Quel est votre nom, voyageur ?
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> Paralogue : faux rouge et faux moine
écrit le : Lundi 12 Juillet 2021 à 15h50 par Kraël
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Kraël était contenté, il avait pu versé assez de sang, au cour de cet affrontement. Il été repu.

Il regarda donc approché le "chef" wémic avec un sourire. Il allait pouvoir lui demandé des informations sur la régions et leurs agresseur.
Le moine se raidit en voyant que les cento-félins n'avaient pas ranger leurs armes en l'approchant.

Le jeune homme écarquilla les yeux à la réflexion du "chef". La marque du démon ? De quoi voulait il parler ? Des motif dur sur sa peau ? De ses griffes ?


-La marque du démon ? De quoi tu parle gros chaton ? De ça ? Kraël montra ses griffes à "Gros-chaton". Ça n'a rien à voir avec un démon. J'ai juste eu la chance d'être bénit par le dieu protecteur de mon ordre. Shaundakul.
Toi aussi t'as des griffes. Ça te plairais que je te traite de démon à cause de ça ?

Il avisa Gros-chaton et ses camarades. Ils avaient ramassé pendant l'escarmouche.
-Pis bon... m’empêcher de partir ?



 
 
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écrit le : Lundi 12 Juillet 2021 à 19h22 par Phineas
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- Nous sommes les enfant du Dieu Lion, nos griffes sont notre depuis toujours. Les humains, eux, ne naissent pas griffus, le prêtre arborait désormais un air éminemment dubitatif, tu prétends être un serviteur du Chevaucheur ?

Il fronça les sourcils. Autour de lui, ses compagnons se faisaient plus tendus, visiblement, cette grimace sous-entendait beaucoup.

- J'ai vu les serviteurs des Quatre Vents. Ils luttent pour laver le nom de leur dieu en Anauroch, et je n'ai jamais entendu dire que les griffes était un de ses cadeau. Cela n'aurait guère de sens pour un dieu des humains. Pas plus, d'ailleurs, que la visible soif de sang dont tu fais preuve. Tout ce qui me semble jouer en ta faveur, finalement, est ta propension à aider ceux qui sont en danger sur les route. Mais les démons ont le mensonge et la duplicité dans le sang.

Il inspira longuement, fixant le moine. Et il hocha la tête.

Kraël tenta bien de se défendre mais ils étaient aussi fort que vif. Les deux wémics guerriers qui l'entouraient le saisir soudain et avec une force insurmontable, bloquèrent ses bras derrière son dos, avant de le soulever de quelques centimètre du sol. Probablement celui ci hurlait il et tentait de mordre ses adversaires. Blessés ou non, les wémics dépassaient largement ses capacités physiques.

Mais il ne pouvait rien faire, alors qu'une psalmodie rauque s'échappait de la gorge du prélat qui fit scintiller le symbole sacré en ambre incrusté dans la pointe de sa pique.

Au même moment, le quatrième des wémics ne se saisit pas de Baeris, mais la position de sa lance indiquait clairement qu'il ne devait pas s'en mêler, sous peine d'être arrêté. Ses réponses attendraient.

La magie divine se déversa sur le moine sous le regard inquisiteur du clerc léonin. Le sortilège ne dura que quelques secondes, avant que le flot de magie ne cesse de traverser Kraël.


- Tu n'es pas mauvais... mais le sang des Abysses coule en toi. Je ne sais de quel prince du mal tu descends... Mais le sais tu seulement ?..

Il réfléchit, quelques secondes.

- Il ne m'appartient pas de juger de ta vie. J'espère que, si tu te diriges vers Borcolline, ce n'est pas pour faire émerger l'ancien culte du Dieu Fou.

- J'ai entendu qu'une shaundakulite était passée par la ville il y a peu, Halvak.

A nouveau, le prêtre hocha la tête.

- Alors, ce sera à elle de juger du caractère blasphématoire ou non de ce jeune homme.

Le moine fut soudain libéré. Les trois wémics continuait à le regarder pendant que le quatrième se détendait et répondait au magicien.

