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Les collines miroitantes, Introduction : Owéor
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Habitant des Royaumes
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wéor, en tirant fort, réussit enfin à sortir la flèche. Le bruit, l'odeur et la sensation au retrait de la flèche vinrent presque à bout de son courage. Un haut le cœur le secoua, et il toussa violemment. A côté de lui, le moine lisait le mot trouvé dans les sacoches du jeune homme, et qui donnait enfin des indices et l'identité d'une personne. Peut-être celle du jeune homme. ¤ Alors, cette personne peut s'appeler Vargas, à moins que ce ne soit qu'un messager à la solde de ce Vargas. Et dans ce cas, le Vargas serait entre les mains de l'Héritage Volé..¤ Il allait poussé plus loin sa réflexion lorsqu'un homme approcha de l'autre extrémité du marécage. Un archer vit Owéor. Tout de suite, il s'imagina avoir trouvé le tueur et mis sa main à son arc, en cas de besoin. L'homme toutefois avait l'air amicale et les mis en garde contre des bandits rôdant dans la région, et ses flèches n'étaient pas les mêmes que celle qui avait servi à ce macabre événement, ce qui détendis quelque peut le gnome qui desserra sa prise sur son arc. Son partenaire invita l'archer à s'approcher, pour voir si il pouvait les aider à en savoir plus sur le cadavre. En entendant cela, Owéor recula de quelques pas, pour maintenir une certaine distance entre lui et l'homme et ainsi avoir le temps de se préparer si d'aventure cela devenait nécessaire. Puis, il prit la parole et lança à l'archer : - Dites-moi, vous ne vous nommeriez pas Geilund par hasard ? et que savez-vous sur ces bandits? Il ne mentionna pas l'Héritage Volé, ni le contenu de la lettre au nouveau venu, car il ne connaissait son identité pour le moment, et ne savait pas si cette personne était digne de confiance.
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Owéor & Feezby Nookburry Le visage de l’archer restait impassible, sans un clignement de paupière, sans manifester le moindre signe d’émotivité. Tandis que les deux Gnomes osaient quelques mots avec une méfiance toute légitime, l’humain posa un genou dans la fange en observant attentivement le corps inerte du jeune homme. Il réfléchit un court instant et reprit d’une voix terne : Mathis | | - Ça semble frais, je dirais moins de vingt-quatre heures. Mhm… Le tireur l’a achevé à bout portant, certainement après l’avoir traqué. (il leva son index vers la jambe du cadavre) La première flèche l’a immobilisé, peut-être était-ce volontaire ou chanceux.
L’archer ramassa un morceau d’étoffe rougeâtre maculé de boue. Une sorte d’écharpe trouée totalement anodine.
- Il reste à savoir pourquoi ils ont tués l’un des leurs, déclara-t-il en examinant le vêtement. C’est censé être leur signe de reconnaissance…
Il tourna les yeux sur les deux Gnomes tout en se redressant.
- Et la flèche c’est pourquoi ? Un souvenir ? (il renifla en affichant une moue circonspecte) Non, je suis Mathis, éclaireur pour la garde frontalière de la baronnie de Polten. Des bandits ont attaqués une diligence sur la route marchande. Ils se sont retranchés dans une maison de noble avec des otages. Et vous êtes ?
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Un jeune homme svelte, doté d’une solide armure de cuir et d’un carquois empli de flèches à l’empennage vert. Le teint de ceux qui ne connaissent pas le confort de la bureaucratie. Une tignasse blonde et un collier de barbe encerclaient un visage désinvolte. |
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Jolicœur & VolanL’herbe montait jusqu’à la taille, grouillant d’insectes en tous genres, l’endroit sentait la tourbe et la vase. La terre devenait progressivement un bourbier dans lequel il fallait patauger. A quelques mètres, Mathis se mit à parler sans qu’aucun des deux ne puisse entendre de quoi il en retournait. L’espace d’un instant, l’archer parut s’entretenir avec son propre reflet où brillait une mare d’eau si clair et si limpide, que le ciel s’y reflétait avec toutes ses lueurs et ses nuances.
