Khelrod Martelroc, La présentation

onjour à toutes et à tous !

C'est avec beaucoup de plaisir que je rédige enfin ma présentation sur ce forum. Ca fait déjà deux ou trois jours que je suis inscrit, mais j'ai essayé de prendre le temps de lire tout ce qu'il fallait lire pour faire les choses comme il faut. D'où cette présentation un peu tardive.

Alors, commençons par le commencement...

Mon prénom : William

Mon âge : la trentaine passée

Mes jeux de rôle pratiqués : plus beaucoup ces derniers temps... Mais j'ai joué à AD&D2, D&D3.5, Warhammer, Vampire, In nomine Satanis et un peu Unknown Armies. Sauf que sur les cinq dernières années, je n'ai dû jouer que deux parties.

Mes connaissances de D&D : très lointaines. Ma dernière partie remonte à il y a 7 ans. Il faut considérer, grosso modo, que ça se limite aux jeux des séries Baldur's Gate et Neverwinter Nighs. Je me considère plus comme un débutant tellement il va me falloir revoir de nombreuses choses.

Mes connaissances des Royaumes Oubliés : à peu près identiques à D&D, ajoutez simplement une petite incursion dans Planescape Torment, mais bon je ne suis pas certain que ça m'aide réellement.

Je suis tombé sur ce site en fouillant sur Internet car j'avais très envie de rejouer avec une ambiance qui se rapprocherait le plus possible de la table.

Ma fréquentation envisagée sur la taverne : quotidienne je dirais, excepté les week-ends qui sont en principe très chargé.

Mes attentes par rapport au site : retrouver le plaisir de jouer à D&D.


Mon personnage :

Khelrod du clan Martelroc, un nain d'écu venant d'un clan des montagnes de l'épine dorsale du monde. Envoyé hors de son clan dans un village humain pour réparer une erreur qu'il a commise à cause de son caractère, il trouvera sa voie lors d'un évènement particulier dans le village en question plusieurs années après avoir quitté son clan.

En réalité, j'ai déjà rédigé tout le BG, la description mentale, ainsi que la description physique, mais j'ai peur que le BG soit un peu long (plusieurs pages de word) puisque je décris un peu l'évènement déclencheur... Mais si vous n'avez rien contre la lecture, je pourrais le poster. Je vous demanderais simplement d'être indulgent sur la qualité de l'écriture (pas forcément très élevée) ainsi que sur la qualité de la narration et des différents évènements déclencheurs, il s'agit là de mes vieilles faiblesses de rôliste qui ne pratique plus.

Histoire :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Khelrod est un Nain d’écu appartenant à un clan nommé Martelroc, vivant dans les Montagnes de l’Epine Dorsale du monde et dont la plus grande qualité réside dans le très bon travail de ses tailleurs de pierre et de ses maçons. Il est le fils de Gholrod « Brise Tout », un tailleur de pierre dont le travail est soigné, et le petit fils de Thomrod « Poigne d’Acier », un maçon respecté dans le clan. Très jeune il perdit sa mère dans un éboulement provoqué par des gobelins dans une nouvelle galerie. Il n’a aucun souvenir d’elle. N’étant pas forcément curieux, il n’a jamais vraiment cherché à en apprendre plus, estimant que s’il y avait des choses à dire, son père l’aurait certainement fait.

Dès son plus jeune âge il a montré d’étonnantes aptitudes : en effet, il semblait très doué dans tout ce qu’il entreprenait. Malheureusement, à mesure que grandissait l’admiration de son clan, grandissait également l’opinion qu’il avait de lui-même et avec celle-ci une énorme propension à se reposer sur ses acquis, ainsi que la nonchalance qui vient parfois dans ce genre de cas.

Il devint malgré tout, à l’âge de 40 ans, tout juste adulte, l’un des meilleurs forgerons d'armes du clan. Enorgueilli par ce statut, il arrêta de se perfectionner et finit par devenir un peu lambin, stagner puis régresser. Il ne lui fallut qu’une dizaine d’année pour passer du statut de « l’un des meilleurs forgerons d'armes du clan » à celui de « forgeron ». Son orgueil, sa haute estime de lui-même et sa nonchalance ne lui permirent pas de voir au cours de ces 10 années que la qualité de son travail avait diminué et, progressivement pendant cette période, il en vint à jalouser les autres forgerons dont le travail était toujours autant apprécié, alors que le sien l’était moins qu’auparavant. Il devint alors irascible et taciturne.

