L'épreuve des convictions, RP

u milieu du brasier flamboyant, autant dire que trouver une trace du Starym relèverait plutôt du miracle que de la compétence. Plus rien ne bougeait dans le feu, tout ceux qui auraient peut-être pu survivre en étant simplement inconscients s’étaient maintenant transformés en charbon.

Maintenant que les enfants étaient à l’abris, les changeling forestier se mirent à essayer d’endiguer le feu. Improvisant des pelles avec les moyens du bord, ils tentaient de recouvrir le feu de terre petit à petit, avec l’aide des druides. Difficile à dire à cet instant s’ils parviendraient à le contrôler. En tout cas le feu ne gagnait plus trop de terrain désormais.

Le dernier Eldreths vivant et encore en assez bonne forme s’était vu mettre aux fers assez rapidement par deux gardiens de soutien et jeté au bas d’un arbre non loin du rassemblement. Parfaitement conscient de la situation, il semblait vouloir garder le peu de dignité qu’il lui restait pendant ses derniers instants.

Pour ce qui était d’Yvae, la situation lui fit remarquer que tout ne collait pas du tout. Depuis quand le soleil se lève-t-il au nord dans la haute forêt ? ce qu’il avait d’abord interprété comme le soleil se levant à l’horizon au-dessus des arbres était en fait un autre nuage de fumée s’élevant de la position approximative de la ville changelin, reflétant les rayons du feu qui l’avait vu naitre et donner cette illusion de lumière naissante du jour.

Le fait que les Adolescents s’étaient vu placer en chair à canon devait être le dernier indice pour faire comprendre qu’en effet le Starym avait joué avec leurs conviction et serments les plus sacrés pour arriver à ses fins. Sacrifiant allègrement au passage tous ses sous fifres sans le moindre remord. Une stratégie utilitariste poussée à l’extrême. Yvae savait pertinemment que le village, sans les gardiens, ne tiendrait pas plus d’une heure face au Starym et surtout parce qu’il aurait besoin de temps pour tous les débusquer. Une telle débauche de moyens et un tel sacrifice de vies, dans quel objectif ? Nul ne le savait parmi les gardiens et leurs alliés.

Lancers...

Yvhann - Jet de compétence : Perception : 20(d20) +11(deg) +3(Sag) +2 (race) +4(armure auditif) +8(visuel) = 48

Ils cherchaient trop près ce qui se trouvait plus loin. * Le doute n’existe pas Yvae.* Entendit-il; ne rêvant pas, c’était la voix de Maëll Illsdram, sa mère et l’image de Charsy dont le grugach fut imprégné. Une grimace sauvage apparut, ses yeux devinrent rouges de fureur contrôlée, sa nature belliqueuse lui donnait la posture animale d’un carnassier puis levant les yeux vers l’horizon, il comprit et ce fut le choc. Il ne pouvait le croire et encore moins l’accepter, depuis le début il doutait, depuis le début il s’était trompé.

Un cri retentit, celui qui en appelait à la vengeance ultime, celui qui mettrait fin au dernier des Yossmar, celui qui définirait sa suite, celui qui le sortait de sa discrétion. Son bras se levait en direction du village, là où la lumière d’un second feu éclairait les cieux laissant croire au soleil levant. Ozalee ressentit toute la fureur qui se dégageait de lui, elle l’avait vécu en perdant ses petits tués par les drows, Yvae l’avait réconforté et adopté, mais présentement, la tigresse ne pourrait rien contre la colère qui couvait dans l’esprit du sauvageon. Parcourut de frissons il criait...-Starym est au village, il nous a tous bien bernés, il faut s’y rendre sans plus attendre. -Dit-il en s’approchant du groupe en faisant une demande à Sylvanus et vint mettre sa main gauche sur Dharasha et par la suite en faisant une autre demande, sa droite vint se déposer sur l’épaule de Dinenda et il ajoutait… - Que ceci soigne tes blessures et attise tes forces. - Sans plus il regardait Azur’ael dans l’espoir qu’elle y comprenne qu’il espérait qui lui reste un sort de téléportation, sinon, sans plus tarder, il se changerait en faucon géant et prendrait son envol vers le village après avoir ordonné à Ozalee de le suivre.
Si Azur’ael avait le sort espéré il se préparerait à un affront meurtrier se bardant lui et Ozalee de sorts avant leur départ.






soin modéré sur Dharasha et soins important sur Dinenda.

La sagesse ! La sagesse était clairement une verrue précieuse pour ceux qui en disposait. Ce n’était pas dans ce domaine que l’hybride elfe-dragon avait le plus progressé. On. Aurait peut-être pu croire qu’un descendant de dragon d’or eusse hérité d’un minimum de cette sagesse de ceux qui ont déjà tant vécu. A moins que cela ne fusse ce que l’on appelait simplement de l’expérience ?

Toujours était-il que Dinenda était beaucoup plus un instinctif. Cela lui avait souvent sauvé la mise, mais cela l’avait également mis dans des situations difficiles. Ici et maintenant, la sagesse semblait vouloir ordonner que les défenseurs de la nature et des changelins prennent le temps de se refaire une santé. Agath’s sous sa forme hideuse de troll avouait qu’il avait mis beaucoup dans cette bataille. Reconnaître une telle chose chez un être aussi fier que pouvait l’être nombre de mages était déjà une gageure en soit. Si l’on ajoutait à cela que ce magicien n’hésitait pas à se lancer au corps à corps, ce mage là commençait à plaire au disciple draconien. Lui même devait bien reconnaître qu’Agath’s n’avait pas complètement tord. Dinenda avait, lui aussi, laissé pas mal de plumes dans cette bataille, ou pour être plus précis, pas mal d’écailles dorées et de sang. Dharasha avait bien faillit ne pas s’en relever. Il était d’ailleurs hors de question qu’elle ne participe à la prochaine bataille. Malgré les soins et sa vaillance que l’Innatoh ressentait que trop bien. Elle avait besoin de se refaire une vraie santé.

