۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

MD



Le temps était au beau fixe depuis plusieurs journées. La ville de Luskan grouillait de monde qui s'acharnait à hurler...
Sur le port, de nombreux Navires étaient amarrés à quai, où des matelots se pressaient à décharger tout leur contenu sous les yeux attentifs de leur Capitaine respectif, leur criant quelques remontrances de temps en temps.

Non loin du bord de quai se trouvait un petit établissement. Une minuscule fenêtre sur le côté de la porte exposait aux yeux des différents curieux, que l'activité était propice dans ce lieu. Sur un petit écriteau qui pendait au dessus de la lourde porte, on pouvait y lire : « Sabre d'Abordage ». Joli nom pour une auberge.

A l'intérieur un tout autre décor y régnait. La semi tranquillité du dehors était en contradiction avec le vacarme ambiant dans la salle principale de l'auberge. L'odeur de la mer et du sel mélangé avec la fumée donnaient des nausées à quiconque oserait respirer. La fenêtre n'était pas assez grande pour que l'air soit filtré, mais cela ne semblait pas déranger les divers occupants du lieu. L'auberge était pleine à craquer malgré l'heure matinale de la journée. Il s'y trouvait beaucoup de matelots qui, étant libre pour la journée, vinrent se rincer le gosier en ce lieu réputé. Beaucoup de verres de rhum s'échangeait dans la salle, des aventuriers et les matelots étaient assis sur tout et n'importe quoi, des chaises, des tabourets, mais également des tonneaux de rhum. Trois jeunes serveuses couraient en tout sens pour servir les clients qui étaient exigeant sur la qualité de leur service.

Dans un coin de la salle, on pouvait voir un homme de forte ossature, un tablier lui servant de tunique entourant un pantalon en toile fin, et une chemise de lin blanche. Un torchon sur l'épaule, il ne pouvait s’agir que du tenancier actuel de l'auberge. L'aubergiste était en train de placarder une affiche, où l'on pouvait lire dessus ces quelques mots gribouillés à la va-vite...

Quand il eut fini, l'homme retourna derrière son bar, et quelques hommes et vieillards se rapprochèrent du panneau et le lire en silence. Un homme âgé lança quelques mots à l'aubergiste :

- Eh, Arumn ! C'pour quoi c'te voyage ? Ahhh si j'était plus jeune j'partirai sur l'champ...'fin les jeunes vont avoir un s'cré boulot...

Après avoir dit cela sous l'oeil amusé du tenancier, le vieillard sombra dans un sommeil profond, du à l'excès d'alcool qu'il avait ingurgité...

Cela faisait des mois que Daran survivait à Luskan. Il faut dire que la ville était tout indiquée pour un roublard, et il avait l'avantage d'avoir apprit le métier ici donc il connaissait bien le terrain. Mais cet avantage se transformait en inconvénient avec le temps car petit à petit la ville commençait également à le connaître, et pour quelqu'un agissant dans l'ombre c'était un encouragement à partir...et vite.

Aussi Daran considéra avec beaucoup d'attention l'offre d'escorte, il est clair que ce n'était pas son genre de s'engager pour un aussi long voyage, mais les vertues de celui-ci lui apparaissaient claires et incontournables au regard de l'évolution de sa situation à Luskan, ainsi il se leva subitement pour se rendre au niveau du tavernier et le salua en posant une pièce sur le comptoir.

- Voila pour ma bière Arumn, dites moi, je suis intéressé par cette escorte de caravane, vous n’auriez pas besoin d’une personne connaissant un peu les ficelle du métier par hasard ? Je suis sur que mon experience se retournera contre ceux qui tenteront de s’en prendre à nous si je viens... Qu’en dites vous ? Je suis prêt à partir sur le champ, ça intéresserait votre commanditaire ?

Daran eut un petit sourire confiant car il savait qu’il était parfaitement indiqué pour cette tâche, et que l’aventure semblait...prometteuse.