C’est à l’âge de 52 ans que le clan lui imposa d’aller voir ailleurs. En effet, les anciens, agacés par le comportement et l’attitude de Khelrod, choisirent le premier prétexte pour pousser ce dernier vers l’extérieur : la perte d’un joyau ornant un coffre en or lors d’un accrochage avec des éclaireurs orcs dans les montagnes. Joyaux perdu à cause de l’égoïsme et du caractère prétentieux de Khelrod. Ce coffre était un cadeau pour un autre clan, que l’escouade dont faisait partie Khelrod était sensée livrer. Aussi la réaction des anciens fut elle logique. Peu sévère au final, eu égard le respect qu’ils avaient pour Thomrod « Poigne d’Acier », aux côtés duquel nombre d’entre eux avaient, dans leur jeunesse, livré plus d’un combat dans les montagnes. Ils expliquèrent que ce joyau avait été offert par un petit village humain nommé Pied-des-Monts et situé au pied des montagnes des épées. Ils y envoyèrent l’orgueilleux en expliquant qu’il était responsable de la perte du joyau et qu’il lui appartenait donc d’en retrouver un identique. Ils lui donnèrent également la consigne de gagner la confiance des habitants qui finiraient certainement par lui offrir ce joyau en cadeau. Ils lui intimèrent l’ordre de ne jamais parler de ce joyau avec les habitants du village.

Honteux, mais à priori pas déshonoré, Khelrod se rendit à Pied-des-Monts. Les habitants ne comprenaient pas bien ce qu’un nain venait faire chez eux, mais rapidement ils comprirent l’utilité qu’il pourrait avoir, la réputation des artisans nains n’étant plus à faire… Il devint rapidement artisan forgeron à la forge du village. Malgré son caractère irascible, taciturne et orgueilleux, les humains en vinrent à l’apprécier, eu égard à la qualité de son travail.

Cette existence dura une bonne dizaine d’années, jusqu’à ce que Khelrod fasse de nouveau des siennes. N’ayant toujours pas vu ni entendu parler du joyau il s’impatientait, estimant que le temps était venu pour lui d’être récompensé et de retourner parmi les siens. Il essaya à plusieurs reprises, de questionner les habitants d’autres villages pendant plusieurs semaines, mais personne n’avait entendu parler d’un quelconque joyau. Ces échecs à répétition avaient eu pour effet de le renfermer encore un peu plus. Et pourtant, autour de lui la rumeur allait grandissant qu’un village des environs cachait un somptueux trésor si bien qu’un jour un groupe de pillards vint poser un ultimatum à Pied-des-Monts : le village devrait leur livrer l’intégralité de son trésor, et surtout le gros joyau, sans quoi les habitants seraient tous massacrés. Ne pouvant combattre les pillards, les villageois décidèrent d’obtempérer. C’est au milieu de la panique d’une attaque imminente que Khelrod comprit d’où venaient ces rumeurs et ce qu’était cette attaque en réalité. C’est lui qui avait provoqué ces évènements, lorsqu’il avait cherché à en apprendre plus sur le joyau. Il allait être responsable du massacre de ce village qui l’avait accueilli et qui, il s’en rendait compte à présent, comptait pour lui d’une façon qu’il ne parvenait pas à s’expliquer. Car oui, il en était persuadé, les pillards ne seraient pas satisfaits par le butin et tueraient tout le monde. A cause de son orgueil, de sa fierté et de son égoïsme…

Alors que les pillards approchaient des abords du village pour venir prendre leur dû, le nain décida d’aller à leur rencontre, équipé des deux seuls objets qui n’avaient pas été pris pour payer les pillards : son vieux marteau de forgeron et une cervelière pas encore achevée. Il espérait pouvoir leur parler et était bien décidé à réparer ses torts d’une manière ou d’une autre. Le chef des pillards ne prit même pas le temps de l’écouter, riant de la présence et de l’accoutrement du nain. Lorsqu’il leva son arme pour l’abattre sur Khelrod, ce dernier ne put qu’esquisser un geste de la main gauche pour se protéger le visage. Il s’effondra.

