Quartier Général [HRP]

lors, pour les recherches de Skäppin.

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La changeline, sous la forme de Romual, chercha cette journée des informations sur le Baron Areas.

Par une chance insolente, Skäppin commença par la zone où elle avait le plus de chances - elle s'en rendit vite compte - de trouver des informations.

Elle cherchait quelqu'un qui soit en lien direct avec le Baron, mais bien avant, elle trouva de nombreuses personnes le connaissant. Elle ne fut pas sûre, au début. On lui parla vite du Contre-amiral Areas. Et elle compris assez rapidement que le Contre-Amiral et le Baron n'était qu'une seule et même personne. Les marins les plus vieux faisait ses louanges, les plus jeunes l'héroïsait, n'ayant entendu de lui que ses légendes.

Jeormund Areas, donc, est un nain. L'un des rares nains des Dragons, bien que tous ou presque soit des officiers. De nombreux mystères tournent autour de sa personne avant qu'il n'entre au service du Trône Pourpre. Mercenaire, aventurier, marchand ou pirate, en tout cas, son premier fait d'armes pour le Cormyr fut apparemment sur un navire corsaire. Et à cette époque, il était déjà probablement plus âgé que la plupart de ses officiers. Il était entré dans les rangs des Dragons Bleus une vingtaine d'années avant la campagne contre la Horde. Et était devenu Contre-amiral juste avant celle-ci.

Il s'était démarqué, notamment dans cette campagne sur de nombreux points. C'était d'abord un marin hors-pair (ce qui confortait toutes les théories sur son passé qui se déroulaient en mer) et, officier supérieur ou non, cela ne l'empêchait pas de s'occuper des voiles si c’était nécessaire. C'était aussi un officier respecté. Dans tous le stéréotype nanique, il faisait preuve d'autorité et imposait la discipline. Mais il défendait aussi ses hommes (ses hommes qui, puisqu'il était contre-amiral, composait la quasi-totalité de la flotte), pour que leurs avantages ne soient pas réduits, et ses coup de sang lors des conseils de l'Amirauté quand celle-ci envisageait de sacrifier des équipages dans des opérations dangereuses étaient devenus proprement légendaires.

Mais pourquoi était il maintenant baron ? Parce que quelques années plus tôt, il avait fait une dernière incartade que l'Amirauté n'avait pas supporté. Trois navires avaient été portés disparus dans la Passe du Peridot, un petit archipel au Nord, qu'on savait dominé par des pirates sanguinaires et dont on ne sortait jamais. Quoique une offensive de la flotte aurait été possible, les amiraux avaient refusés de mettre en œuvre une opération aussi dangereuse alors que les trois navires et leurs équipages étaient probablement déjà perdu. Dans une colère noire, Areas jeta ses galons. La même nuit, il vola un sloop avec un équipage de fidèle et se dirigea vers la Passe. D'une façon ou d'une autre, trois semaines plus tard, il revenait avec les trois navires perdus, leurs équipages presque entièrement saufs.

La situation fut difficile. L'Amirauté voulait punir Areas pour son manque de discipline avec une lourde condamnation. Mais les trois quarts des Dragons Bleus menacèrent de mettre les navires en cale si les officiers osaient faire une telle chose. L'affaire remonta évidemment jusqu'au trône et un étrange marché finit par être trouvé : Jeormund serait remercié par ses services héroïques par l'attribution de terres sur la côte, et deviendrait le premier Baron Areas. Mais il serait aussi expulsé de l'armée.

Ça c'est que la changeline appris en parlant avec de nombreux marins.

En cherchant un peu plus précisément, elle finit par apprendre que la petite baronnie se trouvait au nord-est, sur la côte, non loin de la Capitale. C'était un territoire tranquille, qui se contentait de marchander sans chercher à accumuler les richesses et le Baron ne s'intéressait que peut à la politique royale. Il y avait donc peu de chance de trouver un associé direct du baron (hormis la Marquise), en ville.

Lancers...

Skâppin - Jet de compétence : Social : 19(d20) +6(deg) +4(Cha) +2 Changelin = 31

Une question.
Le domaine du Baron est "non loin". Il serait accessible en une journée allée-retour (plus un peu de temps pour chiller sur place), quitte à rater l'activité sur Suzail de la journée ?


