Une nuit à Port-Crânes..., Âpres négociations en perspective

Bordak venait de passé une très bonne nuit bien que sa paillasse ne fut pas très confortable. En ce réveillant il était tout de même surpris en ouvrant les yeux sur ces nouveaux compagnons. * Un gnome et un humain dans ma chambre…hein ? Ah oui c’est vrai je me souviens…* Les souvenirs revenaient au fur et à mesure que le barbare émergeait de son sommeil dans lequel il avait plongé bien plus facilement la veille. * Je me suis endormi bien vite hier, étrange, j’n’ai pas l’habitude de ça ! Ce n’est pas cette petite course qui m’a épuisée j’en ai d’jà fait des plus longues *

Voyant que le gnome était réveillé lui aussi il lui fit part de ses interrogations en même temps qu’il s’étirait et vérifiait si tous son équipement était présent.
-B’jour! bien dormi ? Et ton ami, il dort encore ? J’men vais le réveiller, en espérant que le coup de crocs reçu ne le rende pas grincheux au petit matin !
Bordak ce leva de ce qui ressemblait à un lit et tout en allant voir l’humain il continuait à causer au petit gnome
-Dit moi l’ami, ça t’arrive souvent à toi de dormir comme un loir et aussi vite ? ‘Fin j’demande ça parc’que ça m’étonne un peu comment qu’on c’est tous écroulé ici !

Le barbare était à coté du lit, il se pencha au dessus d’Ignus.
-Oh ! Tu dors ? N’ayant pas de réponse il reprit, On dirait b’in qu’oui ! Aller l’ami ! Réveilles-toi, c’est l’heure là quand même ! Oh tu m’entends ? il insistait en secouant légèrement l’humain au niveau de l’épaule.

* Bizarre, on s’endort d’un claquement de doigts, comme par magie, et lui continue à dormir*
- Tiens ça d’vrait t’aider à t’réveiller. En disant cela Bordak versa un peu d’eau sur le visage d’Ignus.

Après une nuit assez agitée, Syz descend dans la salle commune du rez-de-chaussée afin d’y prendre son petit-déjeuner. Il se posa à une table libre et commença à défigurer la moindre personne en attendant qu’il ait le « toc ». Comme notre jeune ami tenait à garder l’anonymat, il garda sa capuche sur la tête, car il tenait à que personne ne sache qu’il était le dernier survivant de son village. D’une part pour ne pas se faire tuer lui aussi et de l’autre pour ne pas éveiller les soupçons de sa vengeance.
¤Brrrrrr… ! C’est pas la grande chaleur dans cette auberge ! C’est honteux de nous faire payer une telle somme !¤

Il se leva, puis monta sur sa chaise, car sa taille ne lui permettait pas de se rendre « intéressant » aux regards d’autrui, et fit un signe de la main. Quand il vit le regard de l’aubergiste croiser le sien il dit:
- Un petit déjeuner complet ! S’il vous plait.
¤J’espère qu’il sera meilleur que son logis ! Car ça laisse à désirer ici, c’est honteux de laisser un tel établissement ouvert !¤

Une fois sa commande lancée il se remit assis et se retourna à ces occupation à scruter le voisinage, afin d’y rencontrer la personne qui pourra le mener jusqu’à cet ignoble et abject orque, ou encore un vaillant groupe qui le fera avancer dans ses démarches pour traquer cette « chose ».
¤Fi ! Vais-je encore continuer seul ma route ou vais-je trouver une âme vaillante qui pourra me mener ou m’avancer, voir même me renseigner sur cet infâme individu ? J’en doute ! A voir leur tête, ils ne sont pas fais pour les aventures, ils sont justes bons à faire du commerce ou encore venir faire la fête dans cette région ! Groumbl … de visiteurs !¤

Ne voyant pas son petit-déjeuner arriver, il commença à s’impatienter.
- C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Commença-t-il à beugler au milieu de toute cette foule. Car après une telle nuit son ventre lui fit remarquer que ce n’était pas la meilleure des nuits qu’il ait passer et de plus que ce n’est pas avec une telle nuit que son corps arriverait à récupérer son temps nécessaire de repos.
¤Rhaaaaaaaaa… Si je tenais ce scélérat, je lui ferais bouffer son parchemin de natalité !¤