La sagesse n’étant déjà pas son fort, elle fut mise à rude épreuve lorsque le Grugash fit son alarmant rapport. Le village changelins était en proie aux flammes. Compte tenu de la puissance du mage de sang, la première évidence c’était que le village ne tiendrait pas longtemps. Malgré toutes les précautions prises, les pièges misent en place, les postes de surveillance qui devaient prévenir de l’arrivée du danger. Malgré la détermination que le petit groupe de Gardien et Agath’s avaient su faire renaître. Comme le feu qui couve sous les braises, il avait suffit de souffler dessus pour faire danser à nouveau des flammes ardentes et combatives de la fierté d’un peuple trop longtemps privé de liberté.
Dinenda prenait sa part de responsabilité dans ce qui se passait. Et puis, de toute façon, depuis le début de cette aventure, ils avaient été sur la réaction aux évènements. Lui avait réellement pensé que l’opération de cette nuit allait inverser cette tendance. Force était de constater qu’il n’en serait rien. Le mage de sang reprenait l’avantage. Il restait le maître des horloges et il faudrait faire avec. Et il faudrait faire aussi vite que possible, sans pour autant se précipiter.
Le contact bienfaisant de la magie druidique curative d’Yvae fit un bien fou au mage-dragon. Il était pourtant encore loin de se sentir au mieux de sa forme.

Certes le groupe de combattant avaient besoin de soins et de repos. Les changelins et les Gardiens qui les accompagnaient avaient besoin de leurs défenseurs. De combien de temps parlait-on ? Et plus important, de combien de temps disposait le groupe ?

Pour ce qui était de la requête d’Azur’Aël, ils avaient ce qu’il fallait. Il restait encore un seul et unique survivants dans les rangs adverses. Pour Dinenda, c’était un vœux pieu que de vouloir faire parler cet extrémiste. On n’en revenait toujours à ce dilemme. L’elfe ne se mettrait probablement pas à table tout seul et de bonne volonté. Allait-on une nouvelle fois devoir évoquer le problème de la torture, ou Azur’Aël avait-elle un plan ? Qu’est-ce que la Première Dame des Mystères avait dans manche qui lui permettait de croire qu’elle pourrait “monnayé“ les informations détenu par l’Eldreth. Sinon, toute la responsabilité macabre reviendrait une fois de plus sur les épaules d’Yvae qui semblait être le seul à pouvoir donner froidement la mort à un autre elfe. Les trucider dans le feu du combat était une chose. Les exécutions sommaires, ça s’était autre chose. Yvan ne devrait pas être le seul à devoir porter ce fardeau. Même s’il doutait d’être capable d’être celui qui tiendrait la lame fatale, il serait aux côtés de la légendaire “Sentinelle“.

Pour l’heure, il n’y avait pas beaucoup plus à faire qu’à manger un morceau pour reprendre des forces, accepter tous les soins qu’on lui proposerait et tenter de communier avec la nature, et avec sa propre nature pour patienter. Il avait d’ailleurs remercié Yvae d’un hochement de tête entendu. Il savait le noble peu friand de paroles inutiles, aussi par ce simple geste de tête, l’hybride avait fait passé son message.
Si la Première Dame des Mystères et Agath’s estimaient qu’il valait mieux prendre le temps de se remettre du combat, Yvae lui était déjà prêt à en découdre à nouveau. Dinenda pensait comme lui, mais il se garda bien d’exprimer à nouveau ses pensées. Il avait déjà dit ce qu’il en pensait. Restait à savoir ce que le groupe déciderait de faire.

S’il devait repartir sur le champ pour se porter au village, Dinenda en serait. S’il devait se reposer et reprendre des forces, alors il s’installerait au pied d’un arbre situé au vent par rapport au gros nuage de fumée qui s’élevait. Il pourrait ainsi mieux respirer. Il mangerait un morceau de Lembas et en profiterait pour méditer un peu.

- Bon, alors qu’est-ce qu’on fait ? On y va, ou on se pose ?



Ce message a été modifié par Dinenda le Jeudi 17 Août 2023 à 19h11

'idée du repos tomba vite à l'eau car le village est attaqué. La gardienne des mystères avait du mal à comprendre la stratégie de leur ennemi. Elle trouvait cela stupide d'avoir sacrifié tous ces partenaires de bataille. Même si elle est une redoutable ensorceleuse, elle sait très bien que sa vraie force réside dans l'alliance de tous ses amis et frères. C'est peut être encore ce fameux orgueil du Starym qui le pousse à surestimer ses forces. Ou alors il y avait autre chose en tête, un objectif bien précis qui nécessitait que les gardiens et protecteurs soient loin du village.