Sinon, je prépare le compte rendu pour Mi'im.

our Mi'im

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Voilà presque deux jours que la changeline n'avait pas de nouvelles de Mi'im, et davantage de temps encore qu'ils n'avaient pu converser en toute franchise. Or, plus que quiconque, Skappin savait que la confiance était indispensable pour qu'une association fonctionne. Vu sa nature et les talents de la roublarde si l'halfelin commençait à douter d'elle, c'en serait fini de leur entente, voir pire..
Certes, elle pourrait s'arroger les services d'un homme de main, mais le rôdeur avait pour lui de connaître le vrai visage de la changeline et il semblait l’apprécier pour ce qu'elle était. C'est pourquoi elle parti en quête de son acolyte une fois ses recherches sur le Baron terminées.

C'est sous le visage de Romual qu'elle se présenta à lui. Un verre à la main, davantage pour se donner une contenance et passer inaperçue dans la taverne que par réelle soif, elle commença par le commencement:

Romual Vifer

– Ralala, quel fiasco ce trajet en diligence. Emny qui ne vient pas, et moi qui n'arrive pas à stopper l'attelage à l'endroit voulu. Et quel cinéma sur place.. Franchement, j'ai fait ce qu'il m'a parut le mieux sur le moment. Finalement on s'en tire pas trop mal non ? Notre «ami » à l'air d'avoir de la suite dans les idée, et n'est pas encore décidé à nous faire payer notre petite blague. La roublarde bu une gorgée avant de reprendre. On verra où ça nous mène. J'ai rencontré sa mère et je pense lui avoir fait une très bonne impression, ce qui à du faciliter son retour. Par contre, lui n'est pas commode, j'ai perdu tout emprise. Du coup, je lui ai dit que le « patron » enverrai quelqu'un d'autre pour récupérer la faveur qu'il lui doit. Rajouta-elle avec un clin d'oeil. En attendant, il m'a chargé d'un travail, comme une simple employée ! Bon, je n'avais rien a faire, et ça devrait m'amener à me frotter aux hautes sphères, donc j'ai accepté. Mais s'il pense qu'il ne me devra que des pièces d'or, il se trompe. Je veux qu'il me lèche les bottes ! La roublarde jeta un regard alentours afin de s'assurer que nul ne puisse écouter leur conversation, puis expliqua la mission qui lui avait été confiée. A peine rentrée, il cherche déjà des poux à son père. Il m'a chargé de fouiller dans le passé d'une associée de son père, pour lui nuire. Au détail prêt que c'est une marquise, qui n'est pas en ville, mais hébergée sur les terres d'un baron, ancien contre-amiral. Je te laisse imaginer le guêpier. Skappin donna quelques détails concernant le baron, qu'elle avait glanée dans l'après midi. Sans demander à Mi'im de se mettre à jouer les enquêteurs mondain, si l'occasion se présentait de tendre une oreille indiscrète, ce serait dommage de s'en priver. Elle ferai de toute façon appel à l'halfelin si elle avait quelque chose de plus concret à faire, comme entrer quelque part pour voler des documents par exemple.. Ayant fini d'échanger à propos de la mission confiée par Léonid, la roublarde lui raconta sa passionnante matinée à la vente aux enchères, et sa rencontre avec le demi-elfe Sylcraës. - J'attends de voir ce qu'il a dans le ventre, mais il m'a l'air d'être le genre de personne à aimer les magouilles. Et en ça, on doit pouvoir l'aider. Inversement, il devrait pouvoir faciliter notre intégration en ville, presque mieux que l'autre fils-de. Mais j'en aurai le cœur net que demain, à notre rendez-vous. Toujours est-il que ça reste impressionnant de voir tant de gens dépenser autant d'argent. D'ailleurs, ça me fait penser que parmi les donateurs j'ai croisée quelqu'un que j'avais rencontré la veille. Tu n'es pas sans savoir que plusieurs guildes, gangs, et autres organisations se partagent la ville. Hier, en cherchant, je pense être tombé sur le siège du consortium de la Pie. Un triumvirat m'a fait passer un entretient. J'ai senti qu'ils avaient des besoins particuliers, mais je n'ai pas réussi à trouver quoi. Et comme pour l'instant je n'ai pas envie que tout le monde sache que quelqu'un de mon espèce traîne en ville, je l'ai gardé pour moi, et ils se sont passé de mes services. Si vraiment je fini par ne plus savoir quoi faire, je pourrais toujours y retourner et je pense que mes talents devraient suffire à les convaincre de m'engager. Toujours est-il qu'un des membres était présent à la vente aux enchères, et s'est même associée - au nom du consortium - avec des barons et marquis pour une enchère caritative. Autant te dire que «La Pie » à vraiment pignon sur rue. Skappin en profita pour pour résumer ce qu'elle avait appris sur les autres factions, c'est a dire pas grand chose si ce n'est leur existence présumée : Filles (et Fils) de la mer, Alliance du Dragon Riant, et "Le marquis" (dont on ne fait que murmurer le nom). En plus de décrire les différents membres du consortium avec qui elle avait parlé. Enfin, pour être totalement complète, elle évoqua ce qu'elle avait vu et appris devant le manoir où avait eu lieux le massacre. A savoir qu'a priori, quelqu'un à cherché à nuire au propriétaire (un certain De Ravalon) qui ne s'était pas fait que des amis dans la noblesse. De plus elle avait eu écho de la présence sur les lieux d'un produit qui n'aurait pas du être là, et qui à titillé les Dragons. - Évidement, pour le plaisir, tant que j'étais sur place, j'ai lancé une rumeur. Que ce crime ressemblait à un autre déjà vu, dans une autre ville, et qu'il était annonciateur -à en croire la légende - de l'arrivée d'un mafieux sanguinaire. Je ne lâche pas l'affaire, il va prendre vie ce nouveau patron du crime. termina-t-elle avec un petit rire. - Bon, et toi alors ? -------------------- Marqué par les années de travail au grand air, Romual aurait pu être un bel homme. Mais de mauvaises surprises en mauvaises rencontre, la vie l'avait usé plus que d'autres. Et derrière l'apparente sympathie, on devine un homme désabusé. «Il en à vu de toutes les couleurs », comme on dit..

