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L'épreuve des convictions, RP
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Les traits filaient, la première n’avait pas encore atteint la cible que les autres suivaient la même direction et ce moment fut d’une lenteur implacable. Il n’y avait pas eu d’hésitation pour tirer, cependant il y avait dans l’esprit du grugach une peine intarissable qui l’emplissait de douleur, de culpabilité, et d’une lutte intérieure entre le devoir et l'amour familial. Une charge d’émotion extrêmement complexe l’envahissait. Yvae savait qu’il venait de s’infliger une blessure qui demanderait beaucoup de temps à guérir.
Le chant intérieur prit la vibration dans la nature lorsque les flèches vinrent enlever la vie de Venali. L’onde de choc se perçut pour l’amant de la justice naturel, le regard de son lointain cousin se fondit dans le sien, un mariage éphémère entre deux natures extrêmes du même sang. Il n’y avait pas d’excuse ou de regret, juste une vérité de ce qu’il devait se passer, l’ordre des choses faisait œuvre et la force forte de toute chose en avait créé l’évènement. Fluide, précis et directe.
Quand le dernier souffle de vie sortit de Venali, Yvae se permit de cligner des yeux en relâchant un soupir qui envoyait un remerciement au père des arbres puis à Lendys de l’avoir utiliser pour rétablir l’équilibre. Encore une fois, son service désintéressé pour les gardiens sylvestres avait été rendu, ils avaient, ensemble, réussi et une paix intérieure vint s’infiltrer dans tout son être; un moment de grâce et de félicité qui lui fit ouvrir les deux bras pour recevoir cette gratitude.
Tranquillement, le temps reprit son droit, les odeurs revinrent lui piquer l’intérieur du nez, les sons reprirent leurs charges, laissant entres-elles un cri de rage immanquablement pour lui. La fureur Dinenda ne semblait pas apprécier de s’être fait voler la proie. Le grugach eut un sourire carnassier en se faisant craquer la nuque d’un côté puis de l’autre et en se frappant par trois fois le torse de sa main droite, mais ce qu’il entendit par la suite le mit dans une colère outrageante. Heureusement le sauvageon venait de recevoir une charge de paix en lui et que sa sagesse légendaire, lui démontrait que ce n’était pas Dinenda qui parlait, mais bien l’incontrôlable rage en lui, ce démon que le rustre sauvage n’acceptait pas et n’accepterait jamais. Depuis le début de cette aventure que la sentinelle savait que Dinenda serait un problème, un piège qui se refermerait sur eux, il était une tête brûlée que l’on ne pouvait contrôler, une bête contrôlé par la rage des dragons. Un déshonneur à cette race qu’Yvae respectait et adulait.
Le faciès du druidre-rôdeur devint neutre, son corps se détendit puis il rangeait son arc dans son carquois efficace allant même jusqu’à enlever son poignard coup de poing à son poignet démontrant ainsi que c’était à main nue qu’il terrasserait la furie qui venait de l’insulter. Ce qu’il vit par la suite faillit lui faire perdre sa sagesse tellement l’affront était démesuré, Dinenda le cherchait, il le trouverait. Qu’un guerrier soit offusqué de s’être fait voler une proie est respectable et une bonne rixe doit rétablir l’ordre du plus fort, cependant, immoler un membre de sa famille venait de faire passer cet acte dans un autre domaine et ce fut que pour le respect de la confrérie des gardiens sylvestre qu’Yvae arrêtait net la danse qu’il allait commencer.
Ce moment resterait gravé en lui profondément, il ne savait ce qu’il adviendrait de la suite, néanmoins il en grandirait encore une fois. Il n’offrirait pas une vie de plus à la nature en ce début de journée, il y avait d’autre âme à secourir, dont celle qui faisait battre son cœur depuis trop peu et à cette pensé, une onde féminine lui parvint, encore une fois, Maëll lui soufflait les mots qu’il traduisit en draconique dans un chant sauvage vers Dinenda en l’accompagnant d’une bien drôle de démarche, comme s’il utilisait une empathie sauvage sur l’animal en détresse de fureur… . . . . . . . . Le jeune sauvageon avait commencé avec les gardiens sylvestres avec une chanson sauvage et il sentait en lui qu’il en sortirait par la même voie. Il en avait maintenant la certitude, son service n’était pas terminé, au contraire, simplement qu’il servirait son ami, le seul que l’existence lui avait servi, Aël’Telàwërith devenu l’Amatrhor de Thüldae et seigneur de Mythdaë.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Ly'Aegisir
Chambre 3
Aucune gemme
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orsque le mage criblé de flèches tomba au sol, l'elfe de lune lâcha un long soupir, mêlé de soulagement et de dépit. Pourtant, elle n'avait pas le luxe de s'abandonner à ses pensées. À quelques mètres d'elle, un dragon enragé se tenait, un être qui, malgré tout, était son frère. Privé de sa cible, sa colère risquait de se retourner contre la gardienne des mystères. Dinenda, furieux, pourrait bien choisir de l'attaquer, bien que dans le passé, elle ait su l'apaiser grâce à la magie du cœur et de la fraternité. Non, elle n'était pas la cible de sa frustration. Ses mots glaçants, remplis de violence et de menace, étaient destinés à leur autre frère, Yvae. Cette révélation choqua l'ensorceleuse, figée par l'effroi, incapable de réagir pendant un bref instant.
Secouant la tête, elle retrouva ses esprits. Elle devait remplir ses devoirs de gardienne. Se concentrer sur une tâche précise serait sa seule échappatoire dans cette situation déchirante, où deux frères gardiens risquaient de s'affronter. Son regard d’émeraude se tourna vers l'elfe sauvage, guettant sa réaction face aux menaces de Dinenda. Elle l'observait avec une admiration renouvelée pour sa sagesse et son courage.
Inspirant profondément, elle mit fin au sort qui l'avait privée de sa magie. Aussitôt, l'énergie profane recommença à crépiter en elle, un courant puissant et chaotique qui lui redonnait sa force. Elle sentait cette énergie vibrer dans chaque fibre de son être, prête à être déchaînée contre le danger le plus immédiat : un feu dévastateur qui ravageait tout sur son passage et menaçait les villageois survivants. La chaleur étouffante et les cris de détresse résonnaient dans l'air, et la gardienne savait qu'elle devait agir sans tarder.
