Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Chapitre I, Les questions de l'aube
  écrit le : Jeudi 12 Janvier 2017 à 20h18 par Phineas
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Les Marches d'Argent, Lunargent
Seizième jour de la Marée Estival, année 1372
Mi-course du zénith
Temps doux, soleil éclatant


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Les officiers les avaient laissés se concerter seuls pendant qu'eux retournaient à leurs occupations. Deux jeunes garçons qui ne devaient pas avoir dépasser les quatorze ans attendait à l’extérieur, passant un d'un pied sur l'autre, un peu tendu. Lorsque Sirine sortie, l'un des deux, roux, bardé de tâches de rousseurs il se présenta comme Rilan, aide de la caserne, et lui demanda où elle désirait aller. Ayant entendu sa réponse, Rilan pris les devants, ouvrant la route. Il prenait son rôle très à cœur, écartant d'éventuels obstacles sur le chemin. Un peu trop même, puis qu'il finit par se faire rappeler à l'ordre par un sous-officier alors qu'ils passaient dans le hall et que l'aide venait de demander à un marchand en pleine livraison de se dépêcher.

Avec un Rilan un peu piteux, ils finirent tout de même par arriver jusqu'à l'infirmerie. La salle se situait dans l'aile nord du bâtiment, elle disposait, comme le bureau d'une large fenêtre qui diffusait à l'intérieur les rayons d'un soleil désormais clair et puissant, réchauffant la pièce. Sur les deux cotés de la pièce, des lits confortables s'alignaient. Tous étaient pour l'instant vides à une exception. Le lit de droite, sous la fenêtre accueillait la jeune fille.

Rilan se mit à coté de la porte et attendit là, attendant de pouvoir accompagner la Goualeuse à sa prochaine destination.

Un jeune homme, qui lui avait bien dépassé la majorité depuis quelques années tout de même, était penché sur la jeune fille. Trois piles de livres étaient entassés autour de lui et il était plongé dans un épais livre dont la couverture était faite de cuir d'un jaune qui avait depuis longtemps pâli. Il murmurait pour lui même, et quelques paroles arrivèrent aux oreilles de "Sirine".


- ... c'est pas possible, comment... non... rah !

Puis il leva le nez et se dressa sur ses pieds, laissant tomber le livre par terre. Il épousseta ses vêtements que les anciens manuscrits avaient couverts de poussières et la regarda. Il rougit légèrement.

- Oh ! Bonjour Madame, je suis Fabian, l'assistant guérisseur. Mon maître est absent, mais peut-être puis je vous aider ?, il jeta un regard à Rilan qui lui fit un signe de la tête.


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Une fois que les trois futurs compagnons se furent enfin mit d'accord, ils purent sortir de la salle eux aussi, après que Sirine ai pris sa décision d'elle-même. Dehors attendait un jeune garçon, les cheveux noirs, le nez cassé. Il se présenta comme Ari, l'un des pages de la caserne. Une fois que les trois lui eurent demandé, il les guida vers les cachots, non sans jeter un regard effrayé au drow. Le garçon était extrêmement respectueux de ses supérieurs, et s'arrêtait un instant pour saluer à chaque fois qu'il croisait un officier.

Après avoir traversé le hall, ils descendirent un court escalier et arrivèrent dans les sous-sols du bâtiment. Des caisses, des tonneaux et du bric-à-brac étaient entassés dans un ordre relatif à l'intérieur d'une grande salle que l'on pouvait apercevoir par une double porte sur leur droite. Mais ils continuèrent et prirent la première porte à gauche.

Les cachots étaient construits tout en long. Ils comptaient six cellules qui ne devaient guère excéder les quatre mètres carrés, tapissés de paille et comportant une couche. Ce n'était pas confortable, mais le tout semblait propre et chaque cellule comportait même un pot de commodités vide. La prison était assez claire, puisque chaque geôle comportait une petite fenêtre barrée en hauteur qui donnait à l'extérieur, au niveau du sol.