- Nous traversons les plaines pour éliminer le mal. Nous sommes en route pour visiter nos cousins du Shaar, mais ces bandits nous ont attaqué. Cette région n'a jamais été très sûre, mais que des paysans rejoignent les malfaisants, nous inquiète. Notre-Père nous pousse à intervenir, mais nous nous inquiétons également que les hommes du Gardien ne l'ai pas déjà fait.

Lancers...



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écrit le : Mardi 13 Juillet 2021 à 04h04 par Baeris
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La réaction première de l'ensorceleur avait été la peur et il avait instantanément pensé : ¤ Je le savais! On aurait jamais du s'en mêler !¤

Mais dans un deuxième temps, il n'avait pas manqué une once de ce qu'il s'était passé et de ce qui s'était dit.

Bien entendu, Baeris avait très bien compris le message du quatrième wémic, l'avertissement était clair et l'ensorceleur n'avait eu aucunement l'envie prendre le moindre risque.

Inconsciemment, malgré la gravité de la situation il eut un sentiment assez mesquin, une partie de lui avait pensé : « Bien fait ! Ça t'apprendra à foncer sans réfléchir ! » Ah il commençait à connaître son compagnon de voyage et ses actions irréfléchies l'agaçaient terriblement ! Elles étaient tellement opposés à sa façon de voir et d’appréhender les choses !

Baeris attendit alors de voir comment la situation évoluait, sans savoir à l'avance comment il réagirait si le pire devait arriver.
Et puis il avait envie de voir ce qui allait se passer, les propos du chef Wémic avaient attiré sa curiosité.

Il écouta attentivement les propos des hommes-lions et ce qui fut révélé fut limpide ! Kraël avait une ascendance démoniaque, c'était évident. Baeris regretta de ne pas l'avoir compris avant.

Malgré ces révélations l'ensorceleur restait tendu et fut soulagé d'entendre le verdict du wémic en chef, Kraël n'était pas mauvais en soi et ils allaient pouvoir repartir.
Il nota également l'information concernant un culte de Cyric à Borcolline, il connaissait assez bien les méfaits du dieu fou car il restait populaire en Thay.

L'ancien esclave fixait avec intensité ainsi qu'avec une légère anxiété son compagnon, comment Kraël allait-il réagir face à ces révélations ?



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écrit le : Dimanche 01 Août 2021 à 12h34 par Kraël
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-Rhaaaa grrrr lachez moi bandes de... ! Tout le temps ou le jeune moine fut tenu et le temps du sort, il le passa à agonir ses "ravisseurs" d'injures.

Le jeune homme était en furie. Il était venue en aide à cette bande gros chat, de bon cœur, en pensant répondre à un signe de son dieu. Il venait de se retrouver contentionneé, privé de sa liberté, même si c'était relativement peu de temps. Il ne le pardonnerai pas. Sa liberté, d'ailleurs la liberté en générale était la chose la plus sacré pour lui.

Il ne comprenait rien à ses histoire de démon.


-Je ne sais pas de quoi vous me parlez ! C'est n'importe quoi ! Mon dieu accorde des griffes et parfois des écailles. Pour que nous restions libres, pas de poids, d'armure ou de d'armes à entretenir.

j'suis pas mauvais, mais faudrait voire à pas me faire trop chier. D'où vous vous permettez de me faire des trucs, alors que je vous ai aidé !
Un dieu fou, je connais pas, mais si vous traitez les gens comme vous venez de le faire. Tu m'étonne qu'ils deviennent fou...

Le jeune ne croyait pas les wémics, lui, un descendant d'un démon, c'était impossible. Il serait au courant non ? Les moines lui aurait dit... c'était impossible.


 
 
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écrit le : Dimanche 01 Août 2021 à 15h15 par Phineas
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- Peu m'importe tes mots, petit homme. Ton sang parle pour toi. D'ailleurs, le lance-sort qui t'accompagnes y à sûrement déjà songé.