Puisant dans ses réserves magiques les plus profondes, celles qu'elle n'invoquait qu'en dernier recours, elle se prépara à déployer son pouvoir ultime. Tel un souffle divin, elle s'abandonna à la grâce et à la fluidité de ses mouvements. Ses bras s'animèrent avec la précision et l'élégance d'une danseuse, esquissant des gestes chargés de puissance et de signification. À chaque mouvement, des mots de pouvoir s'échappaient de ses lèvres. Son esprit s'ouvrit aux forces élémentaires, en particulier à celles de l'eau, élément auquel elle était intimement liée.
La pluie. Elle devait faire venir la pluie pour apaiser les flammes, pour calmer la rage destructrice qui menaçait de tout anéantir. Ses racines de fée aquatique se manifestaient pleinement, tissant une magie pure et ancienne, imprégnée d'une sagesse millénaire. Des nuages commencèrent à se rassembler au-dessus du village, lourds et sombres, annonciateurs d'une averse salvatrice. L’air s’emplit d’électricité tandis que les premières gouttes se mirent à tomber, rapidement suivies d’un déluge d'eau. Les flammes reculaient, comme si elles étaient soumises à la volonté même de la gardienne.
La pluie, ruisselant sur son visage, semblait transcender la beauté de l’elfe de lune. Chaque goutte, glissant sur sa peau laiteuse, accentuait l’éclat mystique qui émanait d’elle. Ses cheveux argentés, collés par l’averse, se mêlaient aux perles d’eau qui dansaient sur ses joues. Sous cette pluie, elle apparaissait presque surnaturelle, une vision d’harmonie entre la puissance de la magie et la grâce de son essence elfique. Mais son pouvoir n'était pas seulement dirigé contre le feu. Elle sentait, dans le souffle de l'averse qu'elle invoquait, une force capable de calmer les colères.. Peut-être, espérait-elle, cette pluie bénie par la magie du cœur pourrait-elle aussi apaiser Dinenda... Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Rafale de pluie (souhait mineur)
Rafale de pluie Évocation [eau, météo] Source : Codex Divin Niveau : Druide 2 Composantes : V, G Temps d'incantation : 1 round Portée : longue (120 m + 12 m/niveau) Zone d'effet : émanation de 30 mètres de rayon Durée : 10 minutes/niveau (T) Jet de sauvegarde : aucun Résistance à la magie : non Des nuages s'amoncellent et une forte pluie se met à tomber. Cette averse réduit les portées de visibilité de moitié, infligeant ainsi un malus de -4 aux tests de Détection et de Fouille. Elle éteint automatiquement les flammes sans protection et a 50 % de chances de moucher les autres. Les attaques à distance et tests de Perception auditive sont victimes d'un malus de -4. Ce sort n'a aucun effet en intérieur, dans un souterrain, sous l'eau ou sous un climat désertique. Une fois le sort achevé, l'eau s'évapore dans les 10 minutes. Enfin, l'eau ainsi créée n'étanche pas la soif et ne nourrit pas les plantes.
Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mortRegistre Ma fiche combat
Sorts actifs : 28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre) 48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité) 15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence) 15 rounds - Sortilège des arcanes Vision lucide (sort lancé par Agaths)
Points de vie temporaire : 83 Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât Résistance au feu 20 Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts
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Mestre des Vents
Chambre 22
Aucune gemme
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Fidèles et fraternels. Tel était le cri de ralliement des gardiens sylvestres et tel avait été le cri sonnant le glas du Starym déshonorant. En cet instant il semblait pourtant que la fraternité venait de se faire laisser de côté. Deux des gardiens sauveurs allait peut-être en découdre sous les yeux interloqués des témoins du village. Les derniers vestiges de cet endroit reculé dans la forêt.
Pour calmer les esprits, mais surtout les flammes Azur’ael fit tomber la pluie. Au début, les goutes peinaient à traverser la chappe de fumée et de chaleur qui les séparaient du ciel. L’eau n’arrivait même pas au sol qu’elle était déjà évaporée. Puis le déluge vint. Le sol se détrempa en quelques secondes, lavant grossièrement les traces de suie et de charbon sur les combattants épuisés. L’eau d’abord tiède laissa place a une pluie fraiche contrastant fortement avec le reste du village.
Ce que la lunaire n’avait pas prévu était que les feux grégeois ne se laisseraient pas éteindre par de la pluie. Des feux chimiques de cette sorte avaient même tendance à se propager au contacte de l’eau. Mélange d’huile et d’autres substances inflammables. Alors que les feux naturels s’éteignaient doucement, les feux chimiques eux se propageaient à la vitesse de l’eau qui coule dans les rues, emportant à sa surface les flames vertes vers les endroits en contrebas. La topologie du terrain était très irrégulière. Les flaques prenaient feu quand d’autres endroits formant une cuvette explosaient quand l’eau entrait en contacte avec un peu trop de liquide enflammé, provoquant de petites détonations de ci de là suivi de colonne de fumée enflammées.
Si la chaleur des environs devenait bien plus supportable les quelques foyers chimiques résisteraient encore jusqu’à complète combustion de leur liquide. L’eau qui au départ avait aggravé la chose à ces endroit-là, arrivait à contenir la propagation des flammes au seul liquide mortel.
Vue l’état du village, il n’y aurait probablement pas de survivants au-delà de la maison longue. Entre autres le dernier prisonnier, le chef du village, brulé dans sa prison de fortune. Haloïs ressemblait à un tas de chair calciné recroquevillé au sol de sa cellule. La vie l’avait quitté depuis longtemps quand l’un d’entre vous ne le retrouverait plus tard.
Une détonation fut bien plus brutale et proche que les autres. Soufflant l’eau sur une dizaine de mètres autour de vous. Un simple son, sans danger mais plutôt violent, prouvant la colère de celle qui l’avait lancéDame Petra | | - ASSEZ !!! Dame Pétra, à genoux en haut des marches tenait devant elle sa main tendue, source de la déflagration auditive. -Assez de violence pour aujourd’hui. S’il vous plait...