- je vais nous téléporter au village car il est de notre devoir de le défendre. Mais soyons tout de même prudent pour ne pas se jeter bêtement dans la gueule du loup. Agath's Gromalogh, je compte donc sur votre magie de divination pour nous éclairer sur les pièges et illusions éventuels. Mon frère Yvae, je sais que tu bouillonnes d'envie d'en découdre avec notre ennemi, mais prends ton temps pour débusquer toutes les forces en présence. Nous avons besoin de ton oeil aiguisé. Quant à toi, mon frère Dinenda, je souhaiterais que tu restes à mes côtés. Si l'opportunité se présente, il se pourrait que j'annihile toute forme de magie à proximité du Starym qui sera alors des plus vulnérables. Si je crie "Fidèle et Fraternelle", cela sera le signal pour tous qu'il faut le tirer comme un lapin ou le charger si vous êtes à proximité. Sans magie, vous comprendrez que je serai moi aussi vulnérable comme par exemple face à un tireur embusqué. C'est pourquoi je compte sur vous deux Agath's et Yvae pour balayer la zone.


De tous, Azur'ael était probablement celle qui s'était la moins engagée et exposée dans cette bataille. C'était une aubaine car il allait falloir compter sur sa magie pour le grand affrontement. Une certaine colère couvait en elle comme un volcan au bord de l'éruption. Elle la contenait pour l'exploser face au Starym.



Lance sortilège arcanique et héroïsme suprême sur elle même. Puis téléporte le groupe.

utour des gardiens et de leurs acolytes, le feu prenait encore un peu d’ampleur. Il semblait au départ que l’endiguement fait par les changeling forestier, probablement les plus habitués à cette situation, tiendrait le choc, il n’en était rien. Le feu gagnait encore en hauteur, engouffrant de plus en plus de vent, lui faisant prendre d’autant plus de hauteur. Ce qui permettait à la situation de ne pas dégénérer en feu de forêt inarrêtable devait être la distance entre les hauts arbres entourant la clairière et le brasier. Car si le brasier prenait en intensité et en chaleur, il restait globalement sous contrôle de surface, pour le moment.

L’organisation se fit rapidement. Quatre gardiens et deux changeling prirent les adolescents et le prisonnier et entreprirent de les éloigner le plus possible en direction du village, mais à pied. Ils en avaient pour quelques heures de marche, certes, mais ils ne pouvaient pas rester là au cas où le Starym reviendrais. Après les premiers soins et quelques amélioration magiques, les enfants étaient au moins capables de se mouvoir d’eux même, avec parfois un peu d’aide. Les autres restèrent pour garder un œil sur le feu et prirent ensemble la décision de s’enfuir à toute jambes si n’importe quel trouble-fête venait s’inviter au feu de joie qui devait être visible à des lieux à la ronde.

Vue la situation, certains gardiens aimeraient bien accompagner le groupe retournant au village. Malheureusement, une paire de mains en moins ici occasionnerait un trou dans la surveillance du feu qui pourrait se rependre. Aux aventuriers de décider si le jeu en valait la chandelle par rapport à ce qui les attendaient au village.

Arrivant au village, le spectacle fut pire encore que les aventuriers n’eussent imaginé. Leur incompréhension de la façon de penser et de faire du Starym pourrait prendre une nouvelle tournure. Certains hommes aiment simplement voir le monde bruler. Il en va de même pour certains elfes.

Il y avait de multiples foyers, disséminés dans le village. Avec chacun leurs spécificités et leurs tailles.

Au sud de la maison longue, par exemple, l’amas de maisons qui s’y trouvait était déjà la proie de flammes faisant pas loin de dix mètres. La fumée noire qui s’élevait au-dessus d’elles portait avec elle toute la suie d’années de poussières, de chaume et de bois sec. Les étincelles, les craquements de bois et les projections de braises, comme si une cheminé géante se trouvait là, ajoutait au chaos de la scène. Quelques corps calcinés jonchaient le sol par endroit. Un tel feu serait amplement suffisant pour raser une ville tout entière en une nuit, alors un village serait balayé en quelques heures. S’il avait été seul foyer…

Un peu à l’est de ce premier brasier, au sud-est de la maison longue, des flames vertes venaient alimenter le ciel en lumière inquiétantes. Le feu de cette zone là semblait différent. De plus petite taille, n’offrant qu’une fumée grise et rapidement dissipée par la puissance du foyer voisin, les flames vertes caractéristiques d’un feu alchimique ravageaient les quelques maisons qui peinaient à rester debout et semblaient provenir du champ le plus à l’est qui lui s’était déjà embrasé dans son entièreté.

A l’ouest de la maison longue, le feu était de bien plus petite taille. Des fumerolles peinaient à sortir des fenêtres ouvertes, ou brisées et certaines habitations semblaient encore totalement intactes contrairement au premier quartier. Malheureusement pour cet endroit, le champ qui se trouvait au nord-ouest du village était la proie d’un autre feu alchimique d’une taille plus qu’importante. Les langues de flammes colorées se rependaient de ci de là, avançant et reculant au gré du vent et de la tempête de chaleur qui se formait. Par moment, de mini tornades se formaient, aussi vite qu’elles ne s’effaçaient, envoyant les cendres incandescentes multicolores dans le ciel, ajoutant autant d’étoiles qu’il y en avait déjà. Ces cendres, ainsi déployées au gré de l’élément aérien, se laissaient porter au loin, en autant de petits feux en devenir.

Au milieu de ces deux brasiers inégaux, la forge et ses alentours encore intactes. La fumée sortant de la cheminée de la forge faisait pale figure face à tout ce qui l’entourait à cet instant. La lumière proposée par les brasiers l’entourant ne laissait aucun doute sur l’état de cette partie là de la ville encore épargnée de même que la partie du village a l’est de la forge, au nord-ouest de la maison longue. Bien éclairée, les bâtiments semblaient encore bien portants.

