L'oeil des Sorcières, Aventure dans les Moonshae

Le visage de Tijak s'était fermé à la réplique d'Hermine. Finalement, cette dernière était bien comme tous les adultes, arrangeant toujours la situation à sa sauce pour prouver qu'elle avait raison et avoir le dernier mot. Comprenant alors qu'il ne servait à rien d'argumenter, le gamin préféra garder le silence mais le regard, plein de reproches, qu'il adressa à la jeune femme, était très explicite. L'ancienne navigatrice du Protecteur venait de dégringoler du piédestal sur lequel l'avait placée le mousse. C'était peut-être ça, également, vieillir et prendre de la maturité. La vision du monde, assez simple et forcément idéalisée, de l'enfance se tintait, une fois franchi les portes de l'adolescence, de nuances et de remise en questions de la toute puissance de ses aînées.

La question de l'emplacement du bivouac se posait et Tijak partageait les réticences du reste du groupe. Il fallait trouver un endroit suffisamment sécurisé pour laisser du temps à Sylaruil pour récupérer mais choisir l'antre d'une guenaude n'était certainement pas prudent. La grotte du géant présentait une bonne option, à moins qu'une solution alternative ne soit trouvée.

- On peut s'mettre en route vers la grotte, approuva le jeune adolescent. On peut aussi profiter du trajet pour aller fureter autour et trouver un meilleur endroit, pas trop près de l'eau et facile à défendre.

Pour essayer de désamorcer toute tentative de critique de sa proposition, Tijak ajouta très vite :

- La dernière sorcière ne sort que la nuit, d'après m'dame Marge. On risque pas d'tomber dessus et on est capable d'éviter les dangers plus naturels. Vous en dites quoi, m'dame Hermine ? On y va ?

Question posée juste pour la forme ou marque de bonne volonté du garçon, visant à la jouer de façon moins individuelle ? De toute façon, même s'il apprécierait grandement pouvoir compter sur une aide rapide en cas de grabuge, l'éclaireur était bien décidé à explorer le secteur, espérant dénicher un emplacement optimal pour leur bivouac.

Survie à +9, Connaissance (Nature) et Perception à +9. Furtivité à +14.

n réponse à Sahadeva, Vëla et Jakelm :

- Soyez une femme. Faites-vous enfeяmeя, voiяe toяtuяeя, ligoteя, menaceя d'êtяe leuя яepas paя des monstяes plus nombяeux et plus foяts, dans une cave sombяe et humide. Que яépondяiez-vous aux amis qui vous pяoposent d'y яetouяneя comme si de яien n'était ?
Faites comme vous voulez.

Pour cacher les tremblements de ses mains, Hermine les cacha dans sa cape. Pour cacher les larmes qui naissaient dans ses yeux, elle se mit en route sans attendre de réponse, détournant le regard de ceux qui tentaient de le croiser.

Vêla ne pouvait passer outre les paroles de l’un des moines de l’Ordre du Corbeau, ‘’ La qualité de votre écoute reflète la qualité de vos relations.’’ Hermine disait vouloir discuter et Vêla lui avait ouvert la voie, pensant bien honnêtement avoir une réponse à ses questionnements antérieurs, mais rien; encore une fois, le silence, pas de suite, pas d’explication, rien, un néant. Vêla avait beau vouloir, mais il n’y avait pas d’écoute. Il en était ainsi entre eux deux. Hermine voulait discuter, vêla aussi, mais quelque chose d’incomprenable se produisait.