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Cette changeling à la tenue simple voir débraillée ne manque pas de port de tête. Son visage expressif respire l’intelligence et la vivacité d’esprit. |
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Son ton implorant ne laissait pas de doutes sur sa situation. Elle savait que son homme avait péri dans les flammes. Et ce à cause de votre désir de sécurité. Elle avait perdu son village et probablement une grande quantité d’amis et de connaissances. Elle ne savait évidement pas encore que son fils avait survécu à l’assaut précédent. Elle était préparée à faire ce sacrifice de tout et d’elle aussi, pourtant à cet instant, un combat de plus sous ses yeux semblait au-dessus de ses forces. Les portes de la grande salle s’ouvrirent pour laisser sortir les derniers survivants de cette ville. Un tier au moins d’entre eux manquait à l’appel. Ils avaient donné le meilleur d’eux même avant de se retrancher dans ce dernier bastion pour leur baroud d’honneur. Pour eux, vous étiez des sauveurs arrivés in extremis, pour les autres, l’histoire, espérons-le, ne retiendra pas leurs dernières paroles, envolées avec les flammes de leur ville. Charsy émergea de la foule, blessée à l’épaule d’une belle entaille et tenant de sa main valide un linge mouillé sur son oreille.
Tous attendaient la réaction de Dinenda et d’Yvae. Aucun n’ayant compris les paroles de ces deux forces de la nature, espérant secrètement que la fine elfe qui se tenait proche d’eux puisse user de n’importe quoi pour les arrêter.
Le faucon est au fauconnier, ce que la forêt est à la Confrérie.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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Dans la tourmente infernale dévastant le village des Changelins, le temps semblait s’être presque arrêté. Comme suspendu à la tragédie qui se préparait. S’il y avait bien une chose caractérisant la Confrérie des Gardiens Sylvestres c’était la fraternité entre ses membres. Comment un si petit groupe de défenseurs de la nature avait bien pu réussir tant d’exploits ? Le dernier s’accomplissait en ce moment même ne faisait pas exception à la règle. C’était l’unité ! C’était parce qu’ils agissaient de concert en une symbiose presque parfaite. La force des uns comblant la faiblesse des autres, leurs différences devenaient donc une seule et même force. Isorion l’avait bien compris quand il avait ouvert les portes de Thüldae aux N’Tel’Quessir. C’était la fraternité qui unissait toutes ses races, ses cultures différentes. C’était grâce à cette unité que les Gardiens Sylvestres étaient si efficaces et que leur renom dépassait maintenant les frontières de la Haute-Forêt.
L’unité, habituellement si solide, vacillait en cette sombre nuit. À la harangue de l’hybride, le Grugach ne céda pas un pouce de terrain. Yvae, le sauvageon, était prêt à en découdre. Son honneur, teinté de fierté indomptable, ne le laisserait pas battre en retraite avant d’avoir défendu son nom. Celui que l’on appelait Yvhann ne plierait qu’une fois écrasé ou victorieux, et après l’affront infligé par Dinenda, il n’y avait qu’une solution pour laver cet outrage : un duel sans concession. Mais ce ne serait pas un duel loyal. Il n’était guère besoin d’être enfant de Corellon Larethian pour deviner que, dans les profondeurs de sa rage draconique, Dinenda ne combattrait que pour tuer. Ceux qui connaissaient l’ancien Teu'Tel'Quess savaient que cette attitude était en tout point contraire à sa nature. Dinenda portait les principes de la Confrérie dans chaque fibre de son être. En d’autres circonstances, il aurait pris une flèche pour protéger son frère d’armes. Mais, aveuglé par la fureur destructrice qui l’habitait, il était prêt à abattre Yvae sans l’ombre d’un remords. Cela ne lui ressemblait pas. Jamais, jusqu’ici, il n’avait levé la main sur l’un des siens. Mais cette année du Dragon Renégat changeait tout. L’influence de l’Étoile Tueuse de Roi et la Dracorage qu’elle traînait dans son sillage ne pouvaient être ignorées. La question restait en suspens, glaçante : Dinenda pourrait-il échapper à cette folie dévastatrice qui consumait les dragons de Faerûn ? Ou resterait-il prisonnier de cette frénésie meurtrière jusqu’à la fin inévitable de la Dracorage ?
Rien ne permettait réellement de prévoir l'issue de cette confrontation. Lorsque Yvae se frappa le torse trois fois, un geste de défiance lourd de sens, il avait déjà rangé son arc, choisissant de faire face à la menace sans ses armes de prédilection. En réponse, Dinenda, le souffle haletant, s'arcbouta sur ses cuisses puissantes. Son corps draconien semblait vibrer d'une énergie brutale, prête à exploser. Célératess-Emeraude, son épée enchantée, décrivit dans l’air trois moulinets enflammés, marquant l’escalade du défi.
Chaque mouvement du mage-dragon exprimait une violence contenue à peine sous contrôle. Les flammes léchaient sa lame tandis qu’il renâclait, la gueule écumante de bave sanguinolente, tel un cheval de guerre impatient, prêt à charger. Il n'était plus un protecteur, mais une bête enragée, aveuglée par la rage draconique, incapable de discernement. Le temps semblait se figer un instant alors que la tension dans l'air devenait presque palpable, l'air chargé d'électricité et de menace. Tout son être bandé comme un arc, Dinenda était sur le point de se lancer dans une charge furieuse contre celui qu'il voyait désormais comme un ennemi, son frère d'armes oublié dans la tourmente de la rage.
C’est alors qu’Yvae fit l’inattendu, quelque chose que l’ombre furieuse de Dinenda n’avait absolument pas anticipé. Plutôt que de dégainer ses armes, l’elfe sauvage les laissa au fourreau. Le Grugach choisit d'agir comme s’il faisait face à une bête enragée, et non à un frère. Car dans cet état, Dinenda n’était guère différent d’un animal acculé, piégé par sa propre fureur. Ce qu’Yvae avait appris en apaisant des créatures furieuses au fil des années—des blaireaux enragés aux cerfs aux abois—pourrait peut-être fonctionner ici. Une lueur d’espoir fragile, mais c’était tout ce qu’il avait.
Dinenda hésita, ses muscles prêts à déferler, mais son esprit soudainement troublé. Quelque chose n'allait pas. Pourquoi ce chasseur, qui lui avait volé sa proie, refusait-il maintenant de la défendre ? Il aurait dû riposter, se battre avec la même fureur, mais au lieu de cela, il se tenait là, impassible. La confusion ralentit la montée de rage dans le cœur du mage-dragon.
