Chapitre I : Tête fêlée ou danger masqué ?

Abakor, pourtant le plus prompt à réagir, avait hésité après avoir esquissé quelques pas en direction de Locredar. Dague et rapière en main il avait longuement contemplé la formidable bête, comme saisi de stupeur. Quelque chose en lui le retenait de s'en prendre à un animal avant d'avoir tenté une approche plus douce, mais il devait bien se rendre à l'évidence : ce spécimen, dont les proportions et la voracité étaient hors norme, portait la marque d'on ne savait quelle perversion qui l'avait fait quitter le giron de la Nature. Enfin résolu à en découdre, il se précipita à côté du guerrier mais il avait perdu un temps précieux.

Le nain se tassa derrière son bouclier, abaissant son arme en position défensive, prêt à repousser un nouvel assaut. Le blaireau grondait furieusement de l'autre côté du rempart d'acier, cherchant la faille.

S'efforçant d'ignorer les cris épouvantés de Novrosha, Rhaugilath incanta un sortilège particulièrement vicieux pour qui n'était en mesure de comprendre la magie. Une détonation tonitruante retentit dans le hall d'entrée, manquant de percer les tympans de Locredar dont la tête se trouvait à quelques centimètres de la cible du sort. Lui s'en tirait sans dommage, mais la bête poussa un glapissement aigu en ruant de terreur et de rage. Affolée, elle secouait sa tête en tout sens, roulant des yeux et baillant de toutes ses dents.

L'adversaire avait totalement baissé sa garde, offrant une belle opportunité de frapper. Le fils de Moradin abandonna sa prudente posture pour abattre aussitôt son marteau, imité par son compagnon elfique dont la rapière fusa sans attendre. La lame s'enfonça profondément dans l'encolure du blaireau, qui ne fit qu'aggraver sa blessure en s'ébrouant de douleur, tandis que le marteau manqua de faucher tout net la patte qu'il percuta. La diversion de la magicienne avait été parfaite, ni plus ni moins.

La bête secouait encore sa tête en tout sens, essayant de chasser un invisible ennemi, claquant des dents et jetant ses griffes comme au hasard.

Lancers...

Blaireau sanguinaire - Jet de volonté : 1(d20)+4 = 5 vs DD13 ~ Echec
Blaireau sanguinaire - Jet de compétence : Concentration : +4 = 4 vs DD15 ~ Echec
Abakor - Jet d'attaque au CaC : 20(d20) +6 = 26 vs DD13 ~ Réussite
Abakor - Confirmation du critique : 7(d20) +6 = 13 vs DD13 ~ Réussite
Abakor - Jet de dégât : [3+3](2d6)+2 = 8
Locredar - Jet d'attaque au CaC : 20(d20) +1(bba) +3(For) = 24 vs DD13 ~ Réussite
Locredar - Confirmation du critique : 2(d20) +1(bba) +3(For) = 6 vs DD13 ~ Echec
Locredar - Jet de dégât : 8(d10)+3 = 11
Blaireau sanguinaire - Points de vie : [8+7+5](3d8)+15 = 35

Le nain restant fermement sur ses appuis, il prépara un nouvel assaut tout en se protégeant au mieux de cette puissante bête.
Accompagnant son geste, il hurla :

- Pour Moradin !

Abakor était toujours hésitant à combattre face à un animal. Celui-ci ne fut pas l’exception mais son attitude ne lui fit pas douter longtemps. Il ne pouvait être que sous l’influence de quelqu’un pour apparaitre ici dans une maison.

Juste après Locredar, il lui fit une attaque rapide de sa rapière. La créature était toujours embêtée par le sort de Rhaugilath donc Abakor lui porta encore une de ses bottes pour se replacer derrière le nain bien caparaçonné.

- Allons-y maitre nain, il faut en finir avec cette créature !

n grand sourire parut sur le visage de Rhaugilath CLXXIV: une fois de plus, sa magie avait fait mouche et le blaireau en avait payé le prix. Il ne semblait pas encore mort même s'il était évident qu'il avait vu de meilleurs jours. Cela voulait juste dire qu'elle devait continuer ses efforts.