Lorsque la guerrière noire répondit à la question de savoir si la grotte était viable ou pas, la guerrière divine se tournait prestement vers Hermine et… - Effectivement Hermine, nous n’avions pas pris ce point dans la balance, ton traumatisme pourrait faire avorter la mission et il semble maintenant plus opportun de choisir un autre endroit ou se reposer. Si Jötunn me semblait être un avantage à première vue, il semble maintenant bien différent. – La preux chevalière continuait en s’approchant de celle qui avait subi une terreur dans la grotte et dénouait son aura de bravoure puis dit sur une teinte qui se voulait apaisante… - Hermine, il n’y a pas honte à se dévoiler et nous te remercions du courage qu’il ta fallut pour nous le dire. Nous n’irons pas dans un endroit qui te trouble, il en serait insensé, nous ne ferons pas ce que nous pensons, mais bien ce que nous devons faire. Il doit bien y avoir un endroit favorable que vous avez vu tous les deux lorsque vous étiez en hauteur, sinon nous trouverons. Je ne sais pas pour les autres, mais il me semble déraisonnable que nous continuions avec cette nouvelle information. -


Elle regardait Sahadeva et Tijak puis demandait…- À la lueur de ce que nous savons maintenant, amis, il ne serait pas sage de continuer en exposant Hermine à un traumatisme. Devant la gravité de ce qui va arriver, nous avons besoin de tout un chacun, il en va de la réussite de la mission. - En se tournant vers le jeune homme, elle demandait… - Tijak tu as aperçu un endroit convenable quand tu étais en hauteur avec Hermine? Serais-tu apte à nous trouver un endroit sécuritaire? – Il devenait impératif pour la paladin que tous soient confortables, alaise et surtout en plein potentiel de leur âme, de leur esprit et de leur corps avant de s’attaquer à la dernière guenaude. Rien n'était plus important sur le moment et de plus, ils en avaient le temps, chose qui était rare en d'autre occasion.





Aura de bravoure sur Hermine, considérant que son traumatisme est une terreur ; )
Le jet de dé pour la psychologie à été de 32.

Sahadeva se mordit légèrement la lèvre inférieure : il s'en voulait. C'était lui qui avait suggéré de se réfugier dans la grotte du géant, car l'endroit lui semblait facile à défendre. C'était "logique", mais cela ne prenait pas du tout en considération les sentiments et le vécu de chacun.

Il aurait dû prendre en compte qu'Hermine y avait été retenue pendant un certain temps et que cet endroit devait lui rappeler d'affreux souvenirs. Les paroles de sa compagne ne laissaient que peu de place au doute, même si elles étaient plus mesurées que d'habitude. A vrai dire, cette mesure elle-même était inquiétante : c'était comme si quelque chose s'était éteint en Hermine.

Vëla avait promptement et justement réagi à la situation. Sahadeva l'approuva immédiatement :

- Oui, vous avez raison toutes les deux : c'était une très mauvaise idée. Nous logerons autre part...

Le Maquar s'approcha d'Hermine et posa son bras sur son épaule en murmurant :

- Désolé, Hermine, je le suis vraiment... On ne t'infligera pas ça...

Son regard triste laissait percevoir la sincérité de ses excuses. Hermine ne s'était guère épanchée sur ce qu'elle avait vécu, mais ça avait visiblement été une épreuve terrible. Comment ne serait-ce pas le cas, aux mains d'ogres cruels ?

Le guerrier se tourna vers Tijak en espérant qu'il aurait une solution de rechange à leur proposer.

Tijak secoua la tête, l'air penaud. Il faisait vraiment un piètre éclaireur pour ne pas avoir su tirer parti de sa position idéale, alors qu'il survolait la forêt dans les bras d'Hermine, pour noter ce genre de chose, simple en apparence mais vitale pour la survie du groupe. Un lieu de bivouac offrant toutes les garanties de sécurité, un chemin d'approche discret, un point d'observation surplombant leur futur ennemi, voila des éléments qu'il lui fallait absolument identifier lors de ses explorations.

- J'ai rien vu d'là haut, avoua-t-il dans une grimace déçue. Faut dire qu'j'ai surtout remarqué l'dragon au loin et que j'ai pas pensé à regarder juste sous mes pieds.

Mais l'abattement avait décidément peu de prise sur un tel feu follet et l'adolescent redressa bien vite la tête, un sourire confiant aux lèvres.