Pour plus de clarté, mieux vaut quand même que tu lise vraiment ce qui m'est arrivé.

@Phinéas. Si tu crois, je peux le poster ailleurs. Il suffit de me dire où.

h super ! La réponse de Mi'im prendra moins de temps, rapport à un certain degré d'intellect. Mais je suis certain que l'on peut placer cette partie en rp. Un échange en ville avant la prochaine transition ?

ui, tu peux aller jusqu'à la Baronnie et en revenir dans la journée. Cela dit, si tu veux avoir le temps de faire quelque chose, il faut partir au petit matin et revenir tard, du coup, le jour suivant, tu ne pourras pas sélectionner d'évènement du matin.

e ne compte pas le faire dessuite.
Mais je pense que continuer à chercher des infos sur AERAS ne donnera plus rien.
Donc, soit j'essayerai de me renseigner sur la Marquise directement (même si elle n'est pas en ville), soit carrément sur le père de Léonid.
Après ça, on verra et si je n'ai pas mieux a faire, j'irai sur place.

Et comme demain je dois voir Sylcraës, je n'aurai pas tant de temps que ça pour chercher des infos sur la marquise. Donc ça repousse encore. Et pour rien te cacher, si je peux éviter d'y aller, je le ferai ^^.

'ai deux quesions :

Mes recherches sur le Baron, c'était pas le 15, après la vente aux enchères ? Je pensais que le soir (du 15), j'avais les informations du Baron, d'où mon compte rendu à Mi'im.
Après, ces recherches on pu me prendre le soir, et la journée du lendemain. Je modifierai mon briefing en fonction.
Par contre, si mes recherches sur le Baron étaient terminées le 15, j'aurai bien profité de la journée du 16 pour faire d'autres recherches (ou rencontrer Sylcraes)

Dis moi


Sinon, on avait convenu de se retrouver avec Sylcraës à cet endroit, ou est-ce le hasard ?
Si c'est le "hasard", qu'en est-il de l'éventuel rdv qu'on devait avoir aujourd'hui ? On s'est mal compris ? Ca s'est pas fait ? Il m'a posé un lapin ?

Je ne l'aborderai pas de la même manière, selon.

um, non, dans mon esprit, c'était plutôt que Sylcraës était certain qu'ils allaient se revoir. Mais ils n'ont pas définis de rendez vous (du coup tu sais pas où le trouver). Donc oui c'est un hasard (enfin, si c'est hasardeux de tomber sur quelqu'un qui travaille sur un bateau dans une ville portuaire...)

Si tu veux faire autre chose c'est possible.

e vois.
Je n'avais pas prévu d'aller sur le Bateau avec Nova, mais je vais changer mes plans


Si j'ai eu un peu de temps le 16, avant d'aller sur le bateau, toujours sous les traits de Romual, j'ai commencé des recherches sur la Marquise. En m'intéressant aux évènements qui l'ont conduit à être un temps radié de la cours.