Toutefois, elle pensait qu'une approche plus directe, et plus physique, était maintenant à l'ordre du jour. Elle sortit donc son arme et se repositionna plus près de ses deux compagnons. Sans mot dire, elle se prépara à attaquer à son tour tout en espérant bénéficier de la distraction offerte par les effets rémanants de son sort et les efforts de ses compagnons. Elle n'était pas certaine que cela soit suffisant, ses performances en classe d'éducation physique n'étant pas exactement dignes de louanges, mais elle espérait que cela aide.

Elle en profita pour se promettre qu'elle ferait plus d'efforts une fois qu'elle aurait rejoint les rangs de la Main des Mystères, si elle parvenait à localiser le collège occulte et que les activités physiques faisaient partie du cursus. En somme, elle ne prenait pas énormément de risques avec sa promesse mais ce n'était pas vraiment sa faute, n'est-ce pas?

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Rhaugilath attaque le blaireau avec sa rapière

Round 2:
Initiative : Abakor, blaireau / Rhaugilath / Locredar.
Blaireau entre en rage sanguinaire : +4 force et constitution ; - 2 CA.
PV Blaireau : 15+6/35.
PV Locredar : 10/14. Attaque sur la défensive (+2CA ; -4 attaque)

La confusion de la bête blessée laissa place à une rage d'une rare violence : au mépris de toute prudence elle se jeta en avant, lacérant son adversaire de ses griffes avant de tendre le cou pour le mordre. Avait-il été surpris par cette charge vorace ou était-il encore hésitant ? Abakor ne parvint pas à fendre la fourrure épaisse du blaireau, dont les membres puissants dévièrent sans difficulté les lames du rôdeur. Un formidable déluge de coups s'abattit sur la targe du nain qui manqua de chanceler. Les griffes, l'une après l'autre, firent hurler le métal de la targe tandis que les crocs s'abimèrent contre l'armure. Combien de temps le fils de Moradin parviendrait à faire rempart ?

Cette question ne traversa sans doute pas l'esprit individualiste de la rusée Rhaugilath qui, gargarisée de son succès, contourna la mêlée pour mieux frapper. D'un estoc agile elle trouva les tendons d'une patte arrière et y enfonça profondément sa lame, arrachant un couinement rauque à la bête. Un flot de bave dégoulinait de sa gueule assoiffée de sang ; elle lutterait jusqu'à la mort.

Locredar, encore étourdi par le sauvage assaut auquel il avait résisté, lança un peu au hasard son bras armé en avant : il fit mouche ! Le fer du marteau cueillit l'animal au poitrail, faisant aussitôt jaillir sang et eau de sa gueule ahurie.

Une odeur pestilentielle avait envahi le hall, celle du sang et de la peur. Novrosha avait cessé de hurler, sentant que le combat tournait en faveur des mercenaires de son maître : elle n'en demeurait pas moins tétanisée, adossée contre la porte.

Round 3:
Initiative : Abakor, blaireau / Rhaugilath / Locredar.
Blaireau en rage sanguinaire : +4 force et constitution ; - 2 CA.
PV Blaireau : 3/41 (gain de PV temporaires.
PV Locredar : 10/14. Attaque sur la défensive (+2CA ; -4 attaque)

Piégée entre la rapière de l'Halruéenne et les armes de ses premiers adversaires, la bête était d'autant plus facile à atteindre qu'elle était aveuglée par la rage. Cette fois-ci l'elfe trouva sans mal le chemin pour infliger une blessure mortelle au blaireau, qui s'effondra sur le bras bardé de fer de Locredar.

Le combat avait pris fin aussi subitement qu'il avait commencé. Novrosha sanglotait à l'écart, tandis que la petite famille Lindigent demeurait encore invisible.

Il n'y avait pour l'heure aucun signe d'un nouveau danger.

Lancers...