Istenns se laçait du paysage de Luskan, depuis pas mal de temps,puis voyant l’agitation de dehors, devant cette petite auberge, il se faufila à travers la foule pour arriver devant la porte, il s’avança, la taverne était bondée, il n’avait jamais vu ça, entrant à l’intérieur, il sentit tout à coup une odeur horrible lui monter peu à peu à la tête.
¤ Ola, qu’es que c’est que cette odeur ?¤

Puis il détacha le bandeau, qu’il avait dans ses cheveux, le plaquant devant son nez et sa bouche. Istenns continua d’avançait, à la recherche d’une table libre. Pas une seule place, quelques personnes étaient debout mais l’idée ne traversa pas l’esprit de Istenns. Il s’en retourna mais juste au même moment, l’agitation derrière son dos devint plus grande, il se retourna, un groupe de gens étaient rassemblé devant un papier, Istenns se rapprocha lentement et pu enfin le lire.
¤ Hum...une escorte c’est génial, voici ma chance, merci Shaundakul, merci !¤

Il reparti en sens inverse et chercha le fameux Arumn, un vieillard saoulait prononça son nom devant le bar.
¤ A le voici ce Arumn !¤

Il se posa sur un tabouret devant le bar puis regarda Arumn dans les yeux et lui dit :

-Bonjour ! Je suppose que vous êtes le barman du nom de Arumn et bien je souhaiterais me présenter pour cette, mission, il s’arrêta un petit peu puis recommença, "je me présente, je m’appelle Istenns Liu, je suis un humain Illuskien, guerrier de dix-huit ans, j’ai pas mal de matériel et j’étais justement à la recherche d’une quelconque quête, c’est pour cela que je me propose et que je vous livre mes services".

Ayant dit cela Istenns patienta attendent la réponse de Arumn.

Hérudae était arrivé en ville un peu plus tôt dans la journée. Par la chance que lui accorda Tymora dans son voyage, le voyage fut agréable car le temps était au beau fixe. Le jeune homme n’avait pas quitté la ville d’où il venait par pur plaisir mais c’était mieux pour la sécurité de beaucoup de monde, surtout la sienne. A peine arrivé en ville, il chercha un lieu où s’installer pour la nuit à venir. Connaissant les coutumes de certains des habitants des villes, il apprit qu’un travail allait être proposé dans une taverne du port. Sans plus d’information, il se dirigea donc vers le « Sabre d’Abordage ».

La journée était calme et l’activité du port battait son plein quand le jeune homme poussa la porte pour pénétrer dans une salle à l’odeur fumée salée. Hérudae respira un bon coup l’air extérieur et franchit la porte. Dedans l’activité semblait moins ordonnée que sur le port, mais c’était bien normal puisque les marins ici présents se reposaient de leurs voyages ou activité. Le jeune homme chercha des yeux une quelconque affiche parlant du travail sinon il irait demander au tenancier qu’il apercevait derrière le comptoir.

Il entendit la voix d’un vieillard dire : « - Eh, Arumn ! C'pour quoi c'te voyage ? Ahhh si j'était plus jeune j'partirai sur l'champ...'fin les jeunes vont avoir un s'cré boulot... ».
Cela lui permit d’apprendre deux choses où se trouvait ce qu’il cherchait mais que l’affichette n’avait pas du être placardé depuis longtemps vu les soulards qui était devant à tenté de la lire. Hérudae passa devant, prit l’air de faire comme tout le monde en lisant rapidement l’affiche et poursuivit son chemin prenant l’air de n’avoir pas été intéressé.

¤ Ainsi les employeurs cherchent des jeunes aventuriers ? Pourquoi ? Des personnes plus faciles à berner ou pour les payer moins qu’une escorte expérimenté. Il semblerait n’i avoir que deux candidats pour l’instant . ¤ pensa le jeune homme en zigzagant entre les clients pour aller se placer au comptoir non loin du tenancier.

-Tavernier, je prendrais un petit verre de rhum pour commencer cette belle journée. Et si vous aviez aussi un petit quelque chose à se mettre sous la dent ce ne serait pas de refus. » annonça Hérudae sans dire un mot sur l’emploi proposé.