Puis vinrent les paroles. Les mots dans la langue ancienne des dragons. Une langue que Dinenda, dans son état de fureur, était encore capable de comprendre, comme un instinct gravé dans son être. Pourquoi cette langue ? Pourquoi, quand la rage l'aveuglait ou qu’il lançait des incantations, perdait-il le contrôle de toute autre parole, toute autre pensée ? Personne n'avait jamais pu lui expliquer cette étrangeté, tout comme nul n'avait pu lui dire comment il connaissait ce langage sans l’avoir appris. Les premières sonorités sifflantes d’Yvae firent frémir ses sens draconiques. Intrigué, surpris, Dinenda prêta attention.
Un moment de surprise des plus salutaires, car lorsque le druide-rodeur commença à joindre les gestes à la parole, le disciple draconien suivit chacun des mouvements que son ennemi pu faire. La danse hypnotique d’Yvae capta l’attention du mage-dragon. Pendant un bref instant, Dinenda fut tiraillé entre la violence pure et l’apaisement que lui offrait Yvae, sa présence familière, son frère de la Confrérie. Il était resté figé, ses pupilles reptiliennes suivant chacun des mouvements de l’archer.
Dinenda tourna lentement et de façon quelque peu saccadée sa tête reptilienne de droite à gauche, puis gauche à droite. Un peu à la façon d’un chien qui veut s’intéresser à ce que dit son maître, mais chez qui tout semble vouloir crier : Qu’est-ce que tu me dis ?
Les larges épaules de l’hybride lentement s’affaissèrent, alors que la pluie invoquée par Azur’Aël rafraîchissait l’air ambiant rendant par la même la respiration plus aisée. L’eau tombant du ciel lavait en même temps les souillures, le sang et les cendres. La danse d’Yvae se poursuivit, et, le mage-dragon sembla vouloir s’apaiser., Plus la rage reculait dans l’esprit de l’Innatho, plus une autre présence se faisait plus pressante. Comme une petite voix tremblotante au fond d’une grotte, comme la flammèche d’une bougie vacillante sous une brise légère de printemps perçant les ténèbres, la conscience de Dinenda refaisait surface.
Les puissants bras de Dinenda presque relâchés, il restait obnubilé par la danse envoutante d’Yvae. Un éclat de conscience brisa le voile rageur qui était tombé sur le regard doré de Dinenda. Ce linge occultant qui l’empêchait de voir. Alors, il perçu. Il lui fut impossible d’y mettre un nom, mais ce visage… Quelque chose lui criait intérieurement qu’il ne pouvait pas attaquer cet elfe devant lui. L’état second dans lequel il s’était volontairement laissé aller refluait, plus les effets néfastes de la comète rouge se faisait ressentir et présentement son instinct reprenait le dessus. Son héritage de dragon d’or lui interdisait de faire volontairement le mal. S’en prendre à son frère n’était pas une chose du Bien. Ainsi, Dinenda sortit de sa rage destructrice et meurtrière.
Ce fut à ce moment délicat où la bascule devait se faire pour ramener Dinenda à la raison qu’un violent claquement traversa l’espace. Un coup de tonnerre qui allait réveiller la « bête » qui s’endormait ? Ou serait-ce un rappel au présent et au ici ?
L’instinct primaire de protection fit son office. Dinenda rentra sa tête écailleuse entre ses épaules pour se protéger. Le signe qu’il retrouvait une certaine forme de conscience. Dans son esprit ce fut un moment de chaos. Un instant de franche indécision qui se solda par l’entrée fracassante de Dharasha dans son esprit rappelant définitivement celui qui avait été un elfe lunaire, et qui n’était pas encore un dragon.
Comme arrivant d’un long voyage, Dinenda balaya son environnement du regard. S’était comme s’il découvrait la scène à la sortie d’une téléportation hasardeuse. Il pleuvait fort. Même si cette eau tombant du ciel était fraîche, l’atmosphère ambiant encore chaud donnait une drôle d’impression de moiteur tropicale. IL tenait en main son épée encore enflammée. A ses pieds, un corps sans tête dont la tenue rappelait sans équivoque celle du faux Starym. Ça et là, autour de lui, des brasiers aux reflets verdâtres brûlait. Dinenda se raccrocha à la présence de la Cooshee et réussit à revenir de sa folie. Un peu plus loin, mais on ne pouvait pas le manquer, un dragon rouge gisait.
Les flammes qui courraient sur la lame de la Arkerym magique s’éteignirent et Dinenda se laissa tomber à genoux, le poids d’une intense fatigue le clouant au sol. À ses pieds, les restes du faux Starym témoignaient de la fureur qu’il avait dû déchaînée. Dinenda, le regard hagard, cherchait à comprendre ce qui avait pu se passer et ce qu’il avait fait. Autour de lui, des brasiers aux flammes verdâtres brûlaient. Au loin, le corps sans vie du dragon rouge gisait, témoin silencieux de leur victoire.
Dharasha se précipita vers lui. Elle le renversa presque lorsqu’elle vint le percuter affectueusement. Elle se blottit contre son maître, le couvrant de léchouilles baveuses. Dinenda ressentit la chaleur rassurante du lien mystique qui les unissait, et petit à petit, la réalité reprit ses droits. Il leva la tête et croisa le regard d’Yvae, son ami, celui qui avait refusé de combattre. Celui qui l’avait ramené à la raison.
D’un geste lent et sincère, Dinenda leva un bras lourd de fatigue vers l’elfe sauvage et le salua, une étincelle de gratitude dans ses yeux encore troublés. Il ne restait aucun souvenir, ni de l’affront, ni du défi lancé.
Les deux genoux enfoncés dans la boue, la pluie battant son visage, il murmura d’une voix rauque et incertaine :
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Ly'Aegisir
Chambre 3
Aucune gemme
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La pluie tombait comme des cordes, frappant le sol avec force. La froideur des gouttes, loin d'être désagréable, apportait un soulagement inattendu à l'elfe de lune. Chaque éclat d'eau glissait sur sa peau, nettoyant la suie laissée par l'incendie et balayant, dans une certaine mesure, le poids du stress qui l’avait submergée après le combat épique. Pourtant, l'incendie n'était pas encore totalement éteint. Les flammes, obstinées, continuaient de lécher les ruines du village, mais ce n'était qu'une question de temps. La pluie qu'elle avait invoquée n'était pas ordinaire, elle était née d'une magie ancienne, imprégnée d'une puissance capable de tout apaiser, de la fureur des éléments à celle des cœurs.
Le visage de l'elfe de lune exprimait une tristesse silencieuse, comme si la pluie qui ruisselait sur ses joues pouvait être confondue avec des larmes. Ce déluge lui paraissait soudain lourd de sens, reflétant non seulement la destruction autour d'elle, mais aussi les blessures invisibles que ce combat avait laissées dans l’âme des survivants.
