Quel est votre nom, voyageur ?
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> La cartographie d'Inaë’wel.
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écrit le : Dimanche 02 Février 2025 à 14h17 par Euskara
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Euskara
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Relevant légèrement la tête, Euskara constata que son trait n’avait eu aucun effet.
Dans le même mouvement, elle perçut une tension différente au niveau de son tibia. Elle ne regarda pas mais compris immédiatement que Louve s’était calmée. En une fraction de seconde, elle envisagea de lui demander d’attaquer mais y renonça immédiatement. Au nom de quoi aurait-elle le droit de risquer ainsi sa vie d’autant qu’en s’immisçant au coeur de la mêlée, elle risquait d’être touchée par un projectile venant de leur groupe. Si Louve voulait attaquer, elle était capable d’en décider seule.
Euskara déjà avait pris sa décision et était en train de réarmer.
Pendant qu’elle encochait, elle se dit que peut-être son choix tenait aussi au fait que de savoir Louve à côté d’elle la rassurait. Choix égoïste ? Peut-être. Au moins avait-il le mérite d’être le choix qui, pour l’heure, exposait le moins sa bien-aimée compagne. Oui, c’était le meilleur choix…. Ou tout au moins le moins pire.
Dans l’intervalle, l’arme était à nouveau prête à viser. Euskara choisit la même cible, la plus proche et qui ne bougeait pas trop. Elle prit un instant de plus pour ajuster, visant cette fois-ci au niveau du nombril de son adversaire. Elle espérait que son trait descendrait un peu plus bas et, ma foi, avec de bonnes chances de partir un peu à droite ou un peu à gauche. Bref de toucher une cuisse. Certes la blessure pourrait être pire mais avait-elle vraiment le choix ?
Elle tira.



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écrit le : Lundi 03 Février 2025 à 03h18 par Yvhann
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Sunniva
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Dame Euskara choisi de recharger son arbalète dernièrement trouvée et choisi de laisser Louve auprès d’elle. La Dame connaissait la valeur de protection que sa compagne pouvait lui offrir si jamais l’un des derros venait à s’approcher. Elle visait le nombril d’un derro, mais le carreau lui passait entre les deux jambes en écorchant légèrement l’armure pour aller se ficher dans le sol sablonneux.

La druidesse nordique ne se laissait pas démonter par son manque d’adresse et comprit que les derro étaient fort bien protégés de leur armure et tirait de nouveau un javelot qui allait toucher l’épaule du derro le plus près de Dame Euskara, le javelot entrait entre les plaque de chitine qui protégeait le malin, lui laissant une écharde majestueuse.

Kor continuait de tirer et une flèche vint pénétrer l’armure, ce qui semblait réveiller le derro de sa transe. Son frère lui aussi tirait de son arc manquant lamentablement la cible.

Le guide tirait lui aussi à côté de la cible qu’il avait choisi, cependant sa deuxième vint traverser la gorge du derro qui s’effondrait en gargouillant au sol pour finir par mourir. Jacinthe tentait un pas de placement pour se dissimuler dans l’ombre de l’un des menhirs, mais le derro que trop habitué à ce genre de ruse, réussi sans mal à percevoir la kobol qui ne se laissait pas démonter et attaquait à deux reprises de ses lames ambivalentes touchant les deux fois, le chaud et le froid combiné donnèrent un visage surprit au derro qui tombait au sol sur les genoux, lui aussi, la vie l’avait quitté.

Les deux qui restait sortirent de leur transe et habilement sortirent du cercle d’antimagie et avec rapidité ils sortirent leur arbalète de poing puis celui d’en arrière disparut dans les ombres et Gunlann reçu un carreau sur la cuisse droite qui lui vrillait le muscle. Par chance le malin derro qui arborait un visage des plus détestable venait de réapparaitre à quelques pas de sa position initiale, elle pourrait donc le viser.

