Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Chapitre 4: Le lion est un fantôme ce soir
écrit le : Vendredi 02 Août 2024 à 21h44 par Ana N' Si
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??? jour du Mois des Fleurs, année des Dragons Renégats.
?? Kythorn 1373 (CV)
Lieu : Crique-Pandion
Moment : Fin de matinée
Météo et températures : 18°C, ciel dégagé


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Les yeux d'Abakor allaient de son compagnon barbu à la jeune halfeline dont il tenait le bras pour se relever, sans grand effet étant donné que les épaules de Maglie étaient à peine plus hautes que les siennes une fois assis sur le dos de l'homme qui lui servait encore de siège. L'elfe n'avait pas immédiatement répondu à la situation déroutante, probablement parce qu'il était encore sous le choc de leur voyage magique, avec autant de prudence, pour ne pas dire de suspicion, que son camarade et il craignait que la situation ne s'envenime rapidement et qu'il ne se retrouve forcé à se battre. Quoiqu'il en fut, il se releva et fit un pas en retrait vers Locredar en espérant que tout le monde parvienne à garder son calme. Il n'avait pas réagi à la question qu'il ne comprenait pas vraiment de Maglie.

Absolument inconscient de la tension autour de lui, le prêtre de Nobanion se releva et s'épousseta en grognant, tout en jetant un regard sur la compagnie éclectique assemblée autour de lui. Il haussa un sourcil vers Locredar mais sembla décider qu'il avait d'autres choses plus importantes à considérer qu'un nain apparu de nulle part sur son dos qui semblait être de mauvaise humeur. Son problème était qu'il ne savait pas trop à qui s'addresser. Par élimination, il finit par se tourner vers Bertucat.


-J'ignore si vous êtes tous envoyés par le Crosier Pourpre, il se tourna pour les quelques mots suivants vers Abakor et Locredar, si c'est le cas, ils feraient bien de revoir leurs méthodes de transport, mais votre aide est, ou sera, la bienvenue. Je suppose que la situation vous a été décrite mais je suis à votre disposition si vous avez des questions. Il marqua une courte pause avant de secouer la tête, déçu. Où sont mes manières? Je suis Zorin Durpanse, et c'est moi qui suis chargé de l'accueil et du séjour des artistes conviés à notre festival. S'il a lieu, bien sûr, mais je suis certain que cela ne va pas être un problème maintenant que vous êtes là. Benisek, mon collègue chargé de la sécurité, se trouve près de la forêt si vous voulez vous mettre au travail dès maintenant mais je pense que nous pouvons tous nous mettre d'accord qu'après le tumulte des dernières minutes, nous avons amplement mérité de nous remettre de nos émotions avec un peu de nourriture et de boisson. S'il en est ainsi, je vous invite à me suivre.

Lancers...



 
 
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écrit le : Dimanche 04 Août 2024 à 13h11 par Yvhann
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Habitant des Royaumes
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*Ouais bin la Pansedur à dû r’cevoir un coup plus solide qu’il croit su’a tête, y parle de Crosier Pourpres, ha, ha, ha l’maleur d’avoir des pourpres prêt d’soi, des Dragons pourpres, des Croisés Pourpres, bha peut importe, tout’ci sent l’oseille. C’est pour ça qu’elle m’a envoyé icitte Kidhba, pour eux, comment qu’est smatte. M,ci Kidhba!*

Se disait la jeune halfeline qui arborait un sourire radieux. Persuadé que tout ceci était orchestré par la dragonne pour lui remplir l’escarcelle. Les informations avaient tellement déboulé rapidement qu’elle réalisait que le magot n’allait pas être trop difficile à empocher, mais qu’il lui faudrait être prudente, attentive, méticuleuse et bien ordonnée, tous les attributs qu’elle possédait déjà, en partie du moins, en fait plutôt en progression, donc c’était un travail pour elle. Se parfaire, elle aimait ça.