Lorsqu'ils entrèrent, ils purent voir un bureau sur la gauche, pour l'instant vide. Mais ce qui attira immédiatement leur attention fut la troisième cellule. Un homme était dedans et parlait violemment à son occupant. C'était l'orque qu'ils avaient vu plus tôt. Il était assis au sol, en tailleur, les mains croisées sur ses jambes, toujours silencieux.


- Tu vas parler espèce de fils de garce ! Je sais que tu l'as fait ! Ton engeance ne sait faire que ça, tuer, tuer, tuer ! Je ne sais même pas pourquoi les gardes de la porte ne t'ont pas tué à vue... Tu es surement rentré comme un rat ! PARLE !

L'orque se contentait de fixer l'homme avec sérénité. Maintenant qu'ils avaient le temps de l'observer, ils purent voir ses yeux étranges, sans pupilles, d'un vert émeraude. De vieilles peintures de guerre coloraient la peau de son visage ridé et sa longue barbe blanche lui donnait un air étrangement sage.

L'homme leva soudain la trique qu'il tenait dans sa main et balança son bras vers l'orque. Si il avait atteint le visage de n'importe quel humain, l'arme aurait sans doute brisé sa pommette et laissé une indélébile cicatrice sur son visage. Mais avec une étonnante vitesse pour un être de son gabarit, il leva le bras. La trique atteint son avant bras avec puissance, et un sinistre craquement se fit entendre. On crut un instant que le membre était brisé mais c'était en fait l'arme qui venait de se fracasser sur l'os, ne restant plus intègre que par quelques fibres de bois. Sans un mot l'orque baissa le bras, pendant que l'homme criait plus fort en l'insultant de tout les noms. La fureur semblait tant le prendre qu'il n'avait toujours pas remarqué les quatre nouveaux arrivants.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Jeudi 12 Janvier 2017 à 22h26 par La Goualeuse
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Lorsque le drow avait bondi sur la porte pour lui barrer le passage, La Goualeuse avait poussé un petit cri de surprise, se recroquevillant et levant ses bras en une parade dérisoire. Quelle frayeur ! Son cœur avait fait un terrible bond. C'était au moment où elle se croyait enfin tirée d'affaire qu'il avait évidemment frappé. Se remettant peu à peu de son émotion, elle avait reculé lentement afin de rétablir une distance entre eux : la bienséance, autant que la prudence, l'exigeait.
A la fin de son discours, elle se saisit délicatement de la petite fiole, puis leva ses grands yeux bleus sur le visage tatoué de l'elfe noir : une colère froide, triste, douloureuse y languissait. Silencieuse, elle le dévisagea pendant plusieurs secondes, redoublant de force d'âme pour ne pas détourner le regard.


- Cela va soi... lâcha-t-elle, cinglante, avant de quitter la pièce.

***


La jeune fille retrouva les murs de l'infirmerie avec un pincement au cœur. Quelques jours plus tôt, c'était elle qu'on soignait...

- Merci, Rilan, chuchota-t-elle à son zélé serviteur, le gratifiant d'un sourire enjôleur.

Elle traversa la pièce en direction du lit dans lequel se reposait la fillette, apparemment endormie. Les murmures du jeune homme à son chevet et la muraille de livres dont il s'était entouré n'auguraient rien de bon...


- Bonjour Fabian, répondit-elle d'une voix douce, un attendrissement amusé se peignant sur son visage. Je suis Sirine, je viens prendre des nouvelles de votre petite pensionnaire.

La courtisane avait retrouvé toute la légèreté et la fraîcheur d'une jolie rose. Elle s'accroupit lestement pour ramasser le livre qu'il avait fait tomber, jetant un bref coup d’œil à son titre avant de le tendre à son propriétaire.

- Alors, comment va-t-elle ?