- J'vais vous trouver aut' chose. Un coin protégé et à l'abri du vent pour pas qu'on ait froid cette nuit.

Interrogatif, il interrogea ses aînés du regard, guettant l'approbation qui lui donnerait le prétexte de filer de nouveau dans les taillis à la recherche d'un emplacement optimal pour y installer leur campement.

Narration

Il était légitime pour Hermine de craindre le retour dans cette grotte qui l’avait retenue captive, prise au piège par des Ogres qui avaient décidé de la garder pour leur prochaine fringale ou leur amusement. Ses compagnons auraient pu comprendre sa position et choisir un autre endroit … mais chacun souffrait des derniers mots d’Hermine qu’ils avaient pris comme autant de critiques déplacées et pour tous, l’empathie souffrait.
Il fallut l’expression franche du mal-être de retourner sur le lieu de son enfermement pour que chacun en prenne la mesure.
Même si les Ogres n’étaient plus, la grotte restait une cavité froide, un cruel souvenir…

Tijak reprit son rôle d’éclaireur, les yeux grands ouverts. En longeant la rivière vers la grotte en restant sur la rive gauche, ils empruntaient une autre piste qu’à l’aller, c’était toujours ça de pris dans la recherche d’un autre endroit qui ait pu convenir. Mis à part le sentier dessiné par le passage des animaux le long de la rivière, la forêt était bien trop dense, il ne trouva rien qui puisse rivaliser avec la colline. Ça et là, des montages de brindilles choisies avec soin de ne pas provenir des arbres avoisinant, semblables à ceux qui entouraient l’antre de la seconde Guenaude étaient accrochés aux branches basses.

Après quelques heures de marche, Sylaruil se réveilla, dans les bras de Vëla. La topologie des lieux les poussa à traverser la rivière au premier gué. Abby n’était pas gênée le moins du monde de la surcharge qu’elle devait assumer mais elle traversa lentement, peut-être en souvenir des poulpes... Sous l’impulsion d’Hermine, ils escaladèrent la colline face à eux et découvrirent, par hasard, les vestiges d’une ancienne tour envahie de végétation, pratiquement invisible. Le côté Nord, plus haut, leur offrait abri contre le vent. Des arbres avaient poussé autour de la tour, en y grimpant, Jakelm pouvait voir le dessin de la rivière, le lac d’un côté, l’abri du géant de l’autre.

Le soleil se couchait.

Le groupe avait poursuivi sa route en espérant trouver un refuge correct pour reprendre des forces avant de traquer la dernière guenaude... en espérant que ce ne soit pas elle qui vienne à eux pendant la nuit. L'état de Sylaruil était stable, mais elle ne serait en mesure ni de combattre, ni de prendre la fuite si les choses tournaient mal. Ce serait une proie facile... La chance semblait finalement leur avoir souri. Sylaruil avait fini par reprendre connaissance et le Maquar s'était enquis de son état :

-

Le guerrier l'avait abordée dans un elfique hésitant, grâce aux leçons que l'elfe lui avait prodiguées. Il espérait que cela serait réconfortant... ou peut-être amusant si son accent était trop mauvais. Dans tout les cas, le Maquar espérait tirer une réaction de la jolie elfe.

Par ailleurs, Hermine et Tijak avaient fini par découvrir les vestiges d'une vieille tour abandonnée qui pourrait leur offrir un abri pour la nuit qui tombait.

- Voilà qui semble providentiel ! murmura-t-il à ses compagnons.

Sahadeva dégaina Nakula et s'équipa de son bouclier. Il inspecta prudemment les environs immédiats des ruines de la tour, à la recherche de traces ou de signes de danger. Il se mit ensuite à inspecter les reliquats de la fortifications afin d'estimer leur solidité : autant ne pas se faire écraser par une chute de pierres dans son sommeil.

Il se tourna vers ses compagnons :

- Qu'en pensez-vous ? On pourrait renforcer les défenses ? Je peux prendre en charge le premier quart.

