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Prologue
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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27 de Flammerige, 1373Hautes-Glaces Campement de l'Orbite des Trépassés Blizzard« En toute partie de puissance en ce monde, il existe une contrepartie doublée de souffrance » Si il fallait le placer sur une carte, même les géographes les plus aguerris peineraient à trouver l'emplacement exact de ce camp. Dans les froides steppes et montagnes des Hautes-Glaces, où même les géants ne pénétraient plus, se trouvait un petit campement. Les cabanes, quoique déjà fatiguées par les bourrasques glacées qui s'abattaient en permanence sur leurs murs, témoignaient d'une installation récente. Rien ne survivait longtemps à la puissance des glaces cataclysmiques. Ni les constructions des hommes, ni celles des Dieux.Le camp n'était pas le premier à s'établir là. Des décennies plus tôt, une expédition naine venue des contreforts de Sundabar, était venu ici, à la recherche d'adamantine. Les veines indiquaient que, peut-être, il serait possible d'y trouver de riches gisements... l'expédition n'était jamais revenue et, sans qu'on ne soit capable d'en placer exactement la position, l'on avait nommé l'endroit de leur trépas en honorant ces fous, et en se basant sur les rares description que Frynnar Marcheloin - qui hélas laissait deux fils derrière lui - avait fait parvenir à la citadelle : « [...] la forme étrange de cette vallée donnait l'impression d'être dans le creux de l'œil d'un être gigantesque. Les pentes étaient escarpées, certes, mais une force semblait avoir poncée et lissée la pierre au point que, selon la façon dont la lumière se posait sur les falaises, elle révélaient des veines de roches rouge sang sur des parois semblable à de l'ivoire grisonnant. Une nuit je me réveillait, et cette pensée terrifiante m'assaillait… et si nous étions dans le crâne de l'un de ces mythiques géants de l'Aube ?.. »
L'expédition n'était ni la première, ni la dernière. Mais à l'exception de quelques uns de passage, comme le clan des Boucliers Brisés qui ne faisait que traverser la région, les landes désolées était souvent le cimetière de tous. Seuls quelques créatures puissantes, quelques dragons, de vieux être du froid et, donc, ceux qui bénéficiaient de protection splus grandes, perduraient ici. Les autres finissaient avalés par la neige. Alors qui avait pu s'établir ici, et pourquoi ? Lors de ces années où les Dragons Fous ravageaient le monde, qui aurait pu avoir l'idée de s'établir dans cette image de Cania ?27 de Flammerige, 1373 (aussi)Nord de l'Anauroch Entre Ascore et Hlaungadath Vent chaud et sec, fin de l'après-midiY'avait il en Faerun d'endroits plus absurde et fascinant ? La Grande Mer de Sable, tombeau du Nétheril abritait certain des êtres les plus dangereux des royaumes, mais également certains des plus vertueux. Et comme la dichotomie souvent sanglante de ses habitants, de terribles tempêtes agitaient la frontière entre le désert brûlant et les glaces mortelles du Grand Nord. En tournant la tête vers le nord-est, les sept créatures qui s'approchaient du point de rendez-vous donné par le vieux magicien n'avait pu que constater que ce danger n'était pas le fait de légende.
Ceux qui s'étaient approchés par l'ouest, depuis la côte, à travers Luskan puis Luruar en passant par Lunargent et Sundabar avait été prévenus par tous ceux qu'ils avaient rencontrés. Et pourtant le duo en question n'avait rien d'ordinaire : Magli Brumevent & Gaeltor s'étaient rencontrés quelques semaines auparavant seulement. Avait il sympathisé ? Personne ne le savait encore, mais ils avaient en tout cas atteint leur destination sans s'écharper. Sur le chemin, à Lunargent, ils avaient très (trop) facilement trouvé l'aide de la Légion et de guides, qui la plupart du temps leurs firent grâces de leurs émoluments. Le mage, ami de Gaeltor et protecteur de Magli avait des amis efficaces.