C’est plusieurs jours plus tard qu’il revint à lui, une cicatrice verticale sur la joue droite et les doigts de la main gauche raccourcis de moitié. L’homme qui l’avait soigné et avait veillé sur lui expliqua que certains villageois avaient assisté à son intervention et que sa « mort » les avait galvanisés. Ils avaient alors en toute hâte pris les armes et décidé de défendre leur village et venger la mort de leur forgeron. L’homme était un paladin de Torm, couvert de cicatrices, qui passait dans la région avec son écuyer et qui avait eu vent de l’imminence d’une attaque sur Pied-des-Monts. Il avait décidé de venir défendre le village, en ayant recruté quelques hommes courageux et vigoureux dans un village avoisinant. Ils étaient arrivés pendant les combats et avaient permis aux villageois de prendre l’avantage.

La convalescence de Khelrod dura deux semaines pendant lesquelles lui et le paladin échangèrent au sujet de la culpabilité du nain, au sujet du fait que la survie de ce dernier ne tenait qu’à un miracle étant donné que douze années sans combattre avaient failli lui être fatales tant ses réflexes étaient émoussés, ils échangèrent également sur la punition de Khelrod qui selon le paladin était une chance offerte par son clan de comprendre la valeur du travail et de la loyauté, ils échangèrent également sur la mort de l’écuyer de Godefroy. Tant de sujets qui conduisirent l’humain à confier au nain qu’il pensait que ces événements n’avaient pas eu lieu par hasard. Il était persuadé que Khelrod avait entendu l’appel et qu’en se dressant contre les pillards il avait accepté sa destinée : celle d’un paladin qui se dresse entre les faibles et le mal. Il demanda alors au nain de le suivre dans sa croisade contre le mal. Loin d’être convaincu, le nain d’écu refusa, arguant que pour regagner l’estime de son clan il lui fallait accomplir la tâche qui lui avait été attribuée. Mais, fin diplomate, Godefroy avait gardé des arguments contre cette réponse, connaissant l’honneur des nains… Il répondit à Khelrod qu’il n’y avait jamais eu de joyau, qu’il s’agissait simplement d’une épreuve et qu’il pourrait encore passer cent ans ici sans que rien ne change. Ou alors, il pourrait faire en sorte que le nom de Martelroc soit associé à la cause la plus noble qui soit : l’éradication du mal, et qu’il y avait fort à parier qu’il retrouverait ainsi bien plus d’estime et de respect. Avec ces arguments, il sut convaincre Khelrod qui acheva la cervelière, sans réparer l’impact de la lame du pillard, comme pour se souvenir de cet instant précis toute sa vie. Ils quittèrent alors le village en apprenant que les villageois avaient surnommé le nain, à la manière de ceux de sa race, Khelrod « Crâne d’Acier ».

Le paladin et le nain passèrent alors une trentaine d’années à chasser le mal en Faêrun, Khelrod refusant de n’être plus que l’écuyer de Godefroy, estimant qu’il avait une dette envers lui et que c’était ainsi qu’il la paierait. L’humain lui enseigna nombre de ses connaissances en matière de théologie, de religion, de diplomatie, de psychologie et tant d’autres sujets et compétences prisés par les paladins. Il aida même le nain à se sociabiliser et à s’assagir, par la méditation et la concentration. Godefroy mourut à l’âge avancé de 65 ans, l’arme à la main en défendant avec succès un village attaqué par des pillards. Après que les derniers rites funéraires lui furent accordés, le nain pleura la mort de son mentor et ami et reprit le flambeau en acceptant sa destinée. Khelrod « Crâne d’Acier », fils de Gholrod « Brise Tout », petit fils de Thomrod « Poigne d’Acier » du clan Martelroc suivrait désormais la voie du Paladin.

