Après plus d'un mois de voyage, et avoir croisé la route de créatures marines fort peu aimables, la flotte, endommagée mais encore flottante, arrive en vue des côtes du mystérieux continent non sans être amputée de deux de ses frégates.
Le vol d'un jambon par le chien Tronch a causé une rencontre impromptue devant la Taverne des Girolles de la ville de Brost, entre d'une part sa récente maîtresse Enwel, Stor Mousseracie et Thojan, et d'autre part les gardiennes sylvestres Lyn'Vel'Atria, Sève, et ses deux loups.
Dans le village frontalier de Brost, au Téthyr, une femme déplorait la disparition de son mari Urgon. Le chasseur de champignons, spécialités de la région, n'était d'ailleurs pas le seul à avoir disparu dans la forêt, malgré son expérience. Deux voyageurs de passage se proposèrent de partir à sa recherche, dès le lendemain.
Quelque part dans la région de Valpronfond, à l'Est-Nord-Est de Hautelune, environ une journée de marche se trouve un endroit particulier. A milieu de nul part, il existe un lieu remarquable. Il s'agit d'un gros cratères formé il y a des siècles de cela. Les pentes qui rejoignent le fond de la dépression sont relativement abruptes. De ci et de là, se trouvent quelques pistes qui permettent d'y descendre sans risquer de rompre le cou. Dans le fond du cratère s'est formé un vaste réseau de marais. La nuit, des sortes de feu-follets émettes des lueurs verdâtres. Il s'agit de nappes de gaz retenue sous l'eau.
Le 3 Tarkash 1373, un petit groupe d'aventurier se trouve sur les bords du cratère lorsqu'un dragon vert qui chassait provoqua la fuite d'à peu près tout ce qui vivaient dans le sillage de son passage pour se jeter dans le vide afin de fuir le wyrm. Ce dernier en survolant le cratères souffla un jet d'acide. Lorsque l'acide entra en contact avec le gaz, une formidable explosion eut lieu. Le fond du cratère fut soulevé et libéra une grande quantité de gaz.
L'explosion due s'entendre à des lieues de là, mais ce cratère n'est pas le plus remarquable. Il existe là un sanctuaire sacré gardé par un Baelnorm, un mort vivant elfique qui garde le tombeau. Il s'appelle Jêvýanllá Lìyllælonná. Il s'agit d'un descendant du clan Audrak veillant sur ce lieu depuis plus de cinq siècles. Lorsqu'il était plus jeune, Jêvýanllá quitta Semberloge pour intégrer l'Akh'Velahr de Myth-Drannor. En tant que mage, il rejoignit l'Ahk'Faern, l'armée des Art. Servant de façon plus qu'honorable, il gagna ses galons de Faernii peu avant la Guerre des Pleurs. En l'an 680 selon le calendrier des vaux, Jêvýanllá fut recruté par le conseiller Phraan, il intégra secrètement les rangs N'Vaelahr. C'était peu après l'époque où Josidiah Starym rapporta l'épée Ary'Faer'Kerym l'épée des Arts. et décida de devenir le Major des Sorts des Akh'Faer. Il participa activement à la Guerre des Larmes. La Première Ombre, Amara Ildacer confia l'escorte de ressortissants de Myth-Drannor pour les conduire sur une petite Île proche de Semberholme. Là-bas se trouvait le temple d'Iilor Thr'ess dédié à Labelas Enoreth. On y trouvait surtout un portail permettant de rejoindre Eaerlann, plus connu maintenant sous le nom de la Haute-Forêt. Le temple et le portail existe toujours, mais le nom de l'île a changé pour devenir Mythdaë, la Cité Blanche. Cette cité a été récemment reprise et ce sont les Gardiens Sylvestres qui la garde.
Malheureusement le détachement mené par Jêvýanllá fut piégé par l'armée des ténèbres. Usant de sa magie, le N'Vaelahr créa une illusion pour faire croire que les réfugiés se rendaient. Tombant dans le piège, les forces ennemies encerclèrent le faux détachement, alors que le vrai poursuivait sa route. Jêvýanllá pratiquant de la Haute Magie elfique attendit le bon moment pour briser son bâton d'archimage provoquant une terrible explosion qui balaya tout sur son passage pour ne laisser qu'un énorme cratère. Vers 821 CV, il fut rappelé d'entre les morts pour recevoir la mission de retourver, rassembler et veiller sur les dépouilles des fondateurs du N'Vaelahr. Ainsi repose en ce sanctuaire les restes du Arfaern Aolis et de son épouse Amara Ildacer ainsi que le Major des Armes Kelvhan Olotynnal. Jêvýanllá cherche encore les restes d'Ualair le Silencieux. Il est parfaitement conscient que d'aucun considère les N'Vaelahr comme des traîtres à la cause suite aux événements de la Trêve des Araignée qui s'acheva tragiquement.