D'autres arrivaient de l'Ouest mais leur route avait été plus longue encore. Les deux frères nains Dhuzmar et Thozmar et le chevalier Haran Rowanmantel. Eux non plus ne se connaissaient pas avant de s'engager dans cette aventure, pourtant sans le savoir, ils avaient des connaissances en commun. Haran avait servi sous le commandement de Thoral de Sarrière, Comte de Castel-Chêne et banneret des Rowanmantel. Ce même Thoral était, depuis son arrière-arrière-grand-mère un ami proche du Clan Longuemain duquel faisait partie les deux nains. Au courant que l'Anauroch était trop dangereux pour le moment à cause des Shadovars et de ce qu'ils réveillaient, tous les trois avaient préféré faire un détour par les Montagnes du Couchant et les Contrées du Mitan. Ils s'étaient rencontré à Borcolline alors que Haran faisait changer les sabots de sa monture, et que les deux nains recommandait au chef de leur caravane ce même maréchal-ferrant. Edwin lui aussi était - encore - un vétéran des de Sarrière, sans être un Dragon. Les nains savaient que la famille mettait un point d'honneur à ce que tous ses sujets, à commencer par ses soldats sachent lire, écrire et compter, et malgré l'évidente modeste extraction du forgeron, il avait désormais sous ses ordres une dizaine de jeunes hommes et femmes travaillant avec fierté et discipline. C'est au détour de l'écurie qu'ils se croisèrent, et comprirent vite qu'ils pouvaient voyager ensemble. La route fût longue, durant plusieurs mois. De Borcolline à Triel, puis de Triel à Eauprofonde. Là, alors qu'ils cherchaient un moyen d'atteindre le désert en toute sécurité, sans qu'ils ne demandent rien, un émissaire du Palais leur proposa de rejoindre une délégation diplomatique en partance pour Lunargent. Loin d'être idiots, les deux nains et l'humain comprirent que le mage - a qui ils devaient une dette mais qu'ils ne connaissaient guère - étaient certainement plus influent qu'ils ne le pensaient. C'est donc en compagnie d'un quatuor de Mains Grises, du même nombre de Chevalier d'Argent, de quelques gardes et de trois diplomates qu'ils atteignirent la Cité des Lunes où, il ne fallait pas en douter, de nombreuses choses allaient se discuter. Mais ce n'était pas leur affaires. Eux continuèrent vers l'Est.
Enfin, pas vraiment d'un point cardinal venaient Kharaak et Nebet-nehi. Eux se connaissaient depuis des années, et le surprenant gnoll était en vérité le seul qui ne venait pas honorer une dette. C'est un autre magicien, plus légendaire et plus puissant peut-être qui les avait aidé à atteindre l'endroit. Ils avaient toqué à la porte de la vieille tour sous le Vieux Crâne sans vraiment y croire. Et à leur grande surprise, le Sage de Valombre leur avait ouvert la porte avant de les inviter à prendre une tisane et à fumer la pipe. Ils ne comprirent pas exactement la nature des relations entre Elminster et leur commanditaire - en partie maître et disciple certainement - mais elles n'avaient pas l'air complètement apaisées. Mais l'archimage avait visiblement un respect et une affection certaine pour lui. Leurs manières et leurs moyens divergeaient mais, sans aucun doutes, leurs voies et leurs objectifs étaient souvent alignés. Plus encore il leur confirmera quelque chose, tout en étant aussi mystérieux que la lettre l'était : lui-même ne pouvait pas apporter son aide (si tant était qu'il aurait eu le temps) justement parce qu'il savait et c'était leur ignorance qui rendait possible leur action. Pipe et tisane fini, il leur donna quelques conseils absurdes comme celui de ne pas caresser les canards et de ne pas essayer de parler elfique à une manticore entrain de mettre bas, avant de les téléporter là où ils devaient arriver.
Entre Ascore et Hlaungadath, la première était une ville en ruine de l'empire de Delzoun désormais envahi par une cohorte d'ombreux mené par un terrible archimage. On leur avait hautement déconseillé de s'approcher, et c'est ce qu'ils avaient fait. La seconde était une forteresse en ruine habité par des monstres, et heureusement, aucun des sept n'avait eu l'occasion de s'en approcher. Entre ces deux terribles points de topographie, donc, ils avaient pour instruction de trouver un arbre. Sans plus de précision. L'instruction aurait pu paraître absurde en Haute-Forêt. Mais ici, dans le désert infernal de l'Anauroch, sur ces lieues et ces lieux, ils ne trouvèrent qu'un unique arbre.Encaissé au milieu d'une petite vallée, isolé du monde, se trouvait un immense et étrange tamaris. La zone avait évidemment été ravagé par une magie puissante, et même le temps n'avait réussi à effacer les ravages des arcanes. Une lanterne, que les pratiquants de l'Art et du Pouvoir identifièrent immédiatement comme étant alimentée par le sortilège de flamme éternel brûlait non loin. La fin de l'après midi approchait, et l'intenable chaleur du jour laissait peu à peu place à la froideur nocturne du désert. C'est en s'approchant qu'ils se rendirent compte de deux choses.
L'arbre, aussi vieux qu'il était grand certainement, avait une étrange branche arqué à angle droit qui figurait... une encadrure de porte. Et assise derrière les pitons rocheux qui entourait l'arbre, sous une cape noire parsemée d'ésotériques lignes de cuivre protégeant sa peau obscure se trouvait une elfe noir. Ses deux yeux rubis les fixèrent, un mince sourire s'étendant sur ses lèvres carmines. Magli comme Gaeltor reconnu Leyn. Les autres avaient de quoi se méfier. Elle commença, piquante.Leyn | | Ah, je me demandais si vous arriveriez bien aujourd'hui, elle marqua un temps d'arrêt, se demandant ce qu'elle devait dire, puis, innocemment, hésitante, presque comme une enfant, repris, vous... avez fait bonne route ?