Ce n’était pas le cas du dernier quartier de la ville changeling. Au nord, un peu isolé du reste. De ces maisons ne resterait rien au petit matin. Si la taille du feu de cette partie de la ville était moins impressionnante, c’est simplement qu’elle était de plus petite taille que le quartier sud.

Dans les rues principales menant à la maison longue, quelques changelins étaient étendus au sol, soit asphyxiés et attendant le passage du feu, soit déjà embrasés, retournant à la cendre. Certains corps s’enflammaient d’eux même tellement la température devenait insoutenable au milieu de cette fournaise. D’abord les vêtements, puis les cheveux pour finalement calciner le corps entier avant de passer au suivant. Le vent partant en tout sens, suivant les chemins laissés par les constructeurs entre les maisons, par violentes bourrasques charriait autant de cendre que de braise incandescente aux abords des plus grands foyers. La place centrale, encore épargnée par les flammes jouissait d’une température à la limite du supportable grâce à sa taille et au fait que les grands axes faisaient office de ventilateurs géants permettant un renouvellement d’aire important. Renouvellement à double tranchant car il approvisionnait le plus grand des feux à sa proximité en air neuf et chargé d’oxygène.
A bien y regarder, il n’y avait que très peu de corps qui jonchaient le sol au regard de la centaine d’âmes qui auraient dû se trouver ici. Un peu moins d’une dizaine, une douzaine tout au plus. A la façon de se répartir qu’on eut les feux, il était évident qu’ils n’étaient pas accidentels du tout. Tout était orchestré de façon à occasionner le plus de dégâts en un temps record. Trois points chauds se distinguaient aisément. Le champ au nord-ouest, le quartier sud et le quartier nord. Comme si l’idée était de plus ou moins préserver une porte de sortie au nord-est ou plus simplement d’épargner la maison longue autant que possible.

La prison de fortune où Aloïs prenait une pause se trouvait également la proie des flammes et il ne restait déjà plus grand-chose de la bâtisse. Impossible de savoir s’il y avait un corps dedans ou non et impossible de s’en approcher au risque de voir sa peau fondre sous l’intensité de la chaleur dégagée.

Si le village avait pu survivre aux exactions physiques des Eldreths, ce dernier coup d’éclat laisserait une cicatrice aussi indélébile et disgracieuse qu’une balafre au milieu du visage. D’une certaine manière, Venali avait déjà gagné avant même de commencer le combat et ce même s’il venait à en mourir. On parlerait encore longtemps du feu ayant dévasté une partie de la forêt et tout le monde saurait qu’il en était l’auteur au nom de la survie des elfes face à la confrérie des gardiens sylvestres faisant de leurs mieux pour sauver tout le monde. Cette histoire avait toutes les chances de devenir une morbide légende dans le futur, jetant l’opprobre sur les Gardiens ou les Eldreths selon qui la racontera et pour ça, un seul survivant de la scène suffirait.

Le chef d’orchestre de cette nouvelle guerre au moins aussi éternelle que la vie d’un elfe se trouvait là. Au milieu de son œuvre. Droit comme un piqué, bras croisé, faisant face à la lourde porte de la maison longue. Si on pouvait voir sa bouche parler, le vacarme du brasier empêchait quiconque n’étant pas à proximité immédiate de l’entendre. A ses côtés, deux Eldreths en armure complète, finement ouvragées, armes au clair attendant les ordres et observant les alentours comme si leur vie en dépendait. Ce qui était probablement le cas. Si Venali de son côté semblait en pleine possession de ses moyens, les deux gardes à ses côtés semblaient malgré tout avoir déjà des traces de brulures magiques sur les parties sans armures de leurs corps. Quoi qu’il en soit, il serait difficile de s’approcher d’eux par surprise car tous les angles étaient couverts et la lumière proposée par le feu ravageant la ville offrait une luminosité bien plus importante qu’en plein jour. La fumée finalement n’aiderait pas tellement à camoufler qui que ce soit, puisqu’elle était loin d’être homogène et stable, sans parler du fait que par endroit, la fumée charriait de petites braises qui, si elles devaient être ingérées par des poumons, occasionneraient des dégâts irréversibles à la respiration du sujet.

Face à eux, était un groupe d’une demi-douzaine d’hommes et femmes lutant de leur mieux pour leur survie, dame Pétra au milieu. Chacun d’eux incantait aussi vite et aussi précisément que possible des sorts de protection et de défense pour ne serait-ce que survivre ensemble à l’environnement. Il n’était pas encore question de riposter et il était peu probable que cette question ne vienne leur effleurer l’esprit avant longtemps. La différence de puissance étant tellement énorme, ce que tout le monde savait pertinemment. Finalement, il n’avait qu’à attendre que les dernières forces de défense des changeling ne s’étiolent pour après pouvoir choisir qui il voulait dans l’assemblée impuissante. Ils seraient moins dociles qu’avec les otages, mais le dressage d’un adulte, bien que long, était quand même tout à fait possible en employant les bons outils.

Agath's fit le point de la situation, le village en flammes le Starym semblait bien s'amuser en leur absence...
Azur'ael était dans le vrai ils ne pouvaient plus se permettre du repos, bref finalement ce n'était pas forcement trop grave car la plus part de ses protections étaient toujours présentes autant en profiter.