Suite à ce débordement d’humeur, notre jeune héro se remit vite assis en regardant dans tous les sens afin de voir si il n’aurait pas soulevé la moindre suspicion à son égard. Puis refit un signe de la main et leva la tête qui laissa entrer la lumière du jour dans sa cagoule, sans qu’il soit démasquer, qui voulait dire « Désolé ! Mais je ne suis pas dans mon assiette aujourd’hui. ».
Une fois les choses faites il attendit tranquillement que l’aubergiste lui amène sa collation et continua à scruter les alentours en quête d’un groupe, d’une personne ou encore d’un être … louche qui pourrait le mener jusqu’à « son exterminateur » de village.
¤J’espère que je ne me suis pas encore aventuré dans un lieu de paix et d’hypocrisie !¤

Puis lui vint une idée.
¤Houlà ! Pourquoi payerais-je un service lent et une nuit abominable ?!? Je vais essayer de me faire une petite bourse en attendant mon repas !¤
Syz commença à scruter ses alentour discrètement et réfléchis intelligemment sur son futur acte en attendant que de nouvelles têtes fassent éruption.

Ignus se réveilla lentement de son profond sommeil le visage couvert de sueur, et cette humidité fut amplifiée par l’eau que l’humain lui avait jetée dessus. Il songeait encore au rêve qu’il venait de faire, la chaleur que cela lui avait transmit dans son corps et qui parcourait encore chacun des membres de son corps. La rencontre qu’il venait de faire marqua à jamais sa mémoire, c’était pour lui un honneur d’avoir pu rencontrer dans un quelconque monde que se soit un être tel que cet homme. Il en était fier et heureux…

Ses membres refusaient encore de bouger et ses paupières ne voulaient pas s’ouvrirent. Il demeura dans cet état encore quelques minutes durant.
¤Kossuth, mon maître, je vous fais vœux d’allégeance jusqu’à ma mort, j’exécuterais vos ordres, quels qu’ils soient.¤
Le prêtre put enfin relever son dos, il peina à ouvrir les yeux et avait du mal à percevoir ce qu’il entourait, mais cela n’était pas sa préoccupation première. Il devait demander les faveurs de son dieu qu'ils n'avaient put faire au crépucule, il se mit donc à genoux et se mit à prier. Pendant ce temps, il essayait de se rappeler en détail des moindres faits, images, et sons entendus dans son rêve.
¤De la chaleur, des flammes, ça brûle… Une silhouette… Non ! Deux silhouettes ! Sombre, peau sombre, oreilles pointues, une lame, une hache ? Non… Une épée ? Oui c’est cela, une épée… Mais quelle est donc cette épée ? Un lieu ? Un chemin… non, une piste… non, une carte, voilà une carte, je dois retrouver une carte pour trouver qui est l’être à la peau sombre ? Non… je n’en suis pas sûr…¤

Il prit le temps nécessaire pour finir sa prière et être prêt pour la journée qui l'attendait. Ignus sentit des gouttes coulées sur son visage qui n’était pas de la sueur, mais malgré son état, il n’arrivait point à s’énerver, il regarda autour de lui et vit que l’humain se tenait debout à ses côté.
-Serait se toi qui a jeté un liquide si répugnant à la figure d’Ignus ? Ne refais jamais ça, ou tu servira de prochain sacrifice à Kossuth, je lui ferais don de tes cendres, prend garde.
On ne sentait peut être pas la rage et la détermination de ses paroles dans sa voix, mais cela se lisait très clairement dans son regard.
En prenant appuie avec sa main droite derrière lui, le prêtre se releva difficilement. Il vérifia que rien ne lui manquait, arme, briquet, gourde, bourse, une chose avait disparu ! Il manquait son argent.
-Chien, tu a volé l’argent d’Ignus ! Il avait déposé sa main sur le manche de sa masse d’arme et s’arrêta net avant de faire un geste inconsidéré.
¤Non, cela ne peut être lui. Marche, chiens enragés… non avant ça, percuté… Oui ! Les ivrognes ! Ils m’ont volé en me bousculant ! Les animaux, si jamais ils ont le malheur un jour de recroiser mon chemin, je leur ferais subir mille tourments avant de les sacrifier !¤