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Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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- Foutu bordel d’la reine garce et d’Istishia des eaux troubles, mais où donc nous envois c’te Phineas là, c’est que c’n’est pas vivable sur c’te toit du cul du bout du monde et puis quoi encore que c’te nom de l'Orbite des Trépassés? Tu sais l’chemin qu’il nous reste à faire Gaëltor? Ta vu la hauteur de mes jambes, j’n’ai pas d’ailes moi! Tu veux bin m’expliquer pourquoi l’bonhomme nous as pas débarqués à Eauprofonde, nous aurions mieux trouvé du transport de là, ici ils vont nous vendre pour la viande, si on fini pas en brochette, non mais, ta vu tout ces rafiots à Libre-Bord, ta vu Gaëltor, un vrai nid de forbans, une des couches de l’enfer à la surface, j’te l’dis Gaël, va falloir que je te surveille, ta gueule de porte-bonheur va nous attirer des ennuis, y vont nous prendre pour des espions, wouais, j’te l’dis Gaël on va c’la galérer aux jus d’coude celle-là, ça sent le vide-gousset de fripon de flibustier. J’te jure qu’il va en entendre parler l’porteur de chiasse de corbeau blanc…-
Fut l’une des choses que disait la Magli qui se balançant à l’une des haubans du mât de misaine, montrait du doigt ses dires en tentant de convaincre l’ombre dans laquelle elle serait cachée presque en tout temps lors de son périple Elle sautait sur un tas bien pensé de corde de chanvre apposé auprès du pavois de bâbord, puis ajoutait… -Wouais Gaël, faut pas trainer, l’accostage approche pis l’bosco va nous la rabattre sul troufions si tu traines, pis avec l’plancher des vaches qui s’en vient, l’tangage va nous donner l’mal de terre, aille , aille, aille… ça m’apprendra à laissé un étranger régler mes affaires et le v’la qui m’quémande de régler ma dette, j’te jure que l’taux d’l’usurier est pas donné et ta raison Gaël, tas jamais dit d’meilleur vérité, jamais mieux servi que par soi-même… T’est un grand philosophe en fait mon denté pis là faut arrêter de tépivarder, c’est bin beau la parlotte faut toujours bin s’concentrer un peu l’gros, aller, aller c’tu juste moi qui travaille ici?-
C’était comme une chanson d’une goualeuse un peu éméchée à bout d’âge. Pourtant si jeune encore, Magli intérieurement était quelque peu rêche, mais laissait apparaitre à l’extérieur une tout autre facette. La petite avait la haine et se retenait, ne voulant pas montrer ses tares à qui que ce soit, mais un jour cette haine ressortirait immanquablement ou bien elle resterait bien ancrée en elle pour qu’elle puisse se surpasser dans son art. Visiblement, en ce moment, le fait de laisser sa famille des mers lui déplaisait et juste le fait de débarquer la ferait possiblement exploser. Dans tous les cas, il fallait éviter les tavernes, car elle serait difficile à retenir, surtout avec tant d’escarcelles à détrousser, mais il fallait voir plus gros que de simple escarcelle. Il devait possiblement y avoir bien des machinations dans un port comme celui qu’ils arrivaient et souvent les informations étaient foutrement plus payantes en or que certaines escarcelles. Dans son presque silence elle miroitait la grosse affaire puis soudain elle réalisait qu’il ne lui fallait pas s’exposer à des dangers inutilement, il y avait tellement de route à faire. Elle continuait donc de baragouiner tout en s’affairant le gréement pour l’accostage éminent. Quelques boires ici et là, de la route, encore de la route puis de la route pour finalement, non sans peine et pieds enflés, arrivés. Une chose était certaine, Gaëltor était d’une patience d’or, un être pourvu d’un détachement hors pair pour avoir, pendant tout ce chemin tolérer les milles et une histoire tout aussi accaparante qu’interminable que pouvait sortir la jeune Magli. Avec le temps, beaucoup de temps, il avait perçu parmi les histoires qu’il y avait toujours un fond de vérité et quand fait, la façon de la hin était simple, parler pour passer le temps, parler pour ne pas voler, parler pour ne pas faire de bêtise, parler pour éviter de se laisser aller dans une suite sans fin de détroussement, parler, parler, parler. Bien sûr il y avait eut quelque moment de silence salvateur, mais Gaëltor c’était vite aperçu que cela venait avec une fuite surprise pour éviter de se faire prendre par quelques brigands fraichement détroussés, par les marchands trop avares, quelques gardes trop impolies envers l’orque et lorsque ce dernier ne la voyait pas, c’était souvent pour avoir empêché un poignard de l’atteindre dans le dos. En gros, après plusieurs jours ensemble, Gaëltor constatait que la jeune hin, c’était épris de lui, du moins, elle prenait au sérieux sa protection, comme si elle était sa garde du corps, rien de moins. Pourquoi? La réponse ne viendrait surement pas de Magli, mais une chose certaine aussi, c’est que la petite voleuse, volait toujours les malfrats et il était arrivé à plusieurs occasions, lorsque Magli manquait d’adresse en cachette ombrageuse, de se faire voire remettre l’or à plus pauvre, souvent à de jeunes enfants et à des mères qui semblait au bout de leurs peines. Une miche de pain disparut ici, se retrouvait dans la main d’un mendiant là, etc. C’était les moments où Magli était la plus silencieuse, donc l’orque comprit que ce n’était jamais très bon quand elle ne parlait pas, du moins il y avait toujours une chance que le guet arrive vite dans les parages.