Ayant le temps de se préparer il toucha de sa main Azur'ael et lui conférant la vision lucide, c'était elle qui avait la plus grande force de frappe magique et déceler les possibles pièges ou illusions lui serait probablement utile. Agath's pourrait ainsi se concentrer sur d'autres points comme l'attaque directe arme à la main.
Afin de s'assurer d'avoir une vue d'ensemble du champ de bataille il invoqua aussi plusieurs "yeux magiques" qu'il envoya fouiller le village afin de s'assurer du nombre d'ennemis dans le village.

- Fouillez ce village et observez la position des ennemis potentiels. Puis entourez moi et sacrifiez vous sur les sorts qui pourraient me cibler moi ou mon familier.

Le mage s'approcha de Dinenda et se tint prêt à mener l'assaut de toute façon il était toujours sous sa forme de troll son armure scintillante risquait de les faire remarquer assez rapidement.

Le magicien de sang semblait bizarrement calme et cela était la seule chose qui gênait Agath's car même s'il s'était bien préparé à les affronter ils étaient en surnombre quelque chose clochait...

- C'est tout de même bizarre qu'il se tienne là tranquillement j'ai peur qu'il trame quelque chose, que faisons nous une attaque frontale? Azur'ael vois-tu un quelconque piège?
pour ma part je serais de l'avis de l'attaquer avec des flèches et des sorts à distance pour user ses défenses mais je m'adapterai à vos besoins.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Vision lucide sur Azur'ael et 14 yeux qui fouillent le village pour chercher des ennemis, puis il se sacrifieront chacun leur tour sur n'importe quel sort me ciblant. Avant le début du combat je lance Renvoi des sorts Abjuration sur moi et mon familier durée 260 minutes ON a 10niv de sorts de renvoyés. Je suis toujours sous image double moi et le familier durée de 26 mn, 6 doubles je crois, armure de lumière suprême pour la journée, peau de pierre durée 4 heures et métamorphose en troll de guerre pour moi et le familier (il m'en reste encore une si jamais tu trouves qu'elle est finie)

Lancers...

Agath's Gromalogh - oeil indiscret : 1(d4) + 13 = 14
Agath's Gromalogh - 1d4 renvoi de sorts : 4(d4)+6 = 10

La scène lui vrillait le cœur. Tant de morts au nom du pouvoir, au nom d’une famille qui a une époque, avaient tant fait pour les elfes et par la suite, c’était refermé sur la seule race qu’elle disait supérieure. À cause d’un entêtement, une partie de la famille avait quitté les rangs, n’étant pas d’accord avec les têtes dirigeantes Starym, une rébellion s’était traduite en exil, le petit groupe avait trouvé refuge dans la Haute Forêt et était devenue des grugachs. Ysmaë Starym grand druide et ancien sage de Thuldaë avait pris le nom de Yössmar ne voulant plus s’associer à cette famille, son paternel l’ayant fait bien avant qu’Ysmaë s’installe auprès de la rivière Coeursanglant, il avait formé avec sa bien-aimée Maëll Illsdram le clan défenseur Eleimeins et ils vinrent en aide à l’aube de la menace des fiélons du fort des portes de l’enfer pour ensuite faire partie de la création des gardiens sylvestre. Lorsque les malheurs drows et garous frappaient, le clan Eleimeins, Yvhann laissé pour mort, avait été secouru et manipulé par une humaine ensorceleuse Smylla, de là, Xale fut créé, sans que le grugach fut mis au courant. Se réveillant seul et fortement troublé dans sa détresse, Yvhann avait erré parmi ses propres méandres devenant ainsi l’être de vengeance qu’il est devenu, se promettant d’éliminer le plus de drow possible et de faire disparaitre les descendants des Starym. Sa rencontre avec Isorion et ensuite avec Adlareth ainsi que ses aventures auprès des gardiens sylvestres, n’abaissait en rien sa vengeance personnelle, mais fit amoindrir sa répugnance de la famille Starym. Mieux encore, il se mit en tête de redonner les lettres de noblesse à cette famille, lui, l’un des plus rustres grugach de la Haute Forêt. Cette idée devint le but de son existence, allant jusqu’à lui-même reprendre sa véritable identité d’Yvae Starym. Plus de deux années, c’était écoulé à vivre avec l’esprit tourné sur la vengeance et la rédemption de sa famille. Alors là, au lendemain qu’il avait rencontré la possibilité de créée une famille, se tenait non-chaland plus loin, un Starym récalcitrant qui faisait une tache à la famille, pire encore il avait l’esprit des drows en lui, il était un esclavagiste ce qui était insupportable pour le sauvageon et encore plus pour le dernier des Yössmar.

Une fois déplacé et en vue de Venali, ce qui l’empêchait de sauter à la gorge de son lointain cousin était que le quartier de la forge n’était pas encore en feu, l’espoir que Charsy soit encore en vie puis la fraternité des Gardiens Sylvestres. Il ne devait pas saboter l’assassinat en son nom et ce fut que sa sagesse légendaire qui lui empêchait de se laisser aller dans sa sauvagerie. Tout son corps ressemblait à une bête traquée, ses yeux ne quittaient plus sa cible. Doucement comme un félin il s’approchait d’Ozalee, lui mit sa main droite sur les épaules et elle aussi prit la pause de la chasse. Il ne pouvait pas rester en place, ils se devaient de s’approcher à distance de tir puis de bond, et ce, en parfaite furtivité. Il fit un signe distinctif auprès du groupe comme quoi il avait compris les instructions et tentait de disparaitre avec Ozalee dans la direction de la honte. Avant d’arriver à la distance recommandée pour ses tirs, il demandait l’aide de la grâce du chasseur et allait se positionner dans l’attente de la mise à mort.