Description physique :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Mesurant 1m37 et pesant 80kg, Khelrod n’est pas le nain le plus impressionnant de Faêrun, mais ses épaules solides et ses bras musculeux montrent toutefois un nain habitué aux travaux et aux combats. Ce sentiment est très nettement renforcé par la cicatrice verticale sur sa joue droite, juste en dessous de l’œil, ainsi que par la profondeur et la dureté de son regard. Dureté légèrement atténuée par la couleur émeraude de ses yeux. Sa peau blanche est relevée par le roux intense de ses cheveux et de sa barbe, tous deux peignés et tressés selon les traditions et codes de son clan. Ses traits sont plutôt grossiers ce qui ne l’empêche pas de dégager quelque chose de rassurant, comme s’il inspirait la confiance au premier regard. Elément notable, également au premier regard, les doigts de sa main gauche sont tous amputés d’une à deux phalange. Cette blessure semble dater puisqu’il paraît s’en être très bien accommodé. Les rares fois où ses manches sont relevées, l’observateur attentif pourrait voir de nombreuses cicatrices et autres bleus sur ses avant-bras, ne laissant planer aucun doute quant au fait que son corps doit en être couvert.

Au quotidien, il est vêtu de façon simple : chausses et chemise recouverte par un bliaud uni de couleur verte ; une paire de bottes et une ceinture en cuir. A sa ceinture pendent toujours une hache de guerre naine ainsi qu'une cervelière en acier, portant la trace d’un coup d’épée dont on devine aisément qu’elle correspond à la cicatrice sur la joue droite du nain. Il porte également une amulette sur laquelle sont gravées deux haches d'arme croisées.

Description mentale :

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A l’origine orgueilleux, irascible et taciturne, il a beaucoup changé et s’est considérablement assagi et sociabilisé au contact de son mentor paladin. De ces traits de caractère il n’a gardé que la taciturnité, toutefois bien amoindrie, qui caractérise bon nombre de nains. S’il préfère effectivement être seul, il ne dédaigne pas pour autant les êtres qui sont de bonne compagnie. Il a également appris que souvent les bonnes paroles prononcées au bon moment peuvent résoudre bien des crises naissantes et il se laisse donc parfois aller à de longs discours pour obtenir des informations importantes ou désamorcer des situations tendues qui, sans cela, auraient pu voir l’épée sortir du fourreau pour des raisons n’en valant pas la peine. Il est également très têtu. Une fois lancé sur une idée, il est très compliqué de le détourner de celle-ci, même lorsque l’idée n’est pas la plus judicieuse. Par ailleurs, les années passées aux côtés d’un paladin l’ont rendu dévot et même extrémiste en ce qui concerne le Mal en général. En dépit de cela, il parvient habituellement, à inspirer une grande confiance aux êtres qu’il côtoie, certainement grâce à ce tempérament calme qu’a su lui forger son mentor. S’il est long à accorder sa confiance, une fois celle-ci acquise, l’heureux élu peut compter Khelrod parmi ses meilleurs amis et surtout compter sur lui comme sur un bouclier indéfectible. En contrepartie il a la rancune tenace. S’il rechigne à se battre sans raison, ou pour de mauvaises raisons, il est prompt à dégainer tout ce qui lui passe par la main si c’est pour combattre le mal, quelle que soit la forme que celui-ci ait pu prendre. En tant que serviteur du Père de la Bataille, il se montre fin stratège et tacticien en combat, ce qui ne l'empêche pas, une fois le combat engagé, de faire preuve d'une grande férocité. Au final, il n’aspire qu’à deux choses, la première lui permettant d’atteindre la seconde : éradiquer le mal et regagner l’estime de son clan.

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 Fiche_de_Khelrod.pdf

onne rencontre et bienvenue en ces lieux maître nain.

Je pense que tu peux poster ton BG, ainsi que les descriptions physiques et mentales ici. ça aidera les gens à t'aiguiller pour remplir ta fiche.