Il regarda autour de lui et vit que le gnome était réveillé, il allait lui dire quelques mots mais d’autres souvenir firent surface. ¤Silhouette sombre, carte, épée, cadavre, drow ! Ca y’est !¤
Ignus regarda autour de lui et s’assura que personne d’autre à part lui et ses deux compagnons n’étaient présents dans la pièce et ne pouvait l’entendre.
-Ecoutez moi, nous devons trouver un prêtre de grande puissance, le cadavre de ce chien d’elfe noir détient des informations concernant un objet de grande puissance, nous pouvons le retrouver et l’offrir à ton maître cher Flint, cela suffirait il à montrer ma dévotion envers ton maître ? Nous n’avons que peu de temps, hâtons nous !

Je sais que Flint est un peu "pris" je prends donc sur moi de faire "marcher" son perso

MJ

Syz
Le demi-orque grogna en apportant sa pitence à Syz. Visiblement de méchante humeur il envoya valdinguer le plat sur la table, manquant en renverser la moitié. Cela ressemblait vaguement à un brouet avec un morceau de pain. Bref, Syz aurait du mal à savoir ce qu'il allait manger. Par contre non loin de sa propre table il put remarquer une bourse remarquablement bombée. Mais son propriétaire avait tout de même une superbe mine patibulaire, du genre à très moyennement apprécier de trouver une petite menotte dans sa bourse... Qu'allait finir par décider notre "jeune héro"?
Mais de nouvelles têtes, aucune, la porte restant close, les escaliers affreusement vides!

Ignos, Bordak et Flint
Flint resta dans son mutisme mais acquiessa aux propos d'Ignus. Le prêtre était dans le juste semblait-il, resté aux trois comparses de trouver un moyen de faire parler... un drow... mort de surcroit!
Les prêtres ne manquaient pas que ce soit à Port-Crâne qu'à Eauprofonde mais il faudrait en convaincre un de prosséder, ainsi que le trouver!
Par où commencer? A quelle divinité s'adresser? Mangeraient-ils un petit déjeuner? Résisteraient-ils aux talents plus qu'incertain du cuisinier...?

Bordak fut surpris par la réaction d’Ignus, mais à l’écouter la nuit avait été plutôt agitée pour lui et comme il s’était calmé il ne lui en voulait pas plus que cela.
Une bonne nuit n’était tout, il fallait se restaurer et tout le monde sais que le petit déjeuner est le repas le plus important. De toute façon, pour Bordak, tout les repas étaient importants, mais il lui vint une idée.

-Dites, j’ai cru comprendre que vous en vouliez à ce demi-orque ? Je pourrai aller lui demander de nous monter nos repas, on mange en discutant avec lui, vous trouverez bien un sujet, le drow par exemple, et une fois nos repas finis nous le tuons en silence si possible. Enfin quoiqu’il en soit je vais déjà commander les trois repas.

Sur ces mots Bordak se dirigea vers la porte et descendit pour passer commande.

* Bon si mon plan ne leur plait pas je ne vois pas comment je peux les aider, mais bon ce n’est pas mon problème, moi je veux justes me battre aux cotés de quelqu’un je pourrais sans doute les suivre même si ils n’arrivent pas à le tuer grâce à mes conseils *

Bordak était à présent dans la salle principale, tout ce petit monde, tous un peu plus louches les uns que les autres, voilà qui ferait un bon prétexte pour manger dans leurs chambres et non au milieu de la foule. En regardant de plus près sur les tables il vit l’étrange nourriture qui était servi et comptait bien demandé un repas de meilleurs qualité.

- Tavernier, monte nous donc 3 p’tit dèj’, et essaye de nous servir quelque chose de mieux que ce que tout le monde tente de manger ici ! On préfère manger en haut puis il chuchota au demi orque certaines de nos conversations ne doivent pas tombées dans l’oreille du premier venu.