Non, il parlait avec quelqu’un d’autre, retrouvant une certaine cordialité au passage. Dans un second temps, Volan et Jolicœur aperçurent à ses côtés la présence d’un Gnome doté d’une épaisse barbe blanche et d’un bâton, puis d’un second Gnome encapuchonné, et puis d’un… cadavre ( ?)
À moitié immergé dans la terre. Les deux guerriers pouvaient aisément reconnaitre la présence d’un cadavre à cette teinte grise blafarde, ce regard vitreux, cette posture ridicule et cette subtile odeur de cuivre qui embaumait l’atmosphère. Ils se rapprochèrent encore de quelques pas, la boue essayant de se frayer un passage dans les herbes qui embourbaient leurs pieds. Parvenant à proximité, ils purent écouter de quoi il en retournait, la situation venait de changer brusquement de ton. Owéor, Feezby Nookburry, Jolicœur & Volan Leurs regards furent attirés par deux silhouettes qui émergeaient dans le dos du jeune homme. C’étaient deux autres humains, l’un portait une longue chevelure bleue électrique, deux pupilles vermeilles et une grande arme d’haste en forme de trident. Le second avait un air teigneux, des fringues boueuses et une entaille lui barrant la mâchoire qui laissait apparaitre une bonne partie de sa dentition. Mathis | | - Ah ! Voici mes deux compagnons, reprit-il avec emphase. Deux preux aventuriers, embauchés à la hâte pour secourir les malheureux séquestrés par ces vermines. (il opina du chef et croisa les bras) Mhm, enfin bref, qui êtes-vous et surtout, ça vous prend souvent de dépouiller des cadavres?
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Un jeune homme svelte, doté d’une solide armure de cuir et d’un carquois empli de flèches à l’empennage vert. Le teint de ceux qui ne connaissent pas le confort de la bureaucratie. Une tignasse blonde et un collier de barbe encerclaient un visage désinvolte. |
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Deux hommes semblaient coexister en lui, à la fois jovial et autoritaire, le contraste affiché par le représentant des autorités locales avait de quoi provoquer un certain choc.
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L'archer s'agenouilla, ce qui démontrait plus ou moins qu'il n'avait pas l'intention de les agresser. Owéor se détendit quelque peu, relâcha encore son arc, au point de le tenir à peine à deux doigt, pendant que l'homme examinait à son tour le cadavre. Il leur appris que le malheureux était un membre du groupe des brigands, donc de l'Héritage Volé. Ce qui confirmait l'identité de l'homme, Vargas. De plus, maintenant ils savaient à quoi reconnaître ce groupe. Par le biais d'une écharpe rouge.
L'archer se redressa enfin et se présenta, c'était un membre de la garde frontalière, donc la situation était entre de bonnes mains. Puis il leur demanda leur identité.
Owéor allait répondre quand il aperçut deux silhouettes, il se remit en garde prestement, puis s'apercevant qu'ils venaient du même endroit que Mathis, il pris un air penaud, et respira un bon coup. Trop de surprise en trop peu de temps, le gnome n'était pas habitué à ça. Il apprit peu de temps après que c'était deux aventuriers recruté pour aller libérer les otages du groupe de brigand.
Owéor, après cette courte présentation des compagnons de Mathis, se présenta à son tour, en essayant de bien expliquer sa situation, afin de ne pas avoir d'ennui avec ces trois individus.
-Je me nomme Owéor, je suis juste un gnome à la recherche de belles plantes dans la région. Mais une dame m'a demandé de l'aider à retrouver son mari, Geilund, et son chien. Nous avions trouvé le chien, mais il s'est enfui.Il repris son souffle, et enchaîna plus calmement. Nous l'avons poursuivi, puis perdu de vu aux alentours de cette clairière. Puis nous sommes tombé sur ce malheureux, que nous inspections pour savoir ce qui lui était arrivé.
Owéor s'arrêta quelques secondes pour lancer un regard à son compagnon, Feezby, en se demandant s'il devait tout révéler. Ne voyant aucun signe chez son partenaire, il se décida néanmoins à expliquer la suite.