Le chef spirituel des wémics jeta un regard à Baeris. Il revient sur Kraël, pendant que les guerriers alignaient les corps des morts. Le prêtre s'approcha.

- Puisse la Grande Crinière vous pardonner, et le Juge des Damnés vous épargner.

Touchant le front des cadavres de son symbole sacré, ils ponctua les oraisons de quelques rapides murmures.

- Nous espérons avoir un jour l'occasion de payer notre dette, voyageurs. En attendant, poursuivez sur la voix du bien. Je l'espère.

D'un geste du bras, il réunit son trio. Et d'un rugissement, il reprirent leur chemins vers l'est. Leur allure dépassait largement le plus rapide des humains, aussi, disparurent ils vite derrière les collines.

Peu importe ce qu'ils pensaient présentement, le duo devait reprendre la route, Baeris pour accomplir la mission qui lui avait été confiée, et Kraël pour trouver un sens prochain à son existence.

C'est sous une légère bruine qu'ils reprirent vite la route. Nettoyant les traces de sang sur les griffes du moine, certainement perclus de doute désormais...


⚫⚫⚫


Au bout de quelques heures encore, alors que la nuit tombait, les torches qui brûlaient sur les basses murailles de Borcolline leurs apparurent à l'horizon. Contrairement à Kraël, Baeris avait un objectif clair et immédiat : l’ébénisterie d'Edwin, qui se trouvait à l'une des entrées de la ville. Il fallait seulement espérer qu'il s'agisse de celle-ci.

Les gardes leurs posèrent quelques questions avant d'entrer. Notamment si ils avaient croisé des bandits sur leur chemin, d'où ils venaient, et ce qu'ils cherchaient en ville. Les gardes étaient visiblement tendus, et en clair sous effectif. Et si ils avaient compris à Bulborp que la ville se passait d'une garde massive grâce à une population des plus compétentes aux armes, cela n'avait pourtant rien de rassurant. On laissa passer les deux hommes, l'optique marchande et libérale de la ville jouant certainement en leur faveur, comme la fatigue des gardes. Cependant, le moine ne put que ressentir les regards appuyés sur sa personne.

hrp.gif
Je prends la décision de vous faire passer la garde sans mal. Considérez que vous constater tous deux que la gardes est étonnement dure. Vous pouvez raconter dans votre post ce que vous leur répondez, et considérer qu'ils vous laisserons passer.

Kraël devra juste préciser si il nomme ou nom Shaundakul ou son temple.
hrp.gif

Le moine pouvait vaquer à ses occupations, mais, par chance, Baeris lui trouva immédiatement sa cible. A quelques mètres seulement des murailles, l’ébénisterie, qui se trouvait également être une menuiserie de charpente. Si le bâtiment, de la taille d'un entrepôt, était impressionnant, il avait aussi une sorte d'esthétique aussi simple qu'élégante. Le bardage de chêne, parfaitement poncé et entretenu s'alignait jusqu'à hauteur d'homme au dessus des fondations de pierre. Au dessus, des briques de pierre aux reflets verdâtres, certainement issus d'un gisement local, montait un mur sur prêt de deux étages. Même si, en vérité, les grandes trouées présentement fermées de volets de bois massif trop élégant pour un tel site, indiquait qu'il ne s'agissait que d'un unique, et immense, grand atelier dont le plafond devait culminer à prêt de six mètres de haut.

Les grandes portes à l'entrée étaient ouverte et une chaude lumière brillait à l'intérieur. Quand Baeris s'approcha - peut-être encore suivi du moine - ils entendirent les râpes, les limes, les ciseaux et les scies avant de les voir, indiquant que même à cet heure, Edwin et ses employés continuaient leur labeur. Il put laisser son cheval juste à l'entrée, la porte était suffisamment grande pour qu'il puisse garder un œil dessus.