Compétence: Futivité, pour ce rendre entre 33 et 30 mètres de Venali.
Compétence dressage sur Ozalee pour au pieds.
Sort rôdeur: Grâce du chasseur, préparé juste avant de tirer.

Azur'ael constata en arrivant ce qu'elle avait redouté le pire : le village était à feu et à sang. Le monstre de Starym y avait déversé toute sa haine par la magie du feu. L'endroit était devenu une fournaise avec ces rafales de vent chaotique qui l'alimentaient. Cela allait compliquer fortement leur tâche. Les fumées des brasiers étaient bien trop épaisses dans les airs pour espérer faire un tour de reconnaissance dans les airs. Les options d'action étaient réduits à une peau de chagrin, ce qui était sûrement le résultat recherché par le Starym.

Certains coins étaient épargnés comme celui à l'endroit même où elle s'était téléportée, c'est à dire près de la forge. Au moins, elle pourrait voler jusqu'à son toit là où les fumées ne sont si intenses et omniprésentes.

- Il faudrait investir la forge et les maisons à proximité pour vérifier qu'il n'y a pas de survivants ou d'ennemis embusqués. Il serait dangereux d'être repris par revers en avançant vers le centre du village.

Une idée la traversa comme un éclair en plein orage : pourquoi ne pas passer sous terre en y creusant un tunnel ? Cela permettait de pallier les difficultés de terrain engendrées par le feu. Elle l'évalua sur toutes les coutures. Mais elle craignait de ne pas s'orienter correctement sous une forme de créature métamorphosée ne disposant pas leur capacité sensorielle. Elle renonça finalement à cette idée.

Il n'y avait plus de temps à perdre. D'un hochement de tête, elle remercia le magicien elfique pour le sort de vision lucide qu'il venait de lui octroyer. Cela serait une aide précieuse sans aucun doute pour déjouer les illusions ou toute tromperie magique.

S'approchant de Dinenda, son frère gardien des mystères, elle posa sa main directement sur son coeur dont elle sentait battre la chamade et prononça quelques mots mystiques en les finissant par une prière elfique.

- Aillesel Seldarie (Que la Seldarine nous protège). Je compte sur toi pour perpétuer la volonté des gardiens des mystères.

Son frère se voyait ainsi octroyer un charme puissant dont l'effet est de lui accorder l'héroïsme suprême des gardiens sylvestres.

Inspirée par la magie d'Agath son nouveau compagnon d'aventures, elle décida à son tour de s'essayer à la magie divinatoire en créant un capteur magique invisible sous la forme d'un œil. C'était l'inspiration du moment. Les circonstances la poussaient à se surpasser.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Accorde le sort Heroisme suprême à Dinenda (bonus de moral de +4 aux jets d’attaque, jets de sauvegarde et tests de compétence. Immunité contre les effets de terreur et gagne 15 Pvie temporaires; durée 15 minutes)

Lance le sort oeil de pierre (capteur magique invisible qui peut se déplacer dans la pierre et retransmettre ce qu'il voit au personnage. Œil de pierre fonctionne comme le sort Oeil du mage , à la différence que l'œil peut se déplacer a travers la pierre). Elle le créée le plus loin possible (portée de sa vue) en direction de la place centrale/maison longue, là où elle le demande d'aller et espionner)

En sortant de la téléportation de la Première Dame des Mystères, Dinenda cru qu’Azur’Aël s’était trompée de destination. Quittant un brasier pour un autre, le disciple draconien cru qu’il était arrivé dans le plan élémentaire du feu, ou une des states infernales. Le temps qu’il reprennent pied, il dû se rendre à l’évidence. Ils étaient toujours sur le plan primaire. Reconnaissant, tant bien que mal, le paisible village des Changelings en proie aux flammes, s’était un décor de pur désolation. Des cadavres jonchaient ça et là le sol. Figés dans des positions grotesques, les pauvres avaient dus endurer l’enfer avant de finalement périr.

Rapidement, il localisa l’ennemi. Debout trônant dans un chaos indéfinissable, Venali Starym semblait sûre de lui. Il en paraissait encore plus redoutable. Décidément ce monstre, car il n’avait visiblement plus rien d’elfique en lui, ne reculerait devant aucune ignominie. Il était grand temps que tout ceci cesse et de façon définitive. L’ultime confrontation marquerait la fin, soit des Gardiens, soit de l’usurpateur. Contrairement à certains de ses compagnons, son héritage lui permettait de vivre normalement, même dans cette atmosphère surchauffée par les flammes. De là, où il se trouvait, il ne la ressentait même pas.

Ce qui ne l’aidait pas beaucoup pour la suite qu’il fallait donner à cette bataille. Une fois de plus, ce fut Azur’Aël qui prit les choses en mains. Sa Ly’Aegisir faisait preuve d’un sens stratégique affirmé. Calme au milieu de la tempête brûlante née du brasier lui-même, elle restait maîtresse de ses nerfs. Une chose dont le mage-dragon ne pouvait pas réellement se féliciter.

Rien n’était joué d’avance. Les compagnons avaient des cartes à jouer et ils représentaient une réelle menace pour les Eldreth Velutraa. Encore fallait-il jouer ces cartes là à bon escient, de façon réfléchie, stratégique et ordonnée. Pour le Gardien des Mystères, la plus grande force qui était la leur, c’était leur fraternité. Bien qu’Agath’s ne soit pas un Gardien, il avait su montrer toute son efficacité et sa puissance au service de leur cause commune. Il faudrait un assaut ordonné où chacun aurait son rôle à jouer.