¤ Je vais attendre les questions des premiers candidats pour savoir ce qui est demandé et le salaire offert. Et s’il son si jeune et qu’il passe trop prêt ¤ conclu t’il par un sourire.

e nez plongé dans sa timbale d’eau claire, demande qui, dans un établissement tel celui là, avait suscité de grands éclats de rires, Elloa écoutait d’une oreille attentive les propos que tenait juste derrière elle un homme vêtu de cuir rouge. Cela faisait deux heures qu’elle avait trouvé refuge dans ce lieu, et à en croire le visage de Cis devenu blafard, le jeune elfe semblait encore plus incommodé de l’atmosphère saturée du lieu que sa compagne. La discussion y était mal aisée, et depuis quelques instants, Elloa avait abandonné toute tentative de conversation avec le rôdeur.
Leur voyage avait été somme toute difficile et périlleux, et surtout, il avait essuyé l’humiliation de s’être faire rouler par un marchand de betteraves. Désireux de rentrer dans les régions du Sud ou le climat est davantage adapté à leur tempérament, ce qui semblait être un honnête paysan rougeaud leur proposa de s’installer à l’arrière de sa carriole contre une somme « dérisoire ». La bourse délestée, la promesse de voir bien vite Port Ponant, les elfes parcoururent ainsi de nombreuses lieues avant de s’être rendu compte de la méprise et du vol dont ils avaient été la victime. Quelques coups de poings plus tard, ils s’étaient retrouvés dans cette cité inhospitalière s’il en est pour deux natifs des Bois de Chondal.
Elloa vida d’un trait sa « choppe » d’eau, frotta du revers de sa main sa bouche hydratée et frappa le bois de la table du récipient métallique. Elle se pencha vers Cis et lui dit dans sa langue :

[Bois de Chondal] : - Il semblerait qu’il y ait une caravane à accompagner, dit elle en désignant les gars qui se pressaient derrière elle. "Et qu’elle se dirigerait vers le Levant…Il fait plus chaud par là tu crois ? Tu m’écoute, dis ! Si on veut en être, il faudra montrer de quoi on est capable, ça se bagarre déjà !"

D’un geste de la tête, elle désigna deux humains, qui avaient plus une allure de vaurien que d’aventurier, qui se cognaient à grands renforts d’injures, renversant au passage quelques chaises et quelques clients. Un habitué, ami proche du tavernier sans aucun doute, fatigué par les escarmouches d’ivrognes au petit matin, se saisit d’un des gars par le col, et le jeta dehors, un coup de pied bien placé, sans autre forme de procès. Il fit de même avec le second en criant d’une voix nette qu’il n’y avait pas de place pour les imbéciles de leur genre.
C’est ce moment là qu’Elloa choisi pour se lever et s’adresser à l’aubergiste avec un accent chantant :

- Vous avez besoin d’un escortage, j’ai entendu. Mon ami elle pointa du doigt Cis "et moi sont intéressé par le travaux. Vous ne pas dois fier à mon apparance, je suis plus habile que je l’air. Parfois c’est bien aussi d’avoir une fille, ca peut être utile, elles savent des choses que les hommes ne savent pas."

Ces propos tenus bien naïvement, et sans arrières pensés suscitèrent de grands rires et quelques blagues grivoises par les marins environnants. Furieuse de faire ainsi, une fois encore, l’objet de l’hilarité générale, Elloa ne put contenir sa colère et couvrit de jurons l’homme le plus proche, sa chevelure auburn s’agitant soudainement comme sous l’effet d’une brise maritime. Les personnes les plus proches d’elle eurent le visage balayé par un léger souffle d’air rafraîchissant.


Lance Presdigitation

obun entra dans la taverne. Elle était pleine à craquer. Quelques voyageurs étaient attroupés devant le tavernier et discutaient avec lui. Dobun salua Hérudae d'un petit signe discret et codé.

Dobun remarqua l'attroupement prêt de l'affiche. Il compris a travers quelques brides de discussion, issue du brouhaha de plus en plus insoutenable, qu'on parlait d'un voyage, visiblement c'était loin, et la route difficile. Mais il fut tout de suite intéressé, car on tire beaucoup d'informations dans un voyage tel que celui là.

La fumée de tabac formait un brouillard de plus en plus opaque. Une chaleur moite et lourde, caractéristique des lieux surpeuplés et mal aérés, pesait dans la taverne. Et les odeurs de graisse, de tabac, d'alcool, et de sueur mélangée agressaient ses narines.