Surpris, peut-être, ils le furent. Car si l'intérieur de la salle d'accueil, coupée uniquement de l'atelier par des cloisons fines, mais laissant voir le plafond, était partout de simple mais élégante facture, ce qui produisait la lumière par contre, était plus étonnant. Des orbes de verre flottait dans l'air, par magie, et à l'intérieur brillait des flammes trop rouge pour être naturelle. Si l'un comme l'autre constatait l'évidente magie à l’œuvre, ils n'avaient pas les connaissances suffisante pour déterminer de quel sort il s'agissait. Mais la logique était évidente : la poussière de bois qui voletait partout, en plus d'emplir l'air d'odeur de résine, pouvait s'enflammer à tout moment. Certainement cet éclairage, quoique onéreux, était il un intelligent pari sur l'avenir.

Et, connaissant l'homme qui lui avait confié sa mission, Baeris ne devait guère s'étonner que le propriétaire des lieux soit un stratège rusé, même lorsqu'il s'agissait de ce genre de chose.

Un homme, qui atteignait bientôt un âge avancé, une couronne de cheveux gris entourant sa tête, arriva en époussetant le bois scié sur son tablier de cuir. Il avait le visage marqué par la vie, et quoique légèrement souriant, ses yeux criait une méfiance permanente.


- Messieurs ?, il se retourna pour répondre à la demande de l'un de ses disciples, un gamin qui ne devait pas excéder les onze ou douze ans, treize décille et demi pour les tenons. Et oublie pas d'creuser les mortaises bien serrées, l'apprenti repartant au pas de courses, il revint vers les deux aventuriers, messieurs, donc ? J'ai rarement des clients à c't'heure, j'aime autant vous prévenir, on est en plein sur une charpente, et le plus p'tit madrier est à huit toises de long, j'vous promets pas du boulot rapide.

Lancers...



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écrit le : Jeudi 05 Août 2021 à 15h20 par Baeris
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Partis... ils avaient disparu aussi vite qu'ils étaient venus.

Soulagé, l'ensorceleur rengaina son arbalète qu'il rechargea sur son dos, soupape de sécurité enclenchée et s'approcha doucement de Krael qui fouillait les corps des brigands. Il ne savait pas quoi dire, les révélations étaient limpides, alors il se tut.
Une fois la tâche de Kraël terminée, ils se remirent en route dans le silence.
Ils arrivèrent à Borcolline à la nuit tombée et Baeris n'y pouvant plus demanda :


- Ça va ?

Deux petits mots, quatre petites lettres qui cherchaient à comprendre quelle était l'état d'esprit de Kraël, l'ensorceleur écouta ce que son compagnon de voyage avait à lui dire sans dire un mot puis ils se présentèrent à l'entrée de la ville où un interrogatoire musclé les y attendait.
Ils purent finalement passer quand Baeris indiqua avoir affaire avec ce qui semblait être un membre important de la communauté : Edwin l'ébéniste.
C'est non sans une certaine empathie assez rare dans le cœur privé d'affection de l'ex-esclave de Thay que Baeris proposa à Kraël de l'accompagner, une fois l'ébénisterie découverte... à deux pas des enceintes de la ville :

- Mon aventure et ma mission m'emmène dans cet endroit, Kraël du Chevaucheur, veux tu m'accompagner ?

Baeris n'attendit aucune réponse à laissa le libre-choix au moine de le suivre ou non. Il se dirigea d'un pas décidé dans l'établissement.

L'endroit, ainsi que les étranges sphères attirèrent bien sur son attention mais Baeris sorti de sa rêverie à l'arrivée de celui qui semblait être le taulier.


- Maître Edwin j'imagine ? Et tout en serrant la main caleuse du maître d’œuvre, Baeris s'inclina respectueusement. Je me nomme Baeris et je viens de la part du Connétable Thoral du Cormyr. Puis il saisit un des étuis à parchemins qui lui barrait le torse et en sorti un rouleau qu'il présenta à l'ébéniste.
- J'ai déjà confié le cheval à l'entrée dont vous pouvez reprendre la possession, et j'ajoute qu'ayant une dette envers Messire Thoral, je souhaite mettre à profit mes talents, mon intelligence et ma bonne volonté pour aider de mon mieux à résoudre les problèmes de la ville.