D’un coin de l’œil, elle surveillait Dinenda. La rage draconique de son frère l'aveuglait encore, le privant de tout discernement. Il était si furieux qu'il s'en prenait désormais à Yvae, leur frère gardien sylvestre, l'un des plus respectés parmi eux. Cette confrontation fratricide était déchirante à observer. Elle avait hésité, un instant, à s'interposer, à user de sa magie pour calmer les esprits. Mais l’intervention silencieuse de la cheffe du village la retint.
À genoux, cette femme était à bout de forces. Son visage ravagé par le chagrin exprimait une douleur que la gardienne des mystères comprenait trop bien. La perte était écrasante, le feu ayant presque tout détruit, ne laissant derrière lui que cendres et désolation. Empathique, l’elfe de lune sentit son cœur se serrer en voyant cette figure de résistance brisée par le désastre. Combien de proches cette femme avait-elle perdus dans cette attaque impitoyable ? Le village entier était en ruines. Il ne resterait presque rien après que les flammes s'éteindraient enfin.
Sans un mot, l'elfe s'approcha de la cheffe, son pas léger malgré la lourdeur de l’instant. Elle s’agenouilla à ses côtés, cherchant à apporter un réconfort, aussi fragile soit-il. D’une voix douce, empreinte de compassion, elle prononça les mots que cette femme, dévastée, espérait sans doute entendre plus que tout au monde.
— Les enfants sont sains et saufs, en sécurité.
Cette simple affirmation, quelques mots prononcés avec douceur, portait un immense espoir et un soulagement palpable. La promesse de la gardienne avait été tenue : les enfants étaient saufs. Ce combat n’avait pas été en vain, car ces enfants représentaient désormais l’avenir du village, la force vive qui permettrait aux survivants de se relever et de se projeter vers un nouveau départ. La gardienne des mystères, le cœur réchauffé par cette petite victoire, savait qu’elle devait à présent guider les autres dans cette reconstruction.
Se retournant, elle éleva la voix pour s'adresser aux gardiens et au devin Agaths , figures de sagesse et de pouvoir au sein de leur communauté.
— S'il vous plaît, il y a des blessés à soigner et à évacuer vers un endroit plus sûr.
Elle laissa son regard dériver vers le mage décapité, son corps inerte gisant au milieu des débris. Même mort, cet être pouvait encore être dangereux. Qui savait quelles puissantes magies résidaient encore en lui, ou dans les objets profanes qu'il transportait ? Ces artefacts, s’ils tombaient entre de mauvaises mains, pourraient engendrer un mal encore plus grand. Son instinct prit le dessus, et elle tendit la main pour saisir la pierre magique qui flottait auparavant au-dessus de la tête du mage. Elle reconnaissait cette forme familière, une pierre Ioun, similaire à celle qu’elle possédait déjà. Une telle pierre, capable d’accroître les capacités magiques de son porteur, ne pouvait être laissée sans surveillance.
Les yeux émeraude de la gardienne passèrent rapidement en revue le corps du mage et le sol imbibé de sang et de boue, cherchant d'autres traces de magie persistante. Pourtant, elle n’avait pas le temps de s’éterniser sur ce mystère. Elle laissa cette tâche au devin Agaths, dont les talents seraient plus adaptés pour sonder avec précision ce qui restait de l’essence magique du mage et de ses objets. Elle, en revanche, devait se concentrer sur une mission bien plus urgente.
Le village restait encore en danger. Bien que la pluie invoquée par sa magie ait réduit les flammes, certaines continuaient à résister avec une ténacité inquiétante. Déterminée à protéger les survivants, la gardienne s'approcha de la zone la moins touchée par l'incendie. Elle savait qu'il fallait en finir rapidement pour permettre l'évacuation en toute sécurité.
Se concentrant intensément, elle prononça des mots draconiques, une langue ancienne et puissante, qu’elle maîtrisait à la perfection. Ces incantations évoquaient en elle un pouvoir ancestral, celui de la métamorphose. Son corps gracile d'elfe de lune se transforma lentement, prenant une forme bien plus imposante. Devant les villageois médusés, elle devint un dragon d’airain, une créature majestueuse aux écailles ternes, d’un jaune mâtiné de brun tacheté. La vue d’une telle créature aurait pu inspirer la peur, mais ceux qui connaissaient l’elfe lunaire savaient que sous cette forme redoutable se cachait toujours sa bonté infinie et sa dévotion à la protection des siens.
Ses griffes massives plongèrent dans la terre ramollie par la pluie. Avec une force colossale, elle commença à creuser, projetant de lourdes mottes de terre humide sur les foyers de flammes qui persistaient.
Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mortRegistre Ma fiche combat
Sorts actifs : 28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre) 48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité) 15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence) 15 rounds - Sortilège des arcanes Vision lucide (sort lancé par Agaths)
Points de vie temporaire : 83 Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât Résistance au feu 20 Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Croyant un instant à l’inévitable, Yvae s’était consciemment mis en tête qu’il suivrait son lointain cousin d’un iota de temps, malgré tout il se sentait soulagé, serein et ataraxique. Il avait accompli ce qu’il devait accomplir au meilleur de ses tares.
Son empathie semblait fonctionner devant l’enragé, était-ce les mots employés, le langage, ses gestes apaisants ou l’ensemble de tout le procédé, il ne put le savoir, néanmoins, Dinenda refaisait surface, épuisée et désorientée.
La pluie aidante, la diminution de la chaleur, la présence de Dharasha fini le travail d’empathie qu’il avait commencé puis vint un geste lent et lourd de sens venant de l’elfe-dragon envers lui, un geste qu’Yvae soupesait longuement avant de réagir. L’étincelle de gratitude dans le regard de l’enragé troublait le dernier des Yossmar. Remettant son poignard coup de poing à son avant-bras, il avançait d’un pas déterminé avec comme à son habitude, un faciès neutre, fermé à toute émotion. Il levait la main gauche vers Petra en guise de réponse à sa sommation.
