Quel est votre nom, voyageur ?
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> Introduction : Le prix de la peur
écrit le : Dimanche 22 Janvier 2023 à 21h42 par La Goualeuse
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Maâkhérou

Alors que le voyageur se hâtait de terminer sa bière, la fillette continuait son babillage, moins instructif hélas... Malcer Lindigent, à l'en croire, sortait très rarement de chez lui. Il avait une fille, Mara, avec qui elle jouait quand elles étaient plus petites, mais désormais elles n'étaient plus très copines parce qu'elle préférait lire des livres que jouer à la poupée. C'était dommage, car il n'y avait pas tellement d'enfant au village, alors elle s'ennuyait. Heureusement, il y avait plus de choses à faire au printemps, et plus de voyageurs...

Si son frère ne l'avait pas retenue, la petite Olharra aurait sans le moindre doute escorté Maâk jusqu'au manoir. Il avait trouvé sans peine l'imposante bâtisse de pierres, dont la façade aveugle semblait vouloir ignorer le bourg qu'elle surplombait. Face à l'entrée, il reconnut la délicieuse silhouette de Rhaugilath : la demoiselle semblait converser à travers la petite lucarne grillagée ménagée dans la porte, à hauteur de visage.


hrp.gif Les jets de connaissance ne sont pas innés, mais réservés aux personnages maîtrisant la connaissance. Par ailleurs, "folklore local" est lié à une "localité" que le personnage connaît bien.


Rhaugilath

Se laissait-elle emporter par ses lugubres souvenirs de lecture ? Alors qu'elle avançait d'un pas résolu vers l'entrée, un frisson courut soudain dans les os de Rhaugilath, rafraichissant singulièrement son âme. Comme vivifiés par un vague sentiment d'effroi, les fantômes et autres macchabées qui hantaient son esprit avaient l'ombre d'un instant pris un inquiétant relief. Puis, avant même de prendre pleinement conscience du phénomène pour mieux l'étudier, elle avait retrouvé la sérénité.

Des dizaines de secondes s'égrenèrent avant que l'Halruaane ne perçoive de l'agitation derrière la porte. Des bruits de pas empressés précédèrent l'ouverture d'une lucarne, à hauteur de visage : reculant légèrement, elle put deviner derrière une grille de fer au maillage serré le visage moustachu d'un homme au teint pâle.


- Je n'attends personne aujourd'hui, déclara-t-il d'un ton qui pouvait passer pour timide. Qui êtes-vous ? Ah ! Novrosha vous envoie ?

Le crissement des bottes sur la terre humide la fit se retourner : le voyageur croisé quelques minutes plus tôt dans l'auberge approchait, un sourire sarcastique aux lèvres.


Abakor et Locredar

La franche bonhomie de Locredar fit s'illuminer de joie le visage de la servante qui, un court instant, crut en sa victoire : les paroles d'Abakor furent une véritable douche froide ! Penaude, elle était sur le point de bredouiller une contestation quand la politesse de l'elfe l'apaisa :

Novrosha
- "Gente Dame ! répéta-t-elle incrédule mais évidemment flattée, ça fait drôle, là.

Elle se défit avec souplesse de l'étreinte de l'elfe, le visage cramoisi sous ses blanches cornettes de femme du peuple.

- Messire, c'est trop d'honneur : faut pas traiter Novrosha à la grande manière ! Le bras tendu entre eux, elle semblait l'inviter à garder ses distances. J'va voir votre jument, mais vite. Mon maître va s'inquiéter, pour sûr. Il prend peur de tout. Oh oui, de tout ! Pauvre maître...

Toujours aussi préoccupée et confuse, elle livra quelques explications alors qu'ils rejoignaient l'écurie attenante à l'auberge.

- Mon maître, c'est Monsieur Lindigent. J'ai déjà dit ça, non ? Alors ! Il vous invite, vous ; mais vous ferez bien aussi l'affaire dit-elle en se tournant vers Locredar : il a besoin d'aide, d'être protégé. On en veut à sa vie, c'est certain comme l'eau mouille !

Elle s'interrompit à la vue du garçon d'écurie qui, désœuvré, rêvassait allongé sur un lit de paille.

- Y vous expliquera tout ça, chuchota-t-elle avant de déclarer plus haut : Où qu'elle est votre jument ?

La fidèle compagne d'Abakor n'avait pas encore la fière allure qu'il lui connaissait, mais elle allait mieux. Sa robe avait retrouvé du lustre et son œil n'était plus vitreux comme à leur arrivée. On s'en était bien occupé.