-Nous le fouillions afin d'en savoir plus, et nous avons découvert qu'il appartenait à un groupe se nommant l'Héritage Volé. Enfin, la flèche que j'ai retiré de son corps, je la gardait pour questionner les commerçants du village le plus proche, afin de savoir si l'un d'entre eux en vendait des comme ça et à qui. Il s'arrêta enfin de parler, regarda Mathis et ses deux compères puis finit par ajouter. Vous savez combien de ravisseur sont là-bas ? Car à trois, cela me paraît être une entreprise de sauvetage risqué.
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Le guerrier restait prudent, prêt à dégainer au moindre signal. Il observait les fourrés, mais n'y décela aucune menace, contrairement à ce que le soldat laissait entendre. Soudain, Mathis s'enfonça dans les bosquets. Jolicoeur relâcha un instant sa vigilance. Juste le temps de lancer un regard interrogatif à son compagnon au trident.
Enfin, le balafré se décida à avancer dans la forêt et se retrouva vite en plein bourbier. C'est alors qu'il découvrit la raison exacte des paroles de Mathis. Auprès de l'archer : un duo de gnomes. Tous trois étaient penché sur un corps. S'agissait-il d'un blessé, ou pire... L'encapuchonné n'aurait pu le dire, mais au vu de la couleur blafarde de sa peau, il ne restait que peu de temps à vivre à cet homme, tout au mieux. Au fur et à mesure que Jolicoeur allongeait le pas dans le marais nauséabond, il perdit ses derniers doute. Il s'agissait bel et bien d'une dépouille. Les deux compères étaient probablement en train de lui faire les poches lorsque Mathis les avait débusqués.
La situation exigeait qu'il reste sur le qui-vive. Tous les gnomes n'étaient pas d'aimables bricoleurs. Il valait mieux garder un œil sur eux. Aussi, le balafré gardait ses mains proches de ses marteaux, prêts à l'usage si besoin. Écartant tout effet de surprise, l'archer, qui paraissait confiant envers les deux petits êtres, fit les présentations. Bien qu'elles furent sommaires, Jolicoeur n'eut rien à rajouter, au mépris de toutes les politesses. Il avança sans lâcher des yeux les deux inconnus et sortit bientôt de la fange pour arriver au bord de l'étang à l'eau claire, il croisa les bras, bien haut sur la poitrine. Ses deux lames dont la garde dépassait par dessus ses épaules lui étaient bien plus familière que ses marteaux et plus légères au corps-à-corps, peut-être était-ce la raison de cette posture.
L'un des deux petits homme s'appelait Owéor et recherchait de « belles plantes ». Le goguenard se retint de ricaner et opta pour le silence plutôt que pour ses railleries. La dernière question du gnome n'obtint aucune réponse, le balafré n'eut même pas l'air de l'avoir entendue. Puis, Owéor avait sans doute calmer sa méfiance, car il abandonna son air suspicieux et baissa le regard vers le cadavre tout en répétant dans un murmure : « l'Héritache folé » . Les détails n'échappaient pas au guerrier. Il remarqua la flèches teintée de sang coagulé auprès du corps. Il vit aussi le curieux morceau d'étoffe que tenait encore Mathis. Il lui lança un regard entendu, cherchant probablement à lui faire comprendre qu'il avait reconnu les coupables du meurtre. Sans doute rassuré par sa découverte qui disculpait les deux gnomes, il interrogea le premier lui laissant ainsi tout le loisir de découvrir un défaut de prononciation prononcé :
- Fi tu connais les plantes petit homme, tu peux nous dire de quel bois a été taillé fette flèfe ? » demanda-t-il en désignant du menton la flèche ensanglanté auprès de la dépouille.
Sans attendre la réponse, il observa Mathis semblant toujours essayer de lui faire passer le message sans en informer les deux étrangers.