L'ancien Teu'Tel'Quess Jêvýanllá Lìyllælonná veille sur le tombeau. Il était un fervent partisan du Coronal Eltargrim Irithil et accepte toutes les races pour peu qu'elles ne soient pas maléfique et qu'aucun de ceux qui se présente à lui ne cherche à piller le tombeau. Les aventuriers qui le croiseront pourront obtenir de l'aide, souvent à la condition d'entrer en une sorte de communion avec le Baelnorm qui cherche des informations sur l'époque contemporaine. D'une part pour se tenir informé et d'autre part il garde l'espoir de pouvoir localiser les restes d'Ualair le Silencieux.
Notes aux MD :Le masque du PNJ Jêvýanllá Lìyllælonná existe déjà. Jêvýanllá garde des trésorts, certains son les reliques ayant appartenues aux fondateurs des N'Vaelahr et resteront inaccecibles. Mais il y a bien d'autres objets merveilleux, armes et armures magiques qui peuvent être données.
Situé dans une forêt à proximité d'Asbrav, le monastère de Vrillecorne est frappé par une série de meurtres et d'incidents inexpliqués. Arzhaelig, Metzli, Malphax et N'Djouma découvrent le coupable et restaurent la paix au sein de l'établissement.
Arzhaelig, Maetzli, Malphax et N'Djouma infittrent un culte de nécromanciens dont le repère est situé aux abords de la Bataille des Ossements. Ils éliment ses différents membres et détruisent le phylactère de la liche Silax. Bulborp est sauvée de cette menace.
Arhzaelig, Metzli, N'Djouma et Télim ont démasqué un nécromancien infiltré à Bulborp. Ils combattent ensuite aux côtés du prêtre de Bulborp, Dalcaer, afin de repousser un fort parti de nécromanciens.
Au cours de leur enquête dans le Marécage du Lézard, Sahadeva, Hermine et Vieltal ont découvert un équipage de navire contaminé par des rats-garous. Ceux-ci ont gagné, dans un premier temps, Eauprofonde mais n'y ont pas trouvé leur place. Grâce à l'aide des trois compères, les rats-garous ont pu trouver refuge à Lunargent.
Nakula, le cimeterre magique à base d'aboleth est forgé avec Hermine, Sahadeva
Hermine reforge Nakula et renforce le cimeterre familial de Sahadeva à l'aide d'un œil de l'aboleth qu'ils ont occis ensemble. L'arme est améliorée mais semble aussi être dotée de propriétés inquiétantes.
Hermine, Sahadeva et Vieltal arrêtent un trafiquant nommé Erik, qui s'aventurait dans le Marécage du Lézard pour y voler des œufs d'hommes-lézards. Le voleur est condamné et un semblant de stabilité est rétabli entre hommes-lézards et humains dans la région.
Sur les côtes du Marécage du Lézard, Hermine, Sahadeva et Vieltal affrontent un aboleth complotant contre le culte d'Umberlie. Le combat est acharné, mais les aventuriers bénéficient du fait que leur adversaire est partiellement immobilisé et déjà blessé pour le vaincre. Ce haut-fait les transforme en célébrités locales.
Deux visions de l'ordre s'affrontent au Fort de la Dague avec Naïrod, Sahadeva
Au Fort de la Dague, Turumbar (Naïrod) et Sahadeva se font face et sont près de dégainer l'un contre l'autre. Le premier souhaite occire sur place le maître de deux esclaves acquis légalement, alors que le second se refuse à troubler l'ordre public. Le violent face-à-face n'a heureusement pas suscité d'effusion de sang.
La puissante magicienne elfe Nërissa, qui dirigeait une expédition en Damarie, disparaît soudainement. Elle semble avoir été happée vers un autre plan par un mystérieux individu que seul Reïlo Blanche Flamme a pu entrapercevoir.
Selon certaines rumeurs, un navire volant se serait envolé depuis les eaux aquafondiennes vers les cieux. Ces ragots situent imprécisément les événements entre Uktar 1372 et Mirtul 1373, chaque pilier de comptoir ayant développé sa propre version des événements.
Sept aventuriers se retrouvent à l'auberge du Brasamical avant de partir vers de nouvelles aventures [HRP : mise à la retraite des PJ et PNJ d'Ahuizotl]
Une solide expédition dirigée par la magicienne elfe Nërissa quitte Valherse pour la Damarie. Son objectif : retrouver Tarek Al Shabû et le « Sceau d’Affliction ».