--------------------
Cette femme d'une trentaine d'années tout au plus a le teint clair et la chevelure noir-corbeau des Illuskiens. Tout, dans ses gestes empressés comme dans le débit rapide de sa parole, exprime une grande vivacité.


Lancers...



Trêve de jacasseries !
 
 
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PM
écrit le : Lundi 23 Janvier 2023 à 18h22 par Ana N' Si
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a patience n'était pas la qualité première de Rhaugilath CLXXIV et elle était sur le point de rebrousser chemin et d'essayer de trouver un autre moyen d'entrer dans le manoir quand ses sens aiguisés l'informère qu'elle n'avait pas attendu pour rien. Soulagée, elle se prépara à faire une révérence lorsque la porte s'ouvrirait mais la personne de l'autre côté semblait avoir d'autres plans.

¤Tant pis pour lui!¤

Elle effectua sa révérence malgré tout même si elle doutait que l'autre personne pouvait voir son geste. Elle s'était attendu à ce qu'un valet ou, au moins, un factotum soit chargé d'accueillir de potentiels visiteurs mais, d'après ses paroles, elle suposait que c'était Mr. Lindigent qui venait de lui adresser la parole. Ou elle l'espérait car sinon son employé manquait clairement de talent pour son rôle. Une fois ce modicum de politesse exécuté, et consciente que la personne derrière la porte avait choisi de s'en dispenser, Rhaugilath se redressa et commença à corriger les suppositions erronées de son interlocuteur.

-Mr. Lindigent, je présume. Je vous souhaites la bonne journée. Mon nom est Rhaugilath, cent soixante-quatorzième du nom, et je suis à la recherche de la Main des Mystères. Il semblerait que mon sort de téléportation n'ait pas été aussi précis que je l'aurais souhaité. Pourriez-vous m'indiquer où je me trouve et comment atteindre ma destination?

Elle avait failli répéter, mots pour mots, ce que le vieux lui avait dit concernant la Main des Mystères: qu'il s'agissait de la plus célèbre école de mages au nord d'Eauprofonde (Rhaugilath avait vérifié, Eauprofonde se trouvait déjà bien au nord des cartes qui se trouvaient dans la bibliothèque), plus célèbre que le Conclave de Lunargent (dont elle n'avait jamais entendu parler mais il valait mieux ne pas le mentionner) et que sa renommée (il avait gloussé à ce bon mot, qu'il avait dû lui expliquer, car la Main des Mystères s'appelait jusqu'à récemment l'Assemblée) avait attiré l'attention du Conseil des Anciens; mais elle s'était abstenue. En cas d'échec, ce qui lui semblait peu probable mais elle préférait être prête à affronter tous les imprévus, elle souhaitait ajouter quelques informations géographiques mais elle ne se souvenait plus si la Main des Mystères se trouvait à Evereska, Everlund ou Melvonte ... ou complètement ailleurs.

¤J'aurais peut-être dû faire plus attention pendant les leçons de géo ... et de divination.¤

Entendant soudainement quelqu'un d'autre arriver, visiblement l'étranger de l'auberge qui la suivait peut-être, elle fit signe dans sa direction à l'occupant du manoir.

-J'ignore qui est Novrosha mais peut-être que cette personne qui arrive est celle que vous ... n'attendiez pas?



Sorts préparés:
- Fatigue
- Hébétement
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écrit le : Mardi 24 Janvier 2023 à 12h00 par Maâkhérou
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ais oui, Malcer Lindigent ! Comment avait-il pu oublier ce nom ? Les caravaniers de Lunargent s'en étaient fait des gorges chaudes durant tout son séjour. Ne s'attendant pas à tomber sur un énergumène pareil, Maâk avait écouté ces histoires par pure politesse. Il comprenait mieux à présent pourquoi la petite en avait parlé comme d'un original... Quel individu sain d'esprit s'emmurerait dans un endroit pareil et dilapiderait sa fortune dans des babioles sans le moindre intérêt ?

¤ A moins qu'on ne m'ait pas tout dit... ¤

S'il était convaincu qu'il n'y avait jamais de fumé sans feu, le prêtre savait aussi, d'expérience, qu'il pouvait y avoir un monde entre les rumeurs que les marchands colportent d'une ville à l'autre, et la réalité. Peut-être ces objets avaient-ils quelques propriétés magiques inconnues. En tout cas, il avait du mal à croire qu'un homme qui s'était bâti, seul, une fortune aussi colossale, puisse se mettre subitement à agir de la sorte. Il devait avoir une bonne raison, peut-être même un coup d'avance... Quoiqu'il en soit, le Mulan n'avait rien à perdre à mettre le nez dans ses affaires. Peut-être pourrait-il même en tirer avantage pour sa mission.