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 02h18 par Ashura
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Darith Delane, Xarss et Ashura prirent le chemin des geôles afin d’interroger l’orc qu’ils avaient aperçus plus tôt dans la journée. Ce dernier était impliqué dans une sordide affaire et ils leur incombaient désormais de prouver son hypothétique innocence. Toutes informations susceptibles de les aiguiller vers le criminel fugitif seraient bonnes à prendre. Un jeune apprenti écuyer se chargea de les guider à travers la caserne. Sur le chemin, la guerrière se remémora les anecdotes que lui contait son ancien maitre d’arme en Sundabar. Adepte de Heaum, ce dernier avait servi le seigneur de l’hiver, c’était pour lui une source de fierté infinie. Il aimait narrer ses exploits lors des purges destinées à déloger les orques de leurs tanières et vouait à ces créatures une haine sans bornes. Ashura tenta de faire le vide dans son esprit, avant cet entretien, il faudrait être objectif. Ces aprioris sur la barbarie des orques ne devraient pas nuire à son discernement.

Le jeune homme entraina les trois enquêteurs dans la garnison. Ils arrivèrent enfin dans un long couloir parsemé de cellules. L’aspect lugubre de ces oubliettes déplut grandement à la jeune épéiste, soucieuse du respect des lois, elle n’avait pas l’habitude de fréquenter ce genre d’endroit. Des cris et des injures émergèrent de la troisième cellule, un homme s’y trouvait ainsi que le sujet de leur visite. Malgré la virulence de son tortionnaire, l’orque semblait toujours aussi impassible que lors de leur première rencontre. Les préjugés d’Ashura s’effondraient peu à peu devant la sérénité du captif, elle fit un signe discret à ses compagnons de ne pas réagir. Le drow était toujours imperturbable comme à son habitude, mais la magicienne paraissait éprouver autant de désarroi qu’elle-même.


-Ari ? Merci de vos services, je pense que vous pouvez retourner à vos taches. Je ne manquerais pas de parler de vous en bien à vos supérieurs. Vous avez notre gratitude. Déclara-t-elle sur d’une voix douce. Presque silencieuse pour ne pas perturber la scène qui se déroulait devant leurs yeux.

La guerrière attendit quelques instants que le jeune homme prenne le chemin en sens inverse. Puis elle s’approcha discrètement et frappa du poing sur la paroi de la cellule afin de surprendre le geôlier en action.

-Messire Leto ?! Demanda-t-elle sur un ton inquisiteur et perceptible de tous.

-Je me nomme Ashura et sur ordre du commandant Beiran et des capitaines Lorik et Ellana, nous venons prendre le relai. Nous avons reçu l’ordre d’interroger le condamné. Merci de cesser vos activités, je pense que vous en avez assez fait pour aujourd’hui. Vous êtes attendu afin d'effectuer votre rapport à vos supérieur.

Son commandement se voulait assuré et absolu. Son regard froid et austère fixait le geôlier avec insistance. Le tortionnaire encore sous le coup de l’adrénaline devait redescendre d'un cran, dans ce cachot il était incontestablement maitre, mais cela devait cesser dés maintenant. Sa présence aurait de forte probabilité de nuire à l’entretien que le groupe s’apprêtait à avoir. C’est pour ce fait qu’Ashura tenta d’éloigner l’homme qui se trouvait devant elle.


 
 
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PM
écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 03h48 par Yvhann
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Chemin faisant en direction des geôles Xarss se repassait les derniers moments avec Sirine, cette dernière laissait sur lui une impression qu’il ne pouvait trouver la provenance, une forme d’énigme qu’il ne pouvait encore résoudre, le temps était doux et offrait des possibilités immense. Elle avait eut ce qu’elle voulait, sans magie, sans artifice, sans force, juste avec son comportement juste avec ce qu’elle contrôlait, un secret doux et surement épineux.

Il sorti de ses pensés quand ils arrivèrent à la cellule de l’orque, en fait, avant dû aux élucubrations corporels et verbales que le dit Leto tentait envers l’orque. La démonstration de ce dernier ne restait pas sans surprendre le jeune ténébreux. Ils n’aurait pas affaire à un vert avec celui-la. * Il a la couenne dur ce phénomène.* Se dit-il plein de respect. Il observait ensuite la démonstration de maitrise d’Ashura. Il n’y avait pas à redire, elle prenait les commandes. Ce qui aurait put l’agacer il n’y avait pas 12 lunes que présentement il assumait.