Lorsqu’Azur’Aël donna ses ordres, Dinenda acquiesça d’un simple signe de tête. Dharasha était prête à le suivre jusqu’à la fin. Elle faisait montre d’une loyauté et d’une fidélité qui mit du baume au cœur de l’hybride. Pour autant, Dinenda ne l’entendait pas de cette oreille. Il avait déjà que trop exposé sa propre « fille », sa moitié de lui-même et il n’était absolument pas prêt à renouveler cette terrible expérience. Yvae avait été bon envers elle en lui octroyant des soins. Si une grande part des douleurs que la cooshee avait ressenti s’étaient dissipées, elle n’était pas prête pour un second round.

- Non ma belle ! Tu ne viens pas avec moi. Pas cette fois, mais j’ai du travail pour toi. Soit aussi discrète que possible et tâche de retrouver ceux qui auraient pu échapper à ça. Fait le tour du village et rassemble les survivants au bord de la rivière. Tu sais, notre petit coin paisible. Et si le feu devient trop dangereux, nagez jusqu’à l’autre rive. On se retrouve très vite.

Les mots étaient bel et bien là. Pour autant, la cooshee perçait les mots. Leurs esprits étaient intimement liés et elle savait que Dinenda craignait que ce soit la dernière fois qu’il vit sa familier. Elle su aussi que s’il devait lui arriver malheur, il voulait que Dharasha rejoigne sa sœur adoptive qui devait être quelque part dans le secteur, en espérant qu’elle ne se soit pas laissée prendre dans le brasier.
Le Gardien des Mystères prit la grosse tête au longues oreilles dans ses mains et déposa un baiser sur le front de Dharasha.

¤ File maintenant, et soit très prudente. Puisse la Seldarine veiller sur toi. ¤

Alors, l’adrénaline du combat commença à monter dans son sang mêlé. Certaines de ses protections pour la première bataille qu’ils venaient tous de livrer étaient encore en place grâce à la magie de sa Ly’Aegisir. Le bouclier magique, la protection contre les forces du Mal lui seraient grandement utiles. D’autres sortilèges avaient besoin d’être renouvelés. Lorsqu’il reçu l’aide d’Azur ‘Aël sous la forme d’un sort qui lui octroyait une sensation des plus exaltante. Il n’y avait plus aucune crainte dans son esprit. Il savait où se trouvait son devoir et il avait les épaules assez solides pour le porter. Puisant dans la toile, il reconstitua ses sortilèges de vitesse et de puissance.

Puis vint les dernières paroles que lui confia Azur’Aël. Un frisson désagréable lui parcouru l’échine jusqu’à lui faire dresser sa longue crinière bleu argenté. C’était le dernier vestige de l’elfe de la lune qu’il avait été.

Évidement, il fallait bien envisager toutes les issues probables de ce combat. La mort de certains d’entre eux n’était pas exclure. La simple pensée de la perte possible de la Ly’Aegisir était une claque de sentimentale d’une puissance phénoménale. Que deviendrait la Branche des Gardiens des Mystères si Azur’Aël devait les quitter un jour ? Elle avait accueilli avec bienveillance le jeune elfe de la lune débarquant de sa Lunargent natale. Un novice disposant d’un peu de magie en lui. C’était hier et pourtant, ça semblait faire une éternité que Dinenda se battait aux côtés des Gardiens Sylvestre. Et quand son héritage draconique devint une évidence. Ce fut encore dans sa Branche qu’il trouva du réconfort. Au début de sa transformation, Dinenda sut qu’il avait le feu en lui. La question resstait de savoir si son héritage lui venait d’un dragon rouge, ou d’un dragon d’or. La première hypothèse lui avait réveiller une vive crainte de se voir un jour gagné par le côté sombre et maléfique des dragons rouges. Cela aurait été un danger bien trop grand pour ses frères et sœurs que de rester parmi eux.
Combien de temps Azur’Aël et Nil-Garith lui avaient-elles consacré pour le soutenir dans ces périodes de doutes et de troubles ? Imaginer la Confrérie et en particulier la Branche des Mystères sans elle, c’était comme imaginer un grand trou de vide dans l’océan qui ne se refermerait pas : c’était impossible.

L’Incantatrixe avait-elle prit toute la mesure du cadeau qu’elle venait de lui faire. Dinenda se sentait galvanisé. C’était comme si tous les héros de la Confrérie étaient en lui. La simple idée d’échouer en était presque risible. Throndalé, Iénaliïs, Eôress, Lentecia Khaëna les sauveurs. Antunia « Pétal d’or », Tharivor, Oelmuinn la Chantelame défunte épouse d’Adlareth et combien d’autres étaient là réunis. Ils lui soufflaient toute la puissance de leur courage, de leur abnégation et de leur héroïsme.

Les lèvres écailleuses s’élargirent pour s’étendre en un grand sourire carnassier. Les crocs au clair, son regard reptilien à l’iris d’or barrée d’une longue pupille aussi noir que les abysses d’outreterre se braqua sur son amie.