Devant la drow, Magli levait les épaules puis… - Ha Leyn, ça fait des lunes! Qu’est-ce qu’on glande d’vant c’t’arbre baltringue, y doit pas être là pour rien certain… Dit, ça s’rait pas un portail c’truc? - Dit-elle laissant présager le pire si elle partait auprès de celui-ci. Un sourire espiègle apparut et ses yeux miroitaient l’inconnue et la découverte. * Enfin, d’la magie… Elle mène où c’te porte? Ha bien sûr, surement dans ce foutu toit du cul du monde!
Elle semblait paré à vouloir l’escalader question de se dérouiller les membres d’avoir que trop marché sur le planché des vaches. Elle regardait Gaël comme pour attendre sa permission en se trémoussant de tout côté.
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Aucune chambre
Aucune gemme
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Un vent ardent chargé de sable et de scories fouettant sa gueule, Kharaak serrait les crocs, visiblement nauséeux, les poils de sa fourrure hirsute incommodément dressés sous l'effet du sortilège de l'archimage. Il n'avait que très rarement profité de sorts de téléportation durant sa vie et avait toujours regretté les effets secondaires qui ne tardaient jamais à venir. Mais cette fois-ci était différente des autres. Cette fois-ci était placée sous le signe de la stupeur et de l'inimaginable.¤Par le Ciel et la Terre! Etre accueilli et aidé par le vénérable Elminster en personne !¤ Le conseiller et ami du Seigneur Dragon et Grand Historien de l'Empire Céleste, Mei Lung Chen-Shan-Tien-Kung-Te! Ni plus, ni moins ! Ses pérégrinations en terres barbares de Faerun allaient-elles être archivées dans l'inestimable "Héraut de Mei-Lung" ? Allait-il réellement influer sur l'histoire de ce monde dans son insaisissable quête de Liberté ?
Alors que ces questions martelaient son esprit comme un duo frénétique de piverts, le Serviteur du Ciel tourna sa tête dans Sa direction et posa ses yeux sur Elle. Elle était le nœud dans les fils du Temps qui lui avait permis, lui, la poussière insignifiante, de rencontrer un être de légende et d'en faire, peut-être, partie. Un instant perdu dans ses pensées, il se reprit bien vite avant que cela ne soit remarqué, et s'adressa à Elle, non sans avoir préalablement bruyamment reniflé pour expulser le sable qui s'était insidieusement infiltré dans sa truffe.- "Autre vieux fou", hmmm ? Ses deux yeux étrangement entrouverts trahissaient son amusement teinté de surprise.- Vénérable Elminster... "Autre vieux fou"... Décidément... Voyage ensemble, toujours pleins de surprises, honorée Nebet. Peut-être... Peut-être, marchons dans les pas de dieux et légendes, sans savoir. Tout en observant le paysage désolé qui s'offrait à lui, il pointa de son doigt ganté le grand arbre qui trônait à l'horizon, faisant cliqueter sa large épaulière d'écailles métalliques par la même occasion.- Point rencontre. Là-bas. Devrions aller. Il attendit Sa réaction avant de se décider de braver l'étendue désertique qui se trouvait devant eux. Le chemin serait long, et ils n'atteindrait leur objectif qu'après de longues heures de marche... Il se remémora les conseils prodigués par l'archimage, tant les plus utiles que les plus absurdes, et, d'une impulsion de sa jambe, se décida à avancer... Cinq silhouettes se précisaient à mesure qu'ils s'approchaient de leur objectif. Cinq silhouettes qui, en ces lieux désolés, pouvaient rimer avec mort et danger. Il La questionna du regard, lui demandant silencieusement si Elle connaissait l'un de ces individus, puis se posta devant Elle, à distance respectable de cette assemblée disparate, ses mains croisées devant lui. Sa tête se tourna aussitôt lorsqu'une ombre capée de noir surgit de l'un des amas rocheux entourant le gigantesque arbre qui se dressait devant eux. L'elfe des tréfonds qui s'approchaient d'eux d'une démarche féline débordant d'assurance s'adressa à eux d'une manière étrangement amicale, à la manière d'une panthère feulant mélodieusement tout en dévoilant une partie de ses crocs. Il observa avec attention celle qui venait de se faire nommer "Leyn" et finit par lui répondre une fois son succinct examen réalisé. - Notre route, rapide, sans obstacle, ténébreuse Leyn. Nous sommes ici, honorer... dette, Haute-Glace. Il fit un rapide tour de tête, désignant du chef l'ensemble des personnes rassemblées en ce lieu insolite.- Sommes-nous ensemble ? Ou contre ?