Le pauvre homme Leto ne se rendait même pas compte qu’il venait de passer à un doigt de la mort, lui qui l’avait côtoyé à chaque fois qu’il rencontrait sa cadette de soeur, connaissait quand la mort rodait. Après ce qu’il venait de voir des prouesses de l’orque il était persuadé que ce dernier se contrôlait parfaitement et si il aurait voulut, le Leto serait en bouillit présentement. Il gloussait de se dernier en se mettant littéralement sur sa route quand il vint pour partir, le regardant droit dans les yeux sans broncher avec son air impassible. Si Leto voulait passer il devrait faire le tour du drow.

L’ensorceleur se tint dans le corridor, face à l’entré du cachot laissant libre court aux dames d’entré, lui s’était placé juste à l’endroit ou il pourrait sans peine refermer la porte du cachot si d’éventuel revirement s’effectuait mais son intuition lui disait que l’orque coopérait. Il le regardait et il y voyait un être tellement discipliné qu’il ne pouvait faire mal à ses dames. Soit il jouait un rôle parfaitement orchestré, soit il était réellement innocent, la suite parlerait.

Sans prendre de chance il se laissait la mains gauche bien libre de mouvement par le dessous de son pifwafwi pour aller puiser la force forte de toute chose si besoin était et de sa droite il prit soins de dégager dans un mouvement fluide et discret, un poignard de maître. De sa position décontracté, ses vêtement cachait parfaitement sa pose prêt à bondir tel un félin. Vorn toujours sur le dessus de son havresac c’était simplement assis, lui aussi prêt à agir si il le fallait. Il avait perçu les mouvements de son maître et instinctivement il reconnaissait quand ce dernier se préparait à quelques acrobatie. L'endroit était exigu et là était la force du drow, si il fallait danser la danse serait serré.

Rien dans son attitude ne laissait transparaitre son état, son impassibilité était celle de l’orque. Il baissait doucement la tête en voulant dire quelque chose mais il se retint, laissant les dames faire le travail d’interrogation, lui il se concentrait sur les réactions de l’accusé.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 09h10 par Darith Delane
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Darith, marchant d'un pas leste et sur dans les couloirs des geoles, etait en train de réfléchir, Reafan sur l'épaule, croassant doucement. Il fallait dire que l'animal n'aimait pas les lieux exigus et renfermés, principalement parce que cela le mettait dans une impression d'être prisonnier ou en cage.
Pourtant, longeant le couloir avec les autres, elle ne pus s'empêcher de se demander si ces cachots comportaient quelques passages secrets, un vieux réflexe qui lui remit en tête son manque de préparation.

Ce fut les cris du geolier qui la sortit de ses élucubrations, l'homme criait et elle entendit le son d'une cravache ou d'un nerf de boeuf que l'on frappait.
De suite, son premier réflexe fut de plisser les yeux de mépris. Pourquoi avait elle esperé un autre traitement pour l'Orque? Peut être parce qu'elle avait esperé justement que LuneArgent ne serait pas tombé dans ce travers, celui de croire que la souffrance et la douleur apportaient des réponses, alors que bien souvent, ils n'apportaient que mort ou ce que voulaient entendre le bourreau.

Ce qui etonnait la magicienne, c'etait a quel point l'orque n'avait rien fait. Il etait assis en tailleur, avait simplement levé le bras et bloqué le coups, brisant par cela, l'arme de son bourreau, avant de reprendre sa position initiale.
Elle afficha un certain sourire hautain quand le geolier sortit alors qu'Ashura lui disait qu'ils prenaient la suite. Elle aurait voulu avoir dans ses sorts Ventriloquie ou deguisement, juste pour affubler l'homme d'une tare bien visible ou entendante, afin de l'humilier. Mais elle doutait que cela aurait servit a quelque chose. Elle remarqua que le Drow s'etait ingénié a se mettre sur la route du geolier, et d'un certain point de vue, lui fut reconnaissant, malgré qu'elle ne l'appreciait que peu en raison de son histoire et de sa façon d'être.

Darith se rapprocha d'Ashura, tandis que le drow semblait rester en arrière.

- Dame Ashura, si vous permettez, je vais entrer en premier, si vous permettez.