Une fois à la hauteur de l’agenouillé et à la suite de son murmure, le druide-rôdeur tendit la main droite pour l’aider à se relever puis de sa main gauche vint serrer le bras droit de Dinenda et …
… - Non, pas encore, il y a encore des feux à éteindre et des blessés à secourir… frère. -
Yvae qui détestait au plus haut point la rage qui habitait Dinenda lui enlevant toute possibilité de contrôle, restait lui-même surprit d’agir ainsi, néanmoins, l’ensorceleur-dragon faisait partie des gardiens sylvestre, la famille d’adoption qu’avait choisi le grugach. Il n’y avait pas d’excuse, pas de colère, ni même de haine, non, c’était de la sollicitude, un geste purement oblatif envers un être qu’il n’appréciait pas dû à son manque de contrôle qui l’apportait à la rage, mais qu’il respectait de par sa nature draconique.
Décidément, le rustre forestier qu’il avait été s’effaçait doucement. Il restait un sauvageon qui au long de ses aventures s’était tranquillement socialisé, et ce, grâce aux gardiens sylvestres, à la confrérie et sa fraternité.
Vers Petra il levait sa main droite pour la rassurer qu’il n’y ait plus de violence dans son village détruit. Par suite d’une tape sur l’épaule à Dinenda, secondé d’un rarissime sourire qui vint défigurer son faciès de marbre, il s’avançait dans la pluie vers Charsy pour lui prodiguer les soins nécessaires. Il déposait ses mains rugueuses sur elle pour libérer la force forte de toute chose en elle, la regardant comme si elle était la splendeur des splendeurs tellement elle éclairait son monde intérieur et autour d'elle par sa présence et sa chaleur profonde d'âme fascinante. Aux yeux du rustre, Charsy avait une essence qui dépassait la beauté physique qui incarnait la grâce et l'élégance à chaque instant, elle l’incitait depuis le premier regard, à rêver, à se dépasser, en éveillant chez lui, la meilleure version de lui-même. Elle portait en elle une grandeur naturelle, une noblesse d’esprit et de cœur. Yvae Starym avait pour la première fois de son existence, eut peur, peur de ne plus revoir celle qui animait maintenant ses pensées, celle qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant. Il se savait maintenant faible et encore plus puissant qu’auparavant; l’ambivalence de sentiment lui chavirait l’esprit, entre rire, pleurer, la joie, la colère, la haine et l’amour. Sa nervosité était palpable et rustre dans ses sentiments, le grugach mal à l’aise, osait un baisé sur les mains tout aussi rugueuses que les siennes puis allait prodiguer des soins à celles et ceux qui semblaient en avoir besoin et par la suite préparait un lazaret improvisé pour prodiguer les premier soins.
Le sauvageon savait pertinemment que ce qu’il ressentait pouvait ne pas être ressenti par Charsy et il respecterait son choix. Lui, amant de la nature, laisserait faire l’œuvre naturelle des choses et se plierait à la suite de celle-ci.
Ici, tout était à refaire, les villageois auraient besoin d’aide et le druide-rôdeur resterait dans le village le temps qu’il faudrait pour remettre de l’ordre et rebâtir les lieux. Ceci lui donnerait le temps nécessaire de remettre en place ses priorités et pour la première fois, il penserait à lui et à son avenir. Le processus avait déjà commencé quand il avait appris qu’il avait une progéniture. Un fils dont il ignorait la naissance, un fils qui était vu comme un bâtard, mais au fond de lui, Sylvanôr était plus qu’un fils, il avait été le début de sa guérison, il avait été le remède à ses maux. Son sang coulait dans ses veines et maintenant tout ce qu’espérait le grugach, c’était de bâtir sa propre famille. Cette famille ne ferait pas partie des Starym, cependant coulerait en elle le souvenir de celle-ci, la mémoire du sang perdurerait dans l’Akasha, le père des arbres en étant témoin.
Sort de Soins sur Charsy et les autres qui en ont besoin. Premier secours sur les autres qui ont besoin de soin.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Mestre des Vents
Chambre 22
Aucune gemme
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La tension d’abord palpable se réduit à mesure que les esprits belliqueux revenaient au calme. Si le village ne tenait plus que par l’opération du saint Tyr, les flammes devaient être maitrisées pour éviter un embrasement de toute la zone. Et pour ce faire, l’idée d’Azur’ael était une bonne idée. Recouvrir le feu vert semblait efficace.
Ses puissantes griffes et pates faisait voler des morceaux de terre humide, créant des trous et des monticules de ci de là, étouffant doucement mais surement les restes des sévices infligés au village qui n’aspirait qu’a la paix du monde.
Reclus depuis des années, les villageois espéraient échapper à la malédiction de leur race. En vain. Ils avaient subi des mois et des mois de brimade et de rapt de la part des Eldreths. Usés jusqu’à la garde, les derniers survivants regardaient leur village, hébété devant le résultat de leur rébellion. Combien de vies sacrifiées pour la liberté ? Combien de temps avant de cicatriser une telle plaie ? Combien d’entre eux étaient encore capable de se relever, une fois de plus ?
Pendant qu’Yvae entrepris de soigner les blessés, faisant de Charsy sa priorité, les villageois étaient bien loin de la liesse d’un combat gagné. Ils avaient la vie sauve, c’était une bonne chose, mais à quel prix ? Aucun d’entre eux n’envisageait de suivre les gardiens se sentant indigne et rejeté par tous, comme à leur habitude. Il faudrait que la proposition ne soit clairement énoncée avant qu’ils ne puissent l’envisager.
Les feux s’éteignaient tout autour de la maison longue, la laissant en sécurité. Pendant que le dragon providentiel continuait sa tache dans le reste du village, les changelins sortaient de la maison longue et s’affairaient avec une morosité incommensurable à faire les bandages et prodiguer les premiers secours avec les moyens du bord. Des blessures de lames acérées et autres brulures faisait le plus grand nombre des cas. Dans un mutisme quasi religieux à l’exception des gémissements douloureux, profitant de la fraicheur de la pluie alors qu’ils venaient de vivre un enfer sur Toril, ils attendaient patiemment les instructions de leur chef.
Petra s’était relevée et faisait de son mieux pour contenir son chagrin. Elle avait bien entendu les paroles d’Azur’ael et en avait même fait émerger un début de sourire de soulagement. Elle avait envoyé quelques un de ses compagnons à la recherche de survivants ou de corps identifiables avant que son courage ne lui refasse défaut. Charsy, soignée par Yvae prit un minuscule instant pour le remercier et s’affaira aussitôt sur les choses à faire.
On pouvait entendre les bâtiments s’effondrer sous le poids de la pluie au loin, faisant voleter les cendres humides et la poussière agglomérée d’eau.