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A ce sacré Phineas! Gaeltor va enfin pouvoir lui rendre service. Depuis des années, il attendait ce moment. Il lui avait permit de lancer sa nouvelle vie et ça Gaeltor lui en sera toujours redevable. La boucle était bouclée et Gaeltor allait retourner dans son coin de "paradis" où il avait appris l’existence de Grumbar. Il ne sera pas très loin de sa famille, surement qu’il y retournera lorsque la mission sera terminée. En attendant, il a fait connaissance avec une ravissante Halfeline du nom de Magli. Faire la route avec elle, fut à la fois très agréable et très frustrant. Elle parlait pour deux et Gaeltor ne pouvant lui répondre du tac au tac, la laissa parler. Cette petite était bien agréable et Gaeltor pensa qu’ils avaient commencé à nouer une forte amitié. Il l’avait pris sous son aile car vu son jeune âge, il l’avait rapidement considéré comme une de ses filles. Il lui montra mainte fois, ne pouvant lui dire de vive voix. Son handicap était assez frustrant car il ne pouvait pas répondre aux divers humains qui le traitaient comme une bête. La présence de Magli lui a permit de relativiser ses rencontres. Gaeltor savait que sa présence plaisait aussi à Magli. Le chemin fut rempli de péripéties et sembla passer vite avec cette petite et grâce aux réseaux du mage certainement !
Le nord de l’Anauroch était un endroit que Gaeltor appréciait, il était en plein dans le domaine du Grand Grumbar ! Il ressentait la terre dans toute sa puissance. La route fut agréable et ils furent enfin en vue de cet arbre. Gaeltor montra l’arbre à Maegli et un sourire prit forme sur son visage. Il fit le signe pour qu’elle écouta ses pensées.
¤Il ne pouvait pas trouver plus typique que cet endroit ! C’est tellement dans son genre de nous donner rendez-vous dans un lieu pareil !¤
Nous nous approchions et cinq autres personnes étaient aussi dans la vallée. Gaeltor tenait son bâton de chêne dans la main, de sous sa capuche, il observa les environs et écouta la terre. A la vue de la petite Leyn, il comprit que ces personnes devaient être envoyés par Phineas et ses amis. Il les observa attentivement pour ce faire une idée des personnages. Il fit un Bonjour à Leyn dans son langage et passa une main devant Magli pour qu’elle resta où elle était.
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Les deux frères nains Dhuzmar et Thozmar et le chevalier Haran Rowanmantel avaient fait une route sans trop d'embûches, mais le lieu de la mission que lui avait confié le mage ne lui disait rien de bon.
Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ces personnes qui attendaient près de l'arbre avaient aussi été envoyés par ce même magicien. Les deux frères et le chevalier dragon rejoignirent les autres au pied de l'arbre.
Haran observa d'un oeil critique la composition de cette troupe, un Gnoll, un autre être hirsute, une femme de petite taille...bref n'importe qui aurait jugé ces individus trop rapidement comme des bras cassés. Mais l'expérience militaire d'Haran l'avait habitué à ne pas se fier aux apparences.
Cependant, quand il aperçut l'être perché au dessus d'eux sur des rochers entourant l'arbre l'humain ne put s'empêcher de porter sa main sur sa lance. Des gnolls soit mais des elfes noirs...là ça allait trop loin.
* Mais... on ne m'a jamais dit qu'il faudrait faire équipe avec ce genre de vermine...cependant on dirait qu'elle connait certains des présents...*
-Bonjour, je suis Haran, chevalier dragon envoyé par un magicien anonyme envers qui j'ai une dette à régler. Qui êtes vous.
Le Chevalier accompagna son salut d'un geste de sa main libre l'autre toujours posée sur son arme.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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| | - Ensemble, Kharaak, l'elfe noir s'inclina, montra une connaissance au moins légère des us shous. Vous êtes tous ici pour honorer une dette... ou simplement par honneur. Quelques uns cherche sans doute aussi de l'aide pour eux mêmes, continua t'elle en posant ses yeux rubis sur Haran.
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L'elfe avança et posa sa main sur l'épaule de Gaeltor tout en signant un salut chaleureux. Les drows de la surface avait du inventer ce signe tant ce genre de chose n'existait pas à l'originé dans le langage gestuel des outreterriens. Elle posa ensuite les yeux sur l'halfeline.- Je ne suis pas sur que ce soit réellement un portail Magli , elle croisa les bras sous sa poitrine. Mais c'est tout comme. Il a bien du poser une sorte d'ancre de l'autre côté mais j'ai plus l'impression que c'est elfique, féérique plus probablement. La magie des hommes a blessé l'arbre, mais il est toujours là... avec son chemin. Les pratiquants de l'Art dans le groupe en était effectivement certains : il y avait de la magie dans cet arbre, quand bien même la vie l'avait il presque quitté. Enfin, considérant visiblement qu'il avait suffisamment attendu, elle se tourna vers le cormyrien.- Je suis Leyn. Puisque je lit le dégoût dans vos yeux, Dragon Pourpre, autant que vous sachiez que je suis née de la maison Del'Armgo , les plus doctes dont les deux nains notamment frémirent à cette annonce. Les Barrison del'Armgo était la seconde maison de Menzoberranzan, et pas des moins cruelle. Dans une autre vie, avec un autre destin, j'aurais bien pu finir matriarche. Mais les choses en sont bien autre et je déteste certainement aujourd'hui plus mes pairs que les solaires et les humains ne le pourront jamais. Mais si vous voulez dès a présent mettre ma morale au défi, Haran Rowanmantel, j'attends votre lance.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Le trajet des nains fut certes long mais les frères jumeaux ayant déjà parcouru les routes ensemble et ensemble ils ne s’ennuyèrent pas un instant.