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Habitant des Royaumes
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Le dénommé Mathis n'ayant finalement pas l'air d'être une menace, le vieux moine lâcha sa posture pour prendre celle plus inoffensive d'un vieillard appuyé sur son bâton de marche. Il laissa Owéor parler tant son souffle était coupé par l'apparence particulière des deux acolytes qui étaient en train de s'approcher. L'un avais les traits d'une ascendance non humaine, et le mutilé était d'une laideur à couper le souffle, sans compter sa voix qui avait visiblement pâtit de la blessure elle aussi. Tout désignait ses hommes pour être des brigands, mais le bon moine n'était gnome à juger une personne par sa couverture. A moins que ce soit les livres? Ou les habits du moine? Feezby ennuyé, n'arrivait pas à se rappeler du proverbe. Le moine d'habitude si bavard avait laissé l'initiatives aux autres tant il était en train de tergiverser intérieurement sur cet importante précision de langage. Il abandonna finalement et entra dans la conversation.
-Si ça nous arrive souvent de dépouiller des cadavres? Grand dieux non, c'est même la première fois que j'en vois un... Enfin un cadavre mort de mort violente j'entend. Non parce que j'ai un lointain souvenir de mon arrière grand oncle Bisby Patburry qu'on avait étendu sur un tapis de fleur quand j'étais tout jeune. On peut pas vraiment dire qu'on le dépouillait étant donné le nombre de petits objets que la famille et les amis déposait sur lui avant de l'enterrer. On j'en ai vu d'autres des comme ça depuis, même si les coutumes funéraires n'étaient pas les mêmes, mais des agrafés comme celui ci, non jamais.
-Et comme l'a dit mon petit cousin Owéor... Oh! j'avais oublié moi c'est Feezby enchanté de vous connaitre, même si la situation aurait pu être plus agréable... Bref, nous étions à la recherche d'un homme disparu, nous nous assurions que ce n'étais pas celui là. Pour cela, hélas nous avons été obligé de lui faire les poches.
Donnant la lettre et le médaillon à l'éclaireur.
-Voici ce que nous avons trouvé, peut être cela éclairera t'il votre lanterne? A mon avis ce bandit la, désignant l'homme à terre, était en désaccord avec les brutes de son groupe, étant lui, visiblement un patriote. Je suppose que c'est le même groupe qui a pris les otages. Vous connaissez surement mieux la politique locale que nous, mais qu'entend t'il par patriote? Était il avec ou contre votre employeur? Le baron de Polten si j'ai bien compris?
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Habitant des Royaumes
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Après la tirade du gnome, l'homme défiguré pris la parole, pour lui demander comment était conçu cette flèche, avec quelques fautes de langage sûrement du à sa difformité. Il allait lui répondre quand Feezby sorti de son mutisme et apporta quelques précisions à son histoire. Ce qui le rassura, car il ne se sentait pas à l'aise face à ces trois hommes, dont deux avec des visages qui n'inspirait pas confiance. De plus, son compère ne lui avait pas fait de remarque ni de signe comme quoi il en avait trop dit. Donc le jeune gnome estima qu'il n'avait pas fait d'erreur et eu un sourire. Qu'il réprima bien vite, car dans une telle situation le sérieux était de mise.
Pendant la fin de l'échange de Feezby, le rôdeur examina de plus près le projectile afin de répondre à la question qui lui était posée. Il la retourna dans ses mains, passa les doigts le long du corps de la flèche, força des deux côtés pour voir la rigidité.
Il releva enfin les yeux vers l'homme qui l'avait questionné.
- Cette flèche, sieur .. euh, comment vous nommez-vous ? s'arrêta-t-il, s'apercevant que les présentations n'avaient pas été faites dans les deux sens. Donc, je disait, cette flèche à été faite à partir de pin. On le voit au poids de la flèche, ce sont les plus lourdes, mais avec un bon rapport vol/pénétration. Pour ce qui est de l’empennage, ce sont des plûmes d'oies qui ornent la queue du projectile. Une flèche, dans l'ensemble d'assez bonne facture je pense. Il parlait jovialement, heureux de pouvoir s'exprimer à propos de quelque chose qu'il connaissait, en oubliant la situation dans laquelle ils étaient. Pourquoi? Vous savez où cela à pu être fait?