Si le texte est trop long, mais après tout nous sommes ici pour écrire et lire, tu peux toujours l’intégrer dans un parchemin pour rendre la page moins chargée. Sinon il y a toujours moyen de réduire un texte. Quitte à négliger le descriptif pour se focaliser sur les éléments importants de l'historique.

onjour et bienvenue chez nous.
Comme le dis Ashura, tu peux toujours poster ton BG dans un parchemin (avec la balise de même nom), sinon tu peux toujours commencer ta fiche par remplir ces parties-là (les descriptions et le BG), et ceux qui seront curieux pourront aller les voir.
N'hésite pas à nous poser des questions si tu en as, on est là pour y répondre.

ienvenue dans la Taverne Khelrod !

ienvenue parmi nous!

N'hésite pas à poster ton BG ici, on le lira avec attention.

Et pas d'inquiétude concernant les connaissance sur l'univers, les miennes se limitaient aussi, pour l'essentiel, aux jeux que tu cites quand j'ai commencé à jouer ici.

erci pour votre accueil.

J'ai suivi certains conseils et ai tenté de raccourcir un peu... Même comme ça ça reste un peu long. Et un peu cucul aussi, mais bon, ça c'est tout moi !

Bien entendu, n'hésitez pas à me faire remarquer s'il y a des incohérences aux d'autres choses qui vous choquent, quelles qu'elles soient.

Bonne lecture, si je puis me permettre.

Histoire :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Khelrod est un Nain d’écu appartenant à un clan nommé Martelroc, vivant dans les Montagnes de l’Epine Dorsale du monde et dont la plus grande qualité réside dans le très bon travail de ses tailleurs de pierre et de ses maçons. Il est le fils de Gholrod « Brise Tout », un tailleur de pierre dont le travail est soigné, et le petit fils de Thomrod « Poigne d’Acier », un maçon respecté dans le clan. Très jeune il perdit sa mère dans un éboulement provoqué par des gobelins dans une nouvelle galerie. Il n’a aucun souvenir d’elle. N’étant pas forcément curieux, il n’a jamais vraiment cherché à en apprendre plus, estimant que s’il y avait des choses à dire, son père l’aurait certainement fait.

Dès son plus jeune âge il a montré d’étonnantes aptitudes : en effet, il semblait très doué dans tout ce qu’il entreprenait. Malheureusement, à mesure que grandissait l’admiration de son clan, grandissait également l’opinion qu’il avait de lui-même et avec celle-ci une énorme propension à se reposer sur ses acquis, ainsi que la nonchalance qui vient parfois dans ce genre de cas.

Il devint malgré tout, à l’âge de 40 ans, tout juste adulte, l’un des meilleurs forgerons du clan. Enorgueilli par ce statut, il arrêta de se perfectionner et finit par devenir un peu lambin, stagner puis régresser. Il ne lui fallut qu’une dizaine d’année pour passer du statut de « l’un des meilleurs forgerons du clan » à celui de « forgeron ». Son orgueil, sa haute estime de lui-même et sa nonchalance ne lui permirent pas de voir au cours de ces 10 années que la qualité de son travail avait diminué et, progressivement pendant cette période, il en vint à jalouser les autres forgerons dont le travail était toujours autant apprécié, alors que le sien l’était moins qu’auparavant. Il devint alors irascible et taciturne.

C’est à l’âge de 52 ans que le clan lui imposa d’aller voir ailleurs. En effet, les anciens, agacés par le comportement et l’attitude de Khelrod, choisirent le premier prétexte pour pousser ce dernier vers l’extérieur : la perte d’un joyau ornant un coffre en or lors d’un accrochage avec des éclaireurs orcs dans les montagnes. Joyaux perdu à cause de l’égoïsme et du caractère prétentieux de Khelrod. Ce coffre était un cadeau pour un autre clan, que l’escouade dont faisait partie Khelrod était sensée livrer. Aussi la réaction des anciens fut elle logique. Peu sévère au final, eu égard le respect qu’ils avaient pour Thomrod « Poigne d’Acier », aux côtés duquel nombre d’entre eux avaient, dans leur jeunesse, livré plus d’un combat dans les montagnes. Ils expliquèrent que ce joyau avait été offert par un petit village humain nommé Pied-des-Monts et situé au pied des montagnes des épées. Ils y envoyèrent l’orgueilleux en expliquant qu’il était responsable de la perte du joyau et qu’il lui appartenait donc d’en retrouver un identique. Ils lui donnèrent également la consigne de gagner la confiance des habitants qui finiraient certainement par lui offrir ce joyau en cadeau. Ils lui intimèrent l’ordre de ne jamais parler de ce joyau avec les habitants du village.