Puis Bordak remonta rejoindre Ignus et Flint dans la chambre

Voyant l’impertinence du service et l’acrimonie de cet être, Syz retorqua :
¤Mais il me prend pour son clébard cette … cette chose !¤
- Ho ! Je ne suis pas un chien ! Malgré ma petite taille je suis un humain avant tout ! Et un sourire ne vous ferait pas de mal ! Vos humeurs ne devraient pas se faire ressentir sur autrui !
Suite à ceci il resta figé sur le plat quelques secondes, assez de temps pour s’apercevoir de ce qu’il avait dans son écuelle n’était pas une nourriture descente et appropriée pour un halfelin.
¤Il me cherche des poux dans la tête cet ahuris ? Je m’en vais lui apprendre les bonnes manières à ce ballot de demi-orque !
Déjà que j’aime pas sa moitié de race et de plus il se moque de moi avec sa bouffe ! Ca en est de trop.¤
Il leva la tête, afin de laisser la lumière entrer légèrement dans sa capuche pour que le demi-orque aperçoive la froideur et le mécontentement de son regard. Puis d’un ton sec et atrabilaire il lui lança :
- Ho ! C’est quoi de cette … tambouille ? Même les chiens les plus affamés n’en voudraient pas !
Tu es prié de me resservir quelque chose de potable et de mangeable, surtout pour le prix que tu en demandes. Et de suite … pas dans une heure !
Notre jeune ami repoussa l’assiette dans les mêmes circonstances du service et dit :
- Je garde le morceau de pain qui me paraît la seule chose potable à manger dans ce … repas, si j’ose appeler cela un repas.
¤Non mais … Pour qui il se prend ce bougre ? Je suis peut-être petit de taille mais pas de volonté de manger un bon repas et de me faire servir correctement.¤

Suite à cette altercation, il ne fît plus attention à cet ignoble être qu’il était, et se pencha plus sur le problème de la bourse qu’il venait de voir. L’idée de l’avoir en sa possession l’obsédait de plus en plus. Il réfléchit consciencieusement à son futur acte.
¤Comment vais-je m’y prendre ? Car le type qui l'a à sa ceinture ne me paraît pas très … jovial !
Mais bon, ce n’est pas ce petit détail qui ma fera reculer face à cette tentation.
L’imprudent ! Laisser à la portée des yeux une telle bourse, faut être insoucieux du danger qu’il règne de nos jours.¤
Après mûre réflexion, Syz se mît à l’action, en ignorant toujours le demi-orque en espérant qu’il en ait fais autant. Il regarda à droite et à gauche discrètement, pour voir si quelqu’un ne c’était pas intéressé à lui suite de cet accrochage avec le serveur.

Il prit, avec discrétion, le couteau que le serveur avait laissé à sa table, et essaya avec agilité de se frayer un chemin jusqu’aux latrines de l’auberge tout en passant à coté de l’homme à la bourse.
Une fois de retour des toilettes après s’être complètement remémoré chaque mouvement et chaque détail de sa future tentative.
¤Donc je regarde attentivement comment est fixé la bourse. Une fois bien observé, tout en avançant, je me prépare à laisser glisser le couteau dans ma main, afin de couper la lanière qui la sangle à sa ceinture. Comme je suis de petite taille je n’aurai qu’à tendre la main gauche dessous la bourse pour rattraper cette dernière et avec la droite sectionner la sangle.
Faire mine de rien, ne pas se précipiter à ma table, rester coi, revenir m’asseoir et dissimuler le réticule dans mon pantalon sur mon sexe. Comme cela personne ne me fouillera ici, personne ira s’aventurer à ce niveau pensant que petite taille rime avec petit cerveau.
Hahahaha ! Que les gens sont naïfs, ils pensent tous que le cerveau et comme tout le reste, sont proportionnels à la taille.
Je pense avoir pris tout en considération, car une seule erreur risque de mettre fatale !¤
Il se remit en route vers sa table sans esquiver le « richissime » inconnu, et avec discrétion, car sa taille le permettait, de se mettre en condition de vol en usant de toute la discrétion possible et de ses dons de roublard.

Ignus écouta les propos du combattant qui les avait rejoint depuis peu, une mine de mépris se dissimula sur les lèvres du prêtres. Ce n’était pas le fait d’aller chercher à manger qui le chagrinait, mais plutôt le fait de commettre un meurtre à cette heure dans un lieu pareil.