Sa dernière question était destiné autant au balafré qu'au reste du groupe sorti des fourrés, peut-être qu'avec de la chance, cette flèche finirait par les mener quelque part.
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Owéor, Feezby Nookburry, Jolicœur & Volan L’improbable réunion se poursuivait aux abords d’un petit étang marécageux, chacun y allait de son opinion, de sa curiosité et de ses bonnes intentions. Malgré la situation lugubre, il était difficile de les prendre pour des personnes dangereuses ou malintentionnées. Visiblement amusé par cet étrange couple, l’archer blond affichait une mine réjouit, des traits lourds mais bienveillants. Il écoutait la conversation avec une parfaite indolence, furetant du regard entre les collines et les bois aux alentours avant de revenir aux deux Gnomes. Mathis | | - Bwéh, la chasse bat son plein en cette saison, ça ferait bien trop d’client à interroger et d’livres de comptabilités à éplucher. Non, non, messire « n’suis-qu’un-Gnome », j’ne pense pas qu’il sera nécessaire d’importuner tous les artisans et les marchands du royaume pour trouver le coupable. (il se mit à rouler des yeux et à sourire au petit rôdeur) Pour en revenir aux effectifs, des unités de piquiers et d’archers patientent en contrebas du domaine. Nous progressons en qualité d’éclaireurs avec l'espoir d’atteindre la demeure où sont bouclés les otages. Un signe de tête puis il se rapprocha d’un pas et tendit le bras pour saisir les objets que lui présentait Feezby. Il jeta un bref coup d’œil sur le pendentif et parcourut plus attentivement la lettre.
- Le manoir Noëllaume, c’est celui que nous nous apprêtons à rejoindre. (il remua les lèvres en relisant un passage du document) L’Héritage machin, ça ne me dit rien de particulier. Mais il semblerait que ça concerne les types que nous recherchons. L’héritage… L’héritage… ça pourrait être un culte ou une organisation politique du Duché voisin, le Carmathan. (il secoua la tête et fit mine de réfléchir un instant) Il y a eu des histoires de succession et de légitimité, j’crois bien. Enfin je ne vois pas de rapport avec la famille Noëllaume.
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Un jeune homme svelte, doté d’une solide armure de cuir et d’un carquois empli de flèches à l’empennage vert. Le teint de ceux qui ne connaissent pas le confort de la bureaucratie. Une tignasse blonde et un collier de barbe encerclaient un visage désinvolte. |
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L’archer considéra les deux Gnomes et le guerrier balafré avec curiosité tandis qu’il sombrait dans un silence qui laissa les autres quelques peu embarrassés pour continuer la conversation. Il détourna le regard comme pour observer plus attentivement l’environnement, la scène de crime, c’était comme s’il venait de perdre un objet. Il replia la lettre, enjamba la mare d’eau et poussa un tas de feuillage du bout du pied. En agissant, il reprit d’une voix enthousiaste : Mathis | | - Vous m’avez dit être un expert en botanique ? Ah, ça tombe bien. (il se baissa pour arracher quelque chose) Je commence à penser que nous étions prédestinés à nous rencontrer. Voyez-vous, la demeure Noëllaume est entourée par un bois, des gardes y patrouillent avec des loups apprivoisés. Nous envisageons d’apporter aux otages un moyen d’échapper au flair des limiers : un répulsif naturel.
Il s’approcha de nouveau et tenait quelque chose dans ses mains, une plante brune, les feuilles ovales et des épis bleutés. Avec la pointe d’une lame, il entailla la plante et une forte odeur de moufette avariée s’en dégagea aussitôt. - Cette plante pousse un peu partout dans la région, les autochtones appellent cela de la détresse de gâloup. C’est une plante aromatique et médicinale qui fait fuir les loups et autres animaux à l’odorat sensible. C’est comme une sorte de poivre extrêmement puissant, une barrière olfactive. Cette plante permettra aux otages de sortir sans être inquiétés.