Et Baeris se plia d'une nouvelle révérence polie.

hrp.gif Si Kraël à choisit de me suivre, j'ajoute :

- Je vous présente également Kraël, moine du Voyageur et mon compagnon de voyage.



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écrit le : Mardi 17 Août 2021 à 19h27 par Kraël
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Kraël haussa les épaules quand Baeris lui demanda comment il allait.
Pas juste pour ne pas avoir l'air affecté. Il ne savait vraiment pas quoi penser.

Lui, un descendant de démon ? Pfff. Non, quelqu'un lui aurait dit au temple. Pis au temple, ils aident les caravanes et même les aventuriers des fois. Bizarre...

Le jeune moine n'étant pas un ascète ayant fait veut de pauvreté. Il fouilla les corps récupérant un petit pécule et les armure dont ils n'auraient plus besoin, pour la revente.
Voyant les effort fait par le lanceur de sorts, Kraël essayerai d'être plus loquasse et aimable avec lui... enfin pas trop quand même hein.

Quand les gardes leurs demandèrent s'ils avaient croisé des bandits.


-Ouai qu'on en a vue. On leur a collé une sacré déculotté en plus.
Mais il ne dit rien sur son ordre. Si les autorités avaient eu maille à partir avec une membre de sa voix. Il n'allait pas se faire plus mal voir.

Quand Précieux lui proposa de le suivre. Le jeune homme hésita un peu. Il aurait préféré refourguer ses armures et trouver une taverne.


-Bof après tout, pourquoi pas. Il saura peut être des choses sur la moniale qui était en ville. Puis les marchands et les tavernes vont pas s'enfuir.

Arrivé à l'échoppe, Kraël renifla. L'odeur du bois et de la sciure. Ça lui rappelait l'odeur de la salle d'entrainement au monastère. la sciure sur le sol, pour amortir un peu les chute...
Quand il fut présenté. Il fit un petit signe de tête avec un sourire carnassier.

-Je sais pas quel problèmes à cette ville. Mais si ça concerne la moniale de Shaundrakul et qu'il y a quelques espèce à se faire. Je veux bien donné un coup de main, après tout la voie du vent ne pas que l'aventure ne doit être que sur la route, ni qu'elle ne doit rien rapporter.


 
 
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écrit le : Lundi 30 Août 2021 à 16h11 par Phineas
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- L'commandant ?

L'homme, qui pourtant apparaissait clairement comme de ceux que rien ne choquait, changea légèrement de posture. Il se raidit, non pas de tension mais d'habitude, et un élan de fierté éclaira ses yeux pendant qu'il déroulait le parchemin.

- C'est m'dame de Sarière - béni soit elle - qui m'a appris à lire. L'commandant insistait pour que tous ses hommes sachent lire et écrire. 'videmment, les Dragons, ils savaient tous, mais moi j'venais d'un ptit patelin, on travaillait d'la faux sans jamais ouvrir un livre.

Visiblement, l'enseignement avait été efficace. Même si Edwin n'était certainement pas le plus rapide des lecteurs, il n'était clairement pas illettré. Grognant ci et là, il finit par rouler à nouveau le parchemin. Il leur fit un signe de la main.

- V'nez.

Il les fit passer la seule autre porte à part celle, de l'atelier qui menait sur un petit bureau, probablement l'une des rares pièces du bâtiment à avoir un toit le séparant complètement du dit atelier. Une orbe éclairait paisiblement la pièce et des fauteuils, véritables œuvres d'art présentant le talent des ébénistes se trouvait autour d'une table simple mais élégante, faite de chutes assemblées par l'unique puissance des forces mécaniques. Sur les quatre murs, des étagères contenaient de longues files de livres, probablement des registres de comptes, aussi ennuyeux qu'ils semblaient être tenus de manière pointilleuses.

Les laissant s'assoir si ils le souhaitaient, Edwin se servi un verre d'eau.