De plus, ils eurent l’agréable surprise de croiser la route d’un Rowanmantel qui, comble du hasard, avait également une dette à régler auprès du mage inconnu. Cette heureuse rencontre et la durée du trajet leur permit de se remémorer les histoires passées et de faire plus amples connaissances.
La destination était enfin en vue, mais le trio n’était pas arrivé au bout de leurs surprises. Outre le fait qu’ils n’étaient pas seuls, ils durent surtout constater qu’apparemment ils devraient collaborer avec des créatures aussi peu attirantes qu’un gnoll et un orque mais surtout qu’ils avaient également à faire avec une elfe noire.
Pour Thozmar cela était déjà très difficile à accepter mais son âge, son expérience et ses connaissances lui permettaient de relativiser les choses et surtout de ne pas perdre de vue le pourquoi il était là, son frère et lui avaient une dette d’honneur à remplir et cela était aux yeux de Thozmar son unique objectif.
Cependant, le sonnlinor ne fut pas surpris de la vive réaction de leur compagnon humain et il arrivait même à palper la tension qui l’habitait. Ce dernier avait encore la fougue de la jeunesse.
A la réponse de l’elfe noire, Thozmar se permis d’intervenir pour faire baisser la tension de leur honorable compagnon.
- bwahaha… l’elfe ! Ne taquine pas ce garçon ainsi.
Et posant une main sur le bras du guerrier pourpre, il lui dit :
- Ne te laisse pas avoir mon ami, elle te teste. Mais garde surtout à l’esprit pourquoi tu es ici !
S’adressant de nouveau à l’elfe noire, il enchaina.
- Dis-nous plutôt ce que nous sommes venu faire ici, l’elfe ! Cela nous fera gagner du temps puisque tu sembles tous nous connaître et savoir pourquoi nous sommes là.
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La silhouette décharnée de l'arbre s'était découpée à l'horizon bien avant celles, bien plus ténues, des individus de tout poil qui s'y étaient donnés rendez-vous.
Kharaak pouvait le sentir, son amie était nerveuse. Selon son étrange habitude, elle avait fermé les yeux puis renversé la tête en arrière, creusant son dos pour mieux étirer sa colonne vertébrale. Autour d'eux l'air semblait s'alourdir de particules électriques, tièdes et palpitantes, infimes lambeaux du canevas que la Toile avait tissé en elle. Il le savait, c'était dans cet abandon suave, presque langoureux, que la belle et frêle humaine se délestait de ses plus sombres pensées. La lettre du Vieux Fou ne mentionnait pas d'autres aventuriers... Pour autant, les cinq tâches sombres qui convergeaient vers l'immense tamaris n'étaient pas nécessairement des intrus ou des ennemis. Les magiciens - uniquement les hommes, aller savoir pourquoi - avaient cette fâcheuse manie de considérer comme accessoire ce que d'aucuns trouvaient essentiel. Aussi d'éventuels coéquipiers auraient-ils très vraisemblablement pu apparaître aux yeux de leur commanditaire comme un insignifiant détail.
- Prudence, susurra-t-elle en se redressant, peu convaincue par le fil qu'avaient pris ses pensées.
Les silhouettes prirent des contours plus définis à mesure qu'ils s'en approchaient - l'une, humanoïde, figée dans son armure, était flanquée par deux formes courtes et rondes qu'elle reconnut aisément comme des nains ; l'autre, également humanoïde mais très robuste, accompagnait une demi-portion filiforme. La placidité des uns et des autres semblait confirmer qu'il n'y avait rien à craindre, mais la magicienne intima d'un regard intransigeant à son compagnon de rester sur ses gardes. Le portail, si l'arcade que dessinait l'étrange physionomie de l'arbre en était bien un, pouvait être l'objet de nombreuses convoitises. La puissante magie qui sourdait de ce lieu invitait tout autant à la méfiance.
*Observer, comprendre, agir.*
L'irruption de la drow fit courir un torrent d'énergie magique dans le corps de la Mulane, qui se retint in extremis d'abattre un déluge de flammes sur le singulier émissaire qui les attendait. Une elfe noire ! Un autre détail, sans doute... De la tempête intérieure qui l'avait agitée, nul signe n'avait affleuré, si ce n'est un léger soubresaut. Il n'était besoin de tendre la main pour guider le Magefeu, qu'elle pouvait aussi bien faire couler de ses doigts, ruisseler de ses yeux ou suinter de ses genoux.