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Un jeune homme svelte, doté d’une solide armure de cuir et d’un carquois empli de flèches à l’empennage vert. Le teint de ceux qui ne connaissent pas le confort de la bureaucratie. Une tignasse blonde et un collier de barbe encerclaient un visage désinvolte. |
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Les deux Gnomes firent travailler leurs méninges et reconnurent une plante commune dans leur région d’origine : un Solenostemon Caninus. Une plante dont les mères de famille bourraient le gosier de leurs progénitures quand la rumeur d’épidémie de lycanthropie faisait rage. Une plante dont la rumeur des propriétés n’était plus à faire.Mathis | | - En ce qui concerne votre précédente activité, je ne peux malheureusement rien pour le moment. En espérant que votre homme n’ait pas rencontrés ces malfrats, je vous aiderai tant que possible dès ma mission achevée. (il salua comme pour affirmer sa déclaration) Mais à vrai dire, il est parfois plus prudent de faire appel à une paire d’yeux supplémentaire. C’est la providence, vous êtes exactement ce qu’il nous fallait ; accepteriez-vous de nous prêter main forte afin de secourir ces pauvres gens ?
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Un jeune homme svelte, doté d’une solide armure de cuir et d’un carquois empli de flèches à l’empennage vert. Le teint de ceux qui ne connaissent pas le confort de la bureaucratie. Une tignasse blonde et un collier de barbe encerclaient un visage désinvolte. |
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Sans attendre de réponse immédiate, il jeta un brin de feuillage à Jolicœur et lui fit signe de suivre son exemple. Il poussa un petit rire nerveux et se mit à se frictionner avec la plante sur la nuque, les aisselles puis l’entrejambe. L’archer avait parfois plus de l’enfant d’âge mûre que du chevalier vétéran.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Tests de Connaissances (nature) : - Owéor : 15(d20)+7= +22- Feezby : 12(d20)+3= +18- - - - - - - - - - - - - - - - - - (pas de jaloux ) - Jolicœur : 8(d20)+3 = +11
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
Aucune gemme
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Volan suivait silencieusement et réfléchissait à de nombreuses choses à mille lieux de là. Ces bandits n'étaient rien pour lui, seulement une occasion pour arriver à la finalité. Il voulait gagner en réputation et gloire pour mener ici la vie qu'il souhaitait tout en accomplissant de l'autre côté ses devoirs cléricaux et ses pulsions sanguinaires. Aussi la marche dans le bois aussi bien que dans ce bourbier immonde et collant n'était rien pour lui. Dans les Marches d'Argent, à la fonte des neiges, des hectares de prairie et d'abord de rivières se transformaient en marécages nauséabond. C'était une habitude à prendre même s'il fallait faire extrêmement attention pour ne pas finir coincé et mourir à petit feu faute de pouvoir se dégager. Il concentra donc ensuite toute son attention sur l'endroit où il mettait les pieds afin de ne pas finir comme nombre de malheureux aventuriers peu vigilants et intelligents.
Cependant, il ne manqua pas la progression de Mathis et surtout ses gestes, et ses mimiques. Aussi quand l'archer humain sembla parler à quelqu'un, Volan fut tout de suite très intrigué et s'accroupit à son tour pour marcher, tenant son trident à deux mains afin de donner davantage de puissance à ses coups s'il devait y avoir confrontation. Quelle ne fut pas sa déception alors en voyant que leur guide parlait à deux gnomes. La seule chose intéressante dans cette scène était le cadavre qui trônait au milieu de tout cela. Volan entendit alors parler d'une organisation nommée l'Héritage Volé, d'un symbole appartenant au groupe de brigands qu'ils cherchaient à chasser et que ce symbole serait l'écharpe rouge tenue en main par Mathis et que de ce fait, le cadavre semblait être celui d'un des membres du groupe de bandits.
