alutations aventuriers de tous horizons !
Après de longues hésitations je pousse enfin la porte de cette taverne.
Prénom : Jacques
Age : 38 ans
Ville : Metz
Jeux de rôle pratiqués : D&D 3.5
Connaissances de D&D : Assez pauvre, l'essentiel est lu ici est là pour répondre à un besoin sur le moment.
Connaissances des Royaumes Oubliés : idem
Je suis tombé sur ce site : (par un lien sur un site, en faisant une recherche, par un ami...) Il y a quelques années à travers la Tour de jeu, mais je n'ai jamais pris le courage de me lancer.
Fréquence de jeu souhaitée : Au gré de mon temps libre
Mes attentes par rapport au site : Jouer pour gagner des niveaux avant tout ? écrire et rien d'autre ? RP courts et intenses ? RP plus tranquilles mais sur le long terme ? Renouer avec le RP et D&D et RO
Quelques expériences par rapport au jeu par forum ? : Aucune, mais j'ai lu plusieurs sujet ici.
Ébauche de mon personnage : (présentation du concept)Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
L’histoire de notre magicien débute paisiblement dans l’écrin de verdure et de tranquillité qu’est le village de Sécombre au Nord de la Côte des Epées, niché à l’embouchure où le cours d’eau de la « Course de la Licorne » avec ses nombreuses cascades vient se jeter dans le fleuve Delimbiyr.
Maurel Lèvregel est l’unique enfant de Ruudrèn et Polma Lèvregel, une famille de pêcheur qui vit en périphérie de Sécombre dans une modeste maison en bord de fleuve. Il y grandit dans un cocon familial aimant avec un sens des valeurs du travail et de force de caractère contre les éléments naturels et évènements du destin.
Une des premières épreuves de son enfance fut la perte de Drue, leur chèvre qui mourut un soir d’hiver dévorée par une bête féroce, un loup ou un bébé ours égaré. Quoiqu’il en soit la scène macabre resta enracinée dans la mémoire traumatisante d’un jeune garçon attaché émotionnellement à cette chèvre de compagnie.
La seconde épreuve, encore plus brutale arriva pendant son adolescence. Avec la mort consécutive de son père puis de sa mère. Le premier fut emporté par les eaux une journée de grande crue pendant un terrible orage. La deuxième fut terrassé par la maladie deux années après, surement pas aidée par le chagrin qui ne l’avait pas quitté depuis lors.
Maurel fit preuve d’une force de caractère exemplaire qui aurait fait la fierté de ses parents disparus. Mais cela n’empêchait que le chagrin et la dureté de reprendre l’activité de pêcheur seul si jeune était une réalité bien difficile à affronter.
Plus il grandissait, plus il souhaitait prendre de la distance avec ce destin pré-écrit de pêcheur qu’il voulait éviter. Il comprenait que ses parents s’étaient entêtés dans ce dur labeur, mais le jeune homme qu’il devenait aspiré a plus de découverte, de richesse et d’aventure. Et il était bien aidé dans ses rêveries par l’abondance d’aventurier qui faisait escale à Sécombre. Alors, une fois la vingtaine d’année atteinte dans son village et après avoir exploré ce qui avait à explorer dans les alentours et après avoir gouté aux premières passions d’amour et chagrin qui vont avec, Maurel prit la décision de quitter Sécombre.
Il suivit une bande de caravane qui poussait vers Gué de la Dague, ou on lui disait que le commerce y était plus prospère et abondant. Et ou l’argent facile était plus commun. Parfait pour notre jeune aventurier qui se voyait déjà riche et brave.
Mais la réalité fut toute autre. Rien ne se passa à Gué de la Dague aussi facilement et comme il l’avait imaginé. Certes, avec la proximité du port marchand, le commerce y était florissant et les opportunités de ce faire de l’argent plus grande qu’à Sécombre. Mais il y avait aussi une population plus malveillante et plus roublarde que ce qu’il avait l’habitude de côtoyer. Il n’avait tout simplement pas les codes et tomba vite dans les filets de plus malsains que lui.
Notamment par la bande de contrebandier du Capitaine pirate, Corjan Crochetdefer. Ce nain à la barbe rousse qui exposait à la place de son moignon gauche un crochet bien aiguisé était à la tête d’une goélette : « La rage rouge » et commandait à un équipage d’une quinzaine d’homme tout aussi peu recommandable.
Tomber sur eux fut le début d’année de galère et d’esclavage. Sur un pari et un lancer de dé truqué, il perdit d’abord sa bourse, puis en essayant de se refaire il finit par perdre sa liberté, mettant le pied dans un engrenage de mauvaises décisions pour finir esclave à bord de « La rage rouge ». S’en suivit des années sans pouvoir poser le pied sur la terre ferme. Même à quai, il restait emprisonné dans la cale du bateau. En haute mer, il était assigné aux corvées de ménage, service et cuisine, épaulé par cinq autres malheureux pris au piège comme lui dans cette mésaventure. Ils étaient sept au début mais les tentatives de rébellions ont eu raison de leur peau.