Abakor - Jet d'attaque au CaC : rapière : 7(d20) +6 = 13 vs DD14 ~ Echec
Abakor - Jet d'attaque au CaC : dague : 4(d20) +5 = 9 vs DD14 ~ Echec
Blaireau sanguinaire - Jet d'attaque au CaC : griffe 1 : 12(d20)+6 = 18 vs DD19 ~ Echec
Blaireau sanguinaire - Jet d'attaque au CaC : griffe 2 : 3(d20)+6 = 9 vs DD19 ~ Echec
Blaireau sanguinaire - Jet d'attaque au CaC : morsure : 10(d20)+1 = 11 vs DD19 ~ Echec
Rhaugilath CLXXIV - Jet d'attaque au CaC : rapière : 14(d20) +0(bba) -1(For)+2(tenaille) = 15 vs DD14 ~ Réussite
Rhaugilath CLXXIV - Jet de dégât : attaque sournoise : [4+5](2d6)-1 = 8
Locredar - Jet d'attaque au CaC : marteau de guerre : 14(d20) +1(bba) +3(For)+2(tenaille)-4(défense) = 16 vs DD14 ~ Réussite
Locredar - Jet de dégât : 7(d10)+3 = 10
Abakor - Jet d'attaque au CaC : rapière : 10(d20) +6+2(tenaille) = 18 vs DD14 ~ Réussite
Abakor - Jet de dégât : rapière : 1(d6)+1 = 2
Abakor - Jet d'attaque au CaC : 14(d20) +5+2(tenaille) = 21 vs DD14 ~ Réussite
Abakor - Jet de dégât : dague : 2(d4)+1 = 3

Abakor venait d’enfoncer sa dague dans la gorge du blaireau quand celui-ci rendit son dernier soupir. Il se coucha en travers de la pièce et ne constituait plus un danger. L’elfe retira délicatement son arme et la posa au sol. Il s’approcha de la tête de l’animal et lui murmura :

- Ton combat est fini !

Il resta quelques secondes à genoux à ses côtés.
Abakor se leva et rangea ses armes dans ses fourreaux. Il passa une main dans sa chevelure blanche et regarda ses camarades.

- Ce fut bien plus compliqué qu’avec l’araignée ! Les créatures sont de plus en plus puissantes. Je me demande d’ailleurs comment celle-ci est entrée.

Abakor se dirigea en douceur vers Novrosha. Il savait qu’elle ne lui disait pas tous. Pourtant, il avait tout fait pour se rapprocher d’elle mais maintenant, il devait être plus ferme même si elle était terrorisée. C’était le moment de lui demander ce qui le chiffonnait depuis le début.

- Novrosha, ne vous inquiétez pas, c’est fini maintenant. La créature a rejoint l’au-delà.

Il posa la main sur son épaule avec délicatesse et la regarda dans les yeux.

- J’ai besoin de savoir. Vous avez crié tout à l’heure et vous pensiez qu’elle était là pour vous. Vous pourriez m’expliquer tout ça après vous avoir ressaisi devant une bonne tisane ?

Abakor lui proposa de le suivre dans la cuisine pour tenter de comprendre ce mystère. Il se retourna vers Locredar et lui demanda avec un sourire.

- Vous pouvez voir où se trouve la famille de Malcer et nous rejoindre à la cuisine ?

Locredar regardait son bras meurtri et était encore un peu choqué par la puissance de cette bête furieuse même après qu'elle se soit écroulé.
Après un rapide coup d’œil sur ses compagnons d'armes pour vérifier leur état, il jeta son regard sur Novrosha prostré dans un coin.

-Il semblerait que quelqu'un présent ici nous doivent quelques explications !

Le nain n'en rajouta pas plus voyant Abakor essayer de calmer la servante. Ils auront sûrement les réponses attendu un peu plus tard.

Il acquiesça à la proposition de l'elfe et alla chercher et rassurer la famille Lindigent quant à l’issue de l'incursion.
Après quoi, il rejoignit les cuisines, quelque peu en colère contre Novrosha et ses secrets. Tant de souffrances, de peurs et de folies aurait peu être pu être évité.