Le tieffelin sous forme complètement humaine se désintéressa cependant vite de la conversation lorsque celle ci s'orienta vers la flèche et l'origine du bois ainsi que des plumes l'ornant. Il trouvait cette conversation aussi insipide qu'inutile aussi décida t-il plutôt de s'intéresser à son environnement immédiat. Ils étaient dans un territoire hostile, manifestement contrôlé par une bande de hors la loi qui semblaient posséder pour certains des idéaux et des objectifs précis. Il était facile d'interagir ou combattre avec des brigands classiques. Ils n'étaient motivés que par l'or et les combats faciles. Des brigands dotés d'une idéologie étaient par contre très dangereux car souvent prêt à tout pour parvenir à leurs fins, même à mourir.
Le prêtre guerrier en revint au groupe et surtout aux deux gnomes lorsque Mathis leur demanda de se joindre à eux. Volan poussa un soupir parfaitement perceptible par tout le monde et ne s'en cacha même pas.
- Vous êtes sérieux Mathis, vous voulez vraiment vous encombrer de deux gnomes ? Votre armée doit vraiment être dans la merde jusqu'au cou pour en arriver là. Permettez moi au moins de faire une ou deux vérifications avant d'engager ces deux rases mottes.
Volan se positionna parfaitement face à tous les membres du groupe et grimaça quelques secondes.
- Que personne ne bouge.
Le tieffelin se mit alors à incanter, enchainant paroles dans un autre dialecte avec des gestes qui pouvaient sembler incohérents et sans suite logique pour un quelconque spectateur profane. Cependant Volan lui sentait parfaitement l'effet de son incantation. L'air semblait devenir plus lisse et pulsait autour de lui et il sentait une sorte d'énergie l'habiter et donner à ses yeux une possibilité de voir l'invisible même, l'âme des gens.
Comme j'ai raté pas mal de choses, j'ai mis toutes les actions que j'aurai fait en temps et en heure. Il faut se dire qu'elles ne sont pas toutes faites le temps d'un round vu qu'il y a eu la marche et la conversation.
Je tiens aussi à (re)préciser que grâce à mon équipement magique, aucun trait planaire n'apparait désormais chez moi. Volan n'a pas les cheveux bleu-électrique mais noirs avec des reflets bleutés et ressemble parfaitement à un humain.
Jet de perception. Connaissance nature, Connaissance Géographie ( avec le domaine de la Connaissance, j'ai accès à toutes les connaissances, même sans avoir de points dedans).
Volan lance détection du mal.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Mathis interrompit sa conversation avec le balafré sur le propos de la flèche pour lui dire que cela n'avait aucun intérêt de chercher l'artisan. En effet, c'était la période de la chasse. Owéor se sentit quelque peu bête. Il vivat le plus clair de son temps à l'extérieur et aurait du s'apercevoir de l'absurdité de son idée. Recherché le propriétaire d'une flèche ce n'était déjà pas facile mais alors dans ces conditions..
L'archer continua en énumérant les soldats à sa disposition pour affronter ces brigands. Apparemment, une bonne quantité de personnel avait été mobilisé pour faire face à cette prise d'otage. Parfait, cela permettrai a Owéor de continuer sa recherche sans avoir trop de soucis à se faire, juste ne pas se retrouvé entre deux feux.
Tout un coup, l'archer cessa de parler, et Owéor jeta un coup d’œil à Feezby puis aux deux autres personnes. Il se demanda si il était bien à sa place, entouré par ces personnes, autour d'un cadavre. Il se retrouvait ici seulement car il avait voulu rendre service à une dame. Sans cela, et sans la présence du moine, il aurait déguerpi en vitesse en ayant aperçu le cadavre...
Puis l'homme lui adressa la parole directement, en particulier à ses talents botaniques, pour lui montrer une plante dont il se servirait pour faire fuir des loups entourant le domaine pris en otage. La plante qu'il lui montra lui fit directement remonter d'horrible souvenir et un goût amer en bouche. Avant que Mathis ne tranche une partie de la plante, le rôdeur se boucha le nez avec une main. Réflexe de son enfance et des jours sombre où les anciens du village faisait de grand bouillons de cette plante pour purifier les jeunes et prévenir des maladies.
