner des conseilles pour jouer aux cartes, mais, pour faire des avances il faut un minimum de discrétion, comme en chasse, il faut d’abord appâter la proie. Mais pour le faire il faut d’abord connaître ses goûts. Tu n’appâterais pas un tigre avec une salade non ? Et bien les femmes, c’est pareil. Ou du moins pour moi ça l’est. Il faut mettre tes avantages qui plaisent aux femmes en valeur sans pour autant tout leur montrer sinon elle ne découvre plus rien et le plaisir en est gâché.
Iliana se leva en terminant sa phrase, s’approcha de Bordak et lui dit ces quelques mots gentils :- De toute façon, je ne couche jamais le premier soir avec les hommes, sinon ils croient qu’on leur appartient dès le début alors essai un autre soir peut-être.
Puis plus bas de sorte a ce que seul lui ne l’entende :-Mais en attendant observe et apprend. Je ne te garantis pas la réussite, mais si tu veux y arriver avec moi, essai comme cela.
Faisant alors le tour de la table, elle passa une main de velours dans le dos d’Alyndra, allant d’une épaule a l’autre, dans un geste lent et sensuel. Elle approcha sa bouche de l’oreille de la serveuse et lui susurra ces quelques mots :- Alors, ton jeu n’est pas très bon ? Le mien non plus ne l’était pas. Puis-je t’offrir une boisson de ton choix au bar pour que nous oubliions notre défaite a cette table ?
Tout en lui parlant, ses doigts de fées se promenaient sur les épaules et le cou de la serveuse, dans un geste autant de massage que de caresse.
-Je t’y attends si tu acceptes bien sûr.
Elle soufflait ces paroles tout doucement dans le creux de l’oreille d’Alyndra,
- Cela pourrait te faire échapper a ce fier nain qui semble-t-il te trouve a son goût, c’est à toi de décider.
Elle s’en alla sur ces mots pour s’accouder au bar et demander un grand verre d’eau bien frais pour se remettre les idées en place avant que la dame à qui elle faisait des avances ne la rejoigne.

Les yeux rougis par la fatigue (entre autres), Ophélia observait discrètement la salle par pure curiosité. D’apparence, l’humaine semblait être sur le point de s’assoupir, adossée au mur et les pieds tranquillement posés sur la table mais en réalité elle ne planait pas autant qu’il n’y paraissait et une grande partie de ses facultés intellectuelles étaient restée intactes et à l’affût.

*Ma parole, on dirait qu’il y a de l’ambiance ce soir ! Si ça continue, leur petite fête risque de dégénérer et de se terminer en une belle par…*

La jeune femme fut interrompue dans le fils de ses pensées car elle venait de se rendre compte de l’avancée de Devi dans sa direction. Calmement, elle lui lança un regard à la fois interrogateur et surpris qui voulait dire : « mais que me veut-il celui là ?! » alors qu’en réalité, dans le fond la guerrière savait pertinemment que le nain n’avait simplement pas du apprécier cet emprunt généreux qu’elle s’était permit de faire sur sa personne (et à l’insu de son plein gré ).
Sans vraiment savoir pourquoi, Ophélia se mit à rire tout bas. C’était probablement lié à cette herbe naine mais il était difficile de se rendre compte de l’extérieur si il s’agissait vraiment de moquerie ou d’un simple délire ?

Devi avait toujours un immense sourire sur le visage, il espérait que l’herbe a champignon avait réellement les qualités qu’on lui avait rapporter sur les humaines. Il ne tenais qu’a lui de s’en rendre compte, bientôt pourrait-il étancher sa soif de chaire avec la jolie garçon manquée qui lui avait chipée sa pipe. Il remonta son ventre sous sa chemise de maille, lissa sa barbe, et entreprit d’aborder Ophélia comme le gentlemen qu’il savait être. Il prit une chaise a la table, posant ses grosses fesses dessus sans ménagement aucun.

-Alors beauté, elle te plais ma pipe ? il lui fit un clin d’œil plutôt salace,j’ai plusieurs autres sortes d’herbes si tu veux, je pourrait peut être t’en faire goûter d’autres ?

Il se retournât vers le tavernier et lui fit signe de resservir la jeune femme, et de lui apporter une autre bière

-Tu m’as l’aire bien « détendue », qu’est ce qui te met en joie comme ça ??Devi détachait sa blague a tabac tout en parlant a Ophélia, il la jeta sur la table devant lui, et commença a fouiller dedans.Tout est mélangé, mais je vois un peu d’un autre mélange un peu spécial, un tabac aromatisé, un de ceux qui plait aux femme de caractère comme toi.La blague laissait échapper un mélange d’odeurs plus ou moins reconnaissable, les effluves d’écorces de chêne de la Haute foret, un soupçon de champignon fermenté comme le tabac qui était dans la pipe, et ce qui aurait pu ressemblé a une odeur de baie rouge.

-Alors t’en dis quoi beauté ?? Cette pipe si est belle et bien finie, il ni a plus rien a fumer, je t’en remplit une autre ?

/!\ attention, il n'y aura aucun gain d'xp, cette initiative n'est pas comptabilisée dans le RP, et ce n'est pas du RP libre, loin de là, c'est simplement une distraction, ou tous les joueurs en quête peuvent se retrouver et faire ce qu'ils veulent, sans abuser... en respectant leur personnage et les autres bien entendu.