Dobun avança d'un pas négligé vers l'attroupement d'aventuriers, il y avait en plus d'Hérudae deux hommes, et une elfe qui visiblement avait attirée les moqueries de la foule. Un léger courant d'air se fit sentir au moment où il la perdait de vue. Il n'est en effet pas pratique de voir quelque chose avec une si petite taille dans une foule aussi compacte. Un autre elfe était dans la taverne, mais Dobun n'y prêtât pas grande attention.

Il avait un objectif: se faire embaucher. Il se doutait qu'un aventurier de plus venant harceler le tavernier ne jouerait pas en sa faveur. Il devait donc réussir à montrer certaines de ses qualités en discutant avec les autres aventuriers. Cela lui permettrait d'en apprendre plus sur le voyage, par la même occasion.

Il s'approcha discrètement du comptoir, puis se montra soudain et dit en regardant Daran

-Bonne rencontre! Dit moi, t'a l'air équipé pour partir toi. Il semblerait qu'il y ait des chances que l'on devienne des compagnons de route, tout les deux.

Daran savourait la petite brise soudaine qui courait dans la taverne, apparement c'était la "jeune" elfe qui l'avait déclenchée pour se venger. Pas particulièrement impressionant, mais relativement agréable cette petite brise, si elle ne trouvait pas de travail dans la caravane elle pourrait toujours travailler à assainir l'atmosphère des tripots de Luskan. Il eut un petit sourire en imaginant la scène, et fut tout de suite prit d'une certaine sympathie pour l'elfe perdue au milieu des royaumes humains.

C’est donc alors qu’il observait la sauvageonne et en attendant une réponse d’Arumn, qu’il vit ce gnome s’approcher de lui. Daran n’aimait guère les gnomes et autres halfelins : ils étaient souvent hypocrites, et leur apparence tendait à à faire oublier le danger potentiel qu’ils représentaient, un peu comme une jolie femme...mais de compagnie moins plaisante. Celui-ci avait l’air somme toute banal, ce qui était vaguement inquiétant d’ailleurs, mais le fait qu’il suggère qu’il y avait une chance pour qu’il voyagent ensemble poussa Daran à faire des efforts...et à songer à surveiller ses finances pendant ce voyage.

- Bonjour gnome, j’ai l’avantage de voyager léger et je suis prêt à partir oui. Après je ne sais pas encore si nos chemins seront les même ou pas. Je pense que beaucoup de monde est intéressé par un grand voyage tout frais payés, moi quoi qu’il en soit je pars, reste à voir avec qui.

obun regarda Daran. Un humain, sûrement du nord vu sa peau pâle et ses yeux bleu glace. Très arrogant et très confiant, il faut en savoir plus sur lui, visiblement il a soit un orgueil démesuré, soit un plan pour intégrer la caravane. Il semble aussi très méfiant.
Dommage, ce n'est pas un de ces folâtres si facile à manipuler dans une discussion. Dobun commençait déjà a regretté de l'avoir mal évalué. Cet homme allait sans nul doute tout faire pour abréger la discussion. Le mieux serait sûrement d'intégrer le plus de personne à la discussion, afin soit de l'évincer du cercle, soit de le faire parler un peu plus.

Dobun regarda autour de lui. A part les deux elfes et Hérudae, seul un jeune humain aux cheveux noir et plutôt costaud, semblait s'être adressé au tavernier. Pas grand monde donc. L'elfe qui avait parlé semble plutôt naïve, tout du moins perdue. Intéressant, très intéressant même. Hérudae semblait en observation. Dobun se dit qu'il ferait mieux de le laisser observer la foule ainsi, qui sait s'il n'aura pas d'informations utiles à rapporter. Quand au jeune homme l'épée suspendue dans son dos et sa carrure indiquait une carrière de combattants, ou du moins en apparence. Deux personnes donc avec qui potentiellement parler.

Mais pas trop vite, pas trop vite. L'esprit des hommes est souvent très compliqué, Dobun jugea donc plus judicieux de poursuivre un peu la discussion. Si vraiment elle s'averrait stérile, il tacherais d'intégré l'autre humain à la discussion.