Pendant que l’Zorin dévoilait l’intéressant, la Maglie faisait des signes affirmatifs avec sa tête, comme si elle comprenait tout. C’était naturel pour elle de s’insinuer parmi les gens, plus facile ensuite pour placer ses intérêts immédiats au-dessus de ses principes; elle aurait possiblement pensé au pragmatisme ou plutôt, à l’utilitarisme, oui c’était plus elle cela. * L’utilité est le principe et la norme de toutes les valeurs…* Aimait-elle à penser à l’instant où l’invitation du Zorin se laissait entendre. * Qu’il en soit ainsi alors!*

Elle mit sa main gauche dans celle de droite des beaux yeux bleus. C’était lui, le premier qui l’avait invité et il fallait y prouver qu’elle l’aimait bien. Un peu grand quand même, mais elle prendrait un tabouret à l’occasion pour balader ses mains dans sa chevelure argentée de semi-elfe et perdre son regard dans l’azur de ses yeux, rêvait-elle quand elle lui demandait avec un effort véritable de bien parler…
- Tu m’invites à boire quelques chopes et tu m’donne même pas ton prénom, pareille canaille l’Azur, tu sais y faire avec la meilleure gent d’la place, t’a la main chaude, j’aime bien. Moi c’est Maglie, Maglie Brumevent. – Ses paupières battaient telles les ailes d’un papillon et son regard mielleux invitait à la discussion. La jeune hin ajoutait… … -Comme ça t’es un Crosier Pourpre Azur?-



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écrit le : Lundi 05 Août 2024 à 20h48 par Ina
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La fin de son séjour à Telpir fut assez simple. Quelques provisions négociées avec le tavernier habituel, en particulier une bouteille d’alcool pour la route en attendant de trouver une autre ville ou étancher sa soif d’ivresse. Pour les négociations, elle laissa Baelsul faire, lui avait encore envie de parler à Hammers, alors qu’elle rêvait toujours de le détrousser purement et simplement en vengeance de la fois d’avant. Elle gardait le silence et fut globalement satisfaite de ce que Baelsul négociât. Entre autres la somme d’argent permettrait de rembourser un peu plus le manque précédent. Mais ce qui lui plait encore plus était de pouvoir encore se rapprocher de sa future victime. Elle mémorisa la carte pour pouvoir retrouver son compagnon de confrérie plus tard. Sur le chemin, elle lui expliqua cependant son plan global pour le rassurer quant à sa loyauté.

-Je suis le rythme de ce bouffon richard pour le moment, mais arrivera un jour où il devra payer ce qu’il nous a fait. De gré ou de force. Si c’est de sa vie et bien ainsi soit-il. L’esclavagisme, des humanoïdes ou des animaux n’est pas quelque chose que j’apprécie. Nous avons juste à être patient et trouver un moyen de le manipuler à notre avantage pour récupérer notre du et plus encore si nous sommes malins.

-La prochaine cible étant un lézard il y a des chances qu’il se trouve sur la cote pour se reposer. Je vais continuer sur la cote pendant encore quelques temps puis je traverserais pour retrouver la ville. On se retrouvera bien quelque part. Une auberge ou autre truc de ce gout-là. Si jamais c’est trop compliqué parce que la ville est trop grande on se retrouve au pied du pic nord-ouest décrit par l’autre truffe le soir. On fera le point à ce moment-là.

-Pour les Koalinths, sans rien de plus il est difficile de continuer à l’aveugle. Mais s’il y a un rassemblement de bardes dans le coin d’où on va ils auront surement d’autres histoires à nous raconter sur le sujet moyennant comme d’habitude un verre ou deux. Nous pourrons alors continuer sur cette histoire ou arrêter faute d’informations fiables.

Sur ce, elle prit ses jambes et continua de remonter la cote faisant un signe amical a Baelsul quand elle prit congé. Observant les alentours et essayant de trouver des traces de la créature qu’ils chassaient. Elle prenait bien son temps, passant dans l’eau de temps à autre pour explorer rapidement quelques saillies rocheuses qui se trouvaient sur son chemin. Elle éviterait tout combat, ne voulant pas se retrouver en difficulté seul au milieu de nulle part.

Une fois suffisamment loin selon ses estimations, elle bifurqua droit en direction de la bourgade dans laquelle elle devait retrouver Baelsul. Loin de se douter qu’elle trouverait bien d’autres personnes avec lui, sous estimant grandement son air avenant et sa gentillesse innée.

Après quelques temps d'une marche un peu délicate dans la nature profonde de la région, elle arriva enfin au village et entrepris de se mettre a la recherche de son compagnon.



Dans le monde, il y a deux types de personnes. Ceux qui nagent, et ceux qui coulent... Moi, je nage, et toi?
 
 
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