L'avis des expérimentées Vëla et Hermine l'intéressait au plus au point, de mêmes que les observations de l'astucieux Tijak. Quant à Sylaruil, qui pouvait bien savoir quelles étaient ses nouvelles capacités ?

evenue elfe-fée, elle venait de comprendre une leçon fondamentale. L’Union des trois déesses qui avait autrefois sauvé Corellon Larethian devait se reproduire. Elle se reproduisait aujourd’hui alors qu’elle même était née d’une union entre elfe et fée. Ces deux peuples ensembles permettent de combattre la malédiction sur la fertilité qui accablait Synnora.

Elle avait tout ignoré de ce qui s’était passé, sinon elle aurait su le soin qu’avait pris le groupe à la protéger. Cette renaissance était tout à la fois continuité, dans ses principes et précepts, dans ses convictions et dans son engagement pour les Sélénae et pour son peuple. Néanmoins elle n’appréhendait pas encore son nouveau corps. N’ayant pas encore découvert ses ailes, leur beauté frappante, leur singularité mais aussi les regards et la gêne dans ses mouvements de bipède non ailés.

Le “réveile” fut lourd, dans les bras protecteur de Vëla, la froideur de l’armure donnait un double coup de fouet à son esprit. avait-elle seulement rêvé ? Elle avait besoin de confirmation de comprendre.
- Que s’est-il passé…. Où sommes-nous ? adressa-t-elle dans un difficile murmure à la Paladine.

Dans un elfique qui se voulait chaleureux, le guerrier Sahadeva vint d'ailleurs rapidement à sa rencontre, prenant des nouvelles de son état. Essayant d’éclaircir sa voix elle expliqua, malgré sa désorientation apparente :

Narration

Il y a plus de deux milles ans, Malar avait lâché la Bête sur les Sélénaés. Les Llewyrr s’étaient unis aux Nains et aux Enfants de la Terre Mère pour l’affronter. Chaque Elfe du Soleil le savait dès son plus jeune âge. Bien moins nombreux -mais Sylaruil était du nombre- étaient ceux qui avaient entendu les chants d’horreur quand, des profondeurs de Féérie, la Bête avait invoqué les Fomorians, d’immondes Géants au corps et visage déformés par la perversion qui avaient tôt fait de réduire en esclavage les Firbolgs, ces humanoïdes natifs des Sélénaés … et des terribles traces dont ils étaient marqués à jamais par les hybridations forcées dont ils furent les victimes.
C’est ainsi que, jusqu’il y a peu, ces fiers guerriers avaient basculé du côté du « mal » dans la Balance de l’Equilibre, pions des dieux dans leur lutte pour tenter de renverser la Terre Mère et prendre le contrôle de l’archipel. Jusqu’au jour où Grond, demi-dieu Firbolgs, fut libéré, il y a moins de dix ans, par une tribu de Trolls et de Firbolg et qu’il put reprendre son rôle de guide pour ce peuple de géants. Il encouragea alors les plus grandes tribus à revenir au mode de vie des Firbolgs du continent en s’isolant des humains et demi-humains et les guida vers l’île d’Oman.

En dehors de quelques rares érudits et des Hauts-Druides, aucun humain n’avait connaissance de l’histoire de ces grands guerriers, aucun ne pourrait jamais faire confiance à ces géants défigurés dont les méfaits avaient blessés les îles pendant plus de mille ans. C’étaient d’ailleurs prudent, certains n’avaient pas suivi le retour de Grond. Pour chasseurs-cueilleurs qu’ils étaient pour le plupart, il existait ça et là des constructions, tour de guet ou autres.