-Tu sembles en effet bien pressé de partir. Mais dis moi ? Qu'est ce qui te rend si confiant, visiblement tu est sur de partir, ça m'étonne car tu a l'air d'être le seul. Ah mais tu es caravanier peut-être? Ils vous font porter des livrées rouges? Pas très discret comme couleur. Enfin bon l'employeur fait ce qu'il veut. Moi je crois que je vais postuler, ça a l'air sympas comme voyage. Et puis c'est pas que, mais Luskan c'est pas une ville super. Et puis les voyages seul c'est pas marrant, donc autant le faire en caravane, donc je me suis que ce départ là c'était ma chance. Mais au fait tu t'appel comment? Moi c'est Dobun, mécanicien, inventeur, archéologue, enfin bon chercheur quoi.
Dobun parlait d'une voix suffisamment forte et bien articulée pour que l'aubergiste l'entende malgré le brouhaha ambiant. Mais pas trop non plus, de manière à ce que son attitude n'éveille pas trop de soupçons

Hérudae n’avait pas bougé de son coin de comptoir, restant sur une place ni trop prêt ni trop loin de l’endroit où semblait aimé s’installer le tavernier. Les deux jeunes hommes arrivés avant lui ne semblaient pas avoir attiré l’attention de l’homme d’une manière prononcé. Ainsi le tavernier attendait d’autres candidats. Bien ce ne serait pas les premiers arrivés les premiers servit. Une jeune elfe s’approcha à son tour se levant d’un coin de la taverne enfumé et elle proposa ses services ainsi que ceux de son compagnon de voyage. Deux elfes seraient utile dans un voyage enfin s’il n’étaient pas super aveugle et maladroit. Il se souvenait d’un elfe qu’il avait rencontré dans le temps, un incapable complet.

Cela fit sourire le jeune homme qui reporta son attention sur l’un des hommes au comptoir quand celui-ci fut interpellé par Dobun. Il avait vu rentrer le gnome quelques instant auparavant et était content de le retrouver. Depuis leur mésaventure précédente, il s’était installé une bonne ambiance entre les deux compères. Hérudae rendit son salut à son ami et écouta la conversation.

Ce qu’il entendit fit sourire Hérudae. L’homme en Rouge semblait certain d’être engagé et d’ailleurs on avait l’impression qu’il était déjà sur le chariot. Un coup d’œil au tavernier qui écoutait la conversation mit habilement en place par Dobun lui apprit qu’il n’en était rien. Puis Dobun répondit en se moquant du voyageur rouge, mettant en évidence la couleur très discrète. Puis se présenta tout autant à l’homme qu’au tavernier.

¤ Un point pour toi mon ami. ¤ pensa le jeune homme dans un sourire.

¤Bon le rougeau je sens qu’il va te manquer un truc si tu t’approches un peu trop près ! ¤ se dit Hérudae en estimant ce qu’il lui serait facile de prendre.

Daran observa plus attentivement le gnome, ses semi insinuations commençaient serieusement à l'ennuyer et il avait la vague impression qu'il parlait un double langage. Pour être honnête, Daran n'avait même pas songé ne pas être embauché, cela tombait sous le sens qu'il le soit: ses compétences collaient parfaitement avec le travail, et il avait acquis une petite réputation avec ses petits boulots ici, et puisqu'il n'avait jamais apprit à voler à la tire, il savait qu'il n'était pas prit pour un simple voleur mais plutôt pour un mercenaire...débrouillard.

Il revint au gnome, visiblement il était soit trop curieux et causant comme ceux de son espèce, soit il cherchait à le discréditer...dans les deux cas le mal était fait, mais Daran n’était pas du genre à prier Illmater, il préferait Shar ou Mask...

- Je suis Daran Delmyr, je ne suis pas un caravanier, je suis un mercenaire plutôt débrouillard pour débusquer les mauvais tours en tout genre. D'ailleurs la discretion en fait partie, après tout quant on n'est pas vu, qu'on soit en rouge ou en noir peu importe. Donc tu serais un de ces gnomes amateurs de gadgets...Je ne sais pas si la caravane prend des passagers...Non je dis ça parce que ce n’est pas avec ce genre de –formation- qu’on peut correctement escorter une caravane...enfin...je pense, je ne suis pas caravanier comme je le disais Daran eut un petit sourire parfaitement innocent alors qu’il articulait lui aussi très bien ses mots. Enfin je te souhaite bonne chance tout de même l’ami.