¤ Qui sait... ¤

Il s'avança jusqu'à Rhaugilath. La jeune femme parlait justement de lui. Il profita de l'occasion pour se présenter à son tour.

- Novrosha ? dit-il en prenant un air surpris. Non, je me nomme Maâkhérou.

Il se tourna vers l'homme derrière la porte et ajouta :

- Je viens voir Malcer Lindigent. J'aimerai lui parler des artéfacts Uthgardts qu'il recherche.

Si le suivant de Bès ignorait encore l'identité de son interlocuteur, il espérait quand même avoir piqué son intérêt. La simple idée de pouvoir approcher les richesses qu'abritait cette demeure, enflammait déjà l'imagination du Mulhorandais.



J'ai embrassé le sycomore et le sycomore m'a protégé. Les portes de la Douat m'ont été ouvertes, je suis venu voir Rê à son coucher et je me suis joint au vent à sa réapparition. Mes mains se sont purifiées en l'adorant, je puis désormais faire tout ce que font les vivants…

Livre des morts, Chapitre 64

- Sorts -
Niv. 0 : Assistance divine ••| Lumière •| Détection du mal ••○| Détection du poison •••| Détection des morts-vivants •••| Détection de la magie •••| Lecture de la magie •••
Niv. 1 : Convocation de monstres I •| Injonction •| Bouclier entropique

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écrit le : Mercredi 25 Janvier 2023 à 13h13 par Abakor
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Abakor laissa Novrosha s’éloigner de lui avec un sourire. Il lui fit une petite révérence et lui dit :

- Toutes les femmes méritent cet honneur! Votre maitre peut être fier de vous et de votre dévouement. Nous irons le voir dès que possible.

Il continua d’avancer vers l’écurie tout en observant autour d’eux. Peut-être que quelqu’un se demandait pourquoi la servante de Monsieur Lindigent s’intéressait à des étrangers.

Arrivé à l’écurie, Abakor se précipita sur Amarah qui avait l’air d’avoir repris du poil de la bête mais restait fatiguée. Il lui caressa la tête longuement en observant ses réactions. Elle lui paraissait mieux que lors de leur arrivée. Ces juments du désert avaient une bonne endurance. Il avait vécu pas mal de temps à ses côtés. Elle l’avait accompagné dans le monde des fées et dans la région de l’Anauroch où elle était née. C’était un cadeau du clan pour sa bravoure et il l’aimait de tout cœur. Il repensa de ce fait à Zarah, cette belle chamane du clan du désert.
Amarah devait guérir à tout prix. Surtout qu’il avait aussi perdu sa chienne lors de la téléportation.

Il entra doucement dans le box et lui mis doucement un licol autour du cou.


- Viens ma belle, nous allons faire un tour. Ça te fera du bien pour ce que tu as.

Abakor sortit du box et interpella le jeune garçon qui rêvassé.

- Mon garçon, j’emmène ma jument faire un tour dans les environs.
- Elle est déjà sortie de son box depuis notre arrivée?



 
 
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écrit le : Jeudi 26 Janvier 2023 à 09h48 par Locredar
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Locredar observait la scène entre la villageoise et l'elfe, le langage et les manières de ce dernier avait laissé le nain un peu dubitatif mais pourtant il trouvait que cela lui allait bien.
En voyant le visage cramoisie de la femme, il se demandait même si l'elfe n'avait pas tenter de la séduire. Cette idée le fit sourire.

Avant que le garçon d'écurie à moitié endormie ne réagisse, Locredar pris la paroles :


- Dite moi ma dame, votre maître, monsieur Lindigent, as t'il une écurie ? ou de quoi s'occuper de cette monture ? Car dans ce cas, nous pourrions prendre la route tout les quatre ?

Même si le nain comprenait tout à fait les motivations du cavalier, il commençait à s'impatienter. Il avait hâte de découvrir ce que cet "Lindigent" avait à dire.