L’autre derro tentait le même stratagème sur le plus jeune des deux frères kobold. Son pas de placement ne se déroulait pas comme il aurait voulu et Kor perçu le vil malin tout près d’où il était et ce dernier lui tirait un carreau qui vint se planter dans l’épaule du jeune frère qui lui lâchait un cri de douleur, cependant la constitution du kobold réussi à vaincre le poison du carreau.

Voyant la scène, Ollayee lançait un sort de lenteur sur les deux derro puis si celui d’en avant le réussit, celui qui avait tiré sur Gunlann se voyait réduit dans ses mouvements.
Sylvanôr grimaçait de colère en voyant Gunlann se prendre un carreau et faiblir des genoux puis tirait de ses deux flèches qui vinrent se ficher dans le dos du derro qui grimaçait lui aussi, mais de douleur.

Jacinthe disparut de tous pour réapparaitre dans le dos de celui qui avait tiré sur son frère. Le Derro n’eut aucune chance et tombait mort au sol.

Dame Euskara qui avait vu l’ensemble de la scène en restait presque tétanisée de la rapidité de l’évènement, cependant il restait un vilain à abattre et ce dernier avait fortement blessé sa compagne druidesse.
Que ferait Gunlann devant le derro qui l’avait touché et qui était en train de recharger.



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écrit le : Lundi 10 Février 2025 à 16h43 par Euskara
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Euskara
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Quelle guigne !
L’arbalète était certes jolie et semblait efficace mais la Dame se demandait si c’était l’arme ou elle qui ne faisait pas correctement son travail. Son mécontentement se traduisit par la pointe d’agacement qui, un court instant, sculpta son visage.
Elle ne prit cependant pas le temps de réfléchir plus longtemps, d’autant que la situation exposait à présent bien trop Gunlann.
D’une flexion des genoux elle posa l’arme, la laissant presque tomber et ramassa son bâton. Le brandissant, elle s’élança en direction de leur dernier adversaire avec l’intention de lui asséner un bon coup de bâton. Elle avait ainsi peu de chance de le tuer sur le coup mais l’effet devrait être suffisant, surtout s’il était doublé de la surprise, pour le déstabiliser voire l’assommer. De cette façon, il ne serait pas tué et, qui sait, ce derro pourrait peut-être apporter d’intéressantes informations.
Elle entamait sa course en direction de sa cible quand elle dit à Louve :
- Tu veux bien m’aider et l’attaquer également ?



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écrit le : Lundi 10 Février 2025 à 20h03 par Yvhann
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Sunniva
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Dame Euskara soupirait de ses échecs aux tirs châtiant son arbalète, mais ce qu’elle ne savait pas, c’était que les derros étaient fort bien armuré et avaient une dextérité hors norme. Elle ramassait son bâton et s’approchait du dernier derro en demandant à Louve de bien vouloir l’aider dans son effort de combat avec un mot de commande bien connu. C’est tout ce qu’il fallait à Louve pour protéger à bien sa maitresse.

Dame Euskara avançait d’un pas certain et au dernier moment fit une feinte vers le derro qui réussit non pas pour la druidesse, mais pour son coéquipier. Si la druidesse manquait l’attaque au bâton, Louve réussit adroitement à venir mordre l’entre jambe du derro en lui arrachant la fémorale interne laissant une hémorragie en terminer avec le dernier des derro.