Cependant je vois que ça part un peu à la romance pompeuse, si vous voulez draguer, et faire mine de draguer (car les personnages féminins n'en sont souvent pas) et bien vous pouvez aller sur Caramail. D'autres gens avaient voulu rejoindre la "partie" pour voir comment ça s'annonçait, mais ils sont vite repartis.. et je commence à en avoir ras les bottes.

Étant obligé de se reposer un peu, Yvhann qui détestait les tavernes, de part leurs coutumiers saoulons de toute race, qui s'y vautraient dans la bêtise, décida d'y entrer quand même. Prenant une grande inspiration pour se détendre il poussa la porte et se retrouva à l'intérieur, de la bâtisse, qui dégageais une odeur de moisi, d'herbes aromatisé et de musqué , révélant la piètre entretient du lieu, la connaissance d'un bon tabac et l'état général des corps plus ou moins sains.

Bien sur il laissa Floyr à l'extérieur, ne voulant pas traumatiser celui-ci.
L'ambiance était à la fête et au moeurs légères, mais comme si Yvhann venait d'entré suite à une réprimande d'un quelconque gourou, l'ensemble des présents c'étaient soudainement pétrifié, laissant leurs visages en interrogation. ° N'ont ils jamais vu d'elfe sauvage auparavant !?° Se demanda, le rôdeur-druide fatigué de se perdre dans la brume.

Puis passant auprès d'un humain au apparence Barbare et musculeux, il prit soin de ne pas l'outrager de son regard. Il suivit le chemin serpentin que faisait la fumé dans les airs, au dessus d'un nain qu'il ignora, et eut une pensée pour l'un de ses compagnons de voyage qui appréciait les tabacs de se genre. Un sourire apparut sur ses lèvres, une rarissime expression qu'Yvhann démontrait que très évasivement.

Il prit place non loin d'eux et fit un signe de gratitude à sa consoeur druide, dans leurs langage secret que possédait, ces amants de la nature.

° Bien maintenant, c'est ici que se trouve les meilleurs aventuriers, faut il qu'il y ait de l'alcool pour m'amadouer à ceux-ci!°

Il commanda un bouteille d'hydromel au fleurs de framboisier sauvage et sorti de son havresac son bol en bois de racine de Micocoulier, qui disait on, avait été sculpté par Esus, le seul dieu bûcheron qui laissait la vie aux arbres. Esus l'avait offert à la génitrice d'Yvhann en guise de cadeau de naissance. Par la suite Yvhann lui avait donné un nom, il avait appelé son bol, Celtis. Ce même Esus, par la suite, avait de par le même arbre, ébranché et équarrit sur une partie de son tronc, pour fabriquer ainsi un joug et un timon, il tailla une puissante branche, l'ajusta, puis la passa à la flamme d'un feu purificateur. Il venait de créé la première charrue, devenant le précepteur de l'art de se nourrir en cultivant la terre-mère.

Ophélia laissa Devi faire son petit numéro avant de se rasseoir d’un bond. Elle lui lança un regard furieux puis elle lui dit d’une voix qui trahissait sans équivoque une colère difficile à contenir : -Les gens ne respectent vraiment plus rien de nos jours ! Qui t’as permis de t’asseoir à ma table ?!

Le ton de sa voix était monté tout à coup à mesure qu’elle parlait, cela interrompit l’humaine dans sa lancée. Soudain, elle paru perturbée, on aurait dit qu’elle était prise de vertiges et qu’elle avait la tête qui tourne. *Ah ! Mais que m’arrive-t-il ?* La guerrière lança un regard inquisiteur vers la pipe, se rendant compte que cela ne pouvait provenir que de là. * Ce n’est pas du tabac ordinaire on dirait, il dois y avoir autre chose là dedans…il a parlé de champignons ?*

La jeune femme plongea pour la première fois son regard dans celui du nain. Elle essaya de le sonder, comme si d’un simple regard on pouvait deviner une personne et surtout ses intentions. Elle essaya de garder son sérieux mais c’était à présent devenu difficile et pour la seconde fois, elle se remit à rire tout bas semblant trouver la tête de Devi des plus hilarante.

Après une longue, très longue absence due à des occupations inhabituelles et envahissantes, Elen'ira fit son retour. Elle portait son habituelle robe d'une blancheur immaculée, souligant la finesse de sa silhouette et rehaussant son espect évanescent. Ses longs cheveux d'argent cascadaient librement dans son dos, et son regard vert pétillait, malgré quelques cernes sous ses yeux.

Elle avisa l'entrée de la taverne et décida de s'y arrêter et de voir un peu de monde, histoire de sortir de sa solitude. Elle poussa lentement la porte et fut saisie par l'ambiance qui régnait là. L'auberge était bondée et toutes sortes de races s'y cotoyaient. Même des nains...

Haussant les épaules, elle entre et referma doucement la porte derrière elle. Son regard balaya la salle des yeux, cherchant un visage connu. Et elle trouva Bordak. Il eut de la chance qu'elle fasse son entrée après qu'Illiana l'eut éconduit... Elle se dirigea vers lui, avec un petit sourire.

- "Alors, on prend du bon temps?"