Ce qu'elle fit, ouvrant la cage sans demander, Reafan toujours sur son épaule, qui vint voler vers le sol pour s'y poser doucement, et y picorer la paille moisie ou grouillait quelques vermines probablement.
La Magicienne, s'approcha de l'orque et fouilla son sac, puis lui tendit un bandage.
Elle inspira et demandât en Orque, faisant du mieux qu'elle pouvait avec ce qu'elle savait de leur langue:

- ?arsôv agr sora graum'q ,hsirwa, D sora mon noM .acnagroiv agrgras anum' sibum'or zaywa, orum'ov aum'q aégrooréd orium'or aJ ,?grwa, m orum'ov zavwa,

Elle s'assit sur le sol de la geole, prenant place façe a l'Orque, croisant les jambes du mieux qu'elle pus

Diplomatie
- 1 Bandage



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Quand tu es poursuivi, l'important n'est pas de courir plus vite que tes poursuivants, mais plus vite que tes potes. (proverbe gob)
 
 
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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 11h34 par Phineas
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Fabian se frotta les mains, apparemment un peu tendu. Sans doute n'était il pas habitué à se retrouver face à une dame aussi bien mise, surtout dans une caserne. Mais il sembla retrouver rapidement sa sérénité grâce au ton empli de gentillesse et de courtoisie de l'ancienne courtisane. Il soupira et se rassit, prenant la petite main de l'elfe et semblant compter quelque chose mentalement.

- Et bien... extérieurement... tout va bien. Il lui reste quelques ridules qui prouvent qu'elle vient d'être soignée par magie, sur le ventre, il souleva le bas de la tunique de la jeune elfe, en restant pudique, pour lui montrer les infimes rides qui formant une ligne droite. Elles se résorbaient à vu d’œil. Mais elle ne se réveille pas. Mon maître Leor - je crois que vous le connaissez, c'est lui qui vous a pris en charge - ne comprend pas non plus. Il dit qu'il a déjà vu des états de sommeil prolongé, ou de stase, mais là, il ne vient pas d'où ça vient. Et pourtant, il a été oghmite !

Il remit la tunique et la couverture, soupirant, et posa sa main sur le front de la fillette pour prendre sa température. Dans un soupir, il confirma qu'elle était légèrement chaude, mais rien d'inquiétant. La lumière passa par la grande fenêtre de l'infirmerie, tombant sur le visage de la jeune elfe. Elle semblait paisible, mais, de temps à autre, sa respiration saccadait légèrement et une goutte de sueur tombait de sa tempe.

- On ne sait toujours pas qui sont ses parents, c'est éton..., il se redressa soudain et salua. Lieutenant Taëlyne ?

Taëlyne
Bonjour Fabian, bonjour Sirine. Je peux répondre à une de tes questions... Elle s'appelle Seygwine Landruel. C'est... ma nièce.
Je viens de revenir de patrouille, je ne savais pas... Le commandant m'a interdit d'aller voir l'orque, dit elle en s'étranglant.

--------------------
Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.


Taëlyne s’accroupit à coté de la petite elfe, et la regarda, murmurant des paroles de réconfort en elfique. Le sourire et le dynamisme qu'avait connu la Goualeuse de sa part semblaient avoir disparus.


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Leto se retourna et regarda celle qui avait oser lui donner un ordre sans avoir un quelconque grade. Il la regarda, furieux, et cracha à ses pieds.

- Ne te prends pas pour ce que tu n'es pas, gamine ! Estime toi heureuse que j'ai déjà eu mes ordres !

Il sorti de la cellule en percutant l'épaule d'Ashura. Il s'arrêta devant le drow et lui lança un regard haineux, et, c'était plus rare ce matin, terrorisé. Il sorti des geôles en suivant Ari.

