l y a bien potager et basse-cour à proximité de la hutte, de quoi nourrir facilement la petite famille. En creusant un peu, les Boscalier vous disent qu'ils se rendent assez peu à Tulmene, toutes les deux décades à peu près, elle pour y vendre des poupées en chiffon qu'elle fabrique (si vous le lui demandez, elle vous les montrera avec plaisir. Ce sont des jouets assez ordinaires mais confectionnés avec assez de goût), lui pour y récupérer l'argent qui lui est dû et y faire également quelques emplètes.
Le bois abattu est acheté par le chantier naval Pyllam de Tulmene et est régulièrement collecté au moyen d'un dispositif magique du genre "tapis volant", l'argent découlant de cette vente étant tenu à disposition du bucheron au bureau de Jakar Pyllam, sénior.
D'autres habitations du type de celle des Boscalier existent dans les environs, à plusieurs heures de marche néanmoins. Au sein de la forêt, se trouvent deux-trois autres bucherons, ainsi que quelques trappeurs. Plus près de la lisière, vers Tulmene, quelques fermes sont également présentes.
Chacun sait que les fantômes ne sont pas une menace pour quiconque les laisse tranquille et n'a rien à se reprocher.
Les gobelins constituent un danger bien plus grand mais les Boscalier ne possèdent pas vraiment de choses de valeur susceptibles de justifier un pillage et les derniers gobelins qui se sont risqués à venir trop près ont servi d'engrais pour le potager. Certes, si un groupe trop nombreux se décidait à les attaquer, le bucheron ne pourrait pas faire grand chose mais décimer sa famille valait-il le sacrifice de plusieurs de ces monstres car il ne succomberait pas sans combattre. D'ailleurs, il avait participé à la guerre de Représailles - louée soit la reine Zaranda - et savait manier sa hache.
Quant aux elfes, si on en parlait souvent, personne n'en avait encore vu l'ombre d'une oreille (pointue). De plus, ils vivraient plus au Nord, s'ils n'étaient pas, tout simplement, une légende.
Entrez dans la danse et complétez les paroles de la chanson. La ronde infernale ne s'arrête pas.