C'est un nain très remonté qui débarqua, mais ne pris pas la parole le premier car il appréhendait ses propres mots.

Il ne fut pas bien sorcier de retrouver la famille Lindigent dans la pièce voisine. La petite, pâle comme la mort et les yeux rougis par les larmes, n'osait quitter les jupons de sa mère qui, bien qu'adulte, ne montrait guère plus de signe de vaillance. Malcer, tout à fait échevelé, tentait péniblement de reprendre contenance. Après s'être assuré à plusieurs reprises auprès de Locredar qu'il ne craignait rien en s'aventurant dans le hall, et seulement une fois les dires du nain confirmés par Rhaugilath, il se risqua à aller regarder la dépouille du blaireau. L'intrusion d'une bête si imposante entre les murs du manoir restait évidemment un mystère pour lui aussi : il suspectait de la sorcellerie, une idée sensée à partir de laquelle il reprit sa ritournelle paranoïaque désormais bien familière.

Novrosha se crispa de tout son être quand Abakor lui mit la main sur l'épaule. Son regard, fuyant, s'était échappé vers les restes du dîner qui agonisaient sur la table.

Novrosha

- Fini, pour sûr... La cuisine, oui, des tisanes, bafouilla-t-elle. Des tisanes bien chaudes. Pis ranger tout c'désordre. -------------------- Cette femme d'une trentaine d'années tout au plus a le teint clair et la chevelure noir-corbeau des Illuskiens. Tout, dans ses gestes empressés comme dans le débit rapide de sa parole, exprime une grande vivacité.

Elle se dégagea délicatement de l'étreinte, contourna d'un pas vif le cadavre puis fila vers la cuisine où Abakor, résolu à faire émerger la vérité, la poursuivit aussitôt. Il découvrit là une pagaille qui avait arraché à la pauvre servante un cri d'effroi : les bancs étaient renversés, la table poussée, le sol couvert de bris d'argile cuite et des victuailles diverses que les pots et saladiers avaient contenues. Le blaireau, prisonnier, avait fait là un furieux carnage avant de se précipiter dans le couloir... Il l'aida à ranger, pressentant que remettre de l'ordre dans la pièce aiderait la servante à trouver une forme d'apaisement.

Alors que Cefrei était montée coucher la petite Mara, sous la garde attendrie de Locredar, elle avait expliqué au nain que le village de Novrosha avait été attaqué par des animaux sauvages ; une information que leur compagnon elfique leur avait déjà révélée. Rhaugilath, restée quant à elle avec Malcer dans la vaste salle à manger, avait tranquillement terminé son verre de vin en laissant le geignard déblatérer. Elle tenta quelques questions, dans de brefs moments d'accalmie, sans résultat.

Malcer, enfoncé dans un fauteuil, une couverture doublée sur les genoux, avait siroté une infusion tandis que ses employés s'étaient efforcés d'effacer les stigmates de cette soirée mouvementée. La fière Halruéenne, bien sûr, ne s'était pas abaissée à des tâches de domestique : elle avait présidé à la manœuvre pendant que Locredar et Abakor, au prix de lourds efforts, avaient poussé la lourde carcasse hors du manoir. On s'occuperait de celle-ci le lendemain...

Un semblant d'ordre retrouvé, on se réunit autour du maître des lieux qui révéla ce qu'il savait de l'histoire de Novrosha. La malheureuse avait quitté son village, une petite bourgade nordique du nom de Rivefroide, après qu'il fut attaqué par une meute de lycanthropes. Les blessures sur ses bras n'étaient pas encore cicatrisées quand elle avait échoué à Hautegarde, avec quelques-uns des siens, en plein hiver de l'an 1371. Elle avait échappé de peu à la mort et gardait de ce terrible épisode une peur épouvantable des bêtes sauvages : elle ne pouvait entendre parler d'un loup sans frémir, ou d'un ours sans que les larmes ne lui viennent ; elle traquait les rats comme si leur vie à tous en dépendait...

Lancers...