*Observer, comprendre, agir.*
Nebet-Nehi gardait le silence. Elle ne s'était pas plus émue des révélations de la dénommée Leyn que des provocations qui avaient suivi. Ses origines, comme son histoire personnelle, lui commandaient l'indulgence pour cette vaste famille d'âmes entachées par leur passé et en quête de rédemption. Quant à la querelle qui se préparait, elle en avait vu bien d'autres... C'était au fond toujours le même drame et les mêmes personnages, sur les scènes thayennes comme ailleurs ; même s'il fallait reconnaître que la connotation sexuelle dont s'accompagnait cette fois-ci le défi ne manquait pas de piquant. L'intervention du nain n'y ferait rien : une lutte d'ego avait commencé, sire Rowanmantel refuserait de perdre la face. Le mieux était de s'en désintéresser, car ce genre de comédie cessait faute de spectateurs.
Après avoir sauté au bas de sa monture, la jeune femme avança de quelques pas pour en confier les rênes au gnoll, puis s'avança vers l'extraordinaire tamaris pour l'étudier de plus près. Les présentations étaient après tout inutiles : Leyn la connaissait déjà.
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La main tendue devant elle, venait apaiser son vouloir de grimper l’arbre tout tordu, mais pas de grimper. Elle saisit la main de Gaeltor, s’en servit de pivot puis se retrouvait rapidement un pied dans le pli du coude pour ensuite être assise sur l’épaule gauche du géant. Elle lui plaçait une mèche de cheveux hirsute derrière l’oreille puis regardait par-dessus son autre épaule pour y voir arriver d’autres spécimens endettés.
Aux paroles de Leyn elle devint plus attentive, la magie elle connaissait, mais pas autant qu’elle le voulait et chaque renseignement était précieux. Elle ne feintait pas l’intéressement et cherchait à en savoir plus par elle-même.
La troupe actuelle était marrante, les deux nains lui semblaient plutôt sympas et rigolos, elle s’amuserait surement avec eux, le gnoll la faisait rire. * Non, mais quelle tronche celui-là, il est tout barzoï doit cacher ses forces et il n’est pas nerveux cette punaise de sacristie, il demande si on est contre, ha, ha, j’l’aime bien c’t’e cul-terreux, f’rait un bon marin certain ou peut-être pas qui sait?*
Les parlottes entre la drow et le chevalier pourpre attiraient son attention, comme une mouche et le sucre, Magli aimait quand les choses s’attiraient et là il semblait bien que le chevalier eût un coup de cœur pour la sombre Leyn. * Hi, hi, hi, vivement la suite!* Se disait-elle heureuse d’une situation conflictuelle. Il fallait dire aussi que le chemin avait été long et un peu de distraction n’allait pas se refuser.
Bien assise sur le géant elle lui tournait la tête vers la nouvelle venue monter sur un splendide destrier. Silencieuse, distante et effronté, c’elle-ci s’avançait vers l’arbre qu’elle-même n’avait pas eu droit de grimper. * Hola la pimbêche pas d’gêne surtout et pis quoi encore, le gnoll est ton serviteur et nous somme des merdes?* Elle sentit en elle une frustration grandissante, une haine qui fut rapidement éteinte par le calme légendaire de Gaeltor qui avait sur elle une forme de contrôle non dit. Il la calmait juste par sa présence et ceci serait sans nul doute la meilleure chose pour le reste du nouveau groupe qui se formait devant elle. L’ennui la prenait maintenant, elle trouvait que rien n’avançait, c’était ennuyeux de ne pas grimper et de rester assise bien docile alors sur un ton tout joyeux elle demandait…
-Bon et bien nous sommes tous là, non? Alors on le passe ce chemin ou pas, c’est que ce soleil chauffe un peu trop à mon goût et il ne faudrait quand même pas que la glace de ce trou du monde fonde avant notre arrivée. La dette j’veut la payer moi, faut-il que l’on commence si l’on veut finir non?-
Dit-elle affichant un merveilleux sourire comme si tout banalement tout le monde l’écouterait et obéirait. Elle se laissait glisser le long du corps de l’orque puis s’approchait elle aussi de l’arbre qui semblait l’attirer ou bien c’était la mystérieuse femme qui la titillait. . * Doit bien y avoir un truc pour l’actionner c’te machin truc tout tordu.*
En s’approchant de la pimbêche la hin voulant faire connaissance et en savoir plus demandait intrigué…
-Salut! Moi c’est Magli, tu semble t’y connaitre toi, Leyn dit qu’c’est pas un portail, mais que c’est tout comme, faudrait savoir hein? Elle à marmonné qu’il avait dû poser une ancre de l’autre côté, hi, hi, hi, c’est qu’c’est pas un navire c’truc, c’t’un moche arbre tout crochu supposément soit elfique soit féérique… Pis le porteur de chiasse de corbeau blanc si tu veut savoir mon avis, il est surement aussi tordu que c't'arbre là...J’crois qu’la noiraude à reçu un coup d’soleil, elle dit aussi qu’c’est les hommes qui l’on rendu tout moche c’t’arbre, mais qu’il a toujours son ch’min, bin moi j’y vois qu’un trou… Tu y comprends quelque chose toi m’dame? C’truc va bien nous rendre au bon endroit hein? Pas fait tout c’chemin pour rien hein? –
Visiblement la curiosité de Magli n’avait pas de fond et c’était encore là une bonne nouvelle, car elle parlait moins quand elle ne comprenait pas ce qu’elle voyait.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Comment Nebet pouvait ne pas savoir ? Rarement son intellect et sa culture l'avait laissée en plan. Pourtant, et alors qu'elle ressentait puissamment l'aura de l'arbre, elle était incapable de le comprendre. Cette magie lui était presque complètement étrangère. Presque, parce que par l'absurde, elle pouvait déduire une chose : ces arcanes n'étaient probablement pas profanes. Du moins, pas au sens des humains. Elles étaient donc autres, mais malgré ce raisonnement, il restait une sacrée palanquée de possibilité : des pouvoirs anciens néthérisses, draconiques, géants ou féériques, de la magie divine, les ruines interdites d'un passé plus lointain encore... Nebet n'avait que peu de connaissances quant aux plantes. Mais le désert elle en avait été entourée la moitié de sa vie et malgré tout, elle voyait une chose : cet arbre n'était pas mort. Il cachait sa force comme disait sa mère. Geb et Isis étaient encore en lui. Comme de nombreux arbres du désert, les tamaris conservaient leur eau en eux, quitte à perdre leurs feuilles et à voir leur écorce se flétrir.