¤ On en veut à sa vie ¤
Les paroles de la servantes lui revînt à l'esprit et venait de lui faire réaliser un potentiel danger planant autour d'eux.
¤ Si quelqu'un en veux à sa vie, ce quelqu'un n'as peu être pas envie que Lindigent trouve de l'aide .. ¤

Locredar ne voulant pas inquiéter la servante s'approcha d'Albakor pour tenter de ne s'adresser qu'a lui :

- Dans tout les cas, cette femme ne devrait pas rentrer seule. Faite ce qui vous semble judicieux avec votre monture. Moi je vais l'escorter et écouter ce que son maître as à dire.


 
 
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écrit le : Samedi 28 Janvier 2023 à 17h36 par La Goualeuse
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Rhaugilath et Maâkhérou

Alors que Maâkhérou approchait, la conversation se poursuivait de part et d'autre de la porte. L'Halruaane aperçut son interlocuteur confirmer son identité d'un hochement de tête, faisant miroiter le verre de petites lunettes perchées sur son nez.

- Rhaugilath, répéta la voix, interloquée. J'ai déjà recopié ça mais... Les rejetons du Rescapé d'Orbedal ne sont-ils pas toujours des hommes ? Un nouveau chapitre, peut-être ? De quand datait cet ouvrage, déjà... La couverture... peau de tressym... non, des écailles ! Petites, ternies par le temps... au moins plusieurs siècles. Mais pour qui était-ce ?

Réfléchissant à voix haute, Malcer Lindigent semblait tout à fait avoir oublié le reste des paroles de l'étrangère, tout comme la politesse, car sa porte demeurait obstinément close. Ce n'est que lorsque la voix mâle du nouvel arrivé s'éleva qu'il s'extirpa de ses réflexions.

- Mais combien êtes-vous ! s'était-il aussitôt exclamé, cédant brutalement à un élan de panique qui couvrit la présentation du fidèle de Bès. Son visage s'approcha prudemment de la grille ; il essayait plusieurs angles pour mieux voir qui faisait le siège de sa porte. Des artefacts uthgardts dites vous ? Comme c'est commode... bien commode ! Alors c'est comme ça que le renard va entrer ? On va cueillir le Malcer avec sa toquade, il tombera dans le panneau. C'est sûr !

La voix du maître des lieux avait pris un timbre singulièrement aigu alors qu'il accablait le voyageur de ses soupçons. L'aubergiste parlait d'un original, mais le terme semblait bien indulgent : c'était plutôt les accents de la folie que reconnaissaient Rhaugilath et Maâkhérou.

Un hurlement déchirant retentit alors ; le genre de cri que l'on pousse à pleins poumons, avec toute la force du désespoir. Une femme, à n'en pas douter, vraisemblablement à l'étage. Un silence terrible suivit, long, glaçant. Puis un second cri retentit, mais, cette fois, pour mourir presque aussitôt.

Des bruits de ferraille, de chaînes et de loquets venaient de l'autre côté de la porte, qui finit enfin par s'ouvrir sur un homme d'une quarantaine d'année aussi fébrile que livide.


Malcer Lindigent
- De grâce aidez-moi ! implora-t-il en laissant la voie libre, toutes ses préventions déjà oubliées.

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Genoux cagneux, échine courbée, épaules rentrées, teint cireux et petites lunettes au bout du nez : Malcer Lindingent a tout du rat de bibliothèque. Cet érudit est pourtant loin d'incarner la quiétude d'une bibliothèque... Tout son corps semble comme aux ordres d'une vigilance inquiète, pour ne pas dire paranoïaque.



Abakor et Locredar

La jument accueillit le licol avec une docilité de bon aloi : elle n'avait pas quitté l'écurie depuis leur arrivée - et en aurait peut-être était bien en peine la veille encore. La manière dont ses oreilles frétillaient, alors qu'elle frottait son encolure contre Abakor, manifestait sa joie de sortir enfin.

Novrosha - qui se tenait désormais à une distance respectable du galant elfe de lune - mena la petite troupe à travers le village. Elle baissait la tête sous sa cornette dès qu'ils croisaient un villageois, murmurant une formule de salutations en pressant légèrement le pas.


Novrosha
- Une écurie pour sûr, répondit-elle à Locredar avec fierté, j'y ai mis des poules, tant qu'à avoir d'la paille, faut profiter. C'est moi qui soigne les bêtes.

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Cette femme d'une trentaine d'années tout au plus a le teint clair et la chevelure noir-corbeau des Illuskiens. Tout, dans ses gestes empressés comme dans le débit rapide de sa parole, exprime une grande vivacité.


