Rencontre fortuite dans l'auberge de la Folie du Géant, proche de Reddansyr, alors que son propriétaire, Orlack Mantis, finit de préparer la proue, privatisée par le gratin des Astoriens pour une réunion surprise.
Probablement motivé par ses précédents ratés, dont un jet de pichet malheureux, le monial fit mouche : la pierre fusa jusqu'à la tempe gauche de l'homme-araignée, qui lâcha un juron bien trempé.
Les Masques de la Nuit de Port-Ponant bloquent dans la Folie du Géant les éminents membres de la guilde des Astoriens rassemblés dans la taverne pour une réunion. S'ensuit une liquidation en ordre de la tête de la guilde des Astoriens par une armada de Porteurs de Mort. Les aventuriers s'interposent pour sauver de justesse un Astorien alors qu'une brume mortelle s'abat sur la taverne. Ils se sauvent par le trou creusé par Arakh dans la coque, suivant de près le tavernier Orlack Mantis. La Folie du Géant est mise sans dessus dessous et son intérieur partiellement incendié, mais sa structure tint bon.
L'arme était moins aérodynamique d'un troll des montagnes, la cible n’était pas toute proche, mais surtout, le lancer de Virgile manquait singulièrement d'ajustement. Il s’écrasa lourdement sur le crane du serveur resté derrière le bar, qui tourna des yeux ronds vers Virgile, le regardant dans un mélange de peur de d’incompréhension.
La demeure d'Orlack Mantis, tavernier de la Folie du Géant était investie de Porteurs de Mort des Masques de la Nuit, le prêtre d'Oghma l'avait bien senti. Etait-il plus heureux de se débarrasser de ces demi-vampires, ou du bien de Orlack qui lui volait la vedette depuis longtemps comme plaque tournante de l'information de la région ? Toujours est-il que le prêtre employa les grands moyens, et la maison fut prise dans une tempête de feu. Il n'en resta rien, pas même les galinacés qui gloussaient joyeusement quelques instants plus tôt.
Un étrange liseré de lumière attira l’œil aguerri des aventuriers, qui finirent par entrer en trois salves dans une tente aux allures des bédouins de l'Anauroch. Ravio, ce gnome archiviste, allait les entraîner dans l'exploration d'une tombe d'un Vizir du Calimshan oubliée pendant un millénaire, non sans avoir d'abord à traverser trois jour de désert inhospitalier.
Après deux nuits et soixante-dix kilomètres de voyage en Anauroch, les compagnons arrivent en vue de l'oasis où Masulk fut autrefois enterré. Virgile partit l'explorer, alors que les autres préparèrent le camp et prirent du repos pour le lendemain, qui verrait l’ouverture de la tombe, pour la première fois depuis un millénaire.
Imbu de la magie de Sabetha, le demi-orque s'envola, fendant l'air de sa lance, et tel un éclair, perça le flan du Phaerimm adolescent, sans doute décontenancé par la situation. Les bardes ne jugèrent pas utile de préciser ce qu'il advint du demi-orque après sa prouesse en voltige.
Après une fouille approfondie de l'oasis, quelques fruits, puis l'invocation d'un gardinal, les compagnons finirent par découvrir, dégager, puis ouvrir la porte de la tombe, non sans avoir déjoué une glyphe de garde, et résolu une énigme à base des quatre éléments.
Quelque part dans la région de Valpronfond, à l'Est-Nord-Est de Hautelune, environ une journée de marche se trouve un endroit particulier. A milieu de nul part, il existe un lieu remarquable. Il s'agit d'un gros cratères formé il y a des siècles de cela. Les pentes qui rejoignent le fond de la dépression sont relativement abruptes. De ci et de là, se trouvent quelques pistes qui permettent d'y descendre sans risquer de rompre le cou. Dans le fond du cratère s'est formé un vaste réseau de marais. La nuit, des sortes de feu-follets émettes des lueurs verdâtres. Il s'agit de nappes de gaz retenue sous l'eau.
Le 3 Tarkash 1373, un petit groupe d'aventurier se trouve sur les bords du cratère lorsqu'un dragon vert qui chassait provoqua la fuite d'à peu près tout ce qui vivaient dans le sillage de son passage pour se jeter dans le vide afin de fuir le wyrm. Ce dernier en survolant le cratères souffla un jet d'acide. Lorsque l'acide entra en contact avec le gaz, une formidable explosion eut lieu. Le fond du cratère fut soulevé et libéra une grande quantité de gaz.