Cette caverne devint silencieuse par suite du combat qui venait de s’y dérouler, mis à part les gouttes d’eau qui tombait des stalactites du plafond dans le lac qui faisant miroiter des reflets au gré de cette pluie fine de condensation, rien ne semblait bouger.
Tous regardèrent vers le lac et y perçut qu’un tas de brindilles flottait sur le lac et sans chercher bien loin sa provenance, il devenait évident que c’était le pantin qu’avait fabriqué Sylvanôr. Si le pantin n’avait pas pu nager, car il volait, c’est que la sortie devait être de l’autre côté de ce lac intérieur. Il devait y avoir un passage, car d’où viendrait les derros.
Le lieu était propice au repos, cependant le guide semblait déjà à préparer la traversée de ce lac avec Ollayee qui allait possiblement y plonger. Le temps d’y songer et le barde avait disparu sous l’eau accompagné de la loutre qui ne demandait pas d'autorisation.
Il y avait des blessés, Gunlann ainsi que Kor avaient reçu chacun carreau qui ceux-ci semblaient enduit d’un poison et le temps de recherche du barde semblait se prolonger, c’était donc le moment pour ceux qui le pouvait de fermer les plaies puis prendre un peu d’eau pour se rafraichir des deux combats qu’ils venaient de subir.
Le barde ainsi que la loutre réapparurent après un bon moment et revinrent vers le groupe, Ollayee prit la parole en disant…

… -Il y a un passage très simple à passer, pas besoin pour personne d’un artifice pour y aller, un bon respire avant la plonger et vous êtes tous de l’autre côté. Cela donne sur une série de passages qui descendent très abruptement puis son bloqué par des roches, cependant il y en a un vers la gauche qui semble mener vers une plus grande caverne où il y avait de la lumière et beaucoup de bruit, c’est occupé, car j’y ai entendu du derro qui hurlait, de l’orc, du gobelin et de l’humain qui se plaignaient. Le passage de droite mène vers un passage ou j’y ai entendu deux, trois, peut-être quatre gardes. Je ne suis pas un pisteur, c’est tout ce que j’ai aperçu et il ne semblait pas y avoir de piège, mais allez savoir. -

Sylvanôr regardait aussitôt Jacinthe qui fit un signe affirmatif comme quoi elle était prête à aller faire une reconnaissance avec lui. Le guide se tournait vers le groupe et … -Voici le topo, Jacinthe et moi allons faire une reconnaissance et nous revenons vous chercher. Aux savoirs de ce que vient de nous dire Ollayee, nous allons privilégier le couloir de droite, cependant, ce qui me chicote est de savoir que des orcs, gobelins et humains se plaignent. Ça sent l’esclavage et … si les gobelins et les orcs peuvent bien crever, les humains doivent être libérés, mais avant tout, nous allons prendre plus de renseignements et nous revenons vers vous. D’ici là, creusez vos méninges pour trouver une solution pour passer au travers de ce qui nous attend. Des question?-

Demandait-il avant de disparaitre avec Jacinthe dans le lac si il n'y avait pas de question.



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écrit le : Mardi 18 Février 2025 à 13h28 par Euskara
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Euskara
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L’action avait été si brutale que le derro gisait à présent à terre, mort, sans qu’elle ait pu faire quoi que se soit.
Elle contempla la scène ou plutôt le carnage.
- On pourrait peut-être aligner leurs corps et, à défaut de pouvoir les enterrer, au moins les recouvrir. Je ne connais pas leurs rites mais nous pourrions essayer de nous montrer un peu compatissant à ce qu’ils furent et sont. Cela nous permettra de considérer que nous sommes peut-être un peu meilleurs qu’eux. Et puis, même si ce n’est pas le cas, cela permettra peut-être de lutter un peu contre la puanteur que ces cadavres vont bientôt dégager.
Elle ne semblait pas très écoutée et, déjà, une partie du groupe avait plongé pour explorer la suite de ces anfractuosités.
Elle en profita pour aller ramasser son arbalète.
Quand elle revint, ayant pris son temps, pour nettoyer l’arme et se demander comment mieux l’utiliser, elle tira les cadavres qui n’étaient pas trop lourds et les aligna. Elle achevait, lorsque l’avant-tête revint et expliqua la suite des opérations.
Euskara soupira
- Cela ne s’arrêtera donc jamais ? Où est donc cette fichue sortie. Ces derros n’ont tout de même pas traversé ces passages durant des heures pour faire leurs incantations !