- J'ai arrêté la picole, ça m'rappelle la guerre, il avala son verre. C'pas une moine. J'ai un copain chez Lliira, m'a dit qu'elle était pas c'que les gardes ont dit. C't'une élue il a dit, j'crois. Connait pas trop les termes des bigots. C'vrai qu'elle a mis des mandales terribles aux gardes, mais c'est eux qu'on attaqué, tous l'monde dit qu'c'est une monstre, mais moi j'crois pas. J'connais pas l'dieu, mais on m'a dit qu'c'était un sympa.

Il frotta une cicatrice sous sa barbe.

- M'enfin ça l'a pas empêchée de finir en taule. J'pense que ça a voir avec ces tarés du Fou, là. On aurait du faire péter l'temple depuis longtemps...



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écrit le : Samedi 04 Septembre 2021 à 23h13 par Baeris
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Profitant du seul vrai bon siège sur lequel il s'était installé depuis qu'il avait prit la route, Baeris ne bouda pas son plaisir, il n'était pas totalement habitué à l'inconfort des voyages et était satisfait d'être arrivé dans une cité. Il laissa parler son interlocuteur puis une grimace d'incompréhension se lut sur son visage :

- Mais de quoi parlez-vous ? Je suis désolé mais il va falloir être plus clair si vous souhaitez de l'aide. Une élue ? « Elle » a mis des mandales aux gardes ? Un monstre ? Et ces « tarés du Fou » vous voulez parler d'adorateurs de Cyric ? Et de quel temple vous parlez je n'y comprend rien ! Vous m'en voyez navré mais je vais avoir besoin de plus d'explications si vous souhaitez de mon aide. Pouvez-vous s'il vous plaît nous raconter ce que vous savez depuis le début ?

Et tandis qu'il attendait des précisions sur la situation dans la ville Baeris observait du coin de l’œil son compagnon de voyage, il n'avait que peu réagit à l'annonce des hommes-lions et pourtant la révélation était limpide, était-il naïf au point de ne pas s'en rendre compte ou bien jouait-il un double jeu ?



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écrit le : Dimanche 12 Septembre 2021 à 21h04 par Phineas
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- Eh, on se calme garçon. Si t'as besoin d'explications tu d'mandes, mais tu commences pas à me chier des madriers comme un col monté.

L’œil acéré du vieux vétéran se posa sur l'ancien esclave. Évidemment, il ne le savait pas, mais la façon dont il parlait pouvait effectivement taper sur le système de vieux guerriers habitués à autre chose.

Il s'installa à nouveau dans son siège et sortie une planche de sous la table qu'il posa sur celle ci. Ils comprirent vite qu'il s'agissait en fait d'un plan de la ville, gravé sur un bois clair.


- L'temple de la Joie, il pointa un bâtiment non loin du centre ville, la fort'resse de Lliira. Et là c'est l'temple du Fou - Cyric ouais, mais j'aime pas trop dire son nom... les noms des dieux ça à du pouvoir. Y'a quelques années, il a pris une raclée sévère, mais le temple est toujours là. Et dès qu'il y a un blème, moi j'me dis qu'sont dans l'coup ces couillons.

Il se gratta la tête. Malgré sa diction très discutable pour n'importe quel lettré, il semblait loin d'être stupide.

- Y'a queque jours, une femme à débarqué. J'l'ai pas vu, mais certain dise que c'est une géante, d'autre qu'on a pas vu son visage, ou qu'elle a moitié lézard. Bref, en tout cas, elle s'est mis la garde à dos d'une façon ou d'une autre. Sauf que c'est la garde qu'à finit en morceau. Paraît qu'elle a commencé à leur casser le cul à coup de poing, et quand ils ont commencé à attaqué des pauv' gens, elle a sortie une épée géante et leur à mis une raclée phénoménale. Mais bon, à une contre vingte hein... Toute la ville dit qu'c'est une monstre. Mais moi j'crois qu'on se trompe d'ennemi. Y'a un truc qui pue. Y'a trop de bordel sur les route, et c'est la mauvaise personne qui va finir au billot... J'ai d'ja vu ça. P'tain.



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