L'explosion due s'entendre à des lieues de là, mais ce cratère n'est pas le plus remarquable. Il existe là un sanctuaire sacré gardé par un Baelnorm, un mort vivant elfique qui garde le tombeau. Il s'appelle Jêvýanllá Lìyllælonná. Il s'agit d'un descendant du clan Audrak veillant sur ce lieu depuis plus de cinq siècles. Lorsqu'il était plus jeune, Jêvýanllá quitta Semberloge pour intégrer l'Akh'Velahr de Myth-Drannor. En tant que mage, il rejoignit l'Ahk'Faern, l'armée des Art. Servant de façon plus qu'honorable, il gagna ses galons de Faernii peu avant la Guerre des Pleurs. En l'an 680 selon le calendrier des vaux, Jêvýanllá fut recruté par le conseiller Phraan, il intégra secrètement les rangs N'Vaelahr. C'était peu après l'époque où Josidiah Starym rapporta l'épée Ary'Faer'Kerym l'épée des Arts. et décida de devenir le Major des Sorts des Akh'Faer. Il participa activement à la Guerre des Larmes. La Première Ombre, Amara Ildacer confia l'escorte de ressortissants de Myth-Drannor pour les conduire sur une petite Île proche de Semberholme. Là-bas se trouvait le temple d'Iilor Thr'ess dédié à Labelas Enoreth. On y trouvait surtout un portail permettant de rejoindre Eaerlann, plus connu maintenant sous le nom de la Haute-Forêt. Le temple et le portail existe toujours, mais le nom de l'île a changé pour devenir Mythdaë, la Cité Blanche. Cette cité a été récemment reprise et ce sont les Gardiens Sylvestres qui la garde.
Malheureusement le détachement mené par Jêvýanllá fut piégé par l'armée des ténèbres. Usant de sa magie, le N'Vaelahr créa une illusion pour faire croire que les réfugiés se rendaient. Tombant dans le piège, les forces ennemies encerclèrent le faux détachement, alors que le vrai poursuivait sa route. Jêvýanllá pratiquant de la Haute Magie elfique attendit le bon moment pour briser son bâton d'archimage provoquant une terrible explosion qui balaya tout sur son passage pour ne laisser qu'un énorme cratère. Vers 821 CV, il fut rappelé d'entre les morts pour recevoir la mission de retourver, rassembler et veiller sur les dépouilles des fondateurs du N'Vaelahr. Ainsi repose en ce sanctuaire les restes du Arfaern Aolis et de son épouse Amara Ildacer ainsi que le Major des Armes Kelvhan Olotynnal. Jêvýanllá cherche encore les restes d'Ualair le Silencieux. Il est parfaitement conscient que d'aucun considère les N'Vaelahr comme des traîtres à la cause suite aux événements de la Trêve des Araignée qui s'acheva tragiquement.
L'ancien Teu'Tel'Quess Jêvýanllá Lìyllælonná veille sur le tombeau. Il était un fervent partisan du Coronal Eltargrim Irithil et accepte toutes les races pour peu qu'elles ne soient pas maléfique et qu'aucun de ceux qui se présente à lui ne cherche à piller le tombeau. Les aventuriers qui le croiseront pourront obtenir de l'aide, souvent à la condition d'entrer en une sorte de communion avec le Baelnorm qui cherche des informations sur l'époque contemporaine. D'une part pour se tenir informé et d'autre part il garde l'espoir de pouvoir localiser les restes d'Ualair le Silencieux.
Notes aux MD :Le masque du PNJ Jêvýanllá Lìyllælonná existe déjà. Jêvýanllá garde des trésorts, certains son les reliques ayant appartenues aux fondateurs des N'Vaelahr et resteront inaccecibles. Mais il y a bien d'autres objets merveilleux, armes et armures magiques qui peuvent être données.
Un étrange voile, connu plus tard sous le nom de souffle du tyran, s'apprête à frapper la ville de Tantras, sous les yeux de Thojan, Murdock, Circé et Serana.
Près de Tilverton, Joinon, Metzli et Telim parviennent à libérer des captifs asservis par des gnolls. Ils étaient probablement obligés de servir les desseins de l’Ombrageuse Dracoliche.
Une solide expédition dirigée par la magicienne elfe Nërissa quitte Valherse pour la Damarie. Son objectif : retrouver Tarek Al Shabû et le « Sceau d’Affliction ».
Selon certaines rumeurs, un navire volant se serait envolé depuis les eaux aquafondiennes vers les cieux. Ces ragots situent imprécisément les événements entre Uktar 1372 et Mirtul 1373, chaque pilier de comptoir ayant développé sa propre version des événements.
La puissante magicienne elfe Nërissa, qui dirigeait une expédition en Damarie, disparaît soudainement. Elle semble avoir été happée vers un autre plan par un mystérieux individu que seul Reïlo Blanche Flamme a pu entrapercevoir.