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écrit le : Vendredi 21 Février 2025 à 22h33 par Ana N' Si
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Gunlann
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'affrontement avec les derros s'était terminé sans anicroche majeure et l'Inugaakalikurite ne pouvait que s'en féliciter. Elle était même parvenue à contribuer un peu ce qui relevait presque du miracle. Tous les compagnons n'avait pas réussi à sortir du combat indemne, elle avait elle-même subi une égratignure, et la première tâche qui lui incombait donc était de s'assurer que le situation n'allait pas s'envenimer, ou s'empoisonner pour être plus précise.

Une fois cela fait, Euskara semblait avoir décidé de montrer un minimum de respect aux cadavres des derros. Gunlann n'était pas certaine de comprendre. Après tout, si le devenir des âmes de leurs adversaires méritaient certainement plus d'attention que ne souhaitait leur en accorder leur guide, ce qui restait maintenant que ces dernières se trouvaients auprès de leurs dieux n'était guère plus que de la viande. L'Inugaakalikurite ne savait pas vraiment quelle forme prenait la transcendance pour les derros, et elle espérait que leur prochaine étape n'était pas les souffrances des plans infernaux, mais cela n'avait rien à faire avec les cadavres qui restaient derrière eux. Malgré cela elle choisi d'aider l'humaine afin, d'au moins, lui montrer qu'elle était de son côté.

Le retour d'Oyallee, et de Kelp, leur apprit que le chemin de la sortie était une fois de plus, barré par de potentiels ennemis. Les commentaires de Sylvanôr commençait à faire Gunlann se demander s'il y avait des créatures sur ou sous la surface de Féerune qu'il n'aurait pas préféré voir mortes mais, à ce moment de leur relation, cela lui semblait moins surprenant que son illusion que les humains étaient plus "acceptables" que les orcs ou les gobelins. La suivante du Père des Géants estimait qu'il était plus que probable que les humains soient ceux qui tenaient les orcs et les gobelins en esclavage. Du reste, elle n'y voyait pas grand chose qui soit de son ressort: nombre d'animaux, sans compter les végétaux, étaient tenus en esclavage par les humains dans le seul but de servir un jour de nourriture et si elle pouvait concevoir que les humains étaient les esclaves des orcs et des gobelins et elle avait plus de mal à croire que ce soit dans le but de les manger un jour.

-Moins une question et plus une observation, pour ma part. Notre mission n'a rien à voir avec la libération de potentiels esclaves et nous ne devrions pas la mettre plus en danger qu'elle ne l'est déjà en nous détournant du chemin le plus court vers sa réussite. Selon moi, nous devons découvrir si nous pouvons éviter les gardes et sortir de ces souterrains aussi tôt que possible.

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Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.

Sorts préparés:
Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficiels
Niveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légers
Niveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)
Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérés
Niveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
 
 
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écrit le : Samedi 22 Février 2025 à 21h24 par Yvhann
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Sunniva
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Euskara, Gunlann et la troupe.
À la question posée par la druidesse, le guide ajoutait…- Oui, bonne idée Dame Euskara, le sol est meuble et dans le coin, près de l’entrée, il semble y avoir un endroit propice pour l’exhumation. J’avais demandé un trou portable pour ce genre de besogne, mais il semble que les autorités n’ont pas trouvé bon et utile de nous en procurer un. - Il y avait un peu de sarcasme dans le ton, cependant aucune méchanceté. Puis il ajoutait avant de partir…… -Nous allons justement confirmer que la sortie est de l’autre côté, nous reviendrons rapidement, sinon quoi, vous devrez venir nous sauver. - Dit-il en riant de son humour douteux.