¤Mais comment peut on être aussi stupide, Ignus sait qu’il n’est pas très futé, mais il faut savoir peser le pour et le contre. Nous avons besoin de manger, nous n’aimons point les orques, mais nous avons une mission à remplir. Nous n’avons pas le temps de s’amuser avec cette créature, de plus c’est extrêmement risqué à cette heure et dans cet endroit, il doit y avoir du monde, et c’est le tenant de la taverne, les clients vont se poser des questions s’ils ne le voient pas redescendre.¤

-Ecoutes ce que va te dire Ignus ma chère brute, pour le repas je pense que nous sommes tous d’accord, on doit tous avoir faim, mais pour l’orque laissons ça à plus tard, ce n’est pas le moment de récolter des problèmes et de nous faire une réputation ici, on a des choses plus importantes à faire.

Attendant que Bordak descende chercher à manger, le prêtre se mit à penser à diverses choses auxquelles il pourrait faire part à son compagnon à qui il avait juré fidélité jusqu’à la rencontre d’une fameuse personne.
¤Cet être insupporte Ignus, il va falloir s’en débarrasser au plus vite.¤
Voyant que le barbare était descendu, l’éternel fidèle de Kossuth s’empressa de faire part de ses idées au gnome.

-Cher Flint, Ignus a une idée, je te propose de nous servir de ce gros balourd pour nous protéger jusqu’à qu’on trouve ton maître et de s’en débarrasser par la suite, il ne réfléchi pas et pourrait nous attirer des ennuis. Quand à notre mission, il va falloir trouver un puissant prêtre maléfique maîtrisant la magie noire, une magie appréciable qu’est la nécromancie. Et d’après mes connaissances sur les différentes religion, on peut aussi trouver un prêtre d’un dieu justicier tel que Hoar, Horus-Re, Kiaransalee, Loviatar, Shevarsh ou encore Tyr. Il existe aussi des fidèles de dieu prônant le repos éternel qui pourrait nous venir en aide, fidèle de dieu tel que Jergal, Kelemvor ou Osiris. Mais il doit en exister d’autre. Dans ce genre de ville comme Port Crâne, cela ne devrait pas être difficile à trouver. Cherchons une église ou un temple après avoir prit notre repas, la journée va s’annoncer rude.

MJ

Syz
Jet opposé d'escamotage de Syz = 16(dé) +3(escamotage)= 19, réussite
Jet opposé de détection de la Brute = 16(dé) -1(détection)= 15, échec

Le demi-orque haussa les épaules mais ne récupéra pas l'assiette, la laissant sur la table. Par contre il se dirigea vers le comptoire, servant bière et verres indéfinissables... Il ne fit plus attention à l'halfelin qu'il trouvait aux gouts de luxe. Syz put donc sans problèmes mettre à exécution son plan... Au moins n'aurait-il pas à payer son repas de sa poche! Il croisa à son retour un barbare qui descendait les escaliers, se dirigeant vers le tenancier.
De sa table il avait une bonne vue du comptoire où se déroulait la scène avec le barbare, par contre il n'arrivait pas spécialement à les entendre, le bruit ambiant des lieux convrant le tout... Il finit tout de même par remonter, affichant un air de conspirateur investit d'une mission importante qui se voulait discret... Ce n'était malheureusement absolument pas le cas

Bordak
Personne ne prêta attention au barbare qui fit son entrée dans la taverne. Le demi-orque se tenait derrière son comptoire, plutôt afféré par diverses commandes. Un halfelin passa non loin de là, semblant plus ou moins mécontent, fort probablement à cause de son repas...
Le demi-orque ne fit que lever un sourcile à la remarque de Bordak, continuant à servir les boissons et encaisser le smaigres pièces

-Ouais, vous aurez comme tout le monde, faudrait voir à pas abuser non plus... Mais je vais vous envoyer quelqu'un Il attendit que le barbare remonte pour achever sa phrase Mais vous aurez à payer le service... au prix fort!

Le tenancier ne se gêna pas pour cracher par terre lorsque le barabre eut disparu... Et à raler dans sa barbe, s'occupant tout de même de servir les trois plats. Peu après il siffla et l'une des brutes qui l'avait accompagné le soir d'avant sorti, empochant le plateau des trois plats et se dirigea vers l'escalier

Ignus, Flint et Bordak
Flint prit trop de temps pour réfléchir à la question d'Ignus... Déjà Bordak remontait, un brin essouflé, annonçant par sa présence l'arrivée imminente des repas. Le gnome ne sembla pas réagir outre mesure mais se rapprochant de Ignus il lui souffla un mot...
Peu de temps après on toquait à la porte

Bordak venait de remonter dans la chambre et alla voir Ignus.