Honteux, mais à priori pas déshonoré, Khelrod se rendit à Pied-des-Monts. Les habitants ne comprenaient pas bien ce qu’un nain venait faire chez eux, mais rapidement ils comprirent l’utilité qu’il pourrait avoir, la réputation des artisans nains n’étant plus à faire… Il devint rapidement artisan forgeron à la forge du village. Malgré son caractère irascible, taciturne et orgueilleux, les humains en vinrent à l’apprécier, eu égard à la qualité de son travail.

Cette existence dura une bonne dizaine d’années, jusqu’à ce que Khelrod fasse de nouveau des siennes. N’ayant toujours pas vu ni entendu parler du joyau il s’impatientait, estimant que le temps était venu pour lui d’être récompensé et de retourner parmi les siens. Il essaya à plusieurs reprises, de questionner les habitants d’autres villages pendant plusieurs semaines, mais personne n’avait entendu parler d’un quelconque joyau. Ces échecs à répétition avaient eu pour effet de le renfermer encore un peu plus. Et pourtant, autour de lui la rumeur allait grandissant qu’un village des environs cachait un somptueux trésor si bien qu’un jour un groupe de pillards vint poser un ultimatum à Pied-des-Monts : le village devrait leur livrer l’intégralité de son trésor, et surtout le gros joyau, sans quoi les habitants seraient tous massacrés. Ne pouvant combattre les pillards, les villageois décidèrent d’obtempérer. C’est au milieu de la panique d’une attaque imminente que Khelrod comprit d’où venaient ces rumeurs et ce qu’était cette attaque en réalité. C’est lui qui avait provoqué ces évènements, lorsqu’il avait cherché à en apprendre plus sur le joyau. Il allait être responsable du massacre de ce village qui l’avait accueilli et qui, il s’en rendait compte à présent, comptait pour lui d’une façon qu’il ne parvenait pas à s’expliquer. Car oui, il en était persuadé, les pillards ne seraient pas satisfaits par le butin et tueraient tout le monde. A cause de son orgueil, de sa fierté et de son égoïsme…

Alors que les pillards approchaient des abords du village pour venir prendre leur dû, le nain décida d’aller à leur rencontre, équipé des deux seuls objets qui n’avaient pas été pris pour payer les pillards : son vieux marteau de forgeron et une cervelière pas encore achevée. Il espérait pouvoir leur parler et était bien décidé à réparer ses torts d’une manière ou d’une autre. Le chef des pillards ne prit même pas le temps de l’écouter, riant de la présence et de l’accoutrement du nain. Lorsqu’il leva son arme pour l’abattre sur Khelrod, ce dernier ne put qu’esquisser un geste de la main gauche pour se protéger le visage. Il s’effondra.

C’est plusieurs jours plus tard qu’il revint à lui, une cicatrice verticale sur la joue droite et les doigts de la main gauche raccourcis de moitié. L’homme qui l’avait soigné et avait veillé sur lui expliqua que certains villageois avaient assisté à son intervention et que sa « mort » les avait galvanisés. Ils avaient alors en toute hâte pris les armes et décidé de défendre leur village et venger la mort de leur forgeron. L’homme était un paladin de Torm, couvert de cicatrices, qui passait dans la région avec son écuyer et qui avait eu vent de l’imminence d’une attaque sur Pied-des-Monts. Il avait décidé de venir défendre le village, en ayant recruté quelques hommes courageux et vigoureux dans un village avoisinant. Ils étaient arrivés pendant les combats et avaient permis aux villageois de prendre l’avantage.