Les étrangers eurent traversé le village en quelques minutes à peine, bercés par le son régulier des sabots d'Amarah. En chemin, la servante avait expliqué que son maître quittait rarement Haute-Garde et qu'il n'était plus sorti depuis longtemps. Une promenade ne ferait sans doute pas de mal au cheval de la maison...

Une pente très douce menait à l'extrémité de la corniche, au bout de laquelle se découpait l'imposante silhouette d'un manoir de pierres sombres. C'était là l'une des demeures les plus grandes et les plus cossues du village, mais sa façade aveugle (tous les volets étaient clos) lui donnait un air singulièrement lugubre.


Novrosha
- Malheur ! s'écria Novrosha dès que l'entrée fut visible, relevant aussitôt son jupon pour s'élancer vers la bâtisse.

La porte était grand ouverte.


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PM
écrit le : Dimanche 29 Janvier 2023 à 21h02 par Ana N' Si
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orcée d'attendre face à et de parler à une porte fermée, Rhaugilath essayait de garder son calme et de ne pas décider qu'elle avait mieux à faire que d'écouter Lindigent. Ce n'était pas simple car ce dernier ne semblait pas avoir toute sa tête.

¤ Excellent, il est félé. ¤

De manière fort inattendue, cela rendait en fait la situation plus tolérable et prévisible pour la jeune Halruanne. D'après son expérience des mages, en particulier des mages d'un certain âge ou d'un âge certain, être fou en fait ou en apparence faisait partie du territoire. Elle n'avait pas énormément de données avec lesquelles travailler pour l'instant mais elle rangeait Lindigent dans la catégorie des fous dispersés: ceux qui ne sont jamais vraiment là et qui ne parle jamais à quelqu'un qui n'est pas eux-même. Un status fréquent parmi les devins ... et les alchimistes adeptes de plantes et champignons un peu étranges. Cela lui convenait. C'était beaucoup mieux que la catégorie des fous possessifs qui estimaient que tout objet, personne ou connaissance leur appartenait et semblait décidé à s'en saisir immédiatement. Une sueur froide apparaissait dans le dos de Rhaugilath à chaque fois qu'elle se souvenait de la visite au laboratoire d'un collègue du vieux dont les assistants étaient soit des golems de chair soit des "intrus" qui avaient perdu leur volonté.

Qui plus était, Lindigent semblait avoir entendu parler d'Orbedal, ce qui était impressionant. Elle ne savait pas s'il s'agissait du vieil Orbedal ou du nouveau, bien qu'il n'y ait pas grand chose d'intéressant à savoir sur le nouveau, mais cela était un bon signe. Elle allait essayer de le remettre sur la voie de sa question quand il commença à s'intéresser à l'inconnu et, plus problématique, quand quelqu'un poussa un hurlement.

Sans vraiment attendre l'invitation de Lindigent, mais en attendant quand même qu'il ouvre la porte, la mage se précipita à l'intérieur du bâtiment sans réfléchir ses yeux cherchant un escalier menant à l'étage car le cri semblait venir de plus haut.



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écrit le : Mercredi 01 Février 2023 à 20h55 par Locredar
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Le joyeux Nain s’étonnait encore de comment il avait réussi à mettre la troupe en route vers ce fameux :" Monsieur, maître Lindigent et sa demeure "
Il avait essayé de raconter pas mal de blagues, certaine enfantine, d'autre graveleuse tout en communiquant un rire sincère à ses deux ou trois tentatives.
Même si cette elfe "étranger" lui avait fait bon impression, il ne savait pas encore s'ils était quelqu'un de confiance dans cette histoire mais la propre bonhommie du nain semblait l'inspirait, cet elfe et cette femme n'était peu être pas inquiétant.. Parcontre il aimait bien ces premières rencontre en terre inconnu !
Mais il en avait peu à faire de l'avis humoristique des autres au final


- Pourquoi les poules ont besoin des coqs ? Et les coqs ont besoin des poules ?
- Parce que les poules ont besoin d'eux et les coqs ont besoin d'ailes !!!

Sont rire était sincère, il l'aimait bien cette blague ! Elle était trop mignonne ! Peu être que le fait de devoir surveiller autour de lui l’inquiété et le perturbé, mais sa blague lui semblait moins savoureuse. Locredar commencait à peine à entamer une autre histoire, quand la femme se mit à crié et paniquer.

- Non mais je plaisantais ! Pourquoi malheur ?!