Abakor - Jet de compétence : Social : 7(d20) +0(deg) +2(Cha) = 9
Locredar - Jet de compétence : Social : 9(d20) +0(deg) +0(Cha) +2 (don) = 11
Rhaugilath CLXXIV - Jet de compétence : Social : 2(d20) +4(deg) +3(Cha) = 9

haugilath CLXXIV n'était pas mécontente que le calme soit revenu sur le manoir. Réfléchir au problème qui se trouvait devant eux n'était pas simple quand il fallait aussi affronter des bêtes sauvages et sanguinaires. Cela dit, elle n'avait pas forcément plus d'inspiration maintenant qu'avant l'affrontement surprise. Sa première pensée fut de se demander si le blaireau était mangeable. De la venaison était parfois servie à l'académie, généralement pour les dîners festifs, mais elle pensait que ce n'était pas exactement ce genre de viande. Elle préféra donc garder le silence, au moins pour l'instant.

Les explications concernant la situation et le passé de Novrosha donnaient une image un peu plus claire mais l'Halruéenne se sentait toujours en-dehors de son domaine de prédilection. Les lycanthropes n'étaient pas l'un des sujets couverts lors de ses études, à moins qu'elle n'ait raté cette leçon pour une raison ou pour une autre. Cela dit, elle avait quelques intuitions qu'elle était prête à partager.

-Je ne suis pas une experte en la matière mais je ne crois pas que les araignées-garous existent. Sinon, je suis certaine que les drows seraient les premiers candidats et je n'en ai jamais entendu parler. Je ne veux pas dire que ces nouvelles attaques ne sont pas connectée à cette vieille attaque mais il est trop tôt pour conclure qu'elle le sont. Qu'en pensez-vous?

Après avoir rejoins ses compagnons autour de Malcer, la colère de Locredar s'était apaisé et il essayait de démêler cette histoire en rassemblant les éléments et évènement troublant dans cette maison.

On avait d'un coté un hôte dérangé, plus particulièrement la nuit qui se sentait épié et un sentiment unanime d’atmosphère pesante.
Et d'un autre, une servante complètement phobique des animaux sauvages, à juste titre apparemment, et des apparitions soudaines de bêtes géantes.

Quelles sera la prochaine étapes ? Le fils de Moradin n'avais qu'une seule peur, celle de raté son travail.

¤ Allons nous être attaqué par une armure fissurée, armé d'une épée tordue ? ¤

Cette idée farfelue l'amusa, cependant il remit sur la table le sujet des masques et du registre les concernant, se rappelant que ni lui, ni Raugilath ne l'avait ouvert pour y chercher un quelconque indice...

-Un lien entre tous ça ? J'en est peu être un. Novrosha a développé une peur panique des animaux et vous voilà attaqué par une araignée et un blaireau géant. Et ceci étant dit, peu être que votre femme a peur des araignées..
-Monsieur Malcer, vous vous sentez constamment surveillé et dormez mal. Nous sommes tous d’accord pour dire que nos nuits ne sont pas les meilleurs qu'on est passé depuis que nous somme dans cette maisons et on ressent tous un quelque chose de pesant dans l’atmosphère.
-Une idée un peu folle vient de me passer par la tête mais est ce que l'un de vos masques aurait le pouvoir, par exemple, d’ausculter nos pensées pour les matérialiser ?
-Pouvons nous revoir votre registre sur vos masques ? L'acquisition de l'un d'entre eux correspondrait peu être à la période où cette situation a commencer ? Et peu être auriez vous quelques ouvrages qui parleraient d'eux ?
-Et aussi, vous nous avez dit que votre bibliothèque appartenait a votre père, ce dernier avait il des ennemis ou des associés ? Est ce que quelqu'un pourrait jalouser vos collections ?

Le nain venait de prendre conscience du flot de questions qu'il venait de poser et s'arma de patience pour les réponses. Il n’hésiterai pas a rappeler l'une au l'autre au cas où leur interlocuteur viendrait a s'égarer dans ses réflexions.