(ma sœur), mais pas aujourd’hui. Nous ne pouvons, tous simplement, pas te perdre. Quoi qu’il se passe ! Quoi qu’il advienne de nous ! Nous avons déjà gagné ! Parce que je suis un gardien sylvestre ! Parce que tu es une gardienne sylvestre. Parce que Yvae et Godrick, aussi sont des gardiens sylvestres. Parce que la Confrérie nous unis. Elle nous rassemble comme autant de petites brindilles fragiles que l’ont unies et qui finissent par devenir un ensemble que l’on ne peut plus briser.. Parce que si ce n’est pas moi, c’est toi. Parce que si ce n’est pas toi, c’est lui. Parce que si ça n’est pas nous, alors se seront eux qui finiront par vaincre. Parce que lui ! Là-bas, il est seul ! Je te le dit ma sœur, nous avons déjà gagné. Il ne reste plus qu’à savoir comment tu veux profiter de ta victoire. La Seldarine te garde Azur’Aël Sombrelune Première Dame des Mystères de Thüldae. Crois moi, tu n’as pas encore finit ton œuvre. Tu es l’âme qui fait briller celle des Gardiens des Mystères et rayonne sur toute notre grande et belle famille. Quant à moi, je serai toujours à tes côtés pour t’y aider de mon mieux.

Le « Général Dragon posa vigoureusement ses mains recouvertes d’écailles dorées sur lesquels dansait la lueur des flammes alentour sur les épaules d’Azur’Aël et la secoua à peine.

- Tu peux le faire ! Tu vas le faire ! Fidèle et fraternel ! Tu peux rire chien, tu as perdu ! Parce que tu es seul. Maintenant tremble devant le courroux de la forêt !

Si les premiers mots se devaient encouragent, les derniers sonnèrent comme une menace.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Dinenda est sous l’effet de :

• Bouclier (persistant Azur’Aël) +4 à la CA
• Protection contre le mal (persistant Azur’Aël) +2 à la CA et +2 JdS vs le Mal) ; barrière mentale ; protection contre créatures convoquées
• Dinenda RM = 19
• Heroisme suprême (bonus de moral de +4 aux jets d’attaque, jets de sauvegarde et tests de compétence. Immunité contre les effets de terreur et gagne 15 Pvie temporaires; durée 15 minutes)

Dinenda lance :

• Force du taureau  (+4 en force modif. +11 pendant 10 min)
• Rapidité (1 att. sup ; +1 au jet d'att ; +1 à la CA ; VD + 9m pendant 10 rounds)

Dinenda tente de repérer un itinéraire qui lui permettrait de rejoindre la maison longue ou la forge sans avoir à combattre.

La scène embrasée prenait le pas sur les souvenirs de cette ville paisible qui les entourait. S’ils reconnaissaient les ruelles et les quelques pans de murs encore debout, le jaune ravageur, dévorant tout sur son passage ne laisserait rien derrière lui. Voyant comme en plein jour et particulièrement également les invisibles et autres choses cachées, Azur’ael trouva sans peine les yeux similaires à ceux d’Agat’s disséminés un peu partout. Particulièrement ceux qui sortaient de leur cachette pour se diriger vers le Starym.

Lorsque le premier œil d’Agath’s revint en quelques instante, voici ce qu’il pu voir en l’espace d’une fraction de seconde :

Alors que le premier œil venait de toucher le Starym, il se retourna pour faire face à la direction des gardiens, dans le même sens que ses deux acolytes armes en main qui se repositionnèrent instantanément pour faire face au danger. Sa tenue avait changé depuis leur dernière rencontre. Dans son dos, une lame attendait d’être dégainée et dans sa main un bâton dont les reflets verts et bleus parcourait les veines du bois dont il était constitué. Sur ce bâton, une pointe ne provenant pas du bâton en lui-même se trouvait quelques centimètres au-dessus de la poignée prévue pour le garder en main. La robe était ce soir-là d’un noir profond. Les runes qui parcouraient les rebords de la robe rouge vif ne laissaient planer aucun doute sur les intentions profondes du porteur de cette robe d’archimage. Le sourire, illuminé du brasier macabre qui l’entourait ne laissait pas beaucoup de doutes non plus. Autour de lui trois petites boules tournaient à grande vitesse. Une rouge et bleu, une rose et verte et une simplement rose. Pour le reste, il n’avait rien de particulier outre son sourire toujours aussi malaisant. Un œil avisé pourrait remarquer une bosse, un peu disgracieuse au milieu de cet être à la beauté pourtant appréciable, se trouvant dans le bas de son dos, au niveau de ses reins. D’autres yeux aiguisés pourraient apercevoir également que sur sa main tenant le bâton, du sang semble avoir coulé en provenance de la petite pointe au-dessus de sa main.

Tous ces indices prouvant qu’il est prêt. Prêt à déchainer les enfers et plus encore s’il le fallait. Prêt à en découdre pour sa vie et l’avenir qu’il s’imagine pour sa race.

D’un geste ample, embrassant de son regard la place centrale du village qui l’entoure et levant les mains pour la désigner dans son entièreté, il vous invite silencieusement à venir le rejoindre. Vue son placement sur la place et l’état global du village, vous n’avez que peu de choix pour le rejoindre et aucun d’eux ne vous permet de rester a couvert a moins de 40 mètres de lui, à moins de prendre le risque de passer dans le petit brasier naissant au sud de la forge ou de passer par les airs et d’arriver par le toit de la maison longue. Chacun des deux trajets recelant de ses dangers bien spécifiques.

Dans son dos, les yeux d’Agat’s lui révèlent également que la lutte pour la survie du peuple changeling continue. Les protections tiennent pour le moment et le feu n’arrive pas à se propager sur la maison longue. La fatigue peu se lire sur le visage des ensorceleurs novices, mais ils tiennent bon.