La puissante magicienne elfe Nërissa, qui dirigeait une expédition en Damarie, disparaît soudainement. Elle semble avoir été happée vers un autre plan par un mystérieux individu que seul Reïlo Blanche Flamme a pu entrapercevoir.
Selon certaines rumeurs, un navire volant se serait envolé depuis les eaux aquafondiennes vers les cieux. Ces ragots situent imprécisément les événements entre Uktar 1372 et Mirtul 1373, chaque pilier de comptoir ayant développé sa propre version des événements.
Une solide expédition dirigée par la magicienne elfe Nërissa quitte Valherse pour la Damarie. Son objectif : retrouver Tarek Al Shabû et le « Sceau d’Affliction ».
Près de Tilverton, Joinon, Metzli et Telim parviennent à libérer des captifs asservis par des gnolls. Ils étaient probablement obligés de servir les desseins de l’Ombrageuse Dracoliche.
En ce jour terrible, dans la Passe de la Pierre-Tournante, loin à l'est de Luruar, une ancienne forteresse naine, qui a aussi servi de repaires aux infâmes fiélons de la Maison Dlardrageth, s’effondre. Le puissant illithid qui, grâce à l'artefact qui y est caché, a voulu corrompre le mythal protégeant Lunargent pour prendre la cité d'assaut, a été dépassé par la puissance de celui-ci. Ce n'est néanmoins que grâce à l'intervention de courageux aventuriers que les forces de Lunargents ont pu se rendre sur place pour détruire à jamais la menace. La forteresse, désormais effondrée, scelle à jamais l'artefact et ses secrets, ainsi que les corps des camarades perdus...
Après avoir découvert que le noyau du complot se trouve probablement dans une ancienne citadelle fey'ri loin à l'est, dans la Passe de la Pierre-Tournante, les aventuriers partent en quête. Pas seul. Les autorités des Marches ont mis en place un plan pour qu'ils puissent atteindre leur but, persuadé que malgré leur puissance relative (par rapport à eux même) ils sont les plus à mêmes de résoudre l'affaire, ou tout du moins de trouver cette Citadelle. Cela ressemblait fortement à un envoi direct au casse-pipe.
C'est en même temps que d'autres groupes déguisés magiquement pour ressembler trait pour trait aux aventuriers qu'ils se mirent en route. Chaque groupe pris une direction différente, et certains finirent mal...
Une fois le champ d'action du mythal de Lunargent dépassé, la maîtresse supposée du complot (une matriarche drow cherchant non seulement à gagner du pouvoir mais à se venger du vieux Beiran, qui des années plus tôt avait procédé à une vindicte dans l'Outreterre) ne pouvait plus exercer son action corruptrice.
C'est d'autres dangers qui se tinrent devant eux. Mais le plus marquant fut la perte de l'un de leurs alliés. Alors qu'ils allaient vers Sundabar, ils assistèrent au combat entre un géant des nuages et un Prodige des Profondeurs. Le cataclysmique combat fit s'écrouler un pan de terrain entier au cœur des Montagnes du Nether, entrainant leur ami nain avec eux.
Plus tard, à Sundabar, une stratégie risquée fomentée par Boreg (du moins c'est ainsi qu'il se présenta), les transforma encore une fois en appât. Les mercenaires servant dans le complot, drows, orques, duergars, gobelins et humains, qui pensaient avoir investis discrètement la Citadelle naine, furent massacrés par les forces de la cité après avoir été enfermé dans le Hall, alors même qu'ils allaient eux même passer à l'action.
A Lunargent, la capitale des Marches, pourtant protégée par le mythal des Sentinelles, l'impensable se produit... Dans une ruelle, un vieil orque agresse une jeune elfe, la laissant à l'agonie.
Ou peut-être que non.
Témoins, puis alliés des autorités locales, une bande d'aventurier réuni par ce coup du sort (dont un drow ayant l'appui d'un dignitaire local, ayant ainsi pu passer les Sentinelles) va mener l'enquête.
Se trouvera que l'orque n'était pas fautif, mais tentait de sauver la jeune elfe, désormais empoisonnée par un étrange poison qui, peut-être, ne lui était pas destiné. Engagé par la Garde d'Argent, ou plutôt le chef de la caserne du district ouest, Beiran Landruel, un vieil elfe au passé troublé et par ailleurs grand-père de la victime, ils iront de découverte étrange en découvertes étranges jusqu'à découvrir qu'un terrible complot se trame dans la ville.
Comment le mal avait il put entrer dans la Cité des Lunes ? Le mythal protecteur avait en vérité été corrompu pour ensorceler des esprits déjà faible.
Le soir même se déroulait la grande fête de l'été. Plus grandiose qu'à l’accoutumée, elle vit pour nos enquêteurs des révélations fracassantes : l'envoûtement se faisait plus puissant, des personnages de plus en plus influents se faisait avoir. Mais il semblait aussi ciblé, pour créer la discorde dans la ville cosmopolite.
Alors que le complot se faisait tentaculaire, les enquêteurs devinrent les francs-tireurs. Et par la même, les appâts des dirigeants des Marches qui se trouvaient face à leurs propres faiblesses...
Avec ses guerriers de la Tribu du Poney du Céleste, Wolmad s'est installé sur le versant nord des Montagnes Nétheres pour y pratiquer le banditisme. Il y nourrit une profonde rancune envers les nains, en particulier ceux de la Citadelle Felbarr, leurs caravanes devenant ses cibles privilégiées.
Un étrange voile, connu plus tard sous le nom de souffle du tyran, s'apprête à frapper la ville de Tantras, sous les yeux de Thojan, Murdock, Circé et Serana.