La convalescence de Khelrod dura deux semaines pendant lesquelles lui et le paladin échangèrent au sujet de la culpabilité du nain, au sujet du fait que la survie de ce dernier ne tenait qu’à un miracle étant donné que douze années sans combattre avaient failli lui être fatales tant ses réflexes étaient émoussés, ils échangèrent également sur la punition de Khelrod qui selon le paladin était une chance offerte par son clan de comprendre la valeur du travail et de la loyauté, il échangèrent également sur la mort de l’écuyer de Godefroy. Tant de sujets qui conduisirent l’humain à confier au nain qu’il pensait que ces évènements n’avaient pas eu lieu par hasard. Il était persuadé que Khelrod avait entendu l’appel et qu’en se dressant contre les pillards il avait accepté sa destinée : celle d’un paladin qui se dresse entre les faibles et le mal. Il demanda alors au nain de le suivre dans sa croisade contre le mal. Loin d’être convaincu, le nain d’écu refusa, arguant que pour regagner l’estime de son clan il lui fallait accomplir la tâche qui lui avait été attribuée. Mais, fin diplomate, Godefroy avait gardé des arguments contre cette réponse, connaissant l’honneur des nains… Il répondit à Khelrod qu’il n’y avait jamais eu de joyau, qu’il s’agissait simplement d’une épreuve et qu’il pourrait encore passer cent ans ici sans que rien ne change. Ou alors, il pourrait faire en sorte que le nom de Martelroc soit associé à la cause la plus noble qui soit : l’éradication du mal, et qu’il y avait fort à parier qu’il retrouverait ainsi bien plus d’estime et de respect. Avec ces arguments, il sut convaincre Khelrod qui acheva la cervelière, sans réparer l’impact de la lame du pillard, comme pour se souvenir de cet instant précis toute sa vie. Ils quittèrent alors le village en apprenant que les villageois avaient surnommé le nain, à la manière de ceux de sa race, Khelrod « Crâne d’Acier ».

Le paladin et le nain passèrent alors une trentaine d’années à chasser le mal en Faêrun, Khelrod refusant de n’être plus que l’écuyer de Godefroy, estimant qu’il avait une dette envers lui et que c’était ainsi qu’il la paierait. L’humain lui enseigna nombre de ses connaissances en matière de théologie, de religion, de diplomatie, de psychologie et tant d’autres sujets et compétences prisés par les paladins. Il aida même le nain à se sociabiliser et à s’assagir, par la méditation et la concentration. Godefroy mourut à l’âge avancé de 65 ans, l’arme à la main en défendant avec succès un village attaqué par des pillards. Après que les derniers rites funéraires lui furent accordés, le nain pleura la mort de son mentor et ami et reprit le flambeau en acceptant sa destinée. Khelrod « Crâne d’Acier », fils de Gholrod « Brise Tout », petit fils de Thomrod « Poigne d’Acier » du clan Martelroc suivrait désormais la voie du Paladin.

Description physique :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Mesurant 1m37 et pesant 85kg, Khelrod n’est pas le nain le plus impressionnant de Faêrun, mais ses épaules solides et ses bras musculeux montrent toutefois un nain habitué aux travaux et aux combats. Ce sentiment est très nettement renforcé par la cicatrice verticale sur sa joue droite, juste en dessous de l’œil, ainsi que par la profondeur et la dureté de son regard. Dureté légèrement atténuée par la couleur émeraude de ses yeux. Sa peau blanche est relevée par le roux intense de ses cheveux et de sa barbe, tous deux peignés et attachés (et non tressés) selon les traditions de son clan, laissant ainsi une grande liberté à la masse rousse. Ses traits sont plutôt grossiers ce qui ne l’empêche pas de dégager quelque chose de rassurant, comme s’il inspirait la confiance au premier regard. Elément notable, également au premier regard, les doigts de sa main gauche sont tous amputés d’une à deux phalange. Cette blessure semble dater puisqu’il paraît s’en être très bien accommodé. Les rares fois où ses manches sont relevées, l’observateur attentif pourrait voir de nombreuses cicatrices et autres bleus sur ses avant-bras, ne laissant planer aucun doute quant au fait que son corps doit en être couvert.