Le nain était pourtant sûr que sa blague n'était pas répugnante !?
Un temps lui pris avant que cela l'inquiète et se demande si les ennuies n'avait pas commencé sans lui.


- Attendez ! Partez pas toute seule devant !

Le joyeux s'était armé dans la panique, un bouclier tranchant et une masse très contondante. Il se mit à courir derrière la servante.


 
 
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écrit le : Jeudi 02 Février 2023 à 09h17 par Maâkhérou
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aâkhérou fronça les sourcils. Son air, d'abord avenant, avait cédé la place à l'expression d'une profonde perplexité. Plus l'homme derrière la porte parlait et moins il comprenait où ce dernier voulait l'amener. Le Rescapé d'Orbedal ? Inconnu au bataillon ! Et puis quoi ? Ce sont toujours des hommes ? Ah bon... Le prêtre se gratta le menton, cherchant dans sa mémoire quelque chose qui pouvait résonner avec ce charabia incompréhensible, mais rien ne lui vint. Pas l'ombre du début de quelque chose.

¤ Mais qu'est-ce qu'il me raconte celui-là ? ¤ se dit-il, alors que le curieux personnage partait dans une nouvelle digression absurde, cette fois-ci sur... la couverture d'un livre ?

Puis, subitement, Malcer - puisque c'est ainsi qu'il se nommait - tourna son attention vers le prêtre. Ses yeux étaient ceux d'un dément. S'agitant derrière sa petite grille, il semblait en pleine crise de paranoïa. Il l'accusa de vouloir le tromper, d'attendre la première occasion pour lui tomber sur le râble et le dépouiller. Maâkhérou le regarda sans ciller. Il se contenta d'un rapide coup d’œil en direction de Rhaugilath, l'air de dire : « il est fêlé ». Quand l'homme eut fini sa logorrhée fielleuse, le Mulan leva la main, en signe d’apaisement.


- CAL-MEZ-VOUS. Personne ne va vous voler. Nous ne sommes là que pour vous poser quelques questions.

Alors qu'il finissait sa phrase, un cri terrible retentit. Le serviteur de Bès se figea. C'était la voix d'une femme. Il tressaillit à l'idée de ce qui pouvait la faire hurler de la sorte. Oubliant ses réticences, Malcer ouvrit brusquement la porte et supplia les deux aventuriers de lui venir en aide. Rhaugilath bondit comme un fauve à l'intérieur du manoir. Maâk saisit sa morgenstern et partit à sa suite. L'heure n'était plus à faire parler les fous...



J'ai embrassé le sycomore et le sycomore m'a protégé. Les portes de la Douat m'ont été ouvertes, je suis venu voir Rê à son coucher et je me suis joint au vent à sa réapparition. Mes mains se sont purifiées en l'adorant, je puis désormais faire tout ce que font les vivants…

Livre des morts, Chapitre 64

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écrit le : Jeudi 02 Février 2023 à 11h52 par Abakor
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Abakor était content de la réaction de sa jument. Elle le reconnaissait à nouveau. Cette téléportation avait laissé des séquelles à tout l’équipage ! Abakor sortit de l’écurie en tirant Amarah lentement. Il regarda sa démarche avec expérience pour estimer son état. Elle n’était pas dans sa meilleure forme mais cette balade lui fera du bien. La traversé du village fût rapide et Abakor se fit des points de repère pour s’y diriger rapidement au cas où. Il repéra les quelques ateliers et magasins du village. Il regardait bien la réaction des villageois quand Novrosha les croisait et baissait la tête.

C’était une bonne chose qu’il y’ait une écurie, il pourrait laisser Amarah à moindre frais et si en plus c’était Novrosha qui s’en occupait ! Elle avait l’air d’une personne très bien et travailleuse. D’ailleurs, il l’observa aussi pendant ce bout de chemin. Lorsqu’Abakor aperçut le manoir, il sut que son patron était une personnalité du coin. Aussi, il écoutait d’une oreille les blagues sortit par notre ami nain. Il souriait pour le remercier d’égailler la route vers le manoir. En vue de la façade, Novrosha se précipita en criant vers le manoir et le nain partit à sa suite.

Il regarda dans les alentours.


¤ Ah si seulement j’avais pris mon arc ! ¤

Il suivit d’un pas plus rapide en direction de la maison avec Amarah au bout de son licol.
Il analysa la maison et se demanda s’il y’avait une autre entrée à celle-ci. A proximité du manoir, il lâcha Amarah et s’apprêtait à faire le tour de la bâtisse.




 
 
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