L'orque leva la tête vers eux et suivi Darith pendant qu'elle approchait. Si il était aveugle, il avait d'autres façon de voir. Ou alors, il n'était tout simplement pas aveugle.
Il écouta ce que lui dit Darith, et hocha de la tête, apparemment heureux de rencontrer quelqu'un maîtrisant plus des rudiments de sa langue, et ce sans afficher de mépris évident. Mais la magicienne ne réussit pas à le dérider plus que ça. Il refusa le bandage d'un signe des doigts, puis il soupira. Dans la main gauche, celle du bras qu'il n'avait pas levé, il faisait tourner quelque chose, un petit morceau de pierre jaune. Puis il parla :


- Je... Je su.. suis... Je..., l'orque soupira.

Il s'écarta de Darith et passa un coup sur le sol, écarta la paille et la poussière et révélant le sol fait de dalles si anciennes et le joint avait disparu. Il pris la petite pierre dans ses doigts. Il se pencha sur le sol et écrit perpendiculairement, afin que Darith puisse lire facilement.
Il commença à écrire grâce à la pierre qui laissait une trace d'un jaune tirant sur l'orange sur le sol. Sa calligraphie était élégante. La magicienne, polyglotte qu'elle était, lut du thorass, mais les pointes et les jambages avait quelque chose de raides, comme les runes. Et peut-être un héritage d'un troisième alphabet encore. L'orque avait beau avoir des problèmes de diction, il était un écrivain plus que compétent. La magicienne lut ainsi :


Lor'kar
Je suis Lor'kar Trog Beorg, son nom était écrit en orque. Vous pouvez m'appeler Lork. Les mots se bloquent depuis toujours dans ma gorge, alors je préfère écrire.
Je ne sais pas ce que vous venez faire, Darith, mais savez vous comment va la petite ? Elle n'a pas dû se réveiller encore...


--------------------
Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.



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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 12h01 par Darith Delane
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La magicienne ne releva pas la pique envers Ashura, elle etait assez grande pour cela, et sincèrement, elle préférait qu'il s'en aille.
Elle rangea le bandage voyant le refus de l'Orque, puis comprenant sa difficulté, eu une idée, elle pris un de ses parchemins et son materiel d'ecriture, et le lui tendit.

Elle se tourna cependant vers Ashura et le Drow et leurs demandit:

- Il demande des nouvelles de l'enfant, il semble esperer qu'elle se réveille.
Il sait très bien ecrire mais a du mal a parler. d'Ailleurs son ecriture semble emprunter un idiome qui m'est inconnu, il est visiblement lettré en tout cas.

Puis revenant a l'orque, elle esquissa un sourire compatissant et continua:
- ?ici énam wa, orum'ov no-gr aum'q orium'pad sirrum'on no-s orwa, orum'ov ?miwa, f orum'ov zavwa, ,orrum'agrgriwa, -D .ésirév wa, gr aum'q ornohcrahc an orum'on ,orniomés sioor na-m grum'kwa, dnum'wa, hor ,orwa, p oriwa, ragum'j orum'ov an aj ,siwa, f ad ,riovwa, na snaiwa, rrum'op orarsum'wa, -d ammoc orarsov oragr rum'or iroirpwa, ’d orwa, p iwa, -n aJ

?aum'qwa, sswa, -gr ad siordna-gr wa, ravum'orsar orum'ov rum'op zaioriwa, f orum'ov aum'q ac sa ,éororwa, p sora-or ium'q ac arid orum'on ,airp orum'ov aj ,orum'ov zairrum'oP .acnadivé-gr wa, drwa, s pors oriwa, m ,snamadipwa, r orum'grp agr orum'rum'occwa, ornovwa, orum'on ,irc agr um'dnasna ornovwa, orum'on aum'qorrogr oriwa, m ,asèrcoridni orium'or aj ior zannodrwa, P




Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 18h43 par Yvhann
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Stupéfait il était. Son étonnement ne paraissait pas bien sur mais intérieurement le jeune drow était très étonné de voir un orque écrire. * Il m'aurai apporté gros celui-là fut un temps.* Se disait-il un peu répugné de cette pensé puis en continuant d'observer avec attention chaque mouvements de ce dernier. Malheureusement le fait qu'il ne parlait pas sa détection ne pouvait guère fonctionné mais il tentait, lui habituer au langage des signes, de percevoir une fourberie de sa part. L'intrigue première vint que lorsque Dame Darith leur mentionnait que ce dernier se préoccupait qu'elle se réveille. *Pourquoi s'enquérir d'une tel prévoyance quand l'on veut du mal à quelqu'un* * et comment sait-il qu'elle est encore endormi quand moi même ne le sait?*
S'interrogeait-il prestement.