Aux paroles de Gunlann, Sylvanôr a eu un sourire franc puis levant les épaules, il ajoutait un virelangue qui disait tout…- Si six scies scient six cyprès, six-cent-six scieront six-cent-six cyprès. - Sa logique mathématique en utilisant des allitérations et des homophones pour créer une difficulté de prononciation était une façon pour lui de divulguer que lui aussi était face à un dilemme et devant cette apagogie il valait mieux en rire. Il descendit ensuite dans le lac avec Ollayee et Jacinthe pour disparaitre sous la surface. À bien repenser, Gunlann avait su que Sylvanôr détestait les humains aux points qu’ils soient pour lui une aberration, donc allait-il les libérer ou les éliminer?

Sans attendre, les deux frères se mirent à l’ouvrage de creuser une fosse pour y déposer les corps derros. Mit à part, leurs armes, épées courtes et petites arbalètes puis quelques colifichets, il n’avait aucun trésor sur eux, peut-être que le médaillon représentant une spirale de blanc, gris et noir. Pour Euskara et Gunlann, ce symbole représentait Diirinka, une divinité intermédiaire de cruauté, de connaissance, de magie, de destruction et de poison. À l’arrière du médaillon s’y trouvait incrusté, une bague clé. Le sorcier qui le portait était celui qui était au côté du convocateur de l’entité qu’elles avaient vue. Que faisaient-ils ici? Une question qui fusait dans leurs pensées.

Cette clé devait surement ouvrir ou barrer quelque chose, mais quoi? Finissant de les ensevelir, Khor regardait les deux druidesses puis fatigué demandait avec un sérieux déconcertant… - Les gobelins du village, faut-il les enterrer aussi? –Kor le regardait puis se laissait tomber sur le sol exténué.

Le temps passait, cependant sans sablier, il devenait compliqué de vraiment savoir depuis combien de temps, le trio était parti. Chose certaine, c’était que la fatigue commençait à ce faire sentir pour Dame Euskara, Khor et Kor. Seule Gunlann semblait encore apte à parcourir du chemin. La druidesse optait pour soigner Kor de sa blessure légère et de bien nettoyer la plaie pour que le poison ne puisse pénétrer encore plus dans le système sanguin du jeune kobold.

Si Euskara combattait le sommeil, Khor et Kor avaient rejoint un monde plus doux et leurs respirations étaient lentes, profondes et presque au même rythme. Les compagnons animaux prirent eux aussi du repos bien mérité.

Restait maintenant à savoir si Gunlann laisserait dormir assez longtemps tout ce beau monde, où elle déciderait de passer le tour de garde à quelqu’un d’autre. Le trio n’avait toujours pas réapparu.



Hrilna.

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Sans pouvoir détecter les obstacles, les irrégularités du sol ou les débris, glisser sur les roches humides, désorientées dans les nombreux passages labyrinthiques, subir les morsures de rats, d’insectes porteurs de potentielles maladies, l’air vicié ou presque absent, sinon respirer des poches de gaz dangereux, sans issues aucune, Hrilna continuait de survivre et de suivre la louve au son. Le chemin était interminable, insensé, à la limite de l’irresponsabilité, car il était maintenant impossible pour le gnome de la suivre dans les dédales de l’Outreterre. Bien certainement, fallait-il que le gnome revienne, ce qui lui semblait maintenant improbable.
La faim commençait à prendre le dessus, la fatigue était la torture la plus pernicieuse que la Nordique avait dû subir depuis ses premiers respires. Sans jours, dans cette nuit continuelle, le temps filait d’une tout autre façon et vint le moment où Hrilna ne put suivre la cadence divine devant elle. L’asthénie que la guerrière nordique devait subir était inimaginable, seule sa détermination la tenait encore debout. Le moment de repos mérité devait se réaliser, coute que coute, mais un bruit distinct survint, le déclenchement d’un mécanisme se fit entendre suivit d’un silence et d’une lourde masse qui s’écrasait faisant apparaitre un écho d’os fracturés et d’un râle de souffrance, de toute évidence, c’était la louve. Suivi d’une chute de roche qui assourdissait l’endroit laissant un vent puissant transporter la poussière qui enveloppait l’endroit, laissant la respiration quasiment impossible. Le silence s’ensuivit, maintenant seul dans cette grande noirceur, la Maer Dualdonnienne entrevit une lueur fine, bleutée qui virevoltait dans le restant de déplacement d’air et qui vint vers elle; un flocon pellucide se déposait sur l’une des billes de son lacet, de sa cape nordique et au même moment, la Nordique entendit en elle * venge moi. *