Enfin, l'archer finit sa tirade et son explication de son plan, par une promesse d'aide dans sa recherche, à la fin de sa mission. Et une demande d'aide pour la sienne. La question tant redoutée par Owéor. Si il refusait, il allait passé pour un lâche auprès de toutes ces personnes. Et accepter signifiait prendre des risques. D'un côté des personnes étaient en danger, de l'autre, une était disparu, et il était peut être trop tard pour elle.. Il réfléchit à toute vitesse à ses options, en jetant un regard inquiet à Feezby, puis se lança.
-En effet, je connais cette plante, sieur Mathis, mais par chez nous, elle s'appelle différemment. Mais ce nom lui va à merveille. Pour ce qui est de votre demande d'aide, je ne pourrai …
Tout un coup, l'homme qui était resté silencieux jusque la se mit à parler, et lui coupa la parole. Il parla des deux petits êtres en terme peu élogieux, ce qui énerva Owéor et changea sa décision prise quelques secondes plus tôt . Le rase motte allait lui montrer qu'il pouvait être autant voir plus efficace qu'un homme. L'homme se mit a fredonner quelque mots, les yeux fermés, comme pris de spasmes. Owéor qui ne savait pas ce que l'homme faisait décida de lui obéir et resta immobile tout en reprenant pour Mathis.
-Le rase motte est d'accord pour vous venir en aide. Et vous Feezby ? Vous joigniez-vous à nous ? Il parlait lentement, en essayant de bouger peu les lèvres, le temps que le charabia du « sorcier » soit finit.
Le temps de finir sa phrase, il pesta intérieurement et maudit son ego de lui avoir fait accepter, et maudit également sa couardise pour avoir peur de les aider.
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Jolicoeur répondit immédiatement au rôdeur, en articulant cette fois au prix d'un bel effort : - Ch... Jolicoeur. »
Le gnome identifia aisément le bois dans lequel la flèche fatale avait été taillé. Ce qui ne faisait que renforcer les certitudes du guerrier. En effet, le balafré l'avait déjà deviné. Il ne s'agissait plus que d'une vérification secondaire afin d'éliminer le moindre doute. Selon les dires de Mathis, ce groupe de malandrins ne se reconnaissaient que par des foulards rouges et des flèches de pins. Voilà donc qui écartait toute autre piste et recentrait encore les suspicions sur ces bandits. Le guerrier ria ouvertement et se moqua du rôdeur. Il désigna la forêt environnante d'un bras et railla : - Aucfune idée ! Che ne fois pas où troufer des pins dans fes contrées défertiques.»
Mais ce trait de moquerie n'occupa le guerrier qu'un court instant. Le second gnome, le plus âgé des deux dévoila ses trouvailles de détrousseurs : un médaillon et une lettre. Le guerrier observa les deux objets par dessus l'épaule de l'archer. Malheureusement, il ne put déchiffrer les symboles du parchemin. Inquiet de passer à côté d'un indice, il demanda à l'archer de traduire la lettre dans son intégralité : - Mathif, quelle est donc la traducfion de fes runes. Et de quel dialecte f'agit-il ? » Toujours dans son inquiétude de rater une piste, le jeune homme désigna ensuite le médaillon ovale. « Et d'autre part, afez-fous déchà eu l'occasion de rencontrer ces motifs? Que repréfentent-ils? En trouve-on d'autres fimilaires dans fes contrées?»
Le guerrier s'attela enfin à s'enduire de la sève nauséabonde des feuilles que lui tendait l'archer, ne négligeant aucun centimètre de peau. Le guerrier aurait grimacé s'il n'avait pas un rictus perpétuelle lui déchirant le visage, mais malgré cela il surmonta son dégoût. Il apprécierait d'autant plus son bain qui paraissait pourtant s'éloigner de plus en plus au vu de la situation.
Le défiguré ne prit pas garde au sort lancé par le tieffelin, il se contenta de hausser les épaules et de poursuivre sa dégoutante occupation, comme si de son point de vue, les deux gnomes ne pouvaient pas constituer une réelle menace.
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