Dame Darith continuait de converser avec lui puis le ténébreux, sans faire de mouvements il demandait à la suite sur une teinte presque étouffé...


-Comment sait-il que la fillette est endormi, est-ce qu'il aurait vu un poison quelconque lors de l'attaque? Connaissait-il celui qui à blessé le jeune fille?-

Se refusant d'aller trop vite et trop loin dans l'interrogatoire il demeurait ...sur place, mais son envie pressante était d'aller constater l'état de la jeune elfe. Il était encore trop tôt, même si l'orque lui semblait non coupable il avait encore des information à retirer et il n'était pas certain de laisser les dames seul avec ce qu'il venait de voir, la démonstration de justesse et de force que ce dernier avait fait n'augurait rien de bien bon si ce dernier décidait de ne plus obtempérer. Il ajoutait par la suite <a l'intention des dames...


- J'irai voir si la petite est réveillé quand il aura répondu, si bien sur vous vous sentez aise de cela, mes dames.-

Il attendait la réponse de l'orque pour encore une fois tenter de repérer une information sur ce dernier et attendait aussi la confirmation des dames.




Psychologie.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 19h04 par Darith Delane
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Se tournant vers le Drow a sa question, Darith répondit prestement:
- Au vu de ses blessures, il présume qu'elle n'avait pas du encore s’éveiller.
Mais je vais lui demander, messire Drow.


Darith se tourna de nouveau vers l'Orque, ne sachant si il comprenait le commun, et lui demandit:
- "imwa, " noM, dit elle en appuyant sur le mot, ?aswa, grrwa, ca asorav wa, gr wa, ammoh-gr rum'or sioor ac aum'q ioum'q orum'ov zavwa, or .aéum'qwa, sswa, orwa, -gr gri dnwa, um'q srwa, p wa, or ad aum'qnocgraum'q nooriop num' um'v zairum'wa, orum'ov ior sa ,assagrgrif wa, gr éum'qwa, sswa, wa, ium'q annoorrap wa, gr um'v zavwa, orum'ov ior adnwa, mad

Elle regarda l'Orque avec bienveillance, essayant de se montrer chaleureuse.



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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 22h01 par La Goualeuse
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Anxieuse, Sirine s'était approchée du lit de la convalescente. Maître Leor était parvenu à refermer la plaie, dont il ne subsistait qu'une mince cicatrice ; la petite n'était cependant pas tirée d'affaire... Un mal inconnu tenait en échec le savant guérisseur, qui à en juger par l'impressionnante quantité de livres qu'il avait consultés, n'avait pourtant pas ménagé ses efforts.

- Un état de stase ? interrogea-t-elle, pas tout à fait sûr de bien comprendre. Le jargon médical lui était étranger... Elle désigna de la main le livre que consultait Fabian. De la magie, vous voulez dire ?

Le soleil baignait de ses tièdes rayons le visage fiévreux de l'enfant, qu'elle contemplait avec pitié.[I]

- Souffre-t-elle ? [i]demanda-t-elle, inquiète en constatant qu'elle peinait tout à coup à respirer.

Taëlyne fit alors irruption dans l'infirmerie, rejoignant à pas précipités celle qui se révélait être sa nièce. Ce lien de parenté inattendu ne lui rendait la blessée que plus chère.


- Je... Vous pouvez compter sur mon amitié, Taëlyne, déclara-t-elle un peu maladroitement, mais avec son cœur, en posant une main secourable sur l'épaule de l'elfe agenouillée.

Pour l'heure, il ne valait mieux pas évoquer davantage l'orque... ou le drow ! Le commandant, à n'en pas douter, avait voulu éviter une confrontation explosive.
La jeune fille encouragea son amie d'un sourire, puis reporta son regard sur Fabian.


- Maître Leor sera bien de retour, n'est-ce pas ?



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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PM

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