Les heures passaient pendant que tout le monde y mettait du sien. Petit à petit, des discussions émergeaient parmi les changeling encore présent.
Sur les 137 habitants de la ville recensé la veille, le compte des cadavres et disparu annonçait une douloureuse perte d’une trentaine d’individu. Artisans, fermiers, chasseurs, et pratiquant de la magie sans distinction faisaient partie des victimes des Eldreths. Il y eut confirmation que le chef de village avait succombé, son corps demandait bien trop de travail à des âmes épuisées pour être récupéré, ensevelis sous les décombres.
La pluie se tarie alors que le soleil matinal, encore frais, se levait au-dessus des arbres millénaires éclairant un champ de bataille incroyable. Il annonçait pourtant avec fierté le retour du groupe qui avait récupéré les enfants captifs.
Rapidement, tous retrouvèrent un semblant de joie à revoir arriver les disparus, vite succédé par la peine de ces quelques-uns dont aucun parent n’avait pas survécu à la nuit. Petra étreignit son fils unique aussi fort qu’elle le pouvait. Leurs jambes se dérobèrent pour les laisser tomber au sol. Charsy prit donc l’initiative avec une poignée de chasseurs de rassembler les anciens captifs orphelins sur les marches de la maison longue, dernier vestige de cette bourgade et de s’occuper d’eux.
Quatre-vingt-douze personnes du village se trouvaient maintenant présent sur la place. Ajouté à cela les expatriés chez les gardiens, la population à replacer s’élevait à 129 personnes. Avec toujours aucune nouvelle des 9 adultes partit en mission pour le compte des Eldreths.
L’arrivée des gardiens qui avaient beaucoup aidé à la libération des enfants fut un nouveau regain d’énergie pour tous. Encore frais, malgré la nuit agitée, ils avaient encore de la magie en réserve et aussi bien les druides que les autres soignaient tout ce qui pouvait l’être.
Petra, reprenant le rôle de leader qu’elle connaissait bien, secondé par son fils, encore chancelant et Charsy, faisant mine d’être inébranlable derrière elle, repris la parole et attira l’attention de tous. Dame Petra | | -Chers compagnons, il y a un temps pour tout et pour le moment, pleurer les nôtres n’est pas possible. Fouillez le village et les alentours. Les réserves cachées, les recoins, les caves. Rassemblez tout ce que vous pourrez sans prendre de risque inutile, car nous partirons pour une longue marche lorsque le soleil aura dépassé son zénith. Ce village n’est plus. Mais je suis persuadée que nous trouverons un autre endroit. Nous ne devons pas oublier le rêve qui nous a tous rassemblé ici la première fois. Nous reconstruirons, ailleurs. Allez !
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Cette changeling à la tenue simple voir débraillée ne manque pas de port de tête. Son visage expressif respire l’intelligence et la vivacité d’esprit. |
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Tel un peloton de militaires bien entrainé, tous les valides se mirent en branle pour fouiller et récupérer tout ce qui pouvait l’être. Plus tard seulement le tri sera fait entre l’indispensable et le reste.
Le faucon est au fauconnier, ce que la forêt est à la Confrérie.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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À genoux dans la boue, serrant Darasha contre lui, Dinenda retrouvait lentement ses repères. Son regard parcourut la scène, et la réponse d’Yvae, d’abord mal interprétée, éveilla en lui une brève montée d’adrénaline, qui s’estompa aussi rapidement face aux mots rassurants de son compagnon.
Autour d’eux, le village, ou du moins ce qu’il en restait, brûlait toujours. Les bâtiments s’effondraient les uns après les autres comme des châteaux de cartes dans la tourmente, ne laissant derrière eux qu’un amas de ruines fumantes. Rassemblant le peu d’énergie qui lui restait, Dinenda tenta de se lever pour se joindre aux efforts de sauvetage, mais ses muscles épuisés refusèrent de lui obéir. Il se laissa retomber, allongé dans la boue mêlée de cendres, respirant avec gratitude l’air rafraichit par l'eau que faisait pleuvoir Azur’Aël. Sous cette pluie nocturne, il se sentit comme purifié, débarrassé de ses démons intérieurs. Mais, comme le lui avait rappelé Yvae, il restait du travail à faire, et les changelins avaient plus que jamais besoin de soutien.
Glissant la main à sa ceinture, Dinenda en extirpa une petite fiole en terre cuite. Il fit sauter le bouchon d’un coup de griffe et en avala le contenu d’un trait. Presque instantanément, la fatigue oppressante s’évapora, laissant place à un regain de vigueur. Lentement, il se redressa, juste à temps pour voir sa Ly’Aegisir rassembler ses dernières réserves de magie pour se métamorphoser en dragon. Face à cette transformation majestueuse, Dinenda esquissa un sourire. Il caressa doucement la large tête de son cooshee, plongeant son regard dans celui de son fidèle compagnon. , . . , ... . ? . , . , , . La suite de cette nuit fut éprouvante. L’ambiance pesante, la douleur des changelins, la désolation ambiante… tout cela s’imposait à eux, comme un voile noir que Dinenda s’efforçait de percer, cherchant des mots de réconfort pour chacun. Parfois, les mots lui manquaient ; alors il offrait un sourire, une tape encourageante sur l’épaule, ou même une accolade franche, tout ce qui pouvait apaiser ne serait-ce qu’un instant la souffrance de ceux qui restaient.
Azur’Aël, infatigable, luttait toujours pour éteindre les derniers foyers d’incendie en recouvrant les flammes d’épaisses couches de terre soulevées par le "dragon". Le sol portait désormais les traces de ce déchaînement, comme si un immense sanglier avait labouré le terrain. Dinenda observa ce paysage dévasté, se demandant si cette destruction pouvait aussi devenir une renaissance. Car, après tout, même si le village n’était plus, la terre et la forêt renaîtraient ici un jour, plus fortes et pleines de promesses. En attendant, il leur fallait du repos.
Mais les changelins n’étaient pas les seuls à requérir son attention. Les Gardiens Sylvestres, ces âmes vaillantes qui avaient risqué leur vie dans cette bataille, étaient également là, certains blessés, mais toujours dignes. Dinenda, les remerciant en silence, puisait de l’énergie dans leur présence, comme si leur engagement renouvelait le sien.