Sinon (et de toute façon), je répond sous peu

ui, d'ailleurs, il serait bon que tu me précises quand tu choisis où tu vas le lendemain, quelle apparence tu prend. Parce que du coup, je suis obligé d'attendre ton premier message pour faire réagir des PNJ, et ça coupe un peu ma capacité de surprise

Pour la Marquise :

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Trouver des informations sur la Marquise n'avait pas été difficile et ce même si, après son enquête sur Areas, Skäppin semblait quelque peu fatiguée.

Là où le Baron était surtout connu des marins, c'était autre chose concernant celle-ci. Il compris d'abord bien vite que les trois marquis - les trois seigneurs liges des marches du Nord, de l'Est et du Sud - et particulièrement celle du Nord, vu les derniers affrontements, étaient parmi les nobles les plus appréciés du peuple (avec le jeune roi et la Régente).
Quand les Ducs et les Comtes étaient respectés mais parfois considérés comme d'oisifs administrateurs, les Marquis (et c'était souvent vrais) étaient vues comme des chefs de terrains, protégeant le Royaume contre les dangers de l'éxterieur.

Mais la Marquise de Sarière, c'était encore une autre histoire. Son père, Thoral, était un héros de plusieurs guerres. Ses faits d'armes les plus connus restait la bataille de Noirecolline pendant la guerre contre la horde, qui lui avait valu son surnom de Bête Rouge (parce qu'en plus d'être roux, les couleurs de sa maison était l'or et le carmin), où l'histoire, probablement très exagérée, le voyait arrêter une brigade de tuigans pour défendre ses blessés et les mineurs. Et pendant la guerre gobelin où il s'était illustré en arrêtant une horde avec ses bannerets. Sa mère Jemma, n'était pas en reste. Issue d'une petite famille du sud, elle s'était révélée être une consort exceptionnelle pendant que Thoral était constamment en campagne. Diplomate née, administratrice hors-pair, le stéréotype de la main de fer dans le gant de velours.

Mais la plus connue restait certainement Sabetha, l'actuelle marquise. Thoral était un héros de guerre mais peu de mystères régnait autour de lui. Pour elle, c'était autre chose. Ainée des de Sarière, ses dons intellectuels la promirent rapidement à entrer à l'Académie des Mages de Guerre. Seulement, ayant passé son enfance à se cacher dans la forteresse de Castel-Chêne lors des raids gobelins ou les incursions sembienne, elle avait finit par détester l'idée guerrière. Et, au grand dam de son père paraissait-il, une fois en mesure de s'occuper d'elle même, elle fut envoyée au Collège de Lunargent. A partir de là, la légende commençait. Skäppin n'avait pas réussi à obtenir beaucoup d'informations de la part des nobles, mais la jeune future marquise était connue alors pour être déjà très espiègle, au moins, concernant son rapport avec le reste de la noblesse. Mais quelque temps plus tard, elle disparut après une affaire très floue qui avait poussée la pourtant aimante famille de Sarière à la déshériter (le titre devant alors revenir à sa petite sœur).

Là, et pour plus de quinze ans, on entend guère parler d'elle au Cormyr. Jusqu'à ce que, quelques années plus tôt, sa famille lui rende son titre alors que Thoral abdiquait au profit de ses enfants. On découvrit alors une magicienne surpuissante, ayant passé la moitié de sa vie à l'aventure, des alliés et des ennemis sur la moitié du continent. Et une candeur bien plus grande que la majeure partie de la noblesse.

Les détails, elle n'avait pas eu le temps de les glaner. Mais ses compétences autant politiques que magiques, avait poussés le Conseil des Mages à l'intégrer malgré sa formation et sa vie très éloignée de ceux des Mages de Guerre. La raison la plus communément évoquée (et certainement la plus véridique) était qu'une arcaniste aussi puissante devait être surveillée. Mais de fait, sa place de conseillère la rendait aussi plus puissante politiquement.

Pour la population elle était chaleureuse, peu portée sur le respect des protocoles nobiliaires et une sorte d'anomalie dans la pieuserie aristocratique.
Elle avait trois enfants, dont deux l'étaient par adoptions et était mariée à une femme (ce qui, sans être interdit était mal vue). Dans un Cormyr où la moitié de la noblesse s'opposait à Alusair pour la seule raison qu'elle avait des organes génitaux internes, elle provoquait évidemment des remous.

A partir de là, Skäppin fut certaine qu'elle ne savait pas tout. Et ce sentiment fut renforcé lorsqu'elle appris le dernier évènement en date autour de la Marquise : sa femme était décédée dans des conditions particulièrement obscures.

Lancers...

Skâppin - Jet de compétence : Social : 6(d20) +6(deg) +4(Cha) +2 Changelin = 18