Cette lueur bleutée laissait voir un amas de pierres qui recouvrait ce qui avait été une fosse. Rien ne bougeait, car la louve avait été ensevelie, ne restait au-dessus de l’accumulation, un passage pour continuer le chemin. La nitescence divine donnait une vigueur inimaginable à la Nordique, là où tous autre individu se serait harassé au sol de fatigue et de découragement, continuait seule vers sa destinée, Hrilna fille de Jheileh.

Son avancée se fit plus prudente et surtout plus visible, car il semblerait que ce flocon lui donnait un éclairage faible, cependant, fort utile pour poursuivre cette flexueuse descente dans le ventre de Toril. Il était aisé de couvrir, au besoin, cette bille éclairante, mais pour l’instant il offrait l’aide dont elle avait besoin pour continuer à avancer. Ici et là, des champignons commencèrent à luire, faisant office de complice, de nourriture et de soutien moral. Descendant toujours et toujours, vint un moment, ou son corps devint une souffrance, ses paupières lourdes, ses genoux endoloris, ses muscles raidis par la fatigue lui ordonnaient, enfin, de se reposer. Une petite anfractuosité lui donnait le loisir de s’étendre un moment. L’avait-elle réellement choisi, où était-elle tombée, simplement à bout de force. Peu importait, elle sombrait maintenant dans une noirceur réparatrice.



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écrit le : Mardi 11 Mars 2025 à 22h40 par Hrilna
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Hrilna
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Sur les sentiers que seules les eaux connaissent, la nordique tentait de suivre tant bien que mal, le rythme torrentiel que lui imposait la louve. Dans sa course désespérée pour ne pas être semée, Hrilna se heurta bien des fois contre les parois abruptes des artères du monde, glissant souvent sur ces dalles imbibées. Autant de lits de pierre, qui l’auraient accueillie éternellement, si elle n’avait de justesse repris son équilibre à chaque fois. La jeune femme, à bout de souffle, sentit sur sa peau les attaques innombrables des légions insectoïdes, les agressions perverses de rongeurs maladifs et l’épaisseur poisseuse d’un air saturé. Serrant les dents à chaque morsure, à chaque percée que faisaient ces aiguilles volantes sous son épiderme, elle fit tout son possible pour ne pas se laisser choir.