Puis sur les côtes d’Eauprofonde, son salue arriva. Mettant à profit un moment d’inattention, il réussit à faire parvenir une missive à l’attention des garde-côtes, espérant que son alerte serait prise au sérieux. Ce n’était pas sa première tentative. Les trois dernière n’avait d’ailleurs rien donnée sur les côtes de la Porte de Baldur à l’autre extrémité de la Côte des Epées. Que Tymora soit louée, cette fois-là fut récompensé. La garde Aquafondienne, répondu à l’appel en organisant un contrôle formel de la goélette. S’entend le vent mal tourner, Corjan Crochetdefer et son équipage prirent les armes. Mais le combat était perdu d’avance et Corjan et son équipage furent arrêté par la garde Aquafondienne. Maurel assista à sa délivrance lorsqu’un guerrier-mage elfique fit sombrer d’un sort dévastateur le navire, sa prison. Cet évènement le marqua aussi profondément que la mort de sa chèvre Drue. Secourût par la milice sur place et ayant reçu les premiers soins par des adeptes de l’église de Waukeen. Il fut admis libre de circuler.
Mais Maurel était sans bien et dans un état physique lamentable. Mais pas sans but. L’action d’évocation dont il avait pu assister lorsque le bateau sombra fut une révélation de puissance pour lui. Cette force magique était impressionnante et fit résonner quelque chose de puissant en lui. Il était convaincu que son destin était d’être à Eauprofonde pour étudier l’art profane. Pour ce faire il eu l’intelligence de mettre à profit ses années d’esclavage en vendant ses services de serviteur auprès d’un vieux magicien qui enseignait dans une académie de la cité. Courbant l’échine les premières années, il finit par quémander une recommandation pour intégrer un enseignement profane. Mais le vieux d’Ariel Largefeu, n’était pas homme à laisser son serviteur quitter ses fonctions.
Mais sa ténacité fut récompensée. Après dix années de services, sur le lit de mort du vieux magiciens, Maurel eu la recommandation tant attendue d’intégrer l’académie. Sur ces dernières années Ariel l’avait jaugé et lui avait, sur son temps libre, enseigné quelques bases de l’art profane et de la toile, le préparant aux épreuves d’inscriptions. L’intelligence de Maurel était certaine et sa détermination sans faille.
Vieux parmi les jeunes prometteurs, il essuya les bancs de l’académie par son assiduité. Naturellement il s’orienta vers l’évocation et entra dans cette spécialisation, mais son attrait été essentiellement sur les sorts de « Force ». Cette puissance pure qu’y l’avait tellement marqué. Cela en devint une obsession pour l’érudit.
Cette période plus calme et studieuse de sa vie, ne durera qu’un temps. Juste avant son diplôme, Maurel, fut pris en embuscade et capturé. Entraîné en dehors de la cité, on l’emmena dans une clairière perdue dans les bois dans une cabane visiblement abandonné. Le sac qui lui obstruait la vision retirée de sa tête, il découvrit avec stupeur que son kidnappeur était autre que Corjan Crochetdefer. Le nain pirate avait eu le temps de murir sa vengeance dans les geôles. Il avait d’abord cru à une mauvaise coïncidence, puis à force de réflexion et de questionnement avec l’aide de son réseau depuis des années construits dans le milieu, il avait eu la confirmation qu’on l’avait dénoncé. Après enquête il en avait déduit que Maurel avait été à l’œuvre derrière son arrestation. Sortie de prison tout récemment, il n’avait eu dès lors plus qu’une idée en tête, faire payer le prix fort a son ancien esclave. Et celle-ci se matérialiserai par un poison de pétrification, souhaitant lui priver pour l’éternité Maurel de sa liberté.
Pas encore diplômé de l’académie, mais proche de l’être, Maurel avait déjà commencé à parfaire son art avec l’élaboration d’un grimoire qui contenait déjà quelques sorts. Malheureusement pour lui il n’avait pris le temps que d’étudié ce matin un seul sort. Qui s’avérait en l’occurrence ne pas être le plus adapté à sa mauvaise situation. Tant pis, il devait essayer quelque chose, il n’allait pas se faire transformer en statut de pierre sans se battre. Il lança l’invocation d’appel de familier espérant que le sortilège de, un, fonctionne et de, deux, soit assez surprenant pour que le nain et ses deux acolytes qui l’accompagnaient, soient suffisamment distraits pour lui permettre de s’échapper ou tenter quelque chose d’autre.
Son sourire de satisfaction devant la réussite du sort fut de courte durée lorsqu’apparu un volatile que Maurel reconnu comme un Macareux, cet oiseau marin aux pieds palmés et au bec étroit et très coloré. Rien de bien extraordinaire ni d’intimident. Posé sur sa tête l’oiseau fut déstabilisé lorsque Maurel voulu prendre ses jambes à son cou. Mais trop tard, l’œil de Basilic faisait rapidement effet et le poison lâché pétrifia dans une posture de fuite le jeune magicien avec son familier une patte sur la tête de ce dernier, les ailes déployées dans un mouvement figé pour ne pas tomber de son perchoir, Bec ouvert dans un cris sans son d’alerte.
Fin de la biographie de Maurel Lèvregel qui espère que son MJ mettra dans son sillage un groupe d’aventurier prêt à le dépétrifier à l’aide d’un sort de restauration supérieure par exemple.