A l’échelle Firbolg, il devait s’agir d’une petite tour de garde, pour les aventuriers qui prenaient la mesure des dimensions des ruines, elle devait avoir été d’importance avant d’être rasée par une puissance à la mesure de l’épaisseur de ce qu’il restait des murs. Il était particulièrement impressionnant de voir combien la nature avait repris ses droits et fait faire presque disparaitre ses 15 mètres de diamètre. Sahadeva fut très vite rassuré par deux fois : ce qu’il restait tiendrait encore longtemps -et ne risquait absolument pas de leur tomber dessus, quand bien même ils seraient pris pour cible par un géant qui leur lancerait des rochers- et Sylaruil allait aussi bien que possible.

Après avoir inspecté les alentours et n’avoir rien trouvé qui mérite de s’y attarder, l’obscurité était sur eux.
Les bruits de la nature revinrent quand l’obscurité fut totale. C’était comme s’ils s’étaient remis du passage du dragon, que son passage terrifiant était passé.
Sylaruil déploya enfin ses ailes, pleinement, et put gouter au jeu du vent entre elles. Il lui suffisait d’un bon pour s’élever dans les airs. Bien sûr, il lui faudrait de l’entrainement pour pouvoir combattre en volant et en profiter vraiment mais cette nouvelle capacité la remplissait d’une euphorie rare.
Adapter son armure de cuir pour laisser passer ses ailes fut plus simple que ce qu’elle craignait. En l’état elle ne pourrait pas la mettre ou l’enlever seule, mais elle était fonctionnelle.

En déposant son barda avant de prendre le premier tour de garde, Sahadeva se rendit compte que la tête en forme d’Ours du bâton de Marge luisait faiblement. Les retrouvailles avaient été tellement différentes de ce à quoi il s’attendait qu’il avait oublié de le lui remettre.

Les aventuriers s’apprêtaient à passer la nuit quand Sylaruil entendit un appel qui mélangeait le Sylvestre au Commun.

- ! Je me présente à vous, Chélidoine du Bosquet sacré d’Aithelar. J’aimerais vous apporter mon assistance pour la rencontre avec l’Annis qui vit au bord du Lac. J’ai rencontré une de vos connaissances, Marge, qui m’a expliqué comment vous êtes parvenus à vous défaire de ses deux sœurs.

Vêla eut un sourire quand Tijak expliquait qu’il n’avait rien vu, mis à part le dragon. Effectivement, en y repensant, elle aurait sans nul doute fait la même chose, il n’était pas donné à tous de s’élever dans les airs. Elle s’imaginait le fait, si cela lui arrivait, elle songerait en ressentir ce que l’effet lui ferait avant d’y inspecter la nature des lieux.

Pendant le trajet la jeune femme de la Rashémie était silencieuse et pensive tout au long du chemin que Tijak et Hermine leur avaient trouvé. Ils finirent par trouver un emplacement de choix et facile à protéger. Aux questions posées de celle qui se réveillait d’une magnifique transformation, la paladin hésitait un instant puis répondit doucement en souriant… - Tu es splendide Sylaruil, un miracle s’est produit, les yeux de ton dieu se sont posés sur toi, tu as… des ailes maintenant. -Dit-elle avec une joie tangible. La guerrière divine l’aidait à mettre pied au sol puis, examinait l’endroit toujours assis sur Abby son fidèle destrier.

L’endroit lui semblait être parfaitement défendable, ils étaient en surplombs, et avec une garde active qui ferait des tours de garde, ils pourraient voir de loin qui viendrait, quoique dans la nuit ce serait autre chose. Ils pourraient faire le campement à l’intérieur des restants de mur à l’abri du vent. En revenant auprès de Sahadeva, elle mit pied au sol fit un câlin à Abby et le renvoyait dans le monde céleste après avoir débarqué son sac de campement puis préparait le repas du soir après avoir bien creusé dans la terre en entourant d’une pierre ronde chaque pour les faires chauffer pour les aider à se tenir au chaud durant la nuit et fit un petit feu pour y chauffer l’eau, y cuire les pommes de terre, navet, carotte et viande séchée. Un repas chaud était toujours de mise avant une confrontation.

Elle s’offrait pour le dernier tour de garde. Après le repas, elle installait son bivouac pour la nuit.