Elle ne respirait plus qu’à moitié et pourtant elle persista. Il n’était guère dans sa nature de prends tant de risques, mais elle avait prêté serment et elle ne pouvait se résoudre à le briser par crainte que ne lui advînt quelques malheurs. Elle n’aurait qu’un seul regret, si cette descente dans les tréfonds était son ultime voyage : celui de ne pas avoir réglé ses comptes avec le gnome. Elle pesta en pensant à l’endroit où il devait se trouver, aux richesses mal acquises desquelles il devait profiter, des jours à venir qui lui restaient à vivre. Il était entendu qui n’avait jamais souhaité respecter sa parole et il le ferait d’autant moins alors que la piste de Hrilna se faisait de moins en moins lisible à mesure qu’elle s’enfonçait dans la roche. S’il avait été honnête, le bougre aurait retrouvé facilement la clairière de la louve et les corps morcelés de ceux qui avaient fait l’affront et de ceux qui l’avaient injustement subi. S’il avait été opiniâtre, il serait peut-être parvenu jusqu’à la crevasse, cette grande cicatrice qui fend la roche et dans laquelle la nordique s’était engouffrée. Finalement, s’il avait été de ceux que rien n’arrête, il aurait tenté de s’y faufiler, il serait parvenu à l’éboulement et raisonnablement il aurait renoncé. Fort heureusement pour lui, il n’était rien de cela, pour ce qu’en avait jugé Hrilna. Il était très certainement en quelques tavernes sirotant la liqueur doucereuse des trahisons dépourvues de châtiment. Ruminant une colère profonde, elle fit rejaillir de son for intérieur la faim terrible qui la tenaillait, ainsi que la fatigue implacable qui l’alourdissait. Rompue par tant d’efforts, elle dut céder et laissa se creuser la distance qui la séparait de son divin guide. Ne cédant rien cependant, elle se traîna du mieux qu’elle put, arrachant à son corps endolori chaque pas qu’elle lui ordonnait. Elle se sentit de plus en plus faible, laissant ses œils se fermer d’eux-mêmes. Il fallut un bruit mécanique, des craquements sordides et un râle déchirant afin que Hrilna n’y cédât rien. Soudainement un roulement sourd, un fracas qui imposa de nouveau le silence à tous.

Cela venait de devant, le nuage de poussières rocheuses qui gifla le visage de la nordique le lui confirma avec violence. Elle suffoqua, surprise, se jeta à plein ventre par réflexe, ses bras protégeant son crâne aussi bien qu’ils le pouvaient. Elle attendit un certain temps, pétrifiée, mais rien ne lui tomba dessus, aucune roche ne l’ensevelit. Seul subsistait dans les ténèbres les sanglots bouillonnants de celle qui n’avait plus personne à suivre. Tant bien que mal, elle tenta cependant de s’adosser à la paroi, d’essuyer la crasse caverneuse qui souillait ses larmes et de respirer un peu afin de se ressaisir. Contre toute attente, elle était encore en vie. Bien que cela fût une bien maigre consolation, elle lui permettait de continuer d’avancer, mais vers où ? Hrilna avait perdu le peu de repères que lui avait concédé l’obscurité et elle ignorait tout des dangers qui se trouvaient au-devant. La jeune femme eut un rire nerveux, ne pouvant établir quelle était la direction la plus sûre. Elle se voyait déjà rejoindre la louve dans l’oubli, avant que ne se laissa à voir une lueur bleutée. Hirlna sourit d’abord, convaincue que sa fatigue ne manquait pas d’imagination pour la divertir avant la fin. Mais elle se reprit, comprenant que cela n’avait rien avoir avec un délire. C’était un flocon, virevoltant parmi les grains suspendus. La nordique ne put s’empêcher de saisir le flocon à six branches qui pendait à son cou, psalmodiant de pieuses paroles. Il s’approcha d’elle et elle sentit son corps se saisir d’un frisson puissant, crispant ses muscles et figeant son sang. Ses os eux-mêmes entrèrent en résonance avec une voix impérieuse, un chant qui lui intima de porter seule alors le devoir de vengeance. Hrilna, baignée par la lueur bleutée du halo, le jura : elle serait le bras armé de la justice aussi longtemps que la Dame aux larmes gelées le jugerait nécessaire.

Revigorée, Hrilna reprit sa descente dans les entrailles du monde. Son pas était plus sûr, guidé par la lueur qui faisait office de flambeau à travers un couloir qui, malgré quelques écueils, ne tarda pas à se montrer plus hospitalier : de-ci, de-là des alliés inespérés se relevèrent et la nordique ne se fit pas prier pour les mettre à contribution. Elle s’en servit au mieux, hésitant toutefois à en consommer, les examinant longuement à la lueur de son serment. À bout de forces, elle y céda cependant, prenant le risque d’en être malade. Il lui fallait manger et se poser. Son corps et son esprit étaient, en cela, en parfait accord. Ne parvenant pas à les raisonner, Hrilna se logea comme malgré elle, dans un abri qui semblait avoir été creusé pour elle dans cette roche millénaire. Ses yeux en dernier rempart de sa volonté ne cessaient de se rouvrir à chaque assaut de son éreintement. Perdant de plus en plus de terrain, la nordique ne se sentit pas partir, s’enfonçant sans crier gare dans les limbes.