Au quotidien, il est vêtu de façon simple : braies et tunique courte en laine recouverts par un tabard uni de couleur verte ; une paire de bottes et une ceinture en cuir. A sa ceinture pend toujours une cervelière en acier, portant la trace d’un coup d’épée dont on devine aisément qu’elle correspond à la cicatrice sur la joue droite du nain. Lorsqu’il voyage, il porte également à la ceinture une hache de guerre naine et revêt une cote de maille, afin de ne pas être trop encombré, mais d’être un minimum protégé, si besoin il devait y avoir. De plus, en voyage, un écu en acier n’est jamais bien loin de lui. Il réserve cuirasse ou harnois pour les situations dans lesquelles il sait qu’il va devoir livrer un combat décisif.

Description mentale :

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A l’origine orgueilleux, irascible et taciturne, il a beaucoup changé et s’est considérablement assagi au contact de son mentor paladin. De ces traits de caractère il n’a gardé que la taciturnité, toutefois amoindrie, qui caractérise bon nombre de nains. S’il est effectivement plutôt renfermé et peu loquace, il a toutefois appris que souvent les bonnes paroles prononcées au bon moment peuvent résoudre bien des crises naissantes et il se laisse donc parfois aller à de longs discours pour désamorcer des situations tendues qui, sans cela, auraient pu voir l’épée sortir du fourreau pour des raisons n’en valant pas la peine. Il est également très têtu. Une fois lancé sur une idée, il est très compliqué de le détourner de celle-ci, même lorsque l’idée n’est pas la plus judicieuse. Par ailleurs, les années passées aux côtés d’un paladin l’ont rendu dévot et parfois même extrémiste en ce qui concerne le Mal en général. En dépit de cela, il parvient habituellement, à inspirer une grande confiance aux êtres qu’il côtoie, certainement grâce à ce tempérament calme qu’a su lui forger son mentor. S’il est long à accorder sa confiance, une fois celle-ci acquise, l’heureux élu peut compter Khelrod parmi ses meilleurs amis et surtout compter sur lui comme sur un bouclier indéfectible. En contrepartie il a la rancune tenace. S’il rechigne à se battre sans raison, ou pour de mauvaises raisons, il est prompt à dégainer tout ce qui lui passe sur la main si c’est pour combattre le mal, quelle que soit la forme que celui-ci ait pu prendre. Au final, il n’aspire qu’à deux choses, la première lui permettant d’atteindre la seconde : éradiquer le mal et regagner l’estime de son clan.

'est le problème de jouer des personnages de niv1 qui ont déjà un siècle derrière eux, ça peut faire du contenu
Je trouve pas ça si mal.
N’hésites pas à éditer ton premier message pour y intégrer ces informations. Cela sera plus évident pour les autres joueurs de s'y référer.

dire vrai, c'est même un problème techniquement. Y'a aucune raison que les elfes, gnomes, halfelins et autres nains soient aussi (peu) entrainés que les hommes ou les demis-orques dont l'espérance de vie est autrement plus réduite seule explication : les races qui vivent longtemps ont un développement physique et intellectuel extrêmement lent. Vous voyez ce que je veux dire.

ertes. Partant dans cette voie, je dirais que pour autant leur sagesse et leur intellect n'en finissent qu'infiniment plus développés... L'existence est une course de fond, que seules les races vivant plus longtemps peuvent remporter. Les éphémères étant de passage, ils ne peuvent pas le comprendre.

Ashura, j'ai suivi ton conseil et ai édité mon premier post. C'est vrai que ce sera beaucoup plus lisible ainsi.

Dois-je attendre une autorisation quelconque pour poster dans la Grande Salle de la taverne, ou est-ce-que le fait que j'y ai accès est une autorisation en soi ?

Tu peux y poster en essayant de bien respecter les conventions d'écriture ! Ton avatar est aux normes et tu as un premier concept de personnage, c'est la condition pour y accéder. Tu peux toutefois continuer de peaufiner ton personnage en parallèle selon tes premiers ressentis et les retours que tu pourras avoir ici ou en RP.

Si tu veux aborder le côté technique dès maintenant, c'est aussi possible mais c'est habituellement une fois que tu auras trouvé une quête que tu t'y pencheras en détails.