-Tu a raison, il y a du monde, pourtant hier il n'y en avait pas autant, ils étaient peut être déjà couché. Mais moi je n'ai rien contre ce gros tas d'orque, je pensais rendre service c'est tout! * pouha! faudrait savoir ce qu'il veut! fin j'men fou, le repas arrive *

Quand soudain on tapa à la porte...

Bordak alla ouvrir, il était debout après tout autant se rendre utile, et se trouva face à un des larbins du tavernier qui montait les repas. Bordak récupéra les trois bol de ce qu'on appelait ici " nourriture " même si les cochons n'en voudraient pas !
- heureusement que j'avais demandé au patron de faire un effort... 'fin bon, tempis, ça à l'air mangeable * mangeable, mais biensur! * merci de nous les avoir montés * encore heureux qu'il l'ait fait ce nigot! *

Bordak referma la porte, posa un bol sur sa paillasse et alla en donner un à Ignus et l'autre à Flint avant d'aller sur sa couche. Il déplaça le bol et s'allongea, il avait l'air ailleurs. * les champs de batailles, les campements dans la forêt avec toute la milice, même ce vieux grincheux de skuall me manque... C'était la bonne époque, le gruau y était bon là ba... *

Il se rassit d'un coup, prit son auge et tenta de détendre l'atmosphère.
- Heu.. je sais que vous avez à faire et à penser mais... une petite partie de carte pendant le repas, ça pourrait nous changer un peu les idées et n'empècherait pas votre conversation.... D'ailleurs si vous pouviez m'en dire un peu plus sur vous et votre but, je vous écouterai volontié

Flint avait plongé le prêtre dans ses pensées, il cherchait dans sa mémoire toutes les connaissances qu’il pouvait réunir sur ce dieu, dieu qui n’était pas le sien.
¤Si Ignus ne se trompe pas, il s’agit de L’Archimage de la nécromancie, ses adeptes sont tous des morts-vivants ou des nécromanciens et ses prêtres sont encore plus fou que je ne le suis. Mais si Flint pense que c’est à eux qu’il faut s’adresser, et bien soit, allons y, Kossuth me protègera.¤

Bordak apporta un repas au prêtre qu’on venait d’amener à leur chambre, il observa le contenu et eut une mine dépitée, il se força tout de même à manger car il avait besoin de prendre des forces. Il écouta les propos qu’il trouvait inutile du barbare et essaya d’y répondre le plus sincèrement possible pour faire bonne figure.
-Ignus ne sait pas jouer aux cartes car c’est une perte de temps. Mais si tu veux en savoir plus sur moi ouvre bien grand tes oreilles. Il dit cela en plaçant une cuillerée dans sa bouche en la mâchant rapidement. "Je suis un serviteur et envoyé DU dieu Kossuth, dieu élémentaire de la puissante énergie du feu. Il guide mes pas depuis ma naissance, et j’exécute sa volonté depuis ce jour. Je ne sais pas si tu en a déjà entendu parler, tu l’entendra peut être un jour de la bouche de quelqu’un d’autre, mais je suis l’auteur de la punition divine portée sur les habitants du petit village où j’ai grandis."

Il reprit son souffle, reprit une bouchée de ce qui semblait être un repas et reprit son discours. "Je les ais purifié par les flammes et j’ais offert leurs cendres à mon dieu en guise d’offrande, je suis là pour punir et purifier les infidèles, et surtout pour massacrer tout les immondes serviteurs de cette chienne d’Istishia ! Je me retrouve à Port crâne car je ère de village en village depuis plusieurs années avant que Kossuth ne me montre le chemin, chose qu’il a faite il y a peu."

Il observa les réactions du barbare quelques minutes, temps pendant lequel il continuait à se nourrire. Il vérifiait aussi si le gnome mangeait et écoutait ce qu’il racontait, le départ était proche.
-C’est tout ce que tu dois savoir sur moi pour le moment, tu en découvrira plus un jour peut être plus tard. Je te raconterais peut être en détail ce jour merveilleux où j’ai orchestré ce massacre. Mon but actuel est de trouver un moyen de faire parler le cadavre de cette peau noire, il va nous mener à quelques choses de puissant. Je cherche également un maître sur terre à servir pour augmenter ma propre puissance…