Quand le jour se leva, les survivants se rassemblèrent devant le dernier bâtiment encore debout. À peine une centaine d’âmes subsistaient, un nombre tragiquement réduit après le carnage. Alors que la cheffe du village prenait la parole pour annoncer l’inévitable exode, Dinenda ressentit une sorte de soulagement. Partir, quitter cet endroit désormais maudit, leur offrirait une chance de renaître, loin des souvenirs pesants.
Une idée prit racine en lui. Il ne pouvait pas la partager tout de suite. S’approchant de sa Ly’Aegisir, il attendit patiemment que les autres se dispersent, puis se confia à elle :
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Les soins se prodiguaient, les feux s’éteignaient, les villageois s’assemblaient à la suite des fouilles des restants de bâtisses, puis Petra annonçait son désir de quitter l’endroit pour un autre. Le sauvageon ne comprenait pas, car quitter le village, était quitter leur histoire, pour lui, il aurait fallu rebâtir sur les bases de leur épreuve pour renforcir leur résilience, pour ne pas oublier pourquoi ils c’étaient battu, pour les cicatrices laissées, pour les disparus qui étaient tombés au combat.
Avant le lever du soleil et suite aux soins prodigués aux villageois, Yvae allait à l’endroit où étaient les restes du corps de Venali, la tête broyée qui avait brulé ne laissant qu’un crâne difforme, il assemblait le tout dans le but de faire une sépulture en dehors du village. Il choisit un lieu où s’y trouvait un jeune frêne ainsi qu’un jeune thuya entouré de petits buissons diversifiés, d’herbes hautes, de fleurs sauvages où serpentait un petit ruisseau. L’endroit lui semblait familier. Il déposait ce qu’il restait de son lointain cousin entre les deux arbres qui pour lui, le frêne représentant le dragon d’argent et le thuya le dragon d’or puis avant de quitter la zone il entrevit sous un pli de la cape, la broche familiale des Starym. Il la regardait longuement se laissant partir dans son passé et dans toutes les épreuves que sa famille avait traversées puis doucement il s’approchait du restant du corps le dépouillait de ses effets, retirait les flèches qu’il avait tirées puis prit la broche qu’il vint épingler auprès de celle du loup argenté qu’il portait. Se coupant un dreds de sa chevelure, orné de coquillage, de petite pierre trouée de son lieu de naissance, il le déposait sur le corps de feu Venali, ne dit mot et soufflait doucement sur le corps.
Le druide-rôdeur reculait puis en appelait à la force forte de toute chose pour faire croitre la végétation des lieux. Le cercle parfait de la zone serait visible à des lieux à la ronde, le frêne ainsi que le thuya étaient tout deux au centre et avait maintenant le rôle de gardien et de repère pour la descendance d’Yvae devenant ainsi un pèlerinage annuel. Le dernier des Yossmar y restait jusqu’au lever du soleil et en profitait pour faire sa piété naturelle en se rechargeant des forces curatives dont les villageois auraient encore besoin.
Il arrivait au moment où Petra annonçait leur départ pour ailleurs. Yvae s’approchait de ses frères et sœurs et déposait les restants d’effets de Venali, sans la broche familiale puis retournait soigner les blessés.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Ly'Aegisir
Chambre 3
Aucune gemme
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Azur’ael reprit forme elfique, laissant la puissance draconique refluer en elle. Une agréable fatigue s'installa dans ses muscles, comme un poids libéré, mais son esprit demeurait alerte. Autour d'elle, les flammes, presque éteintes, n'étaient plus que des cendres fumantes. Elle mit fin à son sort de pluie et s’avança parmi les villageois, dévastés, rassemblant ses dernières forces pour soutenir ceux qui, malgré tout, se tenaient encore debout.
Les changelins s’affairaient déjà à dispenser les premiers secours, mais leurs visages restaient sombres, profondément marqués par les stigmates de cette tragédie. Elle rejoignit Petra, qui échangeait avec les survivants et le groupe des Gardiens sylvestres, offrant soutien et réconfort. Quand Petra évoqua la possibilité pour les villageois de quitter ce lieu pour des terres plus sûres, Azur’ael écouta, le regard perdu un instant vers les restes du village. Cette décision de tout abandonner lui semblait irrévocable. Elle comprenait les arguments et la sagesse de Petra, mais une partie d'elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’un renouveau était toujours possible là où tout avait été perdu. Elle demeura silencieuse, sachant que cette réflexion ne lui appartenait pas.
Elle remarqua alors l'absence d’Yvae et, même si son inquiétude pour lui restait minime – connaissant sa force – elle se surprit à songer que cet ennemi, un membre du clan d’Yvae, avait peut-être ébranlé ce dernier bien plus qu'il ne le montrait. Elle resta observatrice, prête à offrir son soutien. Finalement, Yvae réapparut. Il portait les affaires du mage défunt. Azur’ael le scruta, son regard émeraude exprimant une question muette : allait-il bien ? Sans un mot, elle s'autorisa un geste de tendresse et de soutien, un simple contact, inhabituel pour elle, mais d’une profondeur que seule leur fraternité partagée pouvait expliquer. Cette quête lui avait permis de mieux connaître Yvae, cet homme légendaire de la Confrérie, un compagnon et un frère d’armes au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer.
Alors que le groupe commençait à se disperser pour se préparer au départ, Dinenda, un autre frère gardien, s'approcha d'elle pour échanger quelques mots. Elle écouta, attentive, comme toujours avec lui, car ses conseils lui étaient précieux. Ils échangèrent dans la langue du Beau Peuple, leurs voix se fondant dans le crépuscule : Azur’ael leva les yeux vers le ciel, adressant intérieurement un vœu silencieux : que la terre leur soit douce et que leurs racines renaissent dans un lieu de paix.
Les affaires de leur ennemi avaient été déposées à ses pieds par Yvae. En tant que Gardienne des Mystères, il lui revenait de percer leurs secrets. Azur’ael s’agenouilla, observant chaque objet avec une prudence minutieuse. Ses yeux, imprégnés de magie, détectaient instantanément les résidus d’énergie imprégnant chacun de ces artefacts. Les émanations subtiles se manifestaient en halos de couleurs variées, trahissant la nature et les intentions cachées de chaque pièce sans qu’elle ait besoin de les toucher.
Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mortRegistre Ma fiche combat
Sorts actifs : 28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre) 48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité) 15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence) 15 rounds - Sortilège des arcanes Vision lucide (sort lancé par Agaths)
Points de vie temporaire : 83 Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât Résistance au feu 20 Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts
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