Près de Tilverton, Joinon, Metzli et Telim parviennent à libérer des captifs asservis par des gnolls. Ils étaient probablement obligés de servir les desseins de l’Ombrageuse Dracoliche.
En ce jour terrible, dans la Passe de la Pierre-Tournante, loin à l'est de Luruar, une ancienne forteresse naine, qui a aussi servi de repaires aux infâmes fiélons de la Maison Dlardrageth, s’effondre. Le puissant illithid qui, grâce à l'artefact qui y est caché, a voulu corrompre le mythal protégeant Lunargent pour prendre la cité d'assaut, a été dépassé par la puissance de celui-ci. Ce n'est néanmoins que grâce à l'intervention de courageux aventuriers que les forces de Lunargents ont pu se rendre sur place pour détruire à jamais la menace. La forteresse, désormais effondrée, scelle à jamais l'artefact et ses secrets, ainsi que les corps des camarades perdus...
Après avoir découvert que le noyau du complot se trouve probablement dans une ancienne citadelle fey'ri loin à l'est, dans la Passe de la Pierre-Tournante, les aventuriers partent en quête. Pas seul. Les autorités des Marches ont mis en place un plan pour qu'ils puissent atteindre leur but, persuadé que malgré leur puissance relative (par rapport à eux même) ils sont les plus à mêmes de résoudre l'affaire, ou tout du moins de trouver cette Citadelle. Cela ressemblait fortement à un envoi direct au casse-pipe.
C'est en même temps que d'autres groupes déguisés magiquement pour ressembler trait pour trait aux aventuriers qu'ils se mirent en route. Chaque groupe pris une direction différente, et certains finirent mal...
Une fois le champ d'action du mythal de Lunargent dépassé, la maîtresse supposée du complot (une matriarche drow cherchant non seulement à gagner du pouvoir mais à se venger du vieux Beiran, qui des années plus tôt avait procédé à une vindicte dans l'Outreterre) ne pouvait plus exercer son action corruptrice.
C'est d'autres dangers qui se tinrent devant eux. Mais le plus marquant fut la perte de l'un de leurs alliés. Alors qu'ils allaient vers Sundabar, ils assistèrent au combat entre un géant des nuages et un Prodige des Profondeurs. Le cataclysmique combat fit s'écrouler un pan de terrain entier au cœur des Montagnes du Nether, entrainant leur ami nain avec eux.
Plus tard, à Sundabar, une stratégie risquée fomentée par Boreg (du moins c'est ainsi qu'il se présenta), les transforma encore une fois en appât. Les mercenaires servant dans le complot, drows, orques, duergars, gobelins et humains, qui pensaient avoir investis discrètement la Citadelle naine, furent massacrés par les forces de la cité après avoir été enfermé dans le Hall, alors même qu'ils allaient eux même passer à l'action.
A Lunargent, la capitale des Marches, pourtant protégée par le mythal des Sentinelles, l'impensable se produit... Dans une ruelle, un vieil orque agresse une jeune elfe, la laissant à l'agonie.
Ou peut-être que non.
Témoins, puis alliés des autorités locales, une bande d'aventurier réuni par ce coup du sort (dont un drow ayant l'appui d'un dignitaire local, ayant ainsi pu passer les Sentinelles) va mener l'enquête.
Se trouvera que l'orque n'était pas fautif, mais tentait de sauver la jeune elfe, désormais empoisonnée par un étrange poison qui, peut-être, ne lui était pas destiné. Engagé par la Garde d'Argent, ou plutôt le chef de la caserne du district ouest, Beiran Landruel, un vieil elfe au passé troublé et par ailleurs grand-père de la victime, ils iront de découverte étrange en découvertes étranges jusqu'à découvrir qu'un terrible complot se trame dans la ville.
Comment le mal avait il put entrer dans la Cité des Lunes ? Le mythal protecteur avait en vérité été corrompu pour ensorceler des esprits déjà faible.
Le soir même se déroulait la grande fête de l'été. Plus grandiose qu'à l’accoutumée, elle vit pour nos enquêteurs des révélations fracassantes : l'envoûtement se faisait plus puissant, des personnages de plus en plus influents se faisait avoir. Mais il semblait aussi ciblé, pour créer la discorde dans la ville cosmopolite.
Alors que le complot se faisait tentaculaire, les enquêteurs devinrent les francs-tireurs. Et par la même, les appâts des dirigeants des Marches qui se trouvaient face à leurs propres faiblesses...