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écrit le : Dimanche 16 Mars 2025 à 21h06 par Ana N' Si
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Gunlann
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ylvanôr restait le plus grand mystère que l'Inugaakalikurite avait jamais rencontré. S'il n'avait pas continué d'exécuter les tâches qu'il s'était lui-même attribué, tâches qui le conduirent à disparaitre rapidement, Gunlann aurait probablement demandé à l'examiner pour s'assurer qu'il n'était pas sous l'effet d'un sort qui avait transformé son cerveau en bouillie.

Au lieu de cela, elle essaya comme elle le pouvait d'apaiser les tourments d'Euskara. Il était difficile d'atteindre cette conclusion pendant qu'elle trainait, et fouillait, les cadavres des derros mais elle était encouragée par les actions de sa camarade druidesse qui avait pris la position de boussole morale et éthique du groupe. Certes, sa morale et son éthique n'étaient pas celles de la suivante du Père des Géants, mais, comme elle n'avait pas de forte opinion en la matière, il était réconfortant de savoir que quelqu'un d'autre avait à coeur de s'assurer que leurs choix étaient défendables.

Le travail physique, et probablement le stress de leur exploration, avaient eu raison des dernières forces du reste de ses compagnons et Gunlann s'était donc proposée de monter la garde. Ce n'était pas une tâche très difficile et, comme elle avait fait sa prière en milieu de journée, elle n'était pas aussi exténuée que les autres l'étaient visiblement. Sans compter qu'ils n'avaient pas grand chose à faire en attendant le retour du corps expéditionnaire. Elle commençait d'ailleurs à s'inquiéter pour leur compte. Son plan restait de laisser les autres finirent de se reposer avant de suivre le trio pour maximiser leurs chances de survie mais elle espérait qu'il ne leur était rien arrivé de grave et qu'ils avaient simplement trouvé quelque chose de si intéressant qu'ils avaient choisi de ne pas revenir encore.



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Sorts préparés:
Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficiels
Niveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légers
Niveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)
Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérés
Niveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
 
 
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écrit le : Dimanche 16 Mars 2025 à 21h49 par Euskara
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Euskara
Habitant des Royaumes
Chambre 63
Aucune gemme
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Bas
 
 

Euskara avait fait tout ce qu’il lui semblait possible de faire en cet endroit. Avec précaution elle en avait exploré les contours cherchant à voir s’il ne pouvait y avoir quelque chose pouvant leur être utile. Cette recherche semblait cependant vaine et après un temps qu’elle n’arriva pas à calculer mais qui lui semblait long, elle revint à proximité de la cavité pleine et d’eau et de Gunlann.
S’arrêter la conduisit à davantage cogiter…. Et plus le temps passait, plus elle s’inquiétait. Qu’était-il pertinent de faire ? Patienter et ne pas mettre en péril ceux partis ouvrir la voie, ou au contraire les rejoindre et peut-être les sauver d’un mauvais pas.
Elle observait Gunlann mais celle-ci semblait être sujette aux mêmes doutes.
Dans l’indécision elle décida de ne pas décider et cette attente immobile la conduisit peu à peu à sombrer dans un sommeil agité. Accroupie, dos à la roche, elle s’affaissait pour se redresser brusquement avant de peu à peu à nouveau s’endormir de ce demi sommeil inquiet.



Niveau 0 :

illumination / lumière / résistance / transmutation / assistance divine

Niveau 1 :
Brume de dissimulation / enchevêtrement / mur de fumée
 
 
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