Sans même s'approcher, la chose avait été évidente pour Gaeltor. Si ce genre d'arbre n'était pas ce qu'il avait vu de plus commun dans la toundra, d'autres plantes avaient ce genre de capacités de sauvegarde. Il avait presque vu au premier coup d'œil cet état de fait en voyant les traces de bourgeonnement au bout des branches. Mais son mutisme et la flamboyance de la seule personne en mesure de le comprendre complètement l'avait empêché de le communiquer. Et lui savait autre chose : l'arbre n'était pas un sylvanien... mais ça ne l'empêchait pas d'être possiblement conscient. Tout ceci lui rappelait quelque chose, mais il n'arrivait pas a mettre la main dessus. Sa relation avec la nature était brutale et chamanique... quelque chose lui manquait. Peut-être retrouverait il ce secret qui se terrait dans sa mémoire avec un indice supplémentaire ? Malheureusement, et même lorsque Leyn donna sans le vouloir des pistes qui aurait pu l'aider, il n'arriva pas à mettre l'esprit sur sa pensée.
Se fichant visiblement de la réponse de l'humain, l'elfe noire posa les yeux sur Magli :- Mara aurait pu en dire plus, mais la magie, ce n'est pas plus mon rayon que le peu que j'ai pu apprendre ces dernières années et ça... , elle se tourna vers l'arbre, le dos notamment à Haran, c'est bien au delà de mes connaissances. Je ne l'ai pas plus traversé que vous. J'étais en dessous il y a encore une semaine. Je chassais des mercenaires duergars, Haran. Elle sortit un petit bout de parchemin de sa poche :- Et évidemment, puisque sa conception de la cryptographie, c'est de perdre aussi ses destinataires, il a seulement indiqué qu'il y aurait un « minime mais ô combien constructif prix à payer pour le passage » , elle soupira, malgré elle amusée, même si il fallait être talentueux pour voir les signes de cet amusement. Mais si il y a bien une chose que j'ai appris ce dernier siècle, c'est qu'il vaut mieux éviter d'utiliser quoique ce soit de magique avant d'en connaître le fonctionnement. Du moins, a moins de n'avoir aucun autre choix. Elle tourna sur ses pieds, de façon a pouvoir avoir tous le monde dans son angle de vue.- Mais vous avez raison, Maître Thozmar. Contrairement à vous, je vous connais tous, du moins de nom. J'ai sa confiance, mais pas au point de trahir vos secrets. Je vais parer au jeu de Phineas et vous donner quelques informations. Le reste vous appartient. Vous lui devez tous, d'une manière ou d'une autre, une dette. Et ne vous y trompez pas, j'ai suffisamment vu son état de fatigue lorsqu'il revient de voyage pour savoir qu'il met sa vie en jeu quand il aide quelqu'un, même si il le cache. Elle regarda un instant le ciel, semblant chercher une constellation. Avant de revenir vers eux.- De ce que j'en ai compris, il utilise cet arbre pour éviter d'être localisé. Je ne sais pas comment, mais effectivement, les ombreux et les autres saloperies des environs ne s'en approchent pas. J'ai par contre vu des wémics non loin. Il va nous conduire en Haute-Glace, ce qui me pousse à croire que c'est une sorte de portail. Pour le reste... je n'en sais pas beaucoup plus que vous à ceci prêt qu'il y est depuis quelques temps déjà. Depuis la dernière foire aux mages plus exactement. Et vu ce qui s'y était passé, tous le monde avait plus ou moins entendu parler de la dernière foire, dans une vieille forteresse pas si loin d'ici. Le mage y était donc depuis deux bons mois. Lancers... Gaeltor - Jet de compétence : Connaissance (nature) : 7(d20)+10 = 17 Gaeltor - Jet de compétence : Connaissance (nature) : 1